Revue de presse Cafézoïde - Cafézoïde
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29 AOÛT 2010 Musique 29/08/2010 à 16h13 http://www.liberation.fr/musique/0101654701-mini-rock- en-scene-ce-que-pour-les-enfants Mini Rock en Seine, c'est que pour les enfants ! Stéphanie ESTOURNET Ils portent les mêmes t-shirts que tous les festivaliers rock de la planète (AC-DC, Led Zepplin, design japonisant). En Converse, pantalon skaï ou simple jean, ils jumpent sur des reprises de Van Halen, vont boire un jus d’orange au bar en forme de guitare. Ils ont, en moyenne entre 6 et 10 ans, et pendant que leurs parents sautillent sur Cypress Hill ou headbanguent sur Queen of the Stone Age, au festival Rock en Seine attenant, à Saint-Cloud, ils profitent d’un espace qui leur est entièrement dédié – avec sa propre scène musicale et des groupes spécialement programmés pour eux. Et qu’ils ont, le soir venu, parfois du mal à quitter. Tout, ici, est à la fois « pédagogique, artistique, et ludique », explique Eric boulo, le régisseur général du Mini Rock en Seine, qui en est à sa 3e édition. A l’arrivée, l’enfant est pris en charge par un référant diplômé pour l’encadrement de la petite enfance, qui lui fait faire le tour de l’espace fermé. Dès lors, des activités seront proposées (mais jamais obligatoires). «C’est un espace de liberté», explique Anne-Marie Rodenas, du Cafézoïde, « le premier café culturel pour les enfants », à Paris. « L’enfant vit son expérience autant par rapport à la musique, aux jeux, que dans le fait de se gérer seul. Mais toujours sous le regard d’un adulte. » Ce que confirme Simon, 10 ans: « C’est notre univers, sans les parents, on peut faire ce qu’on veut et cette année, il y a des glaces. » Parmi les activités, une initiation à la guitare (des Squier flambant neuves, amplis et pédales), la fabrication d’un petit journal et, pour la première fois cette année, une radio sur laquelle on peut brailler sur des morceaux d’Iron Maiden, son lot de «crottes de nez pleines de caca» (Sasha, 6 ans). Le soir venu, les mômes migrent vers le chapiteau, au centre de leur domaine, pour y voir des concerts de groupes tels que les Nino’s et leurs reprises de Ferrer (« sacrée Mirza… »), ou le conteur-chanteur-clown-poète David Sire. En première partie, des mini déjà bien rôdés accrochent immédiatement la petite centaine de gamins. Julia, 11 ans, jean slim, guitare éléctrique et voix fluette, fait quelques reprises, notamment de Téléphone. Puis vient Electricitiz, trois gamins d’une quinzaine d’années dans le vent, qui envoient un gros son – des compos originales qui ont déjà pris leur tour en finale sur des tremplins tels qu’Emergenza. Identification et délire dans le public assurés
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