Les moisissures et leurs impacts sanitaires - COLLOQUE " MOISISSURES, HABITAT ET SANTE " - SFSE
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COLLOQUE « MOISISSURES, HABITAT ET SANTE » Les moisissures et leurs impacts sanitaires Denis Caillaud, CHU de Clermont-Ferrand Stéphane Bretagne, CNRMA Salle Pierre Laroque Ministère des Affaires Sociales et de la Santé 14 avenue Duquesne,75007 Paris
Structure des champignons Membrane: Paroi: ergostérol chitine glycoprotéines ß-glucane Mitochondrie Noyau
Figure 2 Transmission electron micrograph showing a section of the C. albicans cell wall and a cartoon showing the arrangement of the major components Neil AR Gow , Bernhard Hube Current Opinion in Microbiology, Volume 15, Issue 4, 2012, 406 – 412; http://dx.doi.org/10.1016/j.mib.2012.04.005
Identification moléculaire (ITS) • Fungal bar-coding • Attention: 40% des identifications dans GeneBank sont fausses pour les champignons (+++ banques de données fiables)
Molecular Divergence in Molds and Yeasts. A. fumigatus proteins are compared to their orthologs in N. fischeri, A. clavatus, A. terreus, A. oryzae, A. nidulans, and A. niger (mean values: 95%, 84%, 71%, 71%, 68%, and 69%, respectively). Median percent identity between pairs of orthologs from A. fumigatus and each successive genome in the tree is shown. Relative divergence of humans, mice, birds and fish are shown for reference. Fedorova ND et al, Plos Genetics 2008
Risque toxique • Production de mycotoxines – Spécifiques de chaque espèce et fonction du support – Persistantes dans l’environnement • Risque par ingestion – Aflatoxines: Aspergillus flavus • Risque par inhalation1 – Penicillium brevicompactum, Aspergillus versicolor, Stachybotrys chartarum … – Détoxification au niveau pulmonaire2 • Risque par voie cutanée 1. Aleksic B, et al. 2017. Aerosolization of mycotoxins after growth of toxinogenic fungi on wallpaper. Appl Environ Microbiol 83:e01001-17 2. Cabaret O et al Metabolic Detoxication pathways for sterigmatocystin in primary tracheal epithelial cells Chem. Res. Toxicol. 2010, 23, 1673–1681
Risque infectieux • >1,5 millions d’espèces – Énorme diversité morphologique et des habitats • 150 rapportées en pathologie humaine –
FUNGI ARE THE ONLY KNOWN GROUP OF PATHOGENS THAT CAN DRIVE A SPECIES TO EXTINCTION Chytridiomycosis HAS LED TO THE EXTINCTION OF >100 FROG SPECIES MULTIPLE AMPHIBIAN SPECIES THREATENED BY ONE FUNGUS FUNGUS KILL ALL MEMBERS OF SPECIES – HAS NO NEED FOR THIS HOST
Thermotolérance des champignons • Thermotolérance diminue rapidement après 30°C • La majorité des champignons ne posent aucun problème à l’homme en raison de leur incapacité à croitre à 37°C 1.2 1 0.8 0.6 Thermotolérance de >4000 S eries 2 0.4 espèces fongiques 0.2 0 4 12 15 18 21 25 30 35 37 40 42 45 Robert & Casadevall JID 2009
Espèces responsables d ’aspergillose invasive • Aspergillus fumigatus (80%) • Aspergillus flavus • Aspergillus terreus • …. • Rares autres champignons filamenteux de l’environnement – Mucorales – Fusarium spp.
Facteurs de risque de l’aspergillose invasive • Facteurs de risque de l’hôte • Neutropénie (intensité 10 j) • Stéroïdes (1 mg/kg) • Altérations de l’épithélium respiratoire (chimiothérapies) • Patients à risque • Allogreffe de moelle (10%, mortalité 40-50%) • Leucémies • Transplantation d ’organes
allo-HSCT in Europe Passweg et al BMT 2014
Facteurs de risque de l’aspergillose invasive • Facteurs de risque de l’hôte • Neutropénie (intensité 10 j) • Stéroïdes (1 mg/kg) • Altérations de l’épithélium respiratoire (chimiothérapies) • Patients à risque • Allogreffe de moelle (10%, mortalité 40-50%) • Leucémies • Transplantation d’organes • Incidence dans des hôpitaux univesitaires1 • incidence/hospital médiane: 0.271/103 admissions [0.072–0.910] 1. Lortholary et al Epidemiological trends in invasive aspergillosis in France: the SAIF network (2005–2007) CMI, 2011
Interaction of Aspergillus with the host A model of microbial-host interaction Frequency of aspergillosis Frequency of aspergillosis Acute IA ABPA Subacute IA Allergic sinusitis Tracheobronchitis Aspergilloma Chronic cavitary Chronic fibrosing Immune dysfunction Normal immune Immune hyperactivity function www.aspergillus.man.ac.uk
Risque allergique • Enorme diversité des espèces possiblement impliquées • Allergènes possiblement liés à des particules mortes • Associations à d’autres allergènes (pollen, acariens, animaux)
https://www.anses.fr/en/system/files/AIR2014SA0016Ra.pdf
MOISISSURES INTERIEURES et SANTE RESPIRATOIRE: ETUDES LONGITUDINALES ETUDES QUALITATIVES ETUDES QUANTITATIVES
ETUDES QUALITATIVES • MOISISSURES • HUMIDITE • ODEUR DE MOISI
ETUDES QUANTITATIVES • EXAMEN DIRECT (Scotch) • CULTURE • ADN
MOISISSURES INTERIEURES et SANTE RESPIRATOIRES: ETUDES LONGITUDINALES • ASTHME – ETUDES QUALITATIVES • CHEZ L’ENFANT • CHEZ L’ADULTE – ETUDES QUANTITATIVES • CHEZ L’ENFANT • CHEZ L’ADULTE • RHINITE • ETUDES INTERVENTIONNELLES
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M QUALITATIVES et ASTHME à 7ans : 8 cohortes (n=31.742) de naissance Tischer CG, Allergy, 2011
M et ASTHME : META-ANALYSE ETUDE EPIDEMIO TOUS TYPES Tisher C, Eur Respir J, 2011
M et ATOPIE • Cohorte de naissance suivie jusqu’à 7 ans : 150 enfants, 300 C • Apparition d’un sifflement entre 1 et 7 ans apparié à C sans sifflement • M visibles et odeur de moisi associé – à apparition de sifflements – De façon dose-dépendante • Association statifiée selon état atopique inchangée – Atopiques: OR: 1.33 [1.08-1.64] – Non atopiques OR: 1.23 [1.07-1.42] Shorter C, Indoor Air, 2017, ahead of print
M QUALITATIVES et ASTHME : itinéraire étiologique Quansah R, PlosOne, 2012; 7, 11
810 TRAVAILLEURS DANS BUREAUX MOISIS et INCIDENCE de l’ASTHME Incidence asthme Avant Pendant Augmentation Bureau Moisi Bureau moisi Personne-année 1,9/1000 14,5/1000 7,5 x Cox-Ganser, Env Health Persp, 2005, 113, 485-90 30
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ETUDE DE PANEL : 225 ENFANTS ASTHMATIQUES ET PEAK-FLOW SUIVIS 15 JOURS Bundy KW, AAAI, 2009, 103, 26-30
3 ETUDES DE PANEL CHEZ L’ENFANT • ASSOCIATION entre • EXACERBATION de l’ASTHME – Chez enfant sensibilisé aux moisissures et/ou Penicillium le + souvent – Avec symptômes – Variation du PF – Consommation médicamenteuse • ET PENICILLIUM de L’AIR
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M 1ere cause d’AP DE L’ADULTE prouvé par TProv en FINLANDE depuis 2002 Agents 1998 1999 2000 2001 2002 Squames d’animaux 85 71 62 50 22 Farine 47 62 40 31 43 Moisissures 38 34 48 63 79 Acariens de stockage 16 26 14 14 19 Piipari R, Cl Exp Allergy, 2005, 35, 1632-37
Asthme INDUIT par MOISISSURES ou HUMIDITE (Finlande) 13% des Tous (258) Asthme Asthme asthmes pro ! % probable possible (156) (45) T Provocation aux moisissures Hôpital 28,7 31,4 28,8 Ecoles 19,8 20,5 8,9 - Aspergillus fumi Bureau 18,8 14,7 20,0 - Cladosporium Crèches 8,1 5,3 17,8 cladosporioides Cuisines 3,1 2,6 6,7 -Acremonium Usines 2,7 3,2 4,4 kiliense Laboratoires 2,7 2,6 2,2 Police 2,7 2,6 4,4 Autres 14,3 17,3 6,7 Karvala K, IAOEH, 2010, 83, 855-65 36
HUMIDITE = EXPOSITIONS MULTIPLES • COMPOSANTS DES M – Spores de M et Ag Fongiques – Glucanes CONCLUSION – mCOV CHEZ – Mycotoxines L’ADULTE • BACTERIES En milieu professionnel – G -: endotoxines POSSIBLE – G+: peptidogycane AUTRES ETUDES NECESSAIRES • COV • ALLERGENES : Acariens
MOISISSURES et SANTE RESPIRATOIRES: ETUDES LONGITUDINALES • ASTHME – ETUDES QUALITATIVES – ETUDES QUANTITATIVES • RHINITE
MOISISSURES et RHINITE ALLERGIQUE META-ANALYSE ETUDES EPIDEMIO TOUS TYPES Tischer C, Eur Resp J, 2011
EXPOSITION AUX MOISISSURES et RHINITE • Etudes transversales: ASSOCIATION • Etudes longitudinales: – Pas suffisamment d’études – Pour démontrer CAUSALITE entre exposition aux moisissures – Et survenue de la rhinite
MOISISSURES et SANTE RESPIRATOIRE ETUDES LONGITUDINALES • FREQUENCE HUMIDITE et MOISISSURES • ASTHME ENFANT – ETUDES QUALITATIVES +++ (CAUSALITE = APPARITION enfant) – ETUDES QUANTITATIVES (EXACERBATION chez enfant) • Scotch: pratique • CULTURE air: ++ • PCR: à confirmer • ASTHME ADULTE: ASSOCIATION pour asthme PROFESSIONNEL • RHINITE ETUDES QUALITATIVES – ETUDES TRANSVERSALES ++ = ASSOCIATION – ETUDES LONGITUDINALES à confirmer • CONSEILLERE EN ENVIRONNEMENT INTERIEUR
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