Pénurie d'essence ? Les employés de Total font grève au pire moment ! - written by Christine Tasin | 8 octobre 2022
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Pénurie d’essence ? Les employés de Total font grève au pire moment ! written by Christine Tasin | 8 octobre 2022
Voir la carte mise à jour sur le Parisien (article réservé aux abonnés) Un vent de panique souffle sur l’Hexagone... Coupures d’électricité, chauffage baissé voire interdit dans les
classes et les maisons, tenue de plongée obligatoire pour les scolaires qui font à la piscine, glacée, ballons d’eau chaude coupé pendant les heures creuses de la journée., augmentation drastique des prix du pain, du lait, des patates, des loyers, de l’essence… Et Zelenski-Biden-Macron qui veulent foutre sur la gueule à Poutine pour l’obliger à déclencher une guerre nucléaire qui ferait disparaître quelques millions d’Occidentaux réfractaires pendant que, bien à l’abri dans leurs abris, dégusteront caviar et chocolat chaud. Eh bien la cerise sur le gâteau c’est que ces connards d’employés des raffineries Total ont décidé, en ce moment, juste quand il ne fallait pas, de faire grève ! A croire que Macron s’est entendu avec les syndicats pour mettre la touche finale à la douce France qui n’en peut mais. Mais ce n’est pas la seule raison. Je sens que vous allez avaler de travers : Total a fait du dumping, il a baissé ses prix, provoquant une ruée sur SES pompes à essence… et donc accentuant la pénurie. Qu’est-ce qu’on se marre ! 15% des stations-service, en France, en situation de pénurie totale ou partielle… c’est beaucoup. C’est beaucoup trop ! Les salariés de Total raffineries viennent de découvrir qu’ils ne gagnaient pas assez et, forts de leur pouvoir – un pays sans essence est un pays mort- se sont mis en grève. C’est leur droit. Je dis juste que ça tombe pas bien et je ne demande pas combien gagnent les employés de Total… Mais en même temps je comprends qu’ils voient l’augmentation des prix enrichir les actionnaires sans leur apporter, à eux, du mieux vivre. Les salariés réclament des hausses de rémunération, en se désolant de la politique de rétribution des actionnaires de l’entreprise et des « superprofits » réalisés grâce à la
hausse des prix, qu’ils aimeraient voir un peu mieux redistribués. Le Parisien Résultat des courses ? Le gouvernement veut rassurer, il promet monts et merveilles (peur d’une résurgence des Gilets Jaunes qui, avec la situation des restrictions, pénuries, interdictions… pourrait générer une petite révolution en passant. Le même gouvernement fait même des appels du pied aux patrons pour qu’ils répondent favorablement aux demandes d’augmentation ! Le gouvernement, lui, se veut rassurant et assure que la situation devrait s’améliorer rapidement. Son porte-parole Olivier Véran a même récusé le terme de « pénurie » de carburant, préférant évoquer « des tensions » dans l’approvisionnement de certaines stations, et appelant les automobilistes à éviter « l’effet de panique ». Sur LCI, le ministre délégué en charge des Transports, Clément Beaune, a annoncé ce vendredi matin que les camions-citernes seraient exceptionnellement autorisés à rouler ce dimanche afin de pallier ces difficultés d’approvisionnement. « Nous sommes en train d‘améliorer la situation, ça va prendre deux ou trois jours a priori. Sur la base de ce que les pétroliers peuvent rapatrier depuis la Belgique et depuis Rouen, et pour faciliter les choses nous libérons une partie de nos stocks stratégiques », a assuré jeudi soir sur BFMTV la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Le Parisien Pendant ce temps, les syndicats et notamment la CGT affirment qu’il faut s’attendre à une grève longue. Le mouvement, qui dure depuis plusieurs jours, pourrait
durer encore un petit moment. C’est du moins ce qu’a laissé entendre ce vendredi un responsable CGT, bien décidé sans doute à ne pas laisser retomber la pression sur ses dirigeants. A suivre, bon week-end malgré la chasse au carburant ! Mais on ne s’en sortira que si nous sommes tous dans la rue pour dire non aux pénuries organisées, destinées et à faire régresser notre niveau de vie et à réduire nos exigences, sous les faux prétextes de l’écologie et de la crise ukrainienne. Dites non. Et sortez à nouveau les Gilets jaunes !
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