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Faire la justice autrement : est-ce possible? Un événement du ministère de la Justice En collaboration avec Équijustice Manoir du Lac Delage 28 MAI 2019 40 Avenue du Lac, Lac-Delage, QC, G3C 5C4
Programme Mot de bienvenue 8H30 David Gustafson Aller à la rencontre de « l’autre » : 9H00 dialogue entre victime et contrevenant dans les cas de crimes graves. Pause 10H00 Catherine Rossi 10H15 Justice réparatrice et déjudiciarisation Robert Cario 11H15 La justice restaurative : l’expérience française Dîner 12H15 ATELIERS : 1. Programme de mesures de rechange général 13h45 (PMRG) 2. Programme d’accompagnement justice en santé mentale (PAJ-SM) Pause 14H45 ATELIERS : 3. Justice réparatrice en milieu autochtone (PMRA) 15H00 4. Programme de traitement de la toxicomanie de la Cour du Québec (PTTCQ) Service correctionnel Canada 16H00 Témoignage de victimes et statistiques Mot de clôture et 17H00 cocktail
9h Salle de bal Biographies et descriptions des conférences David L. Gustafson Directeur général de la Fraser Region Community Justice Initiatives Association (FRCJIA); Professeur auxiliaire en criminologie à L’université Simon Fraser (BC); Conseiller clinique agréé et membre de l'Institut de criminologie de Louvain (Belgique). Aller à la rencontre de « l’autre » : dialogue entre victime et contrevenant dans les cas de crimes graves. En 1990, le programme de médiation entre victimes et délinquants (VOMP) est proposé pour la première fois au gouvernement canadien. Depuis lors, le modèle est utilisé en milieu carcéral pour les crimes les plus graves prévus au code criminel et pénal. Le conférencier propose d’effectuer un retour sur 29 ans de pratique de la médiation pénale en développant les principaux effets et résultats de la facilitation du dialogue entre victimes et délinquants dans les cas de crimes graves. Catherine Rossi Professeure agrégée à l’École de travail social et de criminologie à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval. Justice réparatrice et déjudiciarisation À la lumière des résultats de recherche portant sur le projet pilote du PMRG, la conférencière illustrera les nombreuses accointances entre le projet et les différents programmes de justice réparatrice qui ont cours au Québec soit : dans le système de justice pénale pour adolescent, dans le PMRG, dans les pénitenciers et dans les communautés autochtones. Robert Cario Professeur émérite de Criminologie à l'Université de Pau; Ancien directeur de l'Unité Jean Pinatel de Sciences Criminelles Comparées (UJP/CRAJ); Fondateur du Master Criminologie, Président honoraire de l'Association Pyrénéenne d'Aide aux Victimes et de Médiation (APAVIM); Fondateur de L'institut Français pour la Justice Restaurative (IFJR). La justice restaurative : l'expérience française Avec la Conférence de consensus sur la prévention de la récidive, installée par la Ministre de la Justice, Christiane Taubira, en février 2013, les pionniers de la justice restaurative en France vont pouvoir, dans un contexte de crise de la justice pénale, démontrer toute la pertinence des nouveaux dispositifs de justice restaurative, complémentaires aux processus classiques d’un système pénal aux réponses essentiellement rétributives. M. Cario vous offre une immersion au cœur du modèle français.
13h45 A Programme de mesures de rechange général (PMRG) Salle de bal T E Les conférenciers décriront les activités respectives de leur organisation dans le cadre de la dispensation des services du Programme de mesures de rechange général du Québec. Les L participants pourront connaître le cheminement d’un dossier, de l’ouverture à la fermeture. I Un portrait statistique sera également présenté. E Isabelle Dumais, conseillère aux programmes (clientèle autochtone), Direction des programmes, direction générale des services correctionnels (ministère de la Sécurité R publique) Éric Malo, conseiller (criminologue), Bureau d'aide aux victimes d'actes criminels, 1 Direction de l'aide aux personnes victimes et des mesures d'accessibilité (ministère de la Justice) Chloé Rousselle, procureure, Directeur des poursuites criminelles et pénales Serge Charbonneau, directeur du réseau Équijustice Programme d’accompagnement justice—Santé mentale (PAJ-SM) Salle Outardes Le PAJ-SM de Trois-Rivières : Un programme intersectoriel d’adaptabilité judicaire à caractère social, pour le mieux-être d’une communauté A Ayant vu le jour sous forme de projet pilote en avril 2016, le Programme d’accompagnement justice-santé mentale (PAJ-SM) à la chambre criminelle de la Cour du Québec à Trois-Rivières a T été lancé officiellement le 29 novembre 2017. Cette approche novatrice en matière de justice, E vise à accompagner les personnes accusées qui présentent des indices de maladie mentale en adaptant le traitement judiciaire à leurs besoins. L La force de ce Programme repose sur l’apport distinctif de l’expertise de chacun des I intervenants issus des milieux communautaires, judiciaires, de la santé et des sociaux. Le PAJ-SM met en lumière une volonté commune de chacun des partenaires à faire une différence E auprès des personnes qui ont besoin d’être accompagnées plutôt que d’être condamnées. R Caroline Creamer, agente de planification, de programmation et de recherche, répondante régionale en itinérance, direction du Programme santé mentale adulte et 2 dépendance (CIUSSS MCQ) Guy Auger, intervenant au Centre Le Havre, membre de l’équipe opérationnelle du PAJ -SM de Trois-Rivières Me Pascale Tremblay, procureure responsable du PAJ-SM de Trois-Rivières, bureau du DPCP de Trois-Rivières
15h Justice réparatrice en milieu autochtone (PMRA) A Salle Outardes T Les programmes communautaires de justice autochtone existent depuis la fin des années 90 E bien que plusieurs aient été implantés après le début des années 2000. Provenant de différentes nations et cultures, chacun a ses particularités, mais tous visent à rétablir un L équilibre qui a été rompu par une situation conflictuelle ou un crime en utilisant des méthodes qui rassemblent les individus concernés, les proches et/ou autres membres de la communauté; I qui soutiennent et guident les individus concernés et qui favorisent la guérison. E Le conseil des Sages de Manawan et de Wemotaci sont deux initiatives qui ont vu le jour en R 2000 sous le Conseil de la Nation Attikamekw et qui traitent des situations impliquant des jeunes et des adultes. Ces deux comités ont établi en avril 2018 un protocole de mesures de rechange en violence conjugale afin de traiter ce type de situation avec une approche différente de celle utilisée par le système de justice. Dans cet atelier, nous explorerons aussi comment la notion de responsabilité partagée est 3 souvent présente dans les communautés autochtones et rend ainsi l’approche utilisée distincte. Lyne St-Louis, directrice, Taïga Vision Pierre Clary, coordonnateur, Programme de justice communautaire de Wemotaci Pierre Isabelle, chef de services des Programmes et services au Conseil de la Nation Atikamekw Programme de traitement de la toxicomanie de la Cour du Québec (PTTCQ) Salle de bal A T Cet atelier vise à présenter le Programme de traitement de la toxicomanie de la Cour du E Québec en vigueur dans le district judiciaire de Montréal depuis le 4 décembre 2012. Animé par les acteurs "terrains" du programme, il permettra d'en comprendre son fonctionnement et L d'en exposer ses avantages, à la fois pour le système de justice et les contrevenants qui y participent. I Sylvie Durand, juge et responsable du perfectionnement, Cour du Québec E Lise Archambault, procureure aux poursuites criminelles et pénales, DPCP R Linda Desnoyers, agente de liaison, MSP Laurence Deslauriers, intervenante en dépendance, MSSS 4
16h Conférence de fermeture Service correctionnel Canada : témoignage et données Salle de bal À titre de représentant.e.s de l’unité de justice réparatrice du SCC, Mme Laframboise et M. Simard feront : D’une part, état des avancées du programme au Canada en dressant un portrait des demandes de service; D’autre part, état des différentes étapes liées à l’accompagnement des victimes et détenus participant au programme. Enfin, Mme Hamelin prendra la parole pour témoigner à titre de victime ayant bénéficié des services de justice réparatrice offerts par le SCC. Renée Laframboise, agente principale pour l’unité de justice réparatrice du Service correctionnel Canada Luc Simard, médiateur pour l’unité de justice réparatrice du Service correctionnel Canada Marie-Line Hamelin, bénéficiaire des services du SCC Mot de clôture 17h00 Cocktail de réseautage Salle outardes
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