Compte rendu de la réunion du Comité de Pilotage du Programme " Sources en action "
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Compte rendu de la réunion du Comité de Pilotage du Programme « Sources en action » (16 janvier 2015 à Pontarion) Ordre du jour : Etat d’avancement de la programmation 2014 Présentation de la programmation 2015 Proposition d’organisation pour l’élaboration du bilan du programme 2011-2015 et la préparation d’un programme « Sources en action n°2 » Présentation du SDAGE Loire-Bretagne et programme de mesures 2016-2021 par la DREAL Limousin et de la mise en place d’ateliers citoyen dans le cadre de la consultation du public par le CPIE des Pays Creusois Après-midi : Visites d’aménagements agricoles réalisés par la CIATE sur la Petite Leyrenne dans le cadre de « Sources en action » et par le Conseil Général de la Creuse sur un aménagement routier M. Jean-Bernard DAMIENS, Président de l’EPTB Vienne, remercie les personnes présentes et présente les excuses des structures absentes (cf. annexe). Il introduit la séance par un rappel de l’état d’avancement du programme « Sources en action » et de ses principaux résultats recensés. Arrivant désormais dans la dernière année de mise en œuvre du programme, il est important de maintenir la dynamique engagée et d’anticiper sur l’élaboration d’un prochain programme. M. Bernard POUYAUD, délégué en charge des questions de l’eau au sein du PNR de Millevaches en Limousin rappelle également l’intérêt de la gestion de l’eau mise en place sur ce territoire de têtes de bassin et l’importance des enjeux. Il précise qu’un second contrat d’envergure vient tout juste de
démarrer sur le bassin du Chavanon. Point sur l’état d’avancement de la programmation 2014 M. Cédric MALRAISON de l’EPTB Vienne présente l’état d’avancement de la programmation 2014 au travers des principaux indicateurs de réalisation et de suivi financier (cf. diaporama joint). Il est en outre précisé que les actions de la tranche 2014 du programme sont pour la plupart encore en cours. Aussi, le montant engagé à la date du COPIL correspond à environ 73 % du montant prévisionnel 2014 (montant inscrit dans l’avenant). Le montant consommé est quant à lui d’environ 35 % du montant engagé, confortant la notion de mise en œuvre en cours des actions prévues. Les principaux montants consommés correspondent à l’animation des postes, à la réduction des dégradations morphologiques en milieux agricoles et à la restauration et l’entretien des berges et des lits. Les actions concernant la restauration de la continuité écologique ou de la gestion et restauration des zones humides n’ont pas encore fait l’objet de dépense malgré une mise en œuvre technique. En effet, d’un point de vue technique, selon les données d’état d’avancement transmises par les maîtres d’ouvrage du programme, le taux d’avancement général de la tranche 2014 est estimé à environ 47 % (pour rappel, les actions mettent généralement 2 ans à se mettre en œuvre). Concernant les actions transversales, deux journées d’échange organisées en juin et septembre sur le territoire du Syndicat d’Aménagement du Bassin de la Vienne, sur la thématique de la restauration de la continuité écologique sur le bassin de la Glane notamment, ont bien fonctionné puisqu’elles ont réuni environ 53 personnes dont une présence notable d’élus du bassin de la Vienne moyenne. L’intérêt de la mise en place des outils de communication est enfin présenté avec notamment la vidéo de présentation du programme qui a été largement diffusée, projetée dans diverses manifestations passées ou prévues (colloque ONEMA sur les têtes de bassin du 4 et 5 mars 2015 à Paris par exemple) et a été visionnée 255 fois sur Internet. Le site Internet www.sourcesenction.fr a quant à lui été consulté par plus de 1700 utilisateurs. Présentation du programme prévisionnel 2015 M. Guillaume RODIER du PNR de Millevaches en Limousin poursuit avec la présentation de la tranche 2015 du programme, inscrite dans l’avenant et ajusté selon les retours des maîtres d’ouvrage (cf. diaporama joint). Les principaux éléments techniques et financiers sont présentés par thématiques. Le montant contractualisé en 2015 est de 2 730 489 €. Le montant ajusté correspondrait, suivant les informations apportées par les maîtres d’ouvrage, à 2 732 753 € (augmentation en lien notamment avec des reports d’actions non réalisées les années précédentes). Un des principaux postes financiers pour la tranche 2015 correspond à la restauration de la continuité écologique au niveau du plan d’eau communal de Saint-Dizier-Leyrenne (73 % du budget consacré à la continuité écologique en 2015). M. Laurent GOVAL de la DDT de la Creuse précise que le
dossier est en cours d’instruction réglementaire « Loi sur l’eau » et a fait l’objet d’un certain nombre de remarques des services et administrations consultés. Ces demandes de compléments ont été transmises à la commune de St-Dizier-Leyrenne. Mlle Peggy CHEVILLEY de la Communauté de Communes de Bourganeuf-Royère de Vassivière, en charge du suivi de ce dossier, précise qu’un courrier apportant des compléments aux demandes de l’administration devrait être adressé prochainement. Ces compléments ont été apportés par le bureau d’étude responsable de la définition des travaux. M. Samuel ANDRE de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne rappelle que les pièces réglementaires sont nécessaires pour l’obtention des financements sur ce dossier. Dans le cas où l’avis réglementaire ne serait pas disponible en 2015, il doit être envisagé de reporter ces travaux dans le prochain programme ou dans une demande hors-contrat. Concernant les actions transversales, M. Cédric MALRAISON de l’EPTB Vienne propose d’organiser une prochaine réunion d’échanges techniques sur la thématique des étangs, en lien avec la mise en œuvre de la « stratégie étangs » portée par l’EPTB Vienne. Une visite sur le territoire du PNR Périgord Limousin pourrait être notamment proposée. M. Laurent GOVAL de la DDT de la Creuse informe les membres du comité de pilotage que des actions d’effacement de plans d’eau sont ou seront mises en place par la Communauté de communes du Haut Pays Marchois et peuvent constituer des retours d’expérience pertinents. M. Bernard POUYAUD du PNR de Millevaches en Limousin précise son point de vue concernant cette thématique et présentant le fait que le contexte climatologique et hydrologique est de plus en plus défavorable sur le territoire du Parc, notamment en Corrèze. Ces problèmes sont accentués par les plantations de résineux et par le fait que les tourbières et zones humides n’ont plus le rôle de régulation qu’elles pouvaient assurer par le passé. Les réserves que constituent les plans d’eau ne doivent pas faire, selon lui, l’objet d’une suppression systématique. M. Cédric MALRAISON rappelle cependant que les plans d’eau, par leurs impacts en terme d’évaporation, peuvent avoir un rôle également défavorable sur l’hydrologie des cours d’eau. La programmation 2015 ne fait pas l’objet de remarques particulières et est ainsi validée par le Comité de pilotage, en attirant toutefois l’attention des maîtres d’ouvrages sur la période de bilan et de préparation d’un prochain programme qui commencera dès 2015 et qui devrait engendrer une charge de travail complémentaire. Proposition d’un mode d’organisation pour la préparation du bilan du programme 2011-2015 et l’élaboration d’un prochain contrat territorial M. Cédric MALRAISON présente le projet de planning proposé par les coordonnateurs du programme (cf. diaporama joint) et qui fait suite à des réunions de travail avec les partenaires financiers et avec les maîtres d’ouvrage du programme. D’un point de vue administratif, deux options sont tout d’abord possibles pour cette période de transition 2016-2017 « hors contrat » : - signature d’un avenant d’1 an de prolongation du contrat, dans lequel des travaux peuvent être financés, sous réserve qu’ils s’agissent d’actions non réalisées et issues de la programmation initiale 2011-2015. Les actions d’animation et d’études sont également financées durant cette période afin de réaliser l’étude bilan et la prochaine programmation.
- signature d’un avenant de 3 ans maximum, durant lequel un dossier de candidature à la préparation d’un nouveau contrat devra être présenté et durant lequel seulement des actions d’animation et d’études pourront être financées. Cette option apparaît plus souple car elle laisse un délai plus important. Les échanges et discussions permettent au COPIL de valider la solution consistant à déposer un avenant d’une durée de 2 ans maximum, conformément au planning, afin de réaliser l’étude bilan et la nouvelle programmation dont le lancement est envisagé en 2017. L’animation des postes sera financée durant cette période, tout comme les études qui pourront être financées hors contrat, donc dès 2015 si nécessaire. En outre, les coordonnateurs rappellent que les actions de restauration de la continuité écologique peuvent également être financées hors contrat par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. Pour assurer une cohérence sur la mise en œuvre des 2 programmes successifs et un rattrapage du décalage observé sur le contrat actuel, il est indiqué que les actions de la programmation 2015 devront se terminer en 2016. Dans le cas contraire, il est demandé d’inscrire les actions prévues dans « Sources en action » qui ne pourront pas être réalisées en 2015-2016 dans le prochain contrat 2017-2021. M. Nicolas LHERITIER du Syndicat Mixte Monts et Barrages et du CEN Limousin propose que l’enquête de satisfaction prévue dans l’étude bilan puisse interroger également les prestataires et titulaires de marchés publics afin d’évaluer les retombées économiques du programme sur le territoire. Concernant les Déclaration d’Intérêt Général (DIG) à prévoir pour la mise en œuvre du prochain programme, Mlle. Peggy CHEVILLEY s’interroge sur la possibilité de déposer une seule et unique demande de DIG à l’échelle du Contrat et pour l’ensemble des maîtres d’ouvrage. Cette solution permettrait de mutualiser les coûts tout en assurant la cohérence de la démarche. M. Laurent GOVAL répond que selon lui, les délais d’une telle procédure, sur 3 départements distincts, seraient augmentés d’au moins 6 mois. Les délais moyens pour une DIG sont généralement de 6 mois. Il peut être envisagé de préparer l’ensemble des pièces administratives puis d’ajouter le programme de travaux en dernier lieu, juste avant le dépôt final. Ce mode d’organisation permettrait aux maîtres d’ouvrage d’affiner au mieux leur programme de travaux compte tenu du planning prévu pour le prochain programme. Il précise en outre que pour les DIG qui seront encore en cours en 2017, voir 2018, les superpositions seront possibles sur un même territoire par un même maître d’ouvrage à condition que les programmes de travaux inscrits dans les DIG soient différents. M. Florent IRIBARNE de la cellule ASTER du Conseil Général de la Creuse signale que les maîtres d’ouvrage doivent désormais organiser eux-mêmes l’enquête publique menée lors d’une procédure de demande de DIG (recrutement commissaire enquêteur, organisation de la diffusion des documents). L’Etat s’occupait de ces aspects jusqu’alors. Ce cas se présente actuellement sur le bassin de la petite Creuse. Ces éléments inquiètent les maîtres d’ouvrage du programme. M. Laurent GOVAL précise en effet qu’il s’agit d’une directive nationale, s’appliquant en Creuse depuis peu, mais il semblerait que, compte tenu des difficultés signalées, l’Etat fasse machine arrière sur cette mesure. Concernant l’organisation du début d’année 2015 présenté dans le planning, M. Patrick GOUIFFES de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne propose de réaliser le bilan des modes d’organisation de chacun des maîtres d’ouvrage pour l’élaboration du prochain programme, sur la période 2015-2016, dès que possible et d’également recenser les niveaux d’exigences attendus par les partenaires financiers sur le prochain programme d’actions. Concernant le planning, le dépôt du dossier contractuel aux partenaires financiers pourrait être fait à l’issue du dépôt de la demande de DIG à l’administration.
Suite à ces échanges, les coordonnateurs proposent ainsi : - de rencontrer les DDT des 3 départements afin de faire un point sur les procédures de DIG (délais, mode d’organisation) et d’ajuster le planning en conséquence, - de rencontrer les partenaires financiers du programme afin de faire un point sur le prochain programme, - de proposer dès que possible une trame, sous la forme d’un cahier des charges, sur le contenu attendu des actions du prochain programme 2017-2021 afin d’aider les maîtres d’ouvrages à prévoir et indiquer le mode d’organisation choisi pour la phase de diagnostics et d’études 2015- 2016 (recrutement de personnel en renfort, de stagiaires, diagnostic en interne ou confié à un bureau d’études, etc.), - de lancer la phase de bilan du programme par le marché de suivi des masses d’eau (physico-chimie et biologie) dès que le nombre de stations à suivre aura été déterminé. Un comité technique sera organisé dans les prochaines semaines pour faire un point sur ces aspects. Questions diverses : Mlle Cécilia QUIGNARD du Syndicat Mixte Monts et Barrages souhaiterait informer le Comité de pilotage des difficultés à percevoir des fonds européens quand il s’agit « d’opérations blanches ». En effet, pour des travaux d’effacement, la collectivité a choisi de prendre en charge les 20 % restant à la charge du propriétaire et les fonds FEDER ne seraient pas possibles lorsque le propriétaire ne participe pas financièrement aux travaux. En outre, elle s’interroge au sujet du financement par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne de travaux d’effacement de seuils en rivière qui seraient en lien avec la mise en place de mesures compensatoires à l’équipement hydroélectrique d’autres ouvrages (objectif du SAGE Vienne de réduction du taux d’étagement). M. Samuel ANDRE répond que l’Agence de l’eau finançant des travaux d’effacement, à priori, elle pourra aider un propriétaire à restaurer la continuité écologique dans le cadre de ce type de projet. Information sur le projet de SDAGE Loire-Bretagne 2016- 2021 (DREAL Limousin) et la procédure de consultation du public menée par le CPIE des Pays Creusois Mme. Nathalie DEREDEMPT de la DREAL Limousin présente le projet de SDAGE Loire-Bretagne 2016- 2021 et le programme de mesures (cf. diaporama joint) adoptés par le Comité de bassin le 2 octobre 2014. Elle rappelle le processus d’élaboration du document et ses principes généraux. Elle rappelle également l’importance de la phase de consultation qui a débuté le 19 décembre 2014 et concerne à la fois le public et les assemblées. Les documents consultatifs sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.prenons-soin-de-leau.fr/cms/accueil/le-bon-etat-des-eaux/votre-avis-sur-leau/donnez- votre-avis.html M. Stéphane VASSEL du CPIE des Pays Creusois présente la mise en place d’ateliers citoyens : « Les rencontres de l’eau » (cf. diaporama joint) qui permettent, sur des territoires ciblés, d’associer la population locale, en concertation avec le technicien rivière, au processus de consultation sur le projet de SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021. Ainsi, trois ateliers successifs seront ainsi mis en place (en salle
et sur le terrain) sur les bassins de la Petite Creuse, du SIARCA et de la Communauté de communes de Bourganeuf-Royère de Vassivière. M. Bernard POUYAUD remercie les participants et clôture la réunion du COPIL en rappelant que des décisions importantes doivent être prises dès ce début d’année. Il rappelle l’importance du programme et des suites qui seront données, pour le territoire en élargissant la thématique à d’autres travaux en cours ou menés sur le territoire du Parc : travaux de mise en valeur des sources de la Vienne, révision de la Charte du PNR, etc. Les enjeux du réchauffement climatique sont importants sur le territoire du plateau de Millevaches et des rapprochements avec les scientifiques proposant des modèles de prévision seraient pertinents. Visite de terrain : Visite d’aménagements agricoles réalisés par la CIATE (contact : Alex CARRE) sur le bassin de la petite Creuse : abreuvoirs, passages à gués, clôtures, plantations de ripisylve, protection de berge par génie végétal.
Visite d’un ouvrage de franchissement au niveau d’un radier de pont d’une route départementale par le service des routes du Conseil Général de la Creuse, avec l’assistance de la cellule ASTER (contact Florent IRIBARNE) : pré-bassins pour franchissement de l’obstacle
Annexe Personnes présentes : ANDRE Samuel : Agence de l’Eau Loire Bretagne BUIS Matthieu : CEN Limousin CARRE Alex : CIATE CHAIX Fabien : SM Monts et Barrages CHEVILLEY Peggy : CC Bourganeuf-Royère de Vassivière DAMIENS Jean-Bernard : Président de l’EPTB Vienne DEREDEMPT Nathalie : DREAL Limousin GOUIFFES Patrick : Agence de l’Eau Loire Bretagne GOVAL Laurent : DDT23- BMA IRRIBARNE Florent : CG 23 – ASTER LETELLIER Thierry : CC Creuse Grand Sud LHERITIER Nicolas : CEN Limousin / SM Monts et Barrages MALOT Jean-Charles : ONEMA sd87 MALRAISON Cédric : EPTB Vienne MATABON Leslie : CC Creuse Grand Sud PARDOUX Pierre-Henri : FDAAPPMA de la Creuse POUYAUD Bernard : PNR de Millevaches en Limousin QUIGNARD Cécilia : SM Monts et Barrages RABETEAU Raymond : Vice-Président CC Bourganeuf-Royère de Vassivière RODIER Guillaume : PNR Millevaches en Limousin VASSEL Stéphane : CPIE 23 VEYSSIERE Karine : CG 19 LABORDE Cyril : PNR ML (N 2000 HVV) VERSANNE-JANODET Sébastien : MEP 19 – Directeur RABACHE Jean-Jacques : LNE - Directeur Excusés : AUDOIN Christian : Président du PNR ML CHARLAT Stéphanie : AAPPMA de la Haute-Vienne DDT de la Corrèze DELAMOUR Sandrine : Communauté de communes de Bugeat-Sornac Elus du CG19 FUENTESE Yoann : Région Limousin ème GUILLON Jacky : CG23 (3 Vice Président – en charge de l’Agriculture, de l’Environnement et du développement Durable) JEHANNET Benoit : FCEN LORIOT Stéphane : EPTB Vienne ONEMA SD23 et SD19
Vous pouvez aussi lire