Le triangle vert - le paysage modèle les villes d'aujourd'hui - DSA d'architecte-urbaniste Yves Lion, Jérôme Villemard Juillet 2009
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DSA d’architecte-urbaniste
Yves Lion, Jérôme Villemard
Juillet 2009
Le triangle vert - le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
2 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
DSA d’architecte-urbaniste
Juillet 2009
Enseignants
Yves Lion
Enseignant responsable
Christophe Delmar
Paysagiste, enseignant
Jérôme Villemard
Architecte urbaniste, enseignant
Laurence Madrelle
Graphiste, enseignante
Groupe d’experts
François Leclercq
Architecte urbaniste enseignant
David Mangin
Architecte urbaniste enseignant
Alexandre Bouton
Architecte urbaniste
Antoine Viger-Kohler
Architecte urbaniste
Michel Guthmann
Architecte urbaniste
3 4 Le rapport ville-campagne, enjeu pour le 21°siècle 6 Le Triangle vert, un territoire agricole qui domine Paris 8 Le triangle vert : des communes solidaires réunies autour d’un projet commun. 10 Une agriculture raisonnée sur le triangle vert 12 La N20 devient l’épine dorsale du territoire 14 La ville fantasmée 16 Le paysage dans son épaisseur 18 Champlan , des structures de paysages 28 Saulx-les-Chartreux, un développement raisonné 38 Nozay, hors les murs 42 Marcoussis, fermes urbaines
4 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
Le rapport ville-campagne,
enjeu pour le 21°siècle
Une problématique mondiale face à des réponses locales.
La coupure entre le territoire urbain et agricole
s’agrandie d’années en années. Ces deux
mondes aux logiques jusqu’ici opposées
ne peuvent plus se tourner le dos à l’avenir.
L’enjeu consiste à articuler ces deux entités
qui s’ignorent. Notre travail consiste à traiter
l’entremise d’un milieu singulier, une lisière
commune qui les concilie, qui les fait profiter l’un
de l’autre et qui rétablisse ce lien historique.
5 2000 = 0.25 ha de terres arables par habitants 2050 = 0.12 ha de terres arables par habitants
6 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
Le Triangle vert, un territoire agricole qui domine Paris
Plateau de Saclay
Plateau du Hurepoix
À grande échelle, le Triangle Vert s’inscrit dans Le développement urbain de ce territoire lié
une géographie de plateaux rayonnant autour aux infrastructures routières et ferroviaires,
du bassin parisien. amène l’émergence progressive de pôles
Le territoire du Triangle vert se situe au sud de économiques. De part et d’autre du triangle
la métropole parisienne, constituant un plateau vert, le chemin de fer et plus tard l’autoroute
à dominante agricole et boisée. L’urbanisation ont permis une concentration d’activités qui
du sud parisien s’est surtout développée dans menacent aujourd’hui le paysage agricole et
les vallons. Aujourd’hui, ces espaces offrent en boisé du plateau du Hurepoix.
majorité un usage agricole céréalier sans lien Il est ainsi envisagé à grande échelle de
direct avec la ville proche. De plus, ils développer une agriculture maraîchère de
constituent des lieux de production proximité sur les plateaux. Cette agriculture
économique et des espaces naturels favorise les circuits courts et répond à une
aujourd’hui menacés. Il convient donc de demande en denrées alimentaires plus locales.
s’interroger sur les relations qu’ils entretiennent Le triangle vert s’inscrit dans un maillage de
avec la métropole et la ville proche, ce qui les poches agricoles qui s’intercalent aux polarités
rapproche et ce qui les divise. économiques de demain que constituent
Massy-Saclay, Orly-Rungis ou encore Roissy-le
Bourget.
7
Nation
St Michel
Austerlitz
Ivry sur seine
Maison Alfort
St Cyr
Versailles Bagneux
Le Vert de Maison
St Quentin Vitry sur Seine
Sceaux
Petit Jouy
Bourg la Reine
Trappes Les Ardoines Villeneuve-prairie
Jouy en Josas Chatenay-Malabry
Vauboyen
Fresnes
Orly-Ville Choisy le Roi
RER C Bièvres Anthony
Villeneuve-triage
Massy-Verrière
Igny Pont de Rungis
Rungis Les Saules
Massy-Palaiseau Villeneuve RER D
Fresnes
le Roi
SACLAY
Ablon
AEROPORT ORLY
Villeneuve st George
Palaiseau
Athis Mons
Villebon
Le Guichet
Orsay-Ville
Vigneux
Gif sur Yvette Lozère Lonjumeau
Bures sur
St Rémy les Chevreuse Yvette
RER B
La Hacquinière
Chilly-Mazarin
Juvisy
Gravigny
Petit Vaux
Savigny sur Orge
La Ville du Bois Epinay sur Orge
Ste Geneviève des bois
Montlhéry
Autoroute A10 Linas
St Michel sur Orge
Francilienne
Bretigny sur Orge
Autoroute A6
N20
RER C
Afin de donner une légitimité économique aux
espaces agricoles, il importe de repenser les
infrastructures ferrées. La mise en place d’une
structure, mettant en relation les différentes
zones de cultures à l’échelle métropolitaine et
les pôles d’activités dynamiques permettrait de
disposer le long des axes infrastructurels des
lieux de traitement, de stockage et de
commercialisation des produits agricoles. Cette
nouvelle structure permettrait aussi la
pérennisation des zones agricoles en milieu
urbain et la valorisation des interdépendances
entre les mondes urbain et rural.
8 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
Le triangle vert : des communes solidaires réunies
autour d’un projet commun.
Champlan
Villebon
Saulx les Chartreux
Nozay
Marcoussis
plateau de Saclay
plateau du Hurepoix
Une cohérence géographique et hydrographique La nature du sol dicte l’usage agricole Des contraintes fortes qui limitent l’urbanisation
L’implantation de l’agriculture s’est faite Plateau : sol limoneux humide Le triangle vert est traversé par deux
(culture céréalière)
dans les vallées et sur les plateaux argile à meulière réseaux : le couloir aérien d’Orly et le
agricoles. Les côteaux au fort denivelé, réseau de lignes à haute tension.
Vallée : sol sablo-limoneux acide
sont restés à l’état forestier. (culture maraîchère) Ces contraintes sont en réalité une
argile à meulière
Le triangle vert, à la limite Nord du aubaine. En effet elles délimitent
plateau du Hurepoix se situe à l’interface l’urbanisation à l’ouest du triangle,
entre le bassin parisien et les plateux. Il ce qui permet de péréniser les terres
en résulte un paysage fortement agricoles.
vallonné, marqué par une richesse de
cours d’eau principalement orientés
est-ouest.
9
Identités des communes
Les communes de l’association du triangle vert se sont regroupées autour d’un projet
commun de préservation de l’agriculture. Autour de ce projet, des singularités se
dessinent. La topographie génère des situations d’implantation de bourgs différentes
: les villages de plateau et les villages de vallon. Ces différentes identités vont générer
dans le projet des rapports d’usage différent par rapport au territoire.
D’une manière plus globale, des richesses typologiques des constructions anciennes
se mêlent sur toutes les communes aux espaces publics et aux espaces privés. Ce
phénomène a disparu avec l’arrivée de des lotissements. Il est donc intéressant de
retrouver à travers les projets ce vocabulaire architectural, tout en l’adaptant aux
spécificités des communes.
Centre bourg Tissus de zone pavillonnaire
(à la même échelle)
10 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
Une agriculture raisonnée sur le triangle vert
Vers une prise en compte du territoire géographique
Afin de déterminer la limite de la ville face à la Si l’espace agricole est un espace isolé et qu’il n’est
campagne, il est semble essentiel de maintenir les pas inscrit dans une réflexion globale, alors il est en
terres agricoles. danger. Sa force et sa pérennité n’a de sens et de
chance que s’il s’inscrit dans un territoire agricole à
L’espace agricole de ce territoire est aujourd’hui en grande échelle. Il ne s’agit donc plus de se
majorité constitué de cultures céréalières alors qu’il contenter de regarder uniquement ce qui se passe
était il y a quelques années encore, trés largement dans le triangle mais de l’inscrire à plus grande
tourné vers le maraîchage. échelle. C’est ainsi que l’espace agricole plus à l’Est
sur la commune de Longjumeau est intégré à la
L’espace agricole est couramment appelé « espace réflexion. Les limites du territoire sont agrandies
vide » dans le sens où il n’est pas urbanisé. Cela a aux limites géographiques jusqu’aux deux cours
donné lieu à l’extension effréné de la ville, cette d’eau de l’Orge et de l’Yvette. Ce nouvel espace
notion de « vide » ne lui donnant que peu de agricole s’étend maintenant sur 7 126ha.
valeur. Or cet espace naturel et ouvert est un lieu
nourricier. Dans l’optique de l’évolution La pérennité de ce territoire n’est pas encore
démographique, il devient même essentiel et sa totalement assurée. Sa fonction de céréaliculture
disparition met en danger les besoins alimentaires intensive est en perte de vitesse. La
de la population. polyfonctionnalité et le fonctionnement plus local
du maraichage peut répondre à diverses attentes.
L’agriculture pourrait devenir un vrai pôle
économique, générant des emplois et le mettant à
niveau égal avec Saclay et Orly-Rungis.11
1. Aujourd’hui,
une terre en mutation
90% des surfaces agricoles utiles sont
des cultures céréalières intensives. Le
triangle Vert cherche à accompagner le
développement du maraîchage par la mise
en place de circuits courts, tout en assurant
un développement urbain cohérent.
Hypothèse 1 : mutation agricole au sein Hypothèse 2 : mutation agricole sur la
du Triangle totalité du territoire géographique
Le territoire agricole se rééquilibre en accordant une plus grande part Le territoire se définit désormais comme une entité géographique
de sa surface agricole utile à la culture maraichère. Si l’on se limite délimitée par l’Orge et l’Yvette, ce qui permet d’accroître les
uniquement au périmètre du Triangle Vert, les terres agricoles à l’Est de la surfaces de maraîchage et de pérenniser l’ensemble des terres
RN20 seront à terme urbanisées. agricoles.12 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
La N20 devient l’épine dorsale du territoire
Accompagner le développement agricole et urbain
par une ligne fédératrice
Dans ses limites géographiques, le territoire a une
nouvelle anatomie. La nationale 20 devient son
épine dorsale. Voie rapide, difficilement
franchissable et dont les villes tournent le dos, elle
a un nouveau rôle à jouer. Du Nord au Sud, le
paysage le long de cet axe est séquencé par des
espaces de plein et de vide : espaces ruraux, parcs,
ancien tissu de faubourg en désuétude, zones
d’activités, zones commerciales et d’habitat. Elle est
la vitrine des villes, décrit le paysage et le contenu
de ce territoire. Le tissu qui la borde est peu lisible
et mal mis en valeur compte tenu du potentiel
économique et foncier qu’elle représente.
La N20 ordonne les
pleins et les vides
Elle est porteuse d’une activité
économique, support d’une vie
sociale tout en étant la façade du
Triangle.13
L’épine dorsale du territoire Vers un système agricole structuré
La N20 devient l’épine dorsale d’un tissu urbain lié aux vallées. Cet La reconquête de la N20 permettrait d’organiser la production
axe devient un espace moteur qui met en relation ces différentes agricole qui serait conditionnée et distribuée par cette nouvelle
poches urbaines, desservies localement et régionalement par un trame.
TCSP..
La nationale a un grand rôle à jouer dans la mutation
du territoire du triangle en pôle économique.
Le triangle, bordé par de grande zones urbaines, subit
une forte pression foncière. La N20 qui formait une
limite et une barrière de maintient de cette pression
foncière peut devenir le lieu de la densité. Les villes du
Triangle initial n’étant pas vouées à un développement
excessif et à une densité très élevée, cette densité
pourrait s’effectuer autour de la N20 alors restructurée.
Une façade au Triangle Vert
La N20 peut aussi devenir un lieu de commerce. Les
Le paysage que traverse la N20 constitue une séquence récoltes du triangle pourraient être stockées et
singulière qui alterne avec les séquences de frontalité batie
ou de tissus urbains plus laches. Cette nouvelle image serait transformées par des coopératives qui se chargeraient
appuyée par le TCSP qui offrirait une continuité douce Nord-Sud. ensuite de la distribution.14 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
La ville fantasmée15
La nationale 20 ordonne les vides et les pleins : elle
régule la ville et sa densité, définit des lieux
propices à la densification, à l’intensité urbaine et
permet ainsi de garder les terres naturelles ou
agricoles vierges de toute urbanisation.
Après avoir déterminé l’usage du sol, remodelé le
processus d’urbanisation, il est possible de travailler
la limite entre les lieux de ville et le territoire
agricole. Cette limite est très étendue et se
manifeste sous des formes très variées. Aujourd’hui
elle est une césure franche qui présuppose que l’un
est forcément antinomique de l’autre, là où la
campagne profiterait à la ville et inversement, dans
un rapport de respect mutuel.
La N20, un espace franchissable16 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
Le paysage dans son épaisseur17 Le paysage agricole est composé d’une multitude d’entités tels que les boisements, les grandes cultures, les surfaces maraîchères qui participent de sa diversité et de sa vitalité. Ce paysage est un bien précieux pour ceux qui habitent à proximité, et, bien plus qu’une réserve foncière, il représente un mode de vie, un confort à préserver autant qu’une activité économique en mutation. Par ailleurs, de nombreux chemins de traverse, sentiers, GR pénètrent dans l’épaisseur de ce paysage et le font connaître, le révèle au randonneur ou au simple passant. De l’enjeu métropolitain de la promenade en Ile de France à l’échelle locale du lien entre bourgs, ces chemins présentent l’intéret de lier ville et campagne comme des entités complémentaires faisant partie d’un même territoire : celui du Triangle Vert, sur le plateau du Hurepoix. Les projets que nous allons présenter maintenant sont des exemples de ce que pourrait être cette relation ville-campagne. Se superpose donc à l’étude présentée ci-dessus 4 exemples situés: Un travail sur les chemins et l’espace public, lien entre la ville de Champlan et son paysage, un travail sur l’imbrication entre parcelles maraîchères et parcelles habitées sur la commune de Saulx-les- Chartreux, un travail sur le rapport entre grande culture et ville, par l’intermédiaire de l’extention raisonnée d’une zone d’activité à Nozay, et enfin une étude sur l’avenir de la culture maraîchère à Marcoussis. Quatre projets qui sont comme quatre thèmes, quatre exemples de la réconciliation historique du rural et de l’urbain.
18 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
Champlan
Des structures
de paysages
Aline Cauchy19
Infiltrations réciproques Les entités naturelles, éléments
ville - nature structurants
Le dessin des lisières met en évidence le fait que la ville s’est Champlan est formé de deux grands éléments ; la ville au sens
introduite dans la campagne et que l’agriculture s’est infiltrée habité et les entités naturelles. Elles sont de trois types : les
dans la ville. Il n’y a donc pas de territoire monofonctionnel de parcs, les champs et les boisements. Les parcs ont un rôle à jouer
l’habité ou du cultivé. dans la relation ville/campagne. De l’espace strictement privé de
la ville à l’espace complètement ouvert des champs, le parc joue
un rôle de médiateur.
Introduire un réseau de chemins Connecter à différentes échelles
La campagne possède quelques chemins à travers la campagne. Il s’agirait de clarifier les accès, d’ouvrir ces lieux et de les mettre
Ils sont support de petite culture, et forment un lien assez fin en relation. de la Butte Chaumont au Bois de Villebon, de la
entre la route et l’espace cultivé. Introduire un réseau de future gare tangentielle au parc de Saulx et une transversale
chemins entre les parcelles agricole aurait un double objectif. rejoignant la N20.
Tout d’abord, la création du réseau permettrai un redécoupage
parcellaire et donc de former des parcelles agricoles plus petites
promouvant une production plutôt maraichère et moins
industrialisée. Ensuite, la relation entre les habitants et le
paysage doit évoluer. Ce n’est pas seulement un lieu de labeur,
une image intemporelle, c’est aussi un lieu de nature et de
découverte. De la rue au chemin, il doit exister une fluidité dans
l’usage pour que chacun des deux milieux s’apprivoise et se
conforte.20 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
Des espaces publics dans la campagne ouverte
Les parcs comme espaces médiateurs entre le monde rural et urbain
Les parcs deviennent les monuments de la Deux dispositifs singuliers de chaque coté du parc
campagne puisque la ville se prolonge dans les se forment sur le parcours des chemins principaux.
champs par son biais. Ces lieux sont des espaces publics ouverts libres
d’usages et d’appropriation pour les habitants de la
Des structures de paysage s’installent entre les ville. La campagne devient un lieu où l’on peut se
parcelles agricoles. Une hiérarchie s’instaure sur le promener, courir, faire du vélo, jouer, s’assoir,
modèle du projet d’Issoudun de Michel Desvigne. s’allonger, pique-niquer, traverser, faire la fête…
Un dispositif simple qui s’installe entre les parcelles Ces procédés mettent en évidence qu’il ne s’agit
agricoles en prenant quelques mètres de chaque plus de deux mondes, celui de la ville et celui de la
coté pour former des chemins. campagne, mais d’un territoire complexe mêlant
des entités différentes.
Se promener, courir, faire du vélo, jouer, s’arrêter, s’asseoir, s’allonger, pique-niquer,21
Un dispositif singulier Un dispositif simple
Un dispositif singulier
Si vous voulez me croire, très bien.
Je dirai maintenant comment est
faite Octavie, ville-toile d’araignée.
Organiser un espace libre
, traverser, fêter, s’amuser, manger, recevoir d’usage et d’appropriation22 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
Perméabilité de la ville et de la campagne
Construire la lisière pour pemettre un dialogue
Perception de la profondeur Continuités paysagères Usages du sol
Idée de maintenir les perspectives visuelles à Les terres cultivées, depuis la campagne, se Les accés voitures sont proches de la routes, ils ne
travers le nouveau quartier et les franchissement prolongent entre les habitations. Les continuités touchent pas la lisière. Un réseau interne piéton
par les chemins. paysagères se lisent aussi par les percées visuelles se dessine dans les espace ouvert privé destinés
qui sont maintenues ou crées vers le grand aux habitants du quartier. Ces principes de cours
paysage. permettent aux occupants de sortir des tables, de
s’installer et de manger entre voisins.
Lisière entre un tissu lache
et un tissu traditionnel
L’enjeu est de dessiner une lisière plus
perméable et lisible.
Le projet est à proximité du centre ville
dans un quartier à faible densité. II se
situe sur le tracé d’un chemin majeur et
face à un dispositif paysager singulier.23
Formes urbaines + 157 habitants
+ 55 logements
La faible surface des parcelles privées explique le De la rue au paysage trois typologies sont
COS élevé. Les parties strictement privées sont implantées. Un petit collectif borde la rue et voit la
partagées et redistribuées pour des lieux campagne entre les maisons disposées en
communs. quinconce. Le centre de l’îlot est habité par des
petites maisons sur jardin. Sur la lisière, un
La forme et les volumes architecturaux permettent hommage à la campagne est dressé par une
une grande souplesse quand à leur utilisation et à architecture volontaire en porte à faux sur le
leur investissement. Les plans libres et la grande modèle de Frank Lloyd Wright.
surface des planchers laissent libre un usage
individuel ou un redécoupage en plusieurs
logements. 200m²
logement individuel
275m² 100m² ou
Petit collectif Petit individuel 80m² + 60m² + 60m²
COS 1.1 COS 1.1 Logements collectifs
COS 2
square public
2 300m²
Logement sur rue Logement sur jardin Logement sur paysage24 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
Lire la ville depuis la campagne
L’architecture de la lisière25 L’architecture de la lisière doit être volontaire et visi- blement tournée vers la campagne. Les jardins indi- viduels doivent être minimisés et leur implantation réflechie pour eviter la clôture systématique de la parcelle sur le paysage. Les jardins sont compensés par des toits terrasses préservant le sol. Ils permet- tent une lecture complète du site et un usage varié.
26 Le Triangle Vert, le paysage modèle les villes d’aujourd’hui
Ouvrir la ville sur sa campagne
L’architecture de l’épaisseurVous pouvez aussi lire
