Manuel pédagogique - PIPSA
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Qu’est-ce
Table des matières
qu’une IST ?
1. Qu’est-ce qu’une IST ? p3
2. Comment s’en protéger ? p4
1) Le préservatif interne et externe p4
2) La digue dentaire ou carré de latex p8 Définition
3) La vaccination p9
4) Les traitements spécifiques p9
Infection Sexuellement Transmissible,
infection provoquée par des bactéries,
• Le tableau des IST p10
virus ou parasites.
3. Quand ? Où ? Pourquoi se faire dépister ? p14
Tous les symptômes décrits dans le
1) Qu’est-ce qu’une prise de risque ? p14
manuel ne sont pas toujours dus
2) Que faire après avoir pris un risque ? p14
uniquement aux IST (ex : douleur en
urinant, écoulement vaginal,…), ce
4. Glossaire p18
sera au médecin de le déterminer.
5. Où s’adresser en cas de besoin ? p30
- Pour toutes questions p30
- Pour réaliser un dépistage p35
- D’autres lieux utiles pour obtenir des
outils, des informations p36
6. Bibliographie p37
2 3faut pas utiliser de ciseaux ou de dents pour l’ouvrir. Les
Comment ongles et les bagues peuvent également être un risque
de déchirure du préservatif.
s’en protéger ?
6. Il est important de vérifier le bon sens du préservatif de
sorte qu’il puisse se dérouler sur le pénis.
7. Le préservatif enroulé est placé sur le bout du pénis et le
réservoir est pincé à l’aide de deux doigts afin de chasser
l’air (et ainsi éviter les déchirures ultérieures).
Le préservatif interne et externe 8. Le préservatif est déroulé jusqu’à la base du pénis.
9. Pour les préservatifs non lubrifiés, il convient d’utiliser un
Chacun est responsable de sa propre santé et de l’uti-
lubrifiant à base d’eau pour éviter qu’il ne se déchire.
lisation du préservatif. Si la volonté de se protéger n’est
Remarque : NE JAMAIS employer de
pas commune, la personne a toujours la possibilité de ne
produits gras qui fragilisent le préservatif
pas consentir à l’acte. (huile de massage, vaseline,…)
Comment placer un 10. Après l’éjaculation, il ne faut pas
préservatif externe ? tarder à se retirer du vagin (ou de
l’anus) en maintenant le préservatif
Certaines règles/étapes dans
à la base de la verge.
l’utilisation d’un préservatif
doivent être respectées : 11. Jeter le préservatif à la poubelle
après l’avoir fermé avec un
1. Le préservatif doit être appliqué sur le pénis en nœud.
érection AVANT LES PRELIMINAIRES.
2. Un préservatif doit être conservé à l’abri de la chaleur,
du froid et des frottements (Evitez donc le portefeuille Remarques :
et la poche arrière). S’il n’est pas bien conservé, il est • Pour plus d’aisance et moins familial. Ils sont également
fragilisé et risque plus facilement de se déchirer. de stress lors du premier rapport vendus en pharmacie, en
3. La date d’expiration située sur l’emballage doit être sexuel, chaque partenaire grande surface et parfois en
peut s’entrainer à mettre un distributeurs.
valide. préservatif.
• Il ne faut jamais employer
4. Les lettres CE doivent figurer sur l’emballage, celles- • Les préservatifs externes un préservatif usagé ou
ci certifient la conformité du préservatif aux règles peuvent être obtenus cumuler deux préservatifs
européennes. gratuitement auprès d’un (deux préservatifs externes
Point Relais Sida, du SASER et ou un préservatif interne et
5. L’emballage doit être ouvert précautionneusement, il ne dans tout centre de planning un externe).
4 5Comment placer un préservatif interne ? Que faire quand la capote claque ?
1. Le préservatif interne peut être inséré dans • Dans le cas d’un rapport vaginal homme-femme :
le vagin soit debout avec un pied sur une
chaise, soit couchée ou assise avec les jambes - Interrompre le rapport immédiatement.
entrouvertes. Pour la femme :
2. À l’aide d’une main, serrer l’anneau situé à - Evacuer le sperme ou les sécrétions : S’assoir sur le WC
l’extrémité du préservatif. et pousser pour évacuer le plus de sperme ou sécrétions
3. Avec l’autre main, écarter les lèvres externes du possibles. Ensuite, évacuer le reste du sperme avec deux
vagin et avec la première main, insérer le préservatif doigts en faisant très attention de ne pas se blesser avec
dans le vagin comme s’il s’agissait les ongles (Une petite blessure représenterait une porte
d’un tampon. d’entrée pour les IST). Se laver l’extérieur du sexe avec de
l’eau tiède.
4. Pousser l’anneau du préservatif le
plus loin possible dans le vagin. - NE PAS faire de douche vaginale (lavement avec un
jet d’eau ou à la poire, etc…) ; La pression du jet d’eau
5. L’anneau externe du préservatif risquerait d’emmener des sécrétions plus loin vers l’utérus.
doit rester à l’extérieur du vagin, il La douche vaginale n’est recommandable QUE si vous
doit dépasser des lèvres. avez un diaphragme.
6. À la fin du rapport sexuel, retirer
Pensez à la pilule du lendemain !
le préservatif en tordant l’anneau
situé à l’extérieur pour éviter
les fuites de sperme et jeter le Pour l’homme :
préservatif à la poubelle.
- Uriner pour laver l’urètre.
- Nettoyer le sexe avec de l’eau et particulièrement le gland
Remarques : et l’intérieur du prépuce (la peau qui se retrousse).
• Le préservatif interne peut maintenir en place pendant • Dans le cas d’un rapport anal :
être inséré plusieurs heures la pénétration.
avant le rapport sexuel (jusqu’à - Interrompre le rapport immédiatement
• Veiller lors de la pénétration
8h avant).
à bien mettre le pénis dans - S’assoir sur le WC et pousser pour évacuer le plus de
• Il peut être trouvé en le préservatif ! sperme ou sécrétions possibles. NE PAS essayer d’évacuer
pharmacie et, sur demande, le reste de sperme avec les doigts, NE PAS faire de douche
• Certaines personnes
auprès du SASER et des Points
rapportent qu’elles l’utilisent anale (jet d’eau, poire de lavement, etc…) : ces pratiques
Relais Sida.
par voie anale, dans ce cas, risquent d’endommager les muqueuses fragiles de l’anus et
• Lubrifier l’intérieur du retirez l’anneau se trouvant de favoriser la transmission des IST.
préservatif peut aider à le à l’intérieur du préservatif.
6 7- Nettoyer le sexe avec de l’eau et particulièrement le gland 1. Vérifier que l’emballage de la digue est en bon état et
et l’intérieur du prépuce (la peau qui se retrousse) que la date de péremption n’est pas dépassée.
2. Ouvrir l’emballage à la main (et non avec un objet
tranchant ou pointu) en faisant attention à ne pas
• Dans le cas d’un rapport oral :
abîmer son contenu.
- Cracher le sperme ou les sécrétions
3. Placer la digue ou le préservatif sur le vagin ou l’anus du
- Se laver la bouche avec un bain de bouche ou une partenaire et tenir le carré en place pour ne pas qu’il
solution dentaire antiseptique - NE PAS se brosser les dents bouge pendant l’acte.
ou utiliser du fil dentaire : cela endommage les gencives et
« ouvre des portes » à la contamination.
4. Possibilité d’ajouter
(entre la vulve/
- Ne rien manger, ni boire pendant 1 heure. l’anus et la digue)
- Uriner pour laver l’urètre du lubrifiant à base
d’eau
- Nettoyer le sexe avec de l’eau et particulièrement le gland
et l’intérieur du prépuce (la peau qui se retrousse) 5. Ne pas le réutiliser,
ne pas le retourner
pendant l’utilisation
et ne pas utiliser
La digue dentaire ou carré de latex le même pour un
anulingus et un
C’est un voile de protection pour le sexe oral (cunilingus/ cunnilingus.
anulingus).
La vaccination
Comment placer une digue dentaire ou un carré
de latex ?
La digue dentaire peut être Voir tableau pages 10 à 13
trouvée dans certains centres
de prévention (SASER), ou à
la demande auprès des Points
Relais Sida, dans certaines Les traitements spécifiques
pharmacies, dans les sex-shops.
Mais il est aussi possible de la Voir tableau pages 10 à 13
fabriquer soi-même en coupant
un carré dans un préservatif
externe.
8 9IST Mode de
transmission
Symptômes
Délai Mode de
Dépistage dépistage
Traitement
Risques si pas
de traitement
Vacci-
nation
Se
Soigne ?
- Pénétration vaginale,
- Souvent asymptomatique (80% chez les femmes,
Chlamydia
anale, fellation, 2 semaines Frottis vaginal,
50% chez les hommes).
cunnilingus, anulingus, après la gorge et anal Peut revenir
- Écoulement vagin, pénis, anus, douleur anale, rou- Antibiotique pour le patient et partenaire(s) Stérilité, épididymite, orchite,
Bactérie frottement et caresses prise de (PCR) plusieurs fois,
geur des muqueuses, douleur testiculaire, sensation (patient contagieux jusqu’à 7 jours après la salpingite, endométrite, PID, gros- /
sexuelles. risque. Analyse d’urine une fois traitée
de brulures quand on urine, douleurs pendant les fin du traitement et disparition symptômes). sesse extra-utérine, (péri) arthrite.
- Transmission de la mère Rem : pas de et guérie.
rapports sexuels, saignements après les rapports
à l’enfant prise de sang
sexuels (en dehors des règles), pharyngite.
à l’accouchement.
Gonorrhée - Pénétration vaginale,
anale, fellation,
- Souvent asymptomatique (surtout pour la femme).
- Brûlure en urinant.
-Examen
médical,
Pour les hommes : inflammation
des testicules pouvant entrainer la
Peut revenir
(blennorragie - cunnilingus, anulingus, - Écoulement jaune/verdâtre par vagin, pénis ou
-Frottis (col de Antibiotique pour le patient et partenaire(s) stérilité, cicatrices dans l’urètre,
plusieurs fois,
chaude pisse) caresses sexuelles. anus. 7 jours
l’utérus/urètre/ (patient contagieux jusqu’à 7 jours après difficulté à uriner, prostatite.
/ une fois traitée
anal/gorge) prise d’antibiotiques et disparition symp- Pour les femmes : infertilité, abcès
Bactérie - Transmission de la mère - Douleurs vagin, méat urinaire, bas ventre, douleur et guérie.
-Analyse tômes). trompes ou ovaires,
à l’enfant anale, testiculaire, douleur gorge.
d’urines grossesse extra-utérine.
à l’accouchement. - Fièvre.
- Quelques fois asymptomatique (plus souvent chez
À l’apparition
Trichomonas
l’homme). Conséquences rares : maladie Peut revenir
des symp- Frottis (ou
- Pertes gynécologiques anormales jaunes verdâtres Antiparasitaire (attention souvent interac- pelvienne inflammatoire => plusieurs fois,
- Pénétration vaginale, tômes analyse d’urine
Parasite anale.
parfois mousseuses (odeur+++), irritations et
(période chez l’homme)
tion avec alcool, en parler avec médecin infertilité. / une fois traitée
démangeaisons. traitant). Douleur pelvienne chronique. et guérie.
fenêtre
- Douleur en urinant. Grossesse extra utérine.
inconnue).
- Gêne ou douleur pendant l’acte sexuel.
- Pas toujours de symptômes. Dommages au cœur, aux os, au
- Pénétration vaginale,
Syphilis
- Différents stades de maladies : cerveau (paralysie,
anale, fellation, 1. Syphilis primaire : Chancre sur muqueuses géni- démence,..) et au foie.
cunnilingus, anulingus, tales, anales, bouche ou peau. 6 semaines Antibiotiques en injections ou par voie orale Peut revenir
Bactérie caresses (stade 2). Prise de sang plusieurs fois,
2. Syphilis secondaire : Lésions cutanées (atypiques)
Risque d’avortement spontané, /
- Echange de seringues/ sur tronc et extrémités et qqx symptômes généraux Si TROD : Ou TROD Le patient n’est plus contagieux 7 jours une fois traitée
(fièvre , perte de poids, etc…). bébé mort-né, malformations,
Sniff. à 3 mois après la fin du traitement. et guérie.
3. Syphilis tertiaire : Atteinte neurologique, cardiovas- accouchement prématuré.
- Transmission de la mère
à l’enfant. culaire et cutanée.
4. Syphilis latente : pas de symptôme. Risque de décès.
Combinaison de différents antirétroviraux.
- Pénétration anale (risque Pour les personnes séropositives :
- TASP : antirétroviraux pour rendre la On n’en guérit
très élevé), vaginale (risque
VIH élevé),
- sexe oral (risque faible
- Pas toujours de symptômes mais pour certaines
personnes dans les premiers jours de l’infection :
Prise de sang
6 semaines
charge virale indétectable.
Rem : Si traitement et CVI, une grossesse est
possible sans risque de contamination pour
pas mais si
Charge Virale
Virus voire très faible)
- Via le sang (dont partage
grippe (fièvre , fatigue, douleur musculaire , érup- après prise Prise de sang l’enfant.
Évolution vers stade sida et mort. /
Indétectable
tion...). de risque. ou TROD Pour les personnes séronégatives : (grâce au trai-
de seringues) - TPE : dans les 72 heures maximum après
- Transmission de la mère - Autres signes cliniques : ganglions, diarrhée, érup- TROD après tement) pas de
la prise de risque avérée (= traitement
à l’enfant ( pendant la gros- tion cutanée, céphalées. 3 mois. transmission et
post-exposition).
sesse, l’accouchement ou - PREP : traitement préventif lorsque prises stabilisation.
l’allaitement maternel.)
10 de risque élevées. 11
10 11 Suite du tableauIST Mode de
transmission
Symptômes
Délai
dépistage
Mode de
dépistage
Traite-
ment
Risques si pas
de traitement
Vacci-
nation
Se Soigne ?
Examen Maladie chronique (évoluant par poussées) qui appa-
- Parfois plusieurs années après le Traitement
Herpès
médical rait quand stress ou fatigue,
- Caresses sexuelles, pénétration contact contagieux. antiviraux par Pas de guérison mais
Frottis lorsque Complications possibles : surinfection, lésion extragé-
vaginale, anale, fellation, cunnilingus, - Vésicules remplies de liquide puis Pas de dépistage en comprimés diminution de la fréquence
vésicule nitale,…
simplex anulingus.
- De la mère à l’enfant.
petits boutons type
ulcères sur les organes génitaux
l’absence de symp-
tômes.
Dans certains
cas particulier
(ou crème :
beaucoup
! si accouchement : risque infection du nouveau-né.
Tout patient porteur est potentiellement contagieux y
/ des poussées gràce à un
traitement anti-rétroviral
Virus - ! Bouton de fièvre anus et bouche.
par prise de
moins
compris lorsque le patient est asymptomatique MAIS
pendant plusieurs mois.
- Douleur quand on urine. efficace).
sang risque augmenté quand il y a des symptômes.
Chez femme : Frottis
du col tous les 3 ans à
Frottis Conisation
HPV Oncogènes - Pénétration vaginale, anale,
fellation,
- Cancers ou lésions précancéreuses
(du col de l’utérus, de la vulve, du
partir de 25 ans jusque
64 ans.
anatomopa-
thologique par
du col si
nécessaire Risque de cancer du col de l’utérus, de la vulve, de
Oui Certaines lésions
(risques de cunnilingus, anulingus, caresses
pénis, de l’anus ou de la gorge) Si lésion frottis tous
médecin et mais aussi l’anus, du pénis, de la gorge et du larynx.
(2 à 3 précancéreuses régressent
Souvent sans symptômes (mais les 6 mois. injec- spontanément sans
cancers) sexuelles.
parfois saignements, douleurs, Chez HSH, dans cer-
si nécessaire chirurgie Risque de décès dû au cancer.
tions) traitement.
- De la mère à l’enfant. demande PCR proctologique
Virus ganglions...). tains cas, proposition
HPV ou ORL.
dépistage par procto-
logue spécialisé.
Traitement
HPV
Pas de dépistage sans Examen local par
- Pénétration vaginale, anale,
symptômes. médical crème, brû- Oui
fellation, - Verrues « choux-fleurs » sur
Condylomes cunnilingus, anulingus, caresses
sexuelles.
organes génitaux, anus, gorge,
bouche.
Diagnostiqué lors
apparition des symp-
visuel, biopsie,
colposcopie,
lure au laser,
extraction
Complication surtout esthétique et fonctionnelle sauf si
transmission mère /enfant.
(2 à 3
injec-
Récidives fréquentes.
tômes. examen proc- locale. tions)
Virus - De la mère à l’enfant.
tologique
Une grande majorité des
- Via le sang : Echange de seringues, - 95% des patients n’ont pas de
personnes infectées s’en
sniff, tatouages, etc... symptôme.
débarrassent naturellement
Hépatite B
- Via sperme, secrétions vaginales et - Fatigue, jaunisse, urines foncées, Oui
9 à 12 semaines après avant maladie chronique.
salive : Pénétration vaginale, anale, selles décolorées, nausées, vomis- Prise de sang Antiviraux Cirrhose du foie, cancer du foie, risque de décès. (3 injec-
le risque. Si hépatite chronique la guéri-
fellation, cunnilingus,... sements. tions)
Virus - Transmission de la mère à l’enfant - 10% des patients deviennent
son totale est plus difficile.
Si guérit ne se réinfectera
surtout à l’accouchement. porteurs chroniques.
plus.
- Via le sang (y compris le sang - Pas toujours de symptômes (60%).
séché) - Au début : syndrome grippal, Prise de sang
Une fois traitée,
- Pénétration avec sang, vaginale, douleur abdomen. PCR : 2 semaines
Hépatite C
guérison
anale (parfois micro-saignements - Ensuite : Fatigue, jaunisse, urines Anticorps : 12 Prise de sang
invisibles) Antiviraux Cirrhose du foie, cancer du foie, risque de décès. / Mais n’empêche
foncées, selles décolorées, nausées, semaines après ou TROD
pas un risque
Virus - Partage de seringues et matériel
connexe, sniff ++
vomissements. exposition.
de réinfection.
- Plus de la moitié vont développer TROD : 3 mois
- Transmission de la mère à l’enfant une hépatite chronique.
- Par selles contaminées ; Anulingus - Dans 50 à 80% des cas : pas de
- Par mains contaminées et par le symptôme.
sang - Au début ; nausée, vomissement, Pas de
(en période aigue).
Hépatite A
syndrome grippal. traitement. Oui
- Par aliments contaminés (nourriture Chez certaines personnes plus fragiles : une hépatite
- Après quelques jours : peau 8 semaines Prise de sang Se reposer (2 injec- Oui
ou eau contaminée). fulminante peut entrainer un décès.
jaunâtre , urines foncées, selles (voire rester tions)
Virus - Transmission de la mère à l’enfant.
- La moitié des personnes âgés de pâles décolorées. au lit).
plus de 35 ans a déjà été infectée par - Après quelques semaines : grosse
le virus et est donc immunisée. fatigue.
12 13
12 13- Ce professionnel évaluera les éventuels risques encourus
Quand ? Où ? Pourquoi et proposera soit :
se faire dépister ? • Un dépistage IST dans un délai de 6 semaines (prise de
sang, frottis, analyse d’urine…)
• Dans le cas d’un risque VIH de – de 72H, un traitement
d’urgence appelé TPE. Pour cela, il vous aiguillera vers un
hôpital (par exemple CHR de Namur) ou un centre de ré-
férence Sida (par exemple Mont-Godinne).
Qu’est-ce qu’une prise de risque ?
Une prise de risque en matière d’IST désigne une ou plu-
sieurs pratiques sexuelles (avec ou sans pénétration) non
protégées, le partage d’une seringue usagée ou de ma-
tériel de sniff.
Que faire après avoir pris un risque ?
- La première chose à faire est de prendre contact avec
un professionnel de la santé :
Un centre spécialisé tel que le SASER, un centre de plan-
ning familial (à moindre coût) ou un médecin généra-
liste,…
14 15LE DÉPISTAGE Remarques :
Les IST se transmettent facilement mais il n’y a pas En ce qui concerne le traite- aussi de prévenir le/la/les
toujours de symptômes. Toutefois, dès qu’une ment des IST, il ne faut pas ten- partenaire(s) ou ex-parte-
ter de se soigner sans avis mé- naire(s) pour qu’il(s)/elle(s)
personne est infectée, elle peut transmettre l’in- dical. Par ailleurs, si le médecin puisse(nt) consulter un mé-
fection. Par conséquent, si une personne pense a prescrit des médicaments, decin s’il y a eu un risque de
être contaminée par une IST parce qu’elle a des il est impératif de les prendre contamination.
symptômes ou parce qu’elle a pris un risque, il est correctement. Il convient
impératif qu’elle se protège et qu’elle consulte.
Lorsqu’ils sont présents, les signaux d’alarme
peuvent être : des démangeaisons au niveau Plus d’informations sur les lieux de dépistage en page 35.
des parties génitales et/ou de l’anus, des sensa-
tions de brûlures au niveau des parties génitales
et/ou de l’anus, des écoulements inhabituels par
le pénis, le vagin et/ou l’anus, de la fièvre, de la
fatigue, des boutons, des lésions ou des verrues
sur les parties génitales, au niveau de l’anus et/
ou sur tout le corps, des saignements en dehors
des règles, des douleurs dans le bas ventre, des
ganglions enflés (aine, cou, aisselles...).
Un dépistage peut aussi être réalisé au début
d’une relation, avant d’arrêter le préservatif ou
avant d’avoir un enfant. Cela permet de se ras-
surer, d’adopter un comportement responsable
et de vivre une sexualité épanouie. Néanmoins, il
est nécessaire de continuer à se protéger si le/la
partenaire ne s’est pas fait dépister.
16 17Charge virale Mais si c’est à chacun
Glossaire
Mesure de quantité du VIH d’inventer sa propre re-
présente dans le sang. cette, voici tout de même
Charge virale indétectable quelques suggestions d’in-
La charge virale est infé- grédients :
rieure à la plus petite charge • En parler dans l’abso-
virale mesurable. On n’ar- lu avant de parler de
rive plus à détecter le VIH soi-même. Parler d’ho-
dans le sang. On reste tou- mosexualité ou de tran-
Agenre et nogenre donc jamais resservir. Il peut
tefois séropositif à vie. sidentité en général
Personne qui ne s’identifie àêtre réalisé à partir de 3 mois
Chlamydia avant de parler de son
aucun genre. après un risque. Si le résultat
Une infection sexuellement homosexualité ou de sa
Anulingus est positif sur l’autotest, il est
transmissible due à la bac- transidentité permet de
Pratique sexuelle consistant nécessaire de le confirmer se faire une idée sur ce
térie chlamydia trachoma-
à lécher l’anus du/de la par prise de sang. que l’interlocuteur/trice
tis. La chlamydia est l’IST la
partenaire. Bactérie est prêt.e à entendre.
plus fréquemment diagnos-
Autotest Micro-organisme formé
tiquée en Belgique. Elle • Ne pas penser à la place
Un autotest permet d’ef- d’une seule cellule, sans concerne tant les personnes de l’autre. Ce qui im-
fectuer un dépistage par noyau, à structure très homosexuelles qu’hétéro- porte, c’est le moment
soi-même, à la maison ou simple, considéré comme sexuelles. Les femmes entre où on se sent prêt.e, et
ailleurs, sans l’aide d’un ni animal ni végétal. 20 et 24 ans sont les plus for- non pas le moment où
professionnel de la san- Bisexuel.le tement touchées. on pense que les autres
té. A partir d’un peu de Personne ayant une atti- le sont.
Coming-out
sang (ou de salive) et avec rance sexuelle et/ou affec-
L’annonce volontaire • Éviter de le faire sous le
quelques manipulations tive pour les hommes et les
d’une orientation sexuelle coup de la colère ou sur
assez simples, l’autotest ré- femmes.
ou d’une identité de genre. le ton de la provocation
vèle en quelques minutes Carré de latex
Quelques conseils pour car cela risque de bra-
la présence ou non des an- Ou digue dentaire permet
faire son coming out : quer l’interlocuteur/trice.
ticorps spécifiques produits de créer une barrière de Le risque est alors qu’il/elle
G lo s s a i r e
en cas d’infection par le latex pour se protéger des Il n’y a pas de recette toute ne veuille plus, dans un
virus du sida, le VIH. L’au- IST lors des anulingus ou faite pour faire son coming premier temps, entendre
totest est à usage unique et cunnilingus. out. ce qu’on a à lui dire.
ses composants ne peuvent
18 19• En parler avec d’autres de participer à une activité des expressions de genre. Gonorrhée
personnes concerné.e.s. sexuelle. L’expression de genre est Infection sexuellement
De cette manière, on Cunnilingus quelque chose de très transmissible due à la bac-
pourra être écouté.e et Pratique sexuelle consistant normé (femme féminine/ térie appelée gonocoque.
conseillé.e par d’autres à lécher le sexe de la par- homme viril), mais chacun Elle est aussi connue sous
personnes qui vivent tenaire. a le droit de ne pas suivre le nom de chaude-pisse ou
ou ont vécu les mêmes ces normes. Ainsi, on peut blennorragie.
choses. Dépistage décentralisé être un garçon féminin ou
Dépistage du VIH et des IST Hépatites A, B, C
• On peut aussi contac- proposé en différents lieux, être une fille masculine. Inflammations aiguës ou
ter des associations pour en Province de Namur, par Il n’y a pas de limites dans chroniques du foie. ...
jeunes LGBTQI. Elles pour- le SASER. la manière dont on sou- L’hépatite est dite aiguë lors
ront conseiller si on dé- haite exprimer son genre : du contact de l’organisme
cide de faire son coming Digue dentaire on peut jouer avec les co- avec le virus, et chronique
out et soutenir si ça se Ou carré de latex permet des vestimentaires, la voix, lorsqu’elle persiste au-delà
passe mal avec l’entou- de créer une barrière de la gestuelle, etc. de 6 mois après le début de
rage. Elles proposeront latex pour se protéger des Fellation l’infection. L’hépatite peut
également des activités IST lors des anulingus ou Pratique sexuelle consistant évoluer ou non vers une
où on pourra rencontrer cunnilingus. à introduire le pénis dans forme grave (fulminante),
d’autres jeunes LGBTQI et Elisa la bouche de la/du parte- une cirrhose ou un cancer.
discuter avec eux/elles. La méthode immuno-en- naire. Hétérosexualité
Condylomes zymatique ELISA est un Attirance sexuelle et/ou
Frottis
Petites verrues indolores examen de laboratoire. Prélèvement médical sans amoureuse pour des per-
provoquées par le papil- Cette méthode est prin- douleur d’un liquide ou de sonnes de l’autre genre.
lomavirus (HPV) sur les or- cipalement utilisée en im- cellules de l’organisme en Herpès
ganes génitaux, l’anus ou munologie pour détecter vue d’un examen micros- Infection sexuellement
la bouche (boursouflures la présence d’un anticorps copique. transmissible causée par le
ayant un aspect de chou- ou d’un antigène dans un virus herpès simplex (HSV).
fleur). échantillon. Genres fluides
Personne dont l’identité de Le virus provient de la
Consentement sexuel Expression de genre même famille que celui qui
genre n’est pas fixe mais
G lo s s a i r e
Accord volontaire qu’une Manière dont on exprime cause l’herpès buccal ou,
un genre. La virilité et la qui peut fluctuer, évoluer,
personne donne à son ou changer au cours de la vie. aussi connu sous le nom de
sa partenaire au moment féminité sont par exemple bouton de fièvre.
20 21Homosexualité Mais on a le droit de ne pas fection appelée trichomo- propice aux questionne-
Attirance sexuelle et/ou se reconnaître dans ces nase, qui se manifeste majo-ments sur la sexualité et sur
amoureuse pour des per- normes. Il est possible, par ritairement chez la femme. le genre. C’est donc plus
sonnes du même genre. exemple, d’avoir un sexe C’est l’IST la plus répanduegénéralement à ce mo-
HPV biologique mâle et pour- au monde avec 143 mil- ment-là que les personnes
Le Human Papillomavirus tant se sentir femme et in- lions de nouveaux cas par découvrent leur homo-
(HPV) est l’une des infec- versément. an (OMS), (remarque : elle sexualité ou leur transiden-
tions sexuellement transmis- On peut donc se définir en augmente les risques de tité. En tous les cas, ce qui
sibles les plus répandues, fonction de ce qu’on sent syphilis et d’herpès génitalest fréquent, c’est l’impres-
chez les femmes mais aus- comme étant bon pour soi. car ulcération… et donc le sion, une fois accepté, que
si les hommes : environ 70 risque est multiplié par 3).cela a toujours fait partie de
Quels que soient les chemins soi. Les personnes se sentent
à 80% de la population de vie qu’on emprunte, Intersexe
sexuellement active sera alors libérées car elles s’ac-
notre identité nous appar- Se dit d’une personne née ceptent telles qu’elles sont.
en contact avec ce virus tient et nous avons le droit avec des caractéristiques
au cours de sa vie sexuelle. de nous reconnaître dans le sexuelles qui ne corres- Lubrifiant
Il existe plus de 200 types genre qui nous convient le pondent pas aux définitions Gel ( ! à base d’eau) qui fa-
de HPV. Certains types pro- mieux et de nous construire typiques de mâle ou fe- cilite la pénétration, la rend
voquent des condylomes notre propre identité de melle. plus confortable, diminue
(verrues génitales). D’autres genre. les risques de rupture de
types, plus graves, peuvent IST préservatif et évite l’endom-
être à l’origine de cancers Les transidentités ne re- Infection sexuellement magement des muqueuses
(col de l’utérus, vagin, anus, lèvent pas de l’orientation transmissible. lors de la pénétration.
pénis, vulve et gorge). sexuelle mais de l’identité
de genre. LGBTQIA+ Majorité sexuelle
Identité de genre Lesbienne Gay Bisexuel en Belgique
Genre auquel une personne Immunité Trans Queer Intersexe En Belgique, la majorité
s’identifie. Ainsi, le plus cou- Protection développée ou Asexuel
acquise par certains orga- sexuelle est fixée à 16 ans.
ramment, les personnes
nismes, face à une maladie. À quel âge sait-on qu’on est C’est-à-dire qu’à partir de
avec un sexe biologique fe-
une personne LGBTQIA+ ? Il 16 ans, un jeune peut lé-
melle se construiront en tant Infection à trichomonas n’y a pas d’âge pour dé- galement avoir des rela-
G lo s s a i r e
que filles, et les personnes Un parasite de l’être humain couvrir son homosexualité tions sexuelles à condition
avec un sexe biologique qui se transmet par contact ou sa transidentité. L’ado- que son (sa) partenaire ait
mâle se construiront en tant sexuel. Il provoque une in- lescence est une période également 16 ans minimum
que garçons.
22 23et qu’il (elle) soit consen- quelque nature qu’il soit et l’hétérosexualité, l’homo- PCR
tant(e). Avant 16 ans, les par quelque moyen que ce sexualité, la bisexualité, et Analyse spécifique de re-
relations sexuelles sont soit, commis sur la personne la pansexualité sont toutes cherche de l’ADN en labo-
considérées comme des d’un enfant qui n’a pas at- des orientations sexuelles. ratoire.
infractions. On distingue teint l’âge de quatorze ans Il n’y a pas d’âge pour Période fenêtre
deux types d’infractions : accomplis. (…) » (art. 375) découvrir son orientation Désigne le délai minimum
l’attentat à la pudeur et le Dès lors, tout rapport sexuel sexuelle et celle-ci peut qui peut s’écouler entre le
viol. L’attentat à la pudeur pratiqué sans violence ni parfois évoluer au cours du moment de l’infection et le
n’étant pas défini claire- menace sur un mineur de temps. Tout cela dépend moment où on peut détec-
ment par le Code pénal, moins de 16 ans et de plus des personnes. C’est pour- ter l’infection si elle est pré-
c’est au juge à se position- de 14 ans est considéré quoi il est essentiel d’être sente (par la détection des
ner et à prendre une déci- comme une forme d’at- attentif/ve à ce que l’on anticorps , PCR, , etc…)
sion quant à savoir si un acte tentat à la pudeur et ce, ressent. On ne choisit pas
doit être considéré comme même si les partenaires sont Planning Familial
son orientation sexuelle.
un attentat à la pudeur ou consentants. Tout rapport Centre de consultations
non. Le viol quant à lui est sexuel avec un mineur de Il existe ainsi une multitude ayant une expertise dans
défini par le Code pénal : moins de 14 ans est consi- de variations amoureuses, les matières relatives à la
« tout acte de pénétration déré comme un viol et ce, autant de façons de vivre vie affective, relationnelle
sexuelle, de quelque na- même si les partenaires sont son orientation sexuelle qu’il et sexuelle : contracep-
ture qu’il soit et par quelque consentants et qu’il n’y a y a de personnes sur cette tion, grossesse désirée ou
moyen que ce soit, com- pas eu la moindre violence. terre. Une personne peut non, prévention et prise en
mis sur une personne qui très bien se définir comme charge des IST dont le SIDA,
Masturbation homo, et avoir un jour une difficultés à vivre la sexua-
n’y consent pas, constitue Pratique qui consiste à pro-
le crime de viol. Il n’y a pas aventure, voire une histoire lité, relations de couple,
voquer (sur soi-même ou sur d’amour hétéro (et vice d’amitié, parents-enfants,…
consentement notamment un, une partenaire) le plai-
lorsque l’acte a été imposé versa). ainsi que toutes les préoc-
sir sexuel par des contacts
par violence, contrainte ou Pansexuel.le cupations traversées dans
manuels.
ruse, ou a été rendu possible Personne ayant une atti- la construction d’une vie
en raison d’une infirmité ou Morpions rance sexuelle et/ou affec- respectueuse de soi et
d’une déficience physique Poux du pubis tive pour d’autres personnes avec les autres. Pour rem-
G lo s s a i r e
ou mentale de la victime. Orientation sexuelle sans préférence marquée plir ces missions d’accueil
(…) Est réputé viol à l’aide Attirance sexuelle ou amou- pour un genre ou un sexe. et d’accompagnement,
de violence, tout acte de reuse qu’on éprouve pour ces centres disposent des
pénétration sexuelle, de une autre personne. Ainsi,
24 25compétences de profes- PRS rapport. personnes vivant avec le
sionnels : assistants sociaux, Point relais sida, c’est une Queer VIH/SIDA.
psychologues, conseillers personne rendue disponible Se dit d’une personne dont Séropositif
conjugaux, médecins, ju- par une institution pour faire le sexe, le genre, l’orienta- Personne porteuse du virus
ristes, sexologues. la prévention VIH/IST en tion sexuelle, l’identité de du sida(VIH)
Préliminaires province de Namur. La per- genre et/ou l’expression
sonne désignée accepte Sida
Phase de préparation in- de genre diffèrent des at- Syndrome d’immunodéfi-
time faite de tendresse, de se former à cette mission tentes de la société, sont
pour pouvoir donner des in- cience acquise, plus connu
d’échanges et de caresses considérées comme « non sous le nom sida, est un
diverses, au début des rap- formations actualisées dans conformes, non tradition-
sa région géographique et ensemble de symptômes
ports sexuels et amenant les nelles, hors catégorie ». consécutifs à la destruc-
partenaires à un état d’ex- diffuser les outils indispen-
sables. Relation anale tion de cellules du système
citation sexuelle. Il s’agit de Rapport sexuel qui consiste immunitaire par le virus de
donner du plaisir sans avoir Préservatif externe en la pénétration par un l’immunodéficience hu-
pour but de parvenir im- Également appelé pré- pénis en érection ou autre maine (VIH).
médiatement à l’orgasme, servatif masculin (capote, objet réservé à cet effet, Syphilis
même si celui-ci est possible condom) dans l’anus de sa ou son Infection
durant cette période. sexuellement
Un préservatif externe s’en- partenaire. transmissible (IST) causée
Premier décembre file sur le pénis en érection Relation vaginale par une bactérie. Elle se ma-
Journée mondiale de lutte dès le début des caresses Rapport sexuel qui consiste nifeste initialement par l’ap-
contre le Sida depuis le 1er pour se protéger des infec- en la pénétration par un parition d’une ulcération
décembre 1988. tions sexuellement transmis- pénis ou un autre objet ré- non douloureuse (chancre)
PREP sibles et/ou d’une grossesse. servé à cet effet, dans le au pénis, au vagin, à l’anus,
(Prophylaxie Pré-Exposition) Préservatif interne vagin de sa/son partenaire. dans la bouche ou sur la
Traitement préventif pour Préservatif «féminin» - pré- Ruban Rouge peau. L’évolution de la ma-
le VIH proposé à des per- servatif muni d’un anneau Symbole international de ladie se fait en trois stades
sonnes séronégatives par- souple (ou une éponge) solidarité et d’entraide en- successifs. Si elle n’est pas
ticulièrement exposées au qui se place dans le vagin vers les personnes atteintes traitée, la syphilis peut cau-
risque d’infection par le ou dans l’anus avant le rap- par le virus VIH/SIDA. Arbo- ser des problèmes de san-
G lo s s a i r e
VIH dans le but de diminuer port sexuel (Peut être placé rer le ruban rouge, c’est té graves, touchant le cœur
ce risque lors de relations plusieurs heures avant). Il rejeter toute forme de dis- et le système neurologique
sexuelles sans préservatif. doit être retiré dès la fin du crimination à l’égard des (cerveau,…).
26 27Spéculum le risque de contamination compte avant tout c’est la Agent infectieux nécessi-
Outil médical permettant par VIH chez une personne reconnaissance sociale de tant un hôte, souvent une
d’explorer une cavité cor- séronégative. Pour être ef- son identité de genre par cellule, dont il utilise le mé-
porelle par l’écartement ficace, il doit débuter très autodéclaration. C’est le tabolisme et ses consti-
des parois. En gynécologie, rapidement si possible dans cas, par exemple, d’un en- tuants pour se répliquer.
il est utilisé dans le but de les 24 heures qui suivent fant élevé comme un gar- Western Blot
visualiser l’aspect macros- la prise de risque et au çon mais qui se considère Test pour confirmer ou infir-
copique du col utérin et de grand maximum dans les comme étant une fille. Être mer une infection par le VIH
la muqueuse vaginale ain- 72 heures. Après la prise de trans ne relève donc pas révélé par le test Elisa.
si que les secrétions cervi- risque la personne doit se d’une orientation sexuelle,
co-vaginales et d’effectuer présenter aux urgences de mais bien d’une identité de
des prélèvements. certains hôpitaux ou dans genre.
TASP un centre de référence sida TROD
Traitement comme pré- qui évaluera la pertinence Test Rapide d’Orientation
vention. C’est le traitement ou non de proposer le TPE. Diagnostique. Test (VIH, sy-
d’une personne séropositive Transgenre (ou trans) philis ou hépatite C) par
pour le VIH et un moyen de Ce terme reprend toutes les prise de gouttes de sang
prévention car les antirétro- personnes qui ont en com- qui permet d’avoir un résul-
viraux permettent d’obtenir mun de se reconnaître dans tat en quelques minutes. Il
une charge virale indétec- un autre genre que celui est totalement fiable 3 mois
table et donc d’empêcher qui leur a été assigné à la après une prise de risque. S’il
le risque de transmission du naissance. Les personnes est réactif, il doit être confir-
virus à un partenaire séroné- trans désirent souvent, mais mé par un test classique par
gatif lors de rapports sexuels pas tout le temps, changer prise de sang (ELISA).
non-protégés. de prénom, prendre des VIH
Test de grossesse hormones (testostérone, Virus de l’immunodéfi-
Test qui permet de savoir si oestrogène, progestérone), cience humaine (VIH) est
une personne est enceinte s’épiler (femmes trans), un virus infectant l’homme
ou non. faire certaines opérations et responsable du syndrome
(il y en a quatorze diffé-
G lo s s a i r e
TPE d’immunodéficience ac-
rentes). À noter que ce ne quise (SIDA).
Traitement post exposition sont pas les opérations qui
Traitement qui vise à réduire font qu’on est trans, ce qui Virus
28 29Namur et Jambes
Où s’adresser Centre de Planning Familial Solidaris
en cas de besoin ?
Rue de la Tour, 7
5000 Namur
Tél. : 081 77 71 62 Fax : 081 77 71 64
Personnes de contact : Norine Stenico, Tamara
Chif, Charlotte Nicolas, Coraline Lizin
tamara.chif@solidaris.be
Pour toutes questions : charlotte.nicolas@solidaris.be
norine.stenico@solidaris.be
coralie.lizin@solidaris.be
LE SASER
Centre de Planning Familial de Namur
Service de santé affective, sexuelle 3, rue Eugène Hambursin
et de réduction des risques 5000 Namur
Tél. : 081 23 01 83
Accueil, écoute, expertise en matière de VIH/sida, IST, ré- Personne de contact: Miel Vandermeulen
duction des risques liés à l’usage de produits psychotropes, planninganimations@gmail.com
dépistage, animations en milieu scolaire et extrascolaire,
groupes de rencontre, lutte contre l’homophobie, mise
Maison des jeunes : Jeunesse et Culture de Saint Servais
à disposition et échange de Chaussée de Waterloo, 182
matériel de consommation, Rue Docteur Haibe, 4 5002 Saint Servais
accompagnement des per- 5002 Saint-Servais Tél. : 081 77 71 70
sonnes vivant avec le virus du 081 77 68 20 Personne de contact : Marie De Rycke
sida, coordination du réseau
des points relais sida.
Infor Jeunes
LES POINTS RELAIS SIDA rue Pépin 18
5000 Namur
https://pointsrelaissida.jimdo.com Tél. : 081 22 38 12 (lundi au Maison de l’adolescent (MADO)
vendredi : 11h30 =>17h) Rue de l’Armée Grouchy, 20B
Personne de contact : 5000 Namur
contact : Laure De Myttenaere Tél. : 081 77 64 83
Raphaël Henry
laure.demyttenaere@province.namur.be Personne de contact: Laurie Macé
081 77 68 20 laurie.mace@province.namur.be
30 31Ciney
Maison des jeunes de Champion Centre de Planning Familial
Rue Alexandre Colin, 14 de Ciney
5020 Champion 1, clos de l’Ermitage
Tél. : 081 20 02 98 Maison provinciale du 5590 Ciney
Personne de contact : Nicolas Gauthier Mieux-Etre Tél. : 083 22 07 07
Rue Walter Sœur, 66 Personnes de contact : Sophie
5590 Ciney Laurent et Marie Labar
Tél. : 081 77 68 26 cpf.ciney@cpfciney.be
Jambes social et culturel asbl
Rue Duhainaut, 72 pse.ciney@province.namur.be
5100 Jambes Personne de contact :
Tél. : 081 31 27 15 Laure Masson
Personne de contact : Maison Arc-en-ciel
Nunzio Maugeri Rue Eugène Hambursin, 13
5000 Namur
Couvin / Philippeville
Tél. : 0471 52 44 21 Maison provinciale du Mieux- Etre
Personne de contact : Ruelle Cracsot, 12
Antoine Clerckx 5660 Couvin
antoine@macnamur.be Tél. : 081 77 68 22
cs.couvin@province.namur.be
depistage.couvin@province.namur.be
Andenne Personne de contact : Marie-Hélène Jacques
Plan de cohésion social
de la ville d’Andenne
Rue de la papeterie, 3 - 5300 Andenne Centre de planning familial- Réseau Solidaris
Tel : 0495 21 29 38 ou 085 84 95 67 Rue de France, 35
maison.solidarites@ac.andenne.be 5600 Philippeville
Personne de contact : Deblauwe Vincent Tél. : 081 77 78 37
cpf.philippeville@solidaris.be
Personnes de contact : Nadine Werrion et Anne Dalle-Rive
Beauraing
L’Autre Sens Dinant
Rue de Rochefort 38A
5570 Beauraing
Centre de planning familial Solidaris
Place Patenier, 9
Tél. : 082 67 92 40 ou 0473 82 19 67
5500 Dinant
service.prevention.beauraing@gmail.com
Tél. : 081 77 78 30
bf.autresens@gmail.com
nadine.werrion@solidaris.be
Personne de contact : Bérengère Fourny
lorine.bayet@solidaris.be
Personnes de contact : Nadine Werrion et Lorine Bayet
32 33Gembloux
IMAGIN’AMO Pour réaliser un dépistage :
Place de L’Orneau, 12
5030 Gembloux
Tél. : 081 61 05 44 ou 0479 32 75 87 • Le SASER : dépistage anonyme et gratuit du VIH, les
Personnes de contact : Amaury Rosar mardis de 16h à 18h et les jeudis de 17h à 19h sur ren-
et Typhaine Davin dez-vous, rue Docteur Haibe 4 5002 Saint-Servais au 081
77 68 20 - saser@province.namur.be
La Bruyère Personne de contact : Delphine Leroy
CRLB-Maison des Jeunes Dépistage des hépatites B et C, de la syphilis, de la
Place Séverin 1
5081 Bovesse
chlamydia et de la gonorrhée moyennant une vignette
Tél. : 081 56 82 23 de mutuelle.
www.crlb.be Pour la chlamydia et la gonorrhée, les jeunes de moins
info@crlb.be
Personnes de contact :
de 21 ans peuvent le réaliser gratuitement 2 fois par an.
Charles Jacob et Caroline Toussaint Au-delà de 21 ans, les personnes en ordre de mutuelle
participent financièrement à raison de 8,70 euros.
Rochefort L’absence de couverture mutuelle ne doit pas être un
Centre de Planning frein au dépistage.
familial
55, avenue de Ninove CIDJ Rochefort
5580 Jemelle Centre d’information et de • Consultations décentralisées du SASER :
Tél. : 084 22 18 22 documentation pour jeunes
Personne de contact :
Personne de contact : Janvier Sewumuntu : 0473 97 34 70
Rue de France,10
Adeline Antoine 5580 Rochefort • A la Maison provinciale du mieux-être de Couvin
Tél. : 084 22 30 73 (PRS) : dépistage anonyme et gratuit du VIH, et des
rochefort@cidj.be infections sexuellement transmissibles, les 3èmes et
luc.frippiat@cidj.be
Personne de contact : Luc Frippiat
4èmes mardis du mois de 16h à 18h
Ruelle Cracsot, 12 5660 Couvin
Tamines • D’autres consultations peuvent avoir lieu ponctuel-
lement en décentralisé ! Renseigne-toi !
Centre de Planning et d’information
16, avenue Roosevelt
5060 Tamines
Tél. : 071 74 10 01 • Dans les centres de planning familiaux
tamines@planningfamilial.net
Personne de contact: Joëlle Gilard • Chez un médecin généraliste
34 35• Dans une maison médicale
• Tu peux également trouver un lieu de dépistage via :
www.preventionist.org
www.loveattitude.be
Bibliographie
D’autres lieux utiles pour obtenir des
outils, des informations
Brochures :
• Information et matériel de réduction des risques - « Les IST, Infections sexuellement transmissibles », plate-
Andenne : Plan de cohésion social : 085 84 95 67 forme prévention sida, édition juillet 2019
Beauraing : L’Autre Sens : 082 67 92 40 - « Guide des jeunes LGBTQIA+ » édité par les CHEFF (www.
Couvin : Le Répit : 060 34 65 86 lescheff.be), 2019-2020.
Dinant : Destination : 082 22 85 43 - « La vie affective et sexuelle du mineur », fiche du service
Jemelle : La Passerelle: 084 21 07 64 droit des jeunes de Namur/Luxembourg, janvier 2017
Namur : NES - L’échange : 081 64 00 95
SASER : 081 77 68 20 - « Le livre des Infections sexuellement transmissibles », Ins-
Sésame : 081 23 04 40 titut National de Prévention et d’Education pour la Santé,
2009.
• Plateforme prévention sida - « Mutualité Solidaris. Les IST : mieux vaut s’en passer que
Place de la Vieille Halle aux Blés, 29/28, 1000 Bruxelles se les passer », Union Nationale des Mutualités Socialistes,
027 33 72 99 www.preventionsida.org
2011.
• Il existe 7 centres de références sida :
www.preventionsida.org Powerpoint :
- « Actualisation des connaissances du 14/06/2019 » par le
• D’autres centres de prévention sida : Docteur Valérie Delpierre, formation des Points relais sida
Sidasol à Liège : 04 2876700 - info@sidasol.be
Sida/ist Charleroi : 071 92 54 10 organisée par le SASER, Namur
sidamst@chu-charleroi.be - « Les IST en consultation, présentation du 24/04/2019 » par
le Docteur Edwinne Deprez, formation des médecins géné-
• Centre de ressources documentaires ralistes organisée par le SASER, Namur.
de la province de Namur
Campus Provincial : anastasia@province.namur.be
081 77 67 29 - 081 77 67 99 Syllabus IST :
• Les cheff - « RÉDUCTION DES RISQUES EN MILIEUX FESTIFS, Les Infec-
www.lescheff.be tions Sexuellement Transmissibles » par le Centre de Plan-
ning Familial des Femmes Prévoyantes Socialistes de Philip-
• Les Centres Locaux de Promotion Santé peville – Rue de France, 35 à 5600 Philippeville, 2016
www.lesclps.be
36 37En ligne :
- « L’assurance maladie, Les infections sexuellement trans- Outil créé par le groupe des Points relais sida,
missibles (IST) » [Consulté le 14 avril 2015], http://www. coordonné par le SASER.
ameli-sante.fr/infections-sexuellement-transmissibles-ist/defi-
nition-ist.html
Un merci particulier au groupe de travail pour les heures consacrées
- « Plate-Forme Prévention SIDA, Le sida, c’est quoi ? ». à la création de cet outil, à différentes étapes-clé de sa réalisation
[Consulté le 17/04/2015], http://preventionsida.org/sida-les- ou tout au long de son processus.
sentiel/le-sida-cest-quoi/
Véronique Blanpain, Dominique Charlier, Carine Crucifix, Laure
- « Santé-Médecine, MST-Maladies sexuellement transmis- De Myttenaere, Catherine Dupont, Pascale Dupuis, Bérengère
sibles-Définition » [Consulté le 14 avril 2015], Fourny, Luc Frippiat, Raphaël Henry, Delphine Leroy, Anne-Sophie
http://sante-medecine.commentcamarche.net/ Mans, Charlotte Nicolas, Agnès Nyirababiligi, Bénédicte Reginster,
faq/13636-mst-maladies-sexuellement-transmissibles-défini- Bénédicte Rusingizandekwe, Norine Stenico, Véronique Tellier,
tion Dorothy Vandermeuse
Merci au groupe des Points relais sida.
En 2021 : Centres de Planning Familial Solidaris (Namur/ Dinant/
Philippeville), Centre de Planning Familial de Namur, Infor Jeunes Namur,
L’Autre Sens Beauraing, CIDJ Rochefort Centre d’information et de
documentation pour jeunes, Maison des jeunes : Jeunesse et Culture
de Saint Servais, Maison de l’adolescent (MADO), Maison des jeunes
de Champion, Jambes social et culturel asbl, Zone T Andenne, Centre
de Planning Familial de Ciney, Maison provinciale du Mieux-Etre de
Ciney, Maison provinciale du Mieux- Etre de Couvin, IMAGIN’AMO, CRLB-
Maison des Jeunes, Centre de Planning familial de Rochefort, Centre de
Planning et d’information de Tamines, La Maison Arc-en-ciel de Namur,
Merci aux Docteurs Valérie Delpierre et Edwinne Deprez pour leur
expertise médicale.
Merci aux jeunes qui ont donné leur avis à des étapes clés du projet.
Merci à l’équipe du SASER.
Merci à la Direction de Santé publique.
Merci à la Province de Namur d’avoir mobilisé ressources humaines
et financières.
Merci à la Région wallonne d’avoir cru en notre projet en le
soutenant financièrement.
Merci au créateur de Profiler de nous avoir permis de nous inspirer
de ce jeu que les adolescents adorent.
Merci à Ian De Haes, illustrateur et graphiste, d’avoir si joliment
donné vie à cet outil.
38 39Édition 2021
Avec le soutien de la Wallonie
40
Éditeur responsable : Valéry ZuinenVous pouvez aussi lire