De l'importance d'un empire - Emilio Bouzamondo

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De l’importance d’un empire.

         Emilio Bouzamondo
Avant-propos
OK, juste avant j’ai écrit un ouvrage où je me plaignais de subir le joug de personnes trop
puissantes, et maintenant je m’affirme pour un empire. Beaucoup se diront que je ne tiens pas
la route, que j’ai un petit problème ou tout simplement que je ne sais pas de quoi je parle. Je
vais donc expliquer cette ambiguïté tout à fait logique, en espérant que vous rejoindrez mon
opinion.
SOMMAIRE

I. Qu’est-ce qu’un empire, et exemples célèbres.
II. Analyse personnelle.
III. De son importance politique.
IV. La solution.
I. Qu’est-ce qu’un empire et exemples célèbres.
Tout d’abord, commençons par la définition d’un empire : c’est un régime politique gouverné
par une seule personne ayant tous les pouvoirs, un peu comme un collège (oups, je
m’égare^^). Les habitants d’un empire sont soumis au bon vouloir de l’empereur, la personne
ayant tous les pouvoirs.

Ceci fait, je propose maintenant de citer quelques grands empires, qu’ils en aient le nom ou
pas :

-Le Premier Empire napoléonien (1804-1815), dirigé par Napoléon Bonaparte.

-La Chine, depuis sa création, jusqu’à maintenant.

-Le Japon d’avant Hiroshima et Nagasaki, dirigé par l’empereur Hirohito.

-Empire romain de Caius Julius Caesar (-48 à-44).

Ces exemples sont connus, et révèlent bien des facettes.

II. Analyse personnelle.
Après ces exemples, passons donc à l’analyse ; bien entendu, chaque personne a son opinion, ce qui
est d’ailleurs mieux ainsi. Aussi précis-je que contrairement à La Suprématie des professeurs est-elle
juste ?, cet ouvrage est une conclusion personnelle, sans véracité reconnue.

Bien, ces formalités étant résolues, étudions grossièrement le Premier Empire napoléonien, qui est,
sois dis-en passant, celui que j’admire le plus : durant cette période, la France ne connaît pas de
problèmes politiques, et est la plus grande puissance militaire d’Europe. Economiquement, le Trésor
qui est toujours en difficulté économique au début de chaque guerre voit son capital revenir dans le
positif rapidement. Conclusion : excellent régime que celui de Napoléon Bonaparte.

La Chine, quant à elle, à la réputation de ne pas posséder de liberté d’expression, un peu comme au
coll… bref. Economiquement, la Chine assure (essayez de trouver dans un rayon de dix mètres un
objet n’ayant pas inscrit l’expression « Made in China » quelque part sur lui). Politiquement, son
système autocratique inspire la terreur dans le pays, ce qui est moralement mauvais mais efficacement
pratique. Sur le plan militaire, qui cherche des noises à la Chine ?

Ensuite, le Japon d’Hirohito. Une puissance incommensurable, qui obligea les Etats-Unis de Roosevelt
à faire usage de la bombe atomique pour gagner la Seconde Guerre mondiale. Militairement, les
soldats du Pays du Soleil Levant étaient, à l’image des étudiants japonais contemporains, tenaces et du
genre à aller jusqu’au bout de leurs convictions (c’est de quelle origine le mot « kamikaze » ? »). Ceci
était directement lié au fait que l’empereur Hirohito était adoré des nippons, qui leur dictait une ligne
de conduite stricte mais digne et patriotique (ça aurait été sympa de l’avoir aux côtés des Résistants,
nan ?). Economiquement, le Japon était – est - admirable.

In fine, l’empire de Jules César. Militairement, même mon petit frère le sait (vive Astérix et Obélix !),
César a conquis de nombreux territoires, de par ses légions qui lui étaient fidèles jusqu’à la mort. Sur
le plan économique, les dîmes versées par les pays conquis et les trésors rapportés lors des expéditions
assuraient la pérennité économique de l’empire romain. Enfin, politiquement, César avait tous les
pouvoirs, y compris ceux de Grand Pontife et dirigeant du Collège des Augures (en gros c’était Benoît
XVI mélangé avec Dumbledore).

En regardant ce que je viens d’écrire, je me rends compte d’autre chose : les empires sont les régimes
les plus solides : à la mort de Napoléon Bonaparte, la République qui lui a succédé est redevenue un
empire, et la Chine… bah la Chine, ça a jamais changé, et je crois que ça va rester comme ça pendant
un petit bout de temps. L’empire japonais, lui, à été réduit à néant par des arguments de poids, je vous
l’accorde. Mais l’exemple de durabilité impériale le plus flagrant est l’empire romain. Après
l’assassinat de César, sous le couvert du Sénat, Auguste est devenu officieusement empereur, de même
que Tibère, Caligula, Othon, Domitien, Vespasien…

Au final, on se rend objectivement compte qu’un empire national est un régime extrêmement solide,
qui renvoie au placard les adages « L’union fait la force » et « Diviser pour mieux régner ».

III. De son importance politique.
Sauf erreur de ma part, la plupart des démocraties possèdent des partis politiques différents, chacun
ayant son opinion. Oui, chose certes intéressante, mais ces opinions divergentes divisent le peuple,
donc l’Etat. Dans un empire totalitaire comme la Chine (même si je trouve que nos amis chinois
exagèrent un peu), il n’y a pas de problèmes politiques, problèmes qui sont le propre et l’ennui des
démocraties.

Caius Julius Caesar était un homme intelligent car même si en tant qu’empereur il prônait la
suprématie de son « parti » et de son courant philosophique (l’épicurisme), il ne dissolu pas ses
adversaires, du moins politiquement. Aujourd’hui, les dissensions de notre démocratie donnent lieu à
des débats stériles, alors qu’on pourrait s’occuper de problèmes plus sérieux (on est à combien de
chômeurs, là ? Trois millions ?).

Comparez TOUS les présidents de la cinquième république française contre Napoléon Bonaparte, ce
dernier n’ayant pas à se soucier de tel ou tel adversaire politique. Faites un bilan de ce que chaque
camp à fait et oh ! Surprise, on constate que Napoléon à fait beaucoup plus de choses que de Gaulle,
Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac et Sarkozy réunis et avec la France sous leur
présidence !

IV. La solution.
Au final, un empire démocratique serait la meilleure solution. Explications : après un référendum au
cours duquel le peuple souhaite voir la France devenir un empire, des candidats se présentent au poste
d’empereur. Après avoir été élu, je conseille fortement à cet empereur de dissoudre l’Assemblée
nationale et autres organismes gouvernementaux aussi utiles que rien. Ceci fait, l’heureux élu doit
former un Conseil impérial d’une douzaine de personnes ni de gauche ni de droite, spécialisées dans
un domaine précis (comme un Ministre mais en intelligent et efficace).
Aidé du Conseil impérial, l’empereur devrait être en mesure de gérer correctement la France. Voici
comment j’imagine le Conseil :

-Ministre des Arts et de la Culture

-Ministre de l’Economie

-Ministre de la Santé

-Ministre de la Science (technologique comme biologique)

-Deux intellectuels en mathématiques

-Un négateur

-Ministre du Sport

-Ambassadeur général

-Intendant

-Général des armées françaises (Armées de Terre, de l’Air et Marine)

-Moi, si y reste de la place

Bien entendu, cette liste peut être complétée car, du haut de mes quinze ans, je ne sais pas encore tout,
et ait pu donc oublier des trucs. Pour les Ministres, il s’agit simplement de représentants des
principaux centres d’intérêt français, chargés de résoudre les problèmes qui y sont liés. Les deux
intellectuels en mathématiques sont là pour, euh… aider à résoudre les problèmes d’ordre général, car
souvent, les intellos en maths disposent d’un bon esprit logique. Le général, c’est pour traiter les
problèmes militaires. L’Ambassadeur général est l’équivalent du Ministre des Affaires étrangères,
mais je trouve que ça sonne mieux comme j’ai écris. L’intendant – ça aussi c’est stylé comme nom –
est un genre de Ministre de l’Intérieur, mais aussi de chef des services de renseignements de la France.

Mais le plus important dans tout ça est peut-être le négateur. Sortit d’un univers de science-fiction,
cette homme (ou femme, ne soyons pas sexistes) est quelqu’un chargé de remettre toutes les décisions
en cause, mais de manière constructive (pas comme ces cons des partis politiques qui s’invectivent
parce qu’ils n’ont rien de mieux à faire). On progresse de ses erreurs, aussi mieux vaut-il les trouver
d’abord, c’est quand même plus pratique.

Voilà, c’était ma vision idéale de la France politique. Peut-être cela vous a-t-il convaincu, mais je
doute que cela ne change quelque chose. Dommage.
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