WEEK-END PERFORMANCES - Dimanche 11 février 2018 à la Comédie - Césaré
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Césaré, la Comédie et le FRAC Champagne-Ardenne s’associent, le temps d’un week-end, pour vous proposer un ensemble de formes performatives, venues de toute l’Europe. Convoquant entre autres la musique, le théâtre, la danse ou la conférence, ces différentes propositions se situent à la croisée des disciplines et incarnent parfaitement ce qui fait la force, la singularité et l’essence même du festival Reims Scènes d’Europe. Dimanche 11 février 2018, de 14h00 à 18h00, dans le hall de la Comédie (Mezzanine) Antonella Bussanich (Italie) & Carole Rieussec (France) La femme, le chien Création / Installation sonore et visuelle La femme, le chien : deux êtres depuis lesquels les deux artistes s’interrogent sur la hiérarchie du monde patriarcal. La femme, le chien : un espace fictionnel qui surgit en un dialogue inédit, une fiction tissée de cris, de bruissements, de mots, d’images. D’abord on entend les talons d’une femme suivie d’un chien dans un espace clos. Ensuite, on voit une vidéo d’un chien qui meurt : la mort. Ensuite, on entend des aboiements de chien, des soupirs de femme : le langage… La femme, le chien sont-ils dressés pour rester à la frontière du langage de l’homme ? Carole Rieussec et Antonella Bussanich collaborent régulièrement ensemble pour créer des œuvres installatoires à la frontière des disciplines et dans lesquelles elles marient leurs univers artistiques en une symbiose étonnante. Elles puisent dans les recherches féministes de nouvelles approches de l’art abstrait, qu’elles intègrent dans un processus de création performatif. Leur travail se situe à la frontière du concret et de l’abstrait, des formes figuratives et des formes pures, de la musique tonale et bruitée, de la musique concrète et électronique. Carole Rieussec : Sons Antonella Bussanich : Images Création soutenue par Césaré, centre national de création musicale de Reims Crédit photo : © Luca Cappelli
Dimanche 11 février 2018 à 14h30, sur le plateau de la grande salle Marie-Caroline Hominal (Suisse) Ballet Solo 30’ La pratique artistique de Marie-Caroline Hominal inclue texte, musique, danse, performance et vidéo, révélant un univers très coloré où l’ennui et la solitude sont paradoxalement omniprésents. L’artiste convie ici le public à une expérience, au travers de courtes scènes qui questionnent la position de l’artiste et du bouffon. Marie-Caroline Hominal a suivi une formation de danseuse chez Janet Held Studio à Montreux, puis à la Schweizerische Ballettberufschule à Zürich et à la Rambert School of Ballet and Contemporary Dance à Londres. Elle développe régulièrement des collaborations avec d’autres artistes : François Chaignaud (Duchesses, 2009), Clive Jenkins, Cristian Vogel, Kim Boninsegni, David Hominal ou Delphine Coindet. Depuis 2013, elle travaille sur des performances miniatures comme Hôtel Oloffson (2013), Le triomphe de la renommée (2013), Silver (2014) ou The Last Dance (2015). Elle a également réalisé des performances de longue durée comme Patricia Poses By The Pop Machine (2011) et Ballet (2014). Elle a dansé pour le Tanztheater Basel, Gisèle Vienne, La Ribot, Marco Berrettini et a participé au projet Human Writes de William Forsythe et B.O.B de Dick Wong. Concept, chorégraphie, performance : Marie-Caroline Hominal // Conseil artistique & costumes : Viktor Korol // Répétiteur et assistant : Ivan Blagajcevic // Musique : Smooth Criminal, Michael Jackson // Montage musique : Marie-Caroline Hominal // Production : MadMoiselle MCH association Genève Crédit photo : © Émilie Arfeuil Dimanche 11 février 2018 à 15h15 au Studio Violaine Lochu (France) HypnoQueen 30’ Lors d’une résidence d’un an à l’école préparatoire d’art Les Arcades, à Issy- les-Moulineaux, Violaine Lochu a mené une recherche sur l’hypnagogie. Ce terme désigne l’état de conscience modifié qui caractérise le moment de l’endormissement. Lors des séances auxquelles la recherche a donné lieu, avec une hypnothérapeute et une sophrologue notamment, les sensations, images et souvenirs traversés par Violaine Lochu semblaient parfois ne pas lui appartenir
en propre. Selon les époques, les cultures, les milieux, les croyances, ces états particuliers renvoient à différentes catégories : troubles sensoriels, inconscient collectif, archétypes, vies antérieures… À partir de cette polysémie, Violaine Lochu, accompagnée à la guitare électrique par Julien Desprez, construit une performance qui rejoue ces différents états et les devenirs qui s’y déploient — minéral, animal, végétal, machinique, hermaphrodite — dans une vacillation troublante du principe d’identité unique et des dualismes classiques (nature/culture, masculin/féminin, humain/animal…). Violaine Lochu utilise sa propre voix comme une matière, qu’elle sculpte et contorsionne pour revêtir une multitude d’identités, devenant une « transformiste vocale » : tantôt humaine, animale, femme ou homme, cyborg, française, roumaine, italienne, chinoise… Ses performances, pièces sonores et vidéos prennent la forme de métissages sonores qui croisent comptines populaires, chants traditionnels, langues, bruitages et paroles de diverses provenances. Violaine Lochu : Corps/voix Julien Desprez : Guitare électrique Dimanche 11 février 2018 à 16h45, au Studio Anna Barham (Royaume-Uni) Cat Licks Vitrine 30’ Anna Barham travaille avec le langage comme matière première – en le déplaçant entre différentes formes et technologies, afin de créer des boucles complexes entre sujet et système. Ses œuvres, qui comprennent textes, vidéos et performances, chorégraphient soigneusement les relations fluides entre les corps, les mots et les images et réfléchissent à la transformation permanente du « sens » et du « soi ». Anna Barham (née en 1974 ; vit et travaille à Londres) a étudié les mathématiques et la philosophie à l’Université de Cambridge, avant d’étudier l’art à Slade. Son travail est présent dans les collections d’institutions prestigieuses, telles que la Tate et le Victoria & Albert Museum à Londres, ou le CGAC à Saint-Jacques de Compostelle. En 2015, elle a présenté une performance intitulée I feel love au Rotterdam Film Festival et à Birmingham’s Eastside Projects, ainsi que le projet Les Amours de la Pieuvre au Centre Pompidou, à Paris.
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