Etude "The New Workplace" - Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver - Okta
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Etude Livre blanc Juin 2021 “The New Workplace” Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver Okta Inc.
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 1 Chapitres 2 Introduction 4 Le mode de travail dynamique 9 Les frontières du télétravail 11 Un avenir tourné vers la flexibilité 13 Sécuriser les nouveaux modes de travail
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 2 Introduction L’avenir du travail a changé pour toujours. Au cours des douze derniers mois, nos vies ont subi des bouleversements présentant à la fois des défis et des opportunités. Nous avons appris à nous adapter à des horaires de travail intenses dictés par des successions de visioconférences, et avons invité par la même occasion nos collègues et clients dans nos espaces les plus personnels. La transition mondiale vers le télétravail a transformé notre mode de vie et de fonctionnement, ce qui aura des implications durables pour l’avenir. La question qui se pose désormais est de comprendre ce que cela va changer pour les entreprises. Notre dernière étude, menée en mai 2020, prédisait qu’un retour à la normale ne serait plus possible. Un an plus tard, cette prévision est devenue une certitude. Notre nouveau rapport examine les effets des événements de ces quatorze derniers mois pour l’année à venir et au-delà, d’un point de vue économique, professionnel et culturel. L’objectif pour les dirigeants d’entreprise est passé de la gestion temporaire d’un personnel à distance à la création d’une expérience de travail pérenne et centrée sur les employés pour l’avenir. Ce défi, comme le confirment nos conclusions, marque l’arrivée d’un nouveau statu quo : une nouvelle définition de l’entreprise, où chacun travaille d’où il le souhaite. Peu importe que l’on parle de travail à distance, hybride, flexible ou dynamique ; les entreprises qui souhaitent rester compétitives et attirer les meilleurs talents doivent réévaluer les structures traditionnelles du lieu de travail. En se concentrant davantage sur la flexibilité, elles permettront à leurs employés de donner le meilleur d’eux-mêmes en matière de productivité et performances, où qu’ils se trouvent. Chez Okta, nous défendions ce concept avant même la pandémie. De fait, avant mars 2020, plus de 30 % de nos employés travaillaient à distance. Ces dernières années, nous avons mis au point un cadre interne pour soutenir le télétravail, tout en adoptant et intégrant un modèle plus flexible et souple à notre culture. C’est un concept qui, nous l’espérons, inspirera d’autres entreprises et aidera à orienter leur transformation. Nos recherches montrent que la capacité à travailler depuis n’importe quel endroit et à tout moment fait l’objet d’une réelle demande. Cependant, il existe des obstacles à surmonter, aussi bien pour les dirigeants que leurs employés. La productivité reste une préoccupation, tout comme la collaboration. Les entreprises peinent encore à proposer les technologies et mesures de sécurité adéquates pour soutenir un personnel dispersé géographiquement, mais aussi pour faire en sorte que leurs bureaux physiques soient prêts à accueillir leurs salariés. En 2021, les dirigeants sont confrontés à un défi unique : ils ont la tâche délicate de créer des cadres qui permettent de responsabiliser, de garantir la satisfaction et la productivité de leurs employés, sans compromettre les résultats de l’organisation. Comme le démontre cette enquête, une chose est sûre : l’idée d’un mode de travail valable pour tous est désormais dépassée.
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 3 Méthodologie Cette enquête fait suite à la première édition du rapport intitulé « Futur du Travail : comment se profile l’après 2020 ? », et a été menée pour Okta de manière indépendante par Censuswide, en vue de définir les recommandations du Market Research Council. Plus de 10 000 employés de bureau représentant 8 pays européens et 12 secteurs industriels ont été consultés sur des sujets clés relatifs au monde du travail d’aujourd’hui et de demain. Les réponses recueillies ont permis d’obtenir une compréhension approfondie de l’évolution du mode de travail, passée d’un modèle traditionnel (présence au bureau de 9h à 17h) à un modèle distribué. Le rapport s’intéresse également à la façon dont les dynamiques relatives à l’exercice professionnel continueront d’évoluer après la pandémie. Pays faisant partie de l’étude : France, Allemagne, Italie, Pays Bas, Espagne, Suède, Suisse et le Royaume Uni
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 4 Le mode La pandémie a prouvé que les employés peuvent travailler efficacement à domicile, à grande échelle. Il n’est donc pas surprenant que le désir de travailler à distance soit de travail de plus en plus fort. dynamique 32 % des Français interrogés souhaitent un mélange de travail à domicile et au bureau, tandis que 15 % préféreraient travailler à domicile de façon permanente. À distance, flexible, Les douze derniers mois de télétravail ont clairement fait évoluer leurs préférences. hybride, dynamique Dans notre étude de 2020, 33 % des employés de France et des Pays-Bas voulaient retourner au bureau à temps plein. En 2021, ce pourcentage a chuté à 21 % et à 18 % respectivement. Le Royaume-Uni est le pays où les répondants sont le moins disposés à le faire, avec seulement 16 % de salariés favorables. Malgré cela, 19 % des employés de bureau européens choisiraient de travailler au bureau cinq jours par semaine. Pour certains, l’attrait lié à la nouveauté du travail à distance s’est estompé, et beaucoup attendent avec impatience la réouverture des locaux de leur entreprise. Les travaux de recherche menés l’année dernière révélaient que les conversations en personne manquaient à 49 % des sondés, tandis que les relations avec les collègues manquaient à 48 % d’entre eux, et ce après seulement deux mois de travail à distance. Un an plus tard, les choses n’ont probablement pas changé. Lorsqu’il s’agit d’explorer les préférences en matière de travail, il est essentiel de tenir compte des nuances relatives au genre. Près de deux fois plus d’hommes que de femmes affirment que le travail à domicile a eu un impact positif sur leur carrière. Le modèle du travail « dynamique » donne aux employés la possibilité de maintenir leur productivité en faisant leurs propres choix. Bien que ce concept puisse sembler déconcertant dans un premier temps pour les entreprises, ces décisions ne seront pas aussi linéaires qu’elles le pensent. Certains employés choisiront naturellement de travailler à distance et favoriseront les entreprises permettant de suivre ce mode de vie. Bien qu’un grand nombre de personnes préfèrent encore l’espace de bureau traditionnel, la majorité veut les deux. Il appartient donc aux entreprises de s’assurer de proposer toutes les options. Dans le meilleur des scénarios lorsque les restrictions COVID-19 seront levées, comment choisiriez-vous de travailler ? Travail hybride 31% Travail depuis 34% le bureau Télétravail 24% 20% 18% 14%
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 5 Travailler n’importe où Le télétravail réduit la nécessité d’être présent physiquement dans un bureau, et offre la possibilité de vivre et de travailler n’importe où. Bien que ce concept semble attrayant sans changer de région pour certains, d’autres se sentent satisfaits de leur mode de vie, quelle que soit leur opportunité de changer de lieu de travail. Si cette possibilité leur était offerte, 82 % des employés de bureau français choisiraient de rester là où ils se trouvent. Plus de la moitié (53 %) d’entre eux s’estiment satisfaits de leur espace de vie actuel, et 37 % souhaitent rester près de leur famille. À l’inverse, 14 % seraient prêts à déménager ailleurs dans leur pays, et seulement 4 % des Français interrogés choisiraient de déménager à l’étranger. Choix du lieu de télétravail 37% 4% préféraient choisiraient de rester proches déménager à de leur famille l’étranger De façon générale, les Français de 45 à 54 ans (91 %) et de plus de 55 ans (87 %) tiennent davantage à rester là où ils se trouvent. En revanche, 85 % des 35-44 ans seraient disposés à aller vivre ailleurs. Dans l’ensemble, notre recherche montre le désir des jeunes employés de bureau d’obtenir plus de liberté dans leurs options, et la pandémie n’a fait qu’accélérer ces attentes. Il incombe maintenant aux entreprises de trouver un moyen de satisfaire les travailleurs de tous âges et de les équiper des bons outils, qu’ils travaillent au bureau ou dans un autre pays. Choisiriez-vous de déménager si votre employeur optait pour le télétravail à plein temps ? 30% 26% 25% 22% Pourcentage de répondants qui souhaiteraient déménager 20% 15% 15% 10% 9% 5% 0% 16 à 34 ans 35 à 44 ans 45 à 54 ans Plus de 55 ans
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 6 Passeports vaccinaux : Bien que la plupart des médias annoncent la fin du bureau traditionnel, il est très peu probable que cela se produise de sitôt. Le bureau physique reste un élément essentiel la nouvelle carte d’identité de l’expérience de travail. Il joue un rôle de centre professionnel et culturel, tout en professionnelle ? fournissant un système d’assistance important pour ceux qui trouvent le télétravail difficile, comme les employés qui ont peu d’espace pour travailler de chez eux. À mesure que les restrictions liées au confinement commencent à s’assouplir, les mesures de sécurité au bureau sont un autre élément pour lequel les chefs d’entreprise devront trouver un équilibre adéquat. Pour la plupart, il est primordial d’aider les employés à se sentir en sécurité lors de leur retour au bureau. Pour ce faire, 31 % des Français sont en faveur de mesures de distanciation sociale, 24 % souhaitent une réduction du nombre de personnes au bureau et 32 % veulent que le port du masque soit obligatoire. La vaccination offre également une voie vers un retour à une forme de normalité. Alors que les campagnes suivent leurs cours selon des rythmes variés à travers l’Europe, de nombreux employés estiment que les passeports vaccinaux, ainsi que les numéros d’identification numériques prouvant le statut vaccinal, les aideraient à se sentir en sécurité lors de leur retour au bureau. Alors que 11 % des Français interrogés sont en faveur du passeport vaccinal obligatoire, seulement 9 % souhaitent que cet élément puisse être pris en compte de façon volontaire. A mesure que les gouvernements, entités et entreprises à travers le monde développent leurs propres initiatives de vaccination, nous avons besoin d’un moyen de nous assurer que chaque passeport peut être approuvé et reconnu. Un registre informatique simple et sécurisé permettrait de déployer de façon sûre et efficace de tels documents à l’avenir. Mais que le passeport vaccinal devienne ou non un élément incontournable pour se rendre sur son lieu de travail, il est essentiel que toutes les données personnelles sensibles, comme l’état de santé, soient protégées en toute sécurité. Les entreprises devront évaluer si cela relève de leur compétence et, le cas échéant, assurer une gestion des identités et des accès suffisante pour répondre à cette exigence. Il leur faudra dans le même temps pouvoir identifier correctement les employés pénétrant leur réseau — qui peuvent se compter par milliers — et leur permettre d’accéder à leurs ressources, où qu’ils se trouvent dans le monde. A mesure que les restrictions s’atténuent, qu’est-ce qui vous aidera à vous sentir en sécurité pour retourner au bureau ? (plusieurs réponses possibles) 31% 32% Mesures de distanciation 24% Obligation du port du Réduction du nombre de sociale masque personnes sur place 11% 9% Passeport sanitaire obligatoire Passeport sanitaire optionnel
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 7 De 9h à 17h, de 12h à Le télétravail — quels que soient le lieu, les horaires et la modalité — jouera sans aucun doute un rôle important dans le monde professionnel de demain. Mais est-ce 20h , ou de 10h à 14h ? suffisant pour les employés ? Les événements de l’année dernière ont engendré un désir accru pour une méthode plus flexible basée sur une collaboration asynchrone. Le principe : éliminer les horaires fixes et permettre aux individus de déterminer leurs plages horaires, leur lieu de travail et leurs outils préférés. Si l’opportunité leur était donnée, 51 % des employés français choisiraient de travailler dans un environnement asynchrone, même si 33 % des personnes françaises interrogées n’avaient jamais entendu parler du terme lui-même. Les raisons de ce choix varient selon les besoins individuels ou ceux de leurs équipes. Ainsi, 59 % des répondants français estiment que la possibilité de définir leurs propres horaires les aiderait à adapter leur travail à leur vie personnelle. Ainsi, 36 % d’entre eux pourraient passer plus de temps avec leurs amis et familles et un tiers (31 %) déclarent également se sentir plus productifs en dehors des horaires de bureau de 9h à 17h. En revanche, 33 % sont satisfaits des horaires de travail traditionnels et n’opteraient pas pour le travail asynchrone, 13 % d’entre eux se sentant moins productifs à d’autres moments. En outre, 27 % préfèrent également travailler en même temps que leurs collègues, et 18 % craignent de ne pas pouvoir collaborer en temps réel avec des horaires différents. Cette propension croit avec l’âge puisque 41 % des plus de 55 ans préféreraient travailler selon des horaires traditionnels. Pour de nombreuses industries qui s’appuient sur des horaires d’équipes et des emplacements fixes, le travail asynchrone n’est pas possible. C’est notamment le cas des secteurs de la santé (44 %) et de la vente au détail (43 %), qui privilégient et conservent des modalités de travail fixes. Mais à mesure que la demande augmente, les entreprises doivent examiner de quelle manière elles peuvent soutenir cette façon de travailler. Les nouvelles technologies serviront sans aucun doute de moteur. Elles permettront aux employés de se connecter en toute sécurité tout au long de la journée, et de profiter d’une collaboration aussi facilement accessible que pendant les heures d’ouverture traditionnelles. Les entreprises doivent fournir de manière proactive un accès sécurisé à leurs applications et aux données, à l’aide, par exemple, de solutions de gestion des accès privilégiés (PAM) et de gestion des identités et des accès des utilisateurs (IAM) d’Okta. Celles-ci permettent d’assurer l’authentification et le provisionnement de comptes de façon sécurisée et conviviale, garantissant ainsi aux entreprises une visibilité précise sur l’activité des comptes. Dans le même temps, elles offrent une protection optimale des collaborateurs, où qu’ils se trouvent. Si vous en aviez l’opportunité, choisiriez-vous de travailler dans un environnement décalé ? 42% des 55 ans et plus veulent travailler selon des horaires traditionnels 28% des 25-34 ans veulent travailler de manière décalé
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 8 Charte de Dans le nouvel environnement professionnel, les outils de communication en ligne sont essentiels pour travailler comme auparavant. Pourtant, créer des relations par vidéo sur productivité digitale une période prolongée peut être lourd de conséquences pour certains. Les dirigeants sont confrontés à un dilemme : assurer le bon fonctionnement de l’entreprise tout en réduisant le risque de chute de productivité et de lassitude lié aux réunions virtuelles. Dans la plupart des cas, la vidéo nous permet de rester engagés, productifs et connectés. Plus de la moitié (51 %) des employés de bureau français se sentent plus impliqués lorsque leur caméra est allumée, et 22 % s’estiment plus productifs. De plus, 34 % affirment que les interactions visuelles sont un excellent moyen de favoriser les relations. Pour d’autres, des réunions prolongées et un agenda surchargé demandent des mécanismes d’adaptation pertinents, tels que l’arrêt de la caméra pour les appels. De fait, seuls 9 % des employés de bureau français choisissent d’allumer leur caméra pendant l’intégralité de leurs réunions, la majorité (43 %) préférant la désactiver de temps en temps. Cette approche permet à 15 % des employés français d’effectuer plusieurs tâches en même temps pendant les réunions. En raison des lignes floues entre la vie professionnelle et la vie personnelle, 19 % estiment que les appels vidéo envahissent leur vie privée, tandis que 12 % n’ont leur caméra activée que si tout le monde le fait. Toutefois, si 13 % des employés français affirment ressentir une pression de la part de leur patron ou de leurs collègues pour allumer leur caméra pendant les appels, les répondants indiquant que leur employeur ne les force pas à le faire restent légèrement plus nombreux (17 %). Il s’agit là d’une difficulté supplémentaire dans la recherche d’équilibre pour les entreprises, qui se doivent d’évaluer la liberté de choix en tenant compte des exigences professionnelles. Les préférences individuelles des employés et la tendance au présentéisme (ou le fait de se présenter au travail sans être forcément productif) sont deux facteurs qu’il convient d’examiner. Lorsqu’ils déterminent les règles de la visioconférence, les dirigeants doivent favoriser un environnement prenant en compte différentes chartes de bon usage des technologies numériques, tout en répondant aux exigences professionnelles de l’entreprise. En outre, ils doivent donner à leurs employés la liberté de choisir les protocoles qui leur conviennent le mieux pour assurer le rendement de l’entreprise. Près d’une entreprise européenne sur trois ne fait pas confiance à ses employés en situation de télétravail pour accomplir leur travail efficacement. Cette vision managériale de contrôle des employés est contre-productive, et crée un stress et un épuisement inutiles » Angela Salmeron Future of Work Lead, IDC Europe En fin de compte, les technologies de visioconférence sont précieuses. Mais utilisées de manière inefficace, elles risquent de devenir un obstacle.
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 9 Les frontières La plupart des entreprises avaient déjà entamé leur transformation digitale avant la pandémie. Cependant, l’adoption du télétravail a accéléré ces transitions au-delà de du télétravail ce que nous aurions tous pu imaginer. Parallèlement, ce phénomène a mis en lumière les manques d’efficacité des processus technologiques. Obstacles et solutions En dépit de plus d’une année de télétravail, 33 % des employés de bureau français pour rebondir interrogés ne sont toujours pas certains que les outils à leur disposition leur permettraient de travailler depuis l’étranger, tandis que 54 % d’entre eux en sont seulement relativement confiants. Plus d’un quart (29 %) des répondants français s’appuient encore exclusivement sur des systèmes informatiques sur site pour travailler. Bien que cette approche ait longtemps été considérée comme la seule manière d’accéder simplement et de façon sécurisée à des applications métiers, ce n’est plus le cas depuis que les solutions cloud ont évolué pour répondre aux exigences de sécurité des usages actuels. Point positif, seuls 10 % des répondants français estiment que la sécurité de leurs systèmes d’information n’est pas adaptée pour leur permettre de travailler de n’importe où. En d’autres termes, la plupart des employés considèrent les mesures prises comme suffisantes. Tout ceci est particulièrement important à l’heure de la généralisation du télétravail. En effet, les pirates s’en prennent aujourd’hui aux équipes distribuées, en ciblant les employés les plus vulnérables. Notre enquête Digital Trust menée fin 2020 a ainsi révélé que respectivement 38 % et 37 % des professionnels sont plus prudents face aux risques de fuites de données et attentifs aux e-mails de phishing depuis le début de la pandémie. La sécurité devrait toujours être une priorité pour les dirigeants d’entreprises, mais c’est encore plus le cas dans un monde où chacun travaille d’où il veut. Les solutions d’authentification unique (SSO) permettent d’accéder aux applications d’entreprise hébergées dans le cloud, sur site ou sur des appareils mobiles avec une seule combinaison d’identifiants. Les employés peuvent ainsi profiter de leurs outils de travail depuis n’importe où et de façon sécurisée. Le côté pratique reste le principal aspect des technologies utilisées sur le lieu de travail. Cependant, l’expérience utilisateur demeure importante. Si les employés ne font pas confiance à la sécurité de leur entreprise, le risque est qu’ils ouvrent inconsciemment des portes dont des acteurs malveillants pourraient tirer parti. Après tout, 88 % des fuites de données sont provoquées par des erreurs.
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 10 En termes de besoins professionnels, qu’est-ce qui vous empêche de travailler depuis n’importe quel endroit ? J’ai besoin d’accéder à des 29% infrastructures IT sur site Mon employeur 21% est contre l’idée J’ai la liberté de travailler 17% de n’importe où J’ai besoin d’un environnement 16% de travail adéquat Ma connexion wi-fi 13% n’est pas assez stable Les frais de déménagement 10% sont trop élevés La sécurité informatique 10% n’est pas assez efficace Autres 10% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% Pourcentage de répondants Les entreprises doivent se préparer à de nouveaux enjeux IT liés au fait que leurs L’époque des mots employés continuent à travailler depuis différents emplacements et potentiellement à des de passe est révolue horaires différents. Pour beaucoup d’entre elles, c’est loin d’être le cas : en effet, 32 % des professionnels français utilisent toujours des mots de passe comme seule et unique mesure de sécurité. En outre 16 % d’entre eux ignorent si les moindres dispositions ont été prises, ce qui témoigne d’un décalage inquiétant entre dirigeants et employés en matière de sécurité. Seul 14% d’entre eux s’appuient sur des solutions de sécurité plus avancées telles que l’authentification multifactorielle (MFA), qui réduit le risque d’incidents de sécurité de 75 %, et seuls 7 % utilisent des technologies biométriques. En préparant leur entreprise à l’avenir, les dirigeants doivent en priorité instaurer et entretenir un climat de confiance. Pour y parvenir, il leur faut adopter une approche de gestion des identités et des accès à la fois moderne et universelle, en tirant parti de technologies telles que l’authentification multifactorielle adaptative. Les annonces de cyberattaques à l’encontre d’entreprises se succèdent. Cependant, beaucoup d’organisations doivent encore adopter des modèles de sécurité réellement capables de protéger quiconque a accès à leurs applications. Les dirigeants doivent opter pour une approche proactive en matière de sécurité. Celle-ci doit correspondre à leur structure organisationnelle, afin de garder les individus adéquats dans un périmètre donné — à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise. L’authentification sans mot de passe peut les aider à renforcer leur sécurité en réduisant la majorité des attaques ciblant ce mode d’identification (phishing inclus), tout en leur permettant d’accroître leur rendement et en limitant les dépenses d’exploitation liées à la gestion des mots de passe. Niveau de sécurité 16% 32% 7% 14% ne sont pas au n’utilisent que des utilisent utilisent une courant des mesures mots de passe l’authentification authentification mises en place biométrique multifacteur
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 11 Un avenir tourné Les employés exigent peut-être de la flexibilité. Cependant, la décision finale quant à la mise en place d’un modèle dynamique revient aux dirigeants, et il ne s’agit pas vers la flexibilité simplement de choisir entre télétravail d’un côté et retour au bureau de l’autre. Une fois les restrictions assouplies, 23 % des répondants français pensent qu’ils Quand l’employé décide bénéficieront d’une flexibilité limitée, avec par exemple l’obligation d’être présent sur site certains jours. À l’opposé, 28 % des professionnels français s’attendent à devoir retourner au bureau à temps plein. Enfin, 24 % attendent encore une communication de leur employeur sur la question de la flexibilité une fois les restrictions adoucies. Cependant, dans les secteurs où la présence des salariés s’avère indispensable, la plupart des employeurs s’attendent à un retour à temps plein sur le lieu de travail. Par exemple, dans le commerce de détail, la restauration, les loisirs, le tourisme, les transports et l’industrie, entre 39 et 41 % des employés devront retourner au bureau. Mais dans d’autres secteurs, la flexibilité pourrait être à l’ordre du jour. Ainsi, 45 % des employés du monde de la finance s’attendent à pouvoir retourner au bureau certains jours, un sentiment partagé par 42 % des professionnels travaillant dans l’informatique et les télécommunications. En outre, un tiers (33 %) de ces derniers pensent qu’ils seront libres de travailler où ils le souhaitent. Les organisations refusant d’offrir à leurs employés un modèle dynamique risquent de perdre la course aux talents. Les prochaines générations d’employés qualifiés seront à la recherche de postes leur offrant cet avantage, et éviteront les offres se confinant à un environnement de bureau traditionnel. De leur côté, les employés existants pourront être plus tentés de rejoindre des entreprises similaires proposant des politiques plus appréciables. Vous attendez-vous à ce que votre employeur vous offre plus de flexibilité à mesure que les restrictions s’atténuent ? Oui, il me laissera choisir de 20% travailler où je le souhaite Oui mais il m’obligera quand même à me rendre au bureau 23% certains jours Non, il me demandera de me rendre sur mon lieu de travail à 2% plein temps Mon employeur ne m’a pas précisé s’il fera preuve de 24% plus de flexibilité 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% Pourcentage de répondants
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 12 Des réglementations Il est possible que certains dirigeants ne soient jamais attirés par la perspective de l’adoption à long terme d’un modèle dynamique. Cependant, de nouvelles réglementations adaptées ? pourraient leur enlever le pouvoir de décision. Les appels au « Droit à la déconnexion », qui donne aux employés la possibilité de souffler en dehors des horaires de travail normaux, ont gagné en popularité. Cette législation est actuellement envisagée dans de nombreux pays, et dans l’ensemble de l’Union européenne. En outre, un certain nombre d’actes législatifs sur « l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée » sont actuellement à l’étude. En cas d’entrée en vigueur, les citoyens européens pourraient avoir le droit de solliciter des modalités de travail flexible auprès de leur employeur. La majorité des employés de bureau sont favorables à une forme de flexibilité. Il n’y a donc rien de surprenant à ce que 71 % des personnes interrogées françaises soient pour une législation qui rendrait l’obligation de travailler au bureau illégale. Pourtant, 26 % des répondants ignorent si une telle réglementation est à l’ordre du jour, et 21 % d’entre eux affirment que leur employeur n’a fait part d’aucune proposition de changement. Chaque pays possède ses propres caractéristiques culturelles en termes d’opinion sur la préparation au changement. Ainsi, 33 % des employés de bureau en Espagne, et 32 % d’entre eux en Italie affirment que leur employeur se prépare, ou est déjà prêt à se mettre en conformité avec les changements législatifs. Parallèlement, près d’un quart (24 %) des répondants au Royaume-Uni attendent encore l’occasion d’en discuter, et 29 % des employés suédois ne sont pas courant d’un tel projet législatif, alors qu’ils font partie de l’Union européenne. Seriez-vous d’accord avec de nouvelles mesures législatives qui interdiraient aux employeurs d’obliger les employés à travailler depuis leur lieu de travail ? 40% 35% Pourcentage de répondants 30% 25% 20% 40% 15% 31% 29% 10% 5% 0% Oui, dans tous les cas Oui, à quelques exceptions Non près (les employés du secteur de la santé par exemple)
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 13 Sécuriser les De toute évidence, la flexibilité fait l’objet d’une forte demande, et il n’existe aucune approche universelle. Dans leur quête d’un cadre plus flexible, les entreprises doivent nouveaux modes d’abord trouver un équilibre entre différentes composantes, comme l’indiquent les résultats de cette enquête. de travail Les dirigeants ont pour mission de mettre à disposition des outils de visioconférence permettant à leur personnel de rester productif et opérationnel, tout en respectant toutes sortes de chartes de bon usage des technologies numériques. Ils doivent faire en sorte que leurs employés puissent travailler où, quand et comme ils le souhaitent dans la mesure du raisonnable. En outre, ils doivent préparer leurs bureaux en vue de leur réouverture, et mettre en place de nouvelles mesures pour que leurs salariés se sentent en sécurité, tout en encourageant la collaboration à distance. Mais surtout, leur priorité doit être de protéger leurs données et de veiller au respect de pratiques et politiques de sécurité renforcées à tous les niveaux. Si cette liste de tâches peut paraître longue, les nouvelles technologies peuvent alléger ce fardeau. En tant que partenaire spécialisé, Okta permet aux entreprises de mettre en place une architecture d’identité unifiée au sein d’un environnement cloud Zero Trust. Cette approche permet à chaque individu — qu’il travaille à distance ou sur site — de profiter des technologies adéquates au bon moment. Elle contribue à instaurer un climat de confiance entre entreprises et employés, et à rendre les organisations plus confiantes quant à la protection de la confidentialité de leurs données, clients et employés. Profitant d’un accès facilité et unifié à leurs ressources et applications métiers (hébergées dans le cloud ou sur site) via un portail simple, les employés peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes et faire preuve d’une productivité maximale au travail. Une entreprise européenne sur 5 considère les mesures de sécurité limitant l’accès à des ressources professionnelles essentielles comme le principal obstacle à leur productivité. De façon surprenante, après un an de pandémie, les services IT ne parviennent toujours pas à proposer les solutions de sécurité indispensables à leur continuité d’activité » Angela Salmeron Future of Work Lead, IDC Europe Mais grâce aux nouvelles technologies, les entreprises peuvent trouver le bon équilibre. Le monde du travail de demain sera alors indubitablement dynamique.
Livre blanc Nouveaux modes de travail : un équilibre à trouver 14 L’identité est au cœur même des principes de confiance et de sécurité des organisations. Okta aide des milliers d’organisations à simplifier la gestion IT, à gagner en productivité et à préserver la sécurité de leurs employés. Découvrez comment des entreprises de premier plan telles qu’Imerys ont mis en place un nouvel environnement professionnel grâce à Okta. Inscrivez-vous pour bénéficier d’un essai gratuit d’Okta Identity Cloud pendant 30 jours. À propos d’Okta Okta est le leader indépendant des solutions de gestion des identités. Okta Identity Cloud permet aux entreprises de connecter en toute sécurité les bonnes personnes aux bonnes technologies au bon moment. Okta offre plus de 7 500 intégrations clés en main pour applications et fournisseurs d’infrastructures, grâce auxquelles ses clients peuvent adopter facilement et en toute sécurité les technologies répondant à leurs besoins. Plus de 10 000 entreprises, dont JetBlue, Nordstrom, Slack, T-Mobile, Takeda, Teach for America et Twilio, font confiance à Okta pour les aider à protéger l’identité de leurs collaborateurs et de leurs clients.
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