FAQ COVID-19 : Systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) dans les immeubles
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FAQ COVID-19 : Systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) dans les immeubles 2020-08-31 Systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation Q1. Les systèmes CVC (chauffage, ventilation et climatisation) peuvent-ils jouer un rôle dans la transmission du virus de la COVID-19? En général, s'il existe une possibilité de transmission de la COVID-19 par inhalation du virus dans l'air, en particulier dans les lieux bondés et mal ventilés, les preuves épidémiologiques d'une telle transmission sont limitées. Plus précisément, les preuves scientifiques ne donnent pas à penser que les systèmes CVC contribuent pour le moment à la propagation de la COVID-19. Bien qu'on ait dépisté la présence d'ARN viral dans l'air et dans les systèmes CVC, il n'a pas été prouvé que le virus présent dans l'air circulant dans les systèmes CVC est viable ou qu'il cause des infections. Le virus de la COVID-19 est principalement transmis par contact direct et par les gouttelettes propulsées à différentes distances1. Le dépistage de la maladie et l'auto-isolement des personnes infectées, l'éloignement physique, les mesures d'hygiène (notamment le lavage des mains, le contrôle de la toux et des éternuements, la maîtrise des sources respiratoires) ainsi que le nettoyage et la désinfection des milieux sont les principaux moyens de réduire le risque de transmission. La ventilation est l'approvisionnement et la distribution ou l'élimination de l'air atmosphérique par des moyens mécaniques ou statiques2. Les systèmes mécaniques utilisent généralement des appareils de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC). Jusqu'ici, peu d'études ont porté sur le rôle des systèmes CVC dans la propagation du virus de la COVID-19. Les analyses de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et celles réalisées par Leclerc, et coll. font état d'éclosions et de grappes de COVID-19 dans divers espaces intérieurs, notamment dans les maisons, les véhicules de transport, les lieux de culte, les centres de soins aux aînés, les aires de prise de repas et les bureaux3,4. Peu de grappes ont été observées dans les environnements exclusivement extérieurs, où la ventilation ne présente pas de problème4. Dans diverses études et analyses, on cite les espaces mal ventilés et une forte densité d'occupation comme facteurs possibles de transmission par inhalation3,5,6,7. Plusieurs études expérimentales et de modélisation révèlent la présence d'aérosols causés par la respiration et la parole ainsi que la dispersion de gouttelettes dans l'air. Ces études laissent entrevoir la possibilité de transmission par inhalation du virus8,9,10. Il existe également des études d'échantillonnage environnemental qui démontrent la présence d'ARN viral dans l'air et sur les surfaces dans des endroits où ont séjourné des personnes infectées par le virus de la COVID-1911,12,13, notamment dans les systèmes CVC14. Ces études confirment la possibilité de transmission par le virus inhalé, mais peu de rapports font état de grappes de cas résultant d'une véritable transmission par cette voie5. COVID-19 : Les systèmes CVC dans les immeubles 1
On cite souvent l'étude réalisée par Lu, et coll. ainsi qu'une autre analyse de Li, et coll. révisée par des pairs concernant la transmission de la COVID-19 entre différentes familles à trois tables dans un restaurant à forte occupation (la table A comportait le cas index et se situait entre les tables B et C )15,16. Un climatiseur mural sans prise d'air frais pourrait avoir contribué à la propagation du virus en dispersant les particules virulentes du client infecté; aucun des autres convives et aucun employé du restaurant n'ont été infectés15,16. Les trois tables ayant contribué à l'épidémie étaient également situées directement dans l'axe du flux d'air probable du climatiseur vers le mur opposé et retournant vers l'appareil, c.-à-d. qu'il semble y avoir eu peu de mélange de ce flux d'air avec l'air présent ailleurs dans la salle16. La durée d'exposition aux gouttelettes peut également avoir été un facteur de propagation16. Il y a eu un recoupement de 53 minutes dans le temps de présence des convives assis à la table A (index) et des convives de la table B, et un recoupement de 75 minutes entre la présence des convives des tables A et C. Les expériences utilisant un gaz traceur ont démontré que les gouttelettes provenant de la table index auraient atteint un niveau élevé aux tables A, B et C, ainsi qu'à une autre table voisine. Cependant, le temps de recoupement entre cette dernière table et la table A n'était que de 18 minutes. Les auteurs de l'analyse préalable ont conclu que les convives et les serveurs de la table voisine n'ont probablement pas été infectés en raison de la durée relativement brève d'exposition aux gouttelettes provenant du patient index16. D'autres rapports concernant des éclosions survenues dans des cours de danse de conditionnement physique17, dans un centre d'appels en Corée du Sud18 et dans les pratiques de chant d’une chorale dans l'État de Washington19, sont autant d'exemples où une mauvaise ventilation peut avoir contribué à la propagation du virus, bien qu'il manque d'information précise au sujet de la ventilation. La transmission par contact étroit entre personnes et la présence de fomites sont aussi des facteurs plausibles. Q2. La recirculation d’air présente-t-elle un risque de contamination accrue par des particules infectieuses? Il existe peu d'information concernant l'air recirculé comme facteur particulier de transmission de la COVID-19. Dans le contexte des systèmes CVC, la recirculation désigne le renvoi d'air intérieur filtré dans le réseau central, puis la redistribution de cet air dans le bâtiment. Il existe peu d'information sur l'air recirculé comme cause précise de transmission du virus. Lu, et coll. ont publié une étude sur la transmission du virus de la COVID-19 dans un restaurant, tel que décrit ci-dessus, qui aurait pu être facilitée par un climatiseur mural15. En plus de démontrer la présence d'une zone autour de trois tables où l'air était quelque peu contenu en raison des mouvements d’air produits par le climatiseur, l'analyse préalable à l'examen par les pairs a également révélé qu'il n'y avait aucun apport d’air extérieur et que la ventilation provenait uniquement de l'infiltration occasionnelle d'air lors de l'ouverture de la porte, et de l'extraction d'air créée par le ventilateur de la salle de bain16. Il convient de noter que les résultats de cette étude laissent supposer un cas extrême de recirculation (comparativement à la façon dont l'air serait recirculé par un système CVC), caractérisé par l'absence pratiquement totale de ventilation utilisant de l'air extérieur et même par une dilution minimale avec l'air du bâtiment. Q3. Que peut-on faire pour minimiser le risque lié aux aérosols infectieux? L'amélioration de la ventilation de l'air extérieur et le bon entretien des systèmes CVC viendront compléter les autres mesures de santé publique visant à réduire la propagation de la COVID-19, à savoir le dépistage, l'auto-isolement en cas d’infection, la distanciation physique, l'hygiène des mains, la maîtrise des sources respiratoires ainsi que le nettoyage et la désinfection du milieu ambiant. COVID-19 : Les systèmes CVC dans les immeubles 2
En plus des mesures de réduction des risques décrites à la Q1 pour prévenir la transmission par gouttelettes et par contact étroit, une bonne ventilation est importante dans les milieux intérieurs pour la santé et le confort général des occupants. Il est possible d'optimiser les systèmes CVC en suivant les bonnes pratiques de ventilation, car on n'a pas observé de transmission du virus de la COVID-19 par ces systèmes. En gros, en évitant les conditions d'air stagnant et en ventilant les espaces intérieurs par l'apport d'air frais, que ce soit en augmentant le taux d'air extérieur admis par le système CVC ou en ouvrant les fenêtres, il sera possible de diluer l'air expiré par les occupants, incluant les particules infectieuses. C'est pourquoi on préconise la plupart du temps de ventiler avec de l'air extérieur, en évitant autant que possible la recirculation et en veillant à la propreté des filtres3,6,7,20,21. Dans le cas des systèmes de traitement d'air au niveau du bâtiment complet ou par secteurs, l'approche idéale consiste à éviter la recirculation, par exemple en ayant recours à un taux d'apport en air extérieur aussi élevé que possible, voire de 100 %. Si cela n'est pas possible pour l'ensemble du bâtiment, il sera peut-être possible de le faire dans les zones à haut risque, p. ex. dans les zones très fréquentées ou, dans le cas des établissements de soins de santé, dans les services ou les pièces où des patients atteints par la COVID-19 sont traités. Tous les systèmes CVC ne permettent pas de modifier le fractionnement de l'apport d'air extérieur. Dans le cas des systèmes offrant cette possibilité, il peut être nécessaire de modifier les protocoles d'entretien des filtres3,7,21,22 . Dans ces situations, il sera possible d'améliorer l'apport d'air extérieur en ouvrant les fenêtres, en vérifiant l'efficacité des filtres ou en utilisant des filtres de meilleure qualité3,7,20,21,23. Parmi les autres mesures possibles, on peut contrôler le taux d'humidité (p. ex. humidité relative de 40 % à 60 %), réduire le nombre de personnes présentes dans un même environnement et éviter d’obstruer le flux d'air direct vers les autres personnes3,5,7,22. Q4. Y a-t-il des considérations particulières quant au nombre de cycles de renouvellement d'air par heure? Divers organismes fixent les normes pour différents types d'environnements à l'intérieur des bâtiments. Les normes relatives aux taux de renouvellement d'air peuvent être obtenues auprès de l'Association canadienne de normalisation (CSA) pour les systèmes CVC dans les zones ou dans des secteurs précis des établissements de santé (CSA Z317.2:19)24. Ces normes sur les taux de renouvellement d'air dans les milieux cliniques tiennent compte des risques d'infection par l'air ambiant24. Concernant les autres conditions à l'intérieur des bâtiments, l'American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers (ASHRAE) fournit les taux de ventilation minimaux requis pour maintenir une qualité d'air intérieur acceptable en fonction du type de milieu (p. ex. établissements correctionnels, bureaux, établissements d'enseignement, hôtels, établissements de restauration et de service de boissons), du taux d'occupation et de la superficie des pièces25. Cette norme a été établie afin de maintenir le taux de dioxyde de carbone (CO2) à des niveaux tels que la plupart des occupants ne se plaindront pas de la qualité de l'air (p. ex. à cause des odeurs des occupants); toutefois, cette norme a été établie avant l'avènement de la COVID-19 et ne tient pas compte du besoin d'atténuation de la transmission du virus. Les taux de CO2 servent d'indicateur pour déterminer si la ventilation par apport d'air extérieur est suffisante compte tenu du nombre d'occupants. Afin d'obtenir des mesures utiles concernant le taux de CO2 à l'intérieur du bâtiment, il sera bénéfique de prélever des échantillons pendant les périodes d'occupation typiques et les périodes de pointe, ainsi qu'à différents moments de la journée. Les COVID-19 : Les systèmes CVC dans les immeubles 3
résultats de ces échantillons de CO2 seront informatifs et pourront être comparés au taux de CO2 extérieurs. Si la ventilation extérieure est suffisante, le CO2 expiré par les occupants d’une pièce ne s'accumulera pas dans l’air ambiant au cours de la journée. Mode d'occupation limitée Q5. Existe-t-il des directives concernant les systèmes CVC fonctionnant en mode d'occupation partielle ou limitée dans les bâtiments pendant un arrêt forcé? En règle générale, la plupart des documents d'orientation applicables aux systèmes CVC recommandent de ne pas éteindre complètement le système, même pendant un arrêt forcé; pendant les activités normales, on recommande de faire fonctionner le système plus longtemps que d'habitude. Lorsqu'un bâtiment fonctionne en occupation partielle ou limitée pendant un arrêt forcé, l'ASHRAE estime souhaitable que le système de contrôle automatisé du bâtiment dispose d'une commande prioritaire de sorte que le système CVC soit en mode d'inoccupation pendant une plus courte durée qu'en temps normal26. En temps normal, l'ASHRAE et la Fédération européenne des associés du chauffage, de la ventilation et de la climatisation (REHVA) recommandent d'augmenter l'apport en air extérieur et la ventilation par extraction et de démarrer la ventilation au moins deux heures avant l'entrée de personnes dans le bâtiment, et de continuer à faire fonctionner la ventilation pendant au moins deux heures après le départ des personnes21,27. Le REHVA recommande de maintenir l'apport d'air extérieur à des taux de ventilation réduits lorsque le bâtiment est inoccupé21. Les réglages de température et de taux d'humidité pourraient être ajustés pour réduire les dépenses en énergie si on le souhaite, tant que le niveau de confort des occupants est maintenu. Inspection et entretien Q6. Des mesures d'inspection ou d'entretien supplémentaires sont-elles nécessaires? Il faut effectuer l'inspection régulière et l’entretien des systèmes CVC. Il est essentiel d’appliquer les mesures d'entretien recommandées pour les systèmes de traitement de l'air (y compris l'inspection et le remplacement des filtres, le cas échéant)3. Selon le réglage de la ventilation (p. ex. augmentation de l'apport d'air extérieur), il peut être nécessaire d'augmenter la fréquence des inspections et des changements de filtres. De plus, il peut être souhaitable de parler à un spécialiste en CVC avant de faire des réglages, afin qu'il puisse vérifier les paramètres et donner des conseils sur les procédures d'entretien. Une norme fixée conjointement par l'American National Standards Institute (ANSI), l'ASHRAE et Air Conditioning Contractors of America (ACCA) porte sur l'inspection et l'entretien des systèmes CVC. La norme ANSI/ASHRAE/ACCA 180-2018 (Standard Practice for Inspection and Maintenance of Commercial Building HVAC Systems) décrit les procédures et fixe les exigences minimales d'inspection et d'entretien en CVC requises pour permettre à un système de produire un confort thermique et de maintenir une efficacité énergétique et une qualité de l'air intérieur acceptables dans les bâtiments commerciaux28. Les exploitants de bâtiments peuvent s'appuyer sur ces directives pour optimiser le fonctionnement des systèmes CVC en temps normal, même en l'absence d'une épidémie de maladie infectieuse. COVID-19 : Les systèmes CVC dans les immeubles 4
Courants d'air générés par les ventilateurs et les climatiseurs Q7. Existe-t-il des directives sur l'utilisation des climatiseurs et des ventilateurs dans les pièces? En évitant le flux d'air direct au niveau de la tête (autour des zones d'inspiration/expiration), il est possible de réduire la dispersion entre personnes des gouttelettes émises par la respiration. Les mouvements d'air créés par les ventilateurs, les climatiseurs et les systèmes CVC pourraient influer sur la dispersion des gouttelettes respiratoires dans l'air; il est donc possible de réduire le risque de propagation en dirigeant le flux d'air de manière à éviter de souffler de l'air d'une personne vers une autre. Il convient de suivre les directives du fabricant concernant le nettoyage, la désinfection et l'entretien régulier des ventilateurs et des climatiseurs. Des conseils plus détaillés sur le positionnement, l'utilisation et l'entretien des ventilateurs et des climatiseurs sont fournis dans le rapport de Santé publique Ontario intitulé « Ventilateurs et climatiseurs portatifs dans les foyers de soins de longue durée et les maisons de retraite pendant la COVID-19 », accessible ici29. Références 1. Agence ontarienne pour la promotion et la protection de la santé (Santé publique Ontario). Les voies de transmission de la COVID-19 : ce que nous savons jusqu’à présent. Toronto (Ontario) : Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2020. https://www.publichealthontario.ca/- /media/documents/ncov/wwksf-routes-transmission-mar-06-2020.pdf?la=fr 2. Qian H, Zheng X. Ventilation control for airborne transmission of human exhaled bio-aerosols in buildings. J Thorac Dis. 2018;10(Suppl 19):S2295-S2304. https://doi.org/10.21037/jtd.2018.01.24 3. Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). COVID-19: Questions-réponses sur les environnements intérieurs. INSPQ; 2020 [cité le 30 mai 2020]. https://www.inspq.qc.ca/en/publications/2992-indoor-environment-covid19#dispersion 4. Leclerc QJ, Fuller NM, Knight LE, et coll. What settings have been linked to SARS-CoV-2 transmission clusters? [version 1; révisée par les pairs : 1 approuvée avec réserves]. Wellcome Open Res 2020, 5:83. https://doi.org/10.12688/wellcomeopenres.15889.1 5. Organisation mondiale de la Santé. Transmission of SARS-CoV-2: implications for infection prevention precautions: scientific brief [Internet] (en anglais seulement). Genève, Suisse : Organisation mondiale de la Santé; 9 juillet 2020 [cité le 12 août 2020]. https://www.who.int/publications/i/item/modes-of-transmission-of-virus-causing-covid-19- implications-for-ipc-precaution-recommendations 6. Morawska L, Tang JW, Bahnfleth W, et coll. How can airborne transmission of COVID-19 indoors be minimised? Environment International. 2020;142:10832. https://doi.org/10.1016/j.envint.2020.105832 7. Dietz L, Horve PF, Coll DA, Fretz M, Elsen JA, Van Den Wymelenberg K. 2019 Novel coronavirus (COVID 19) pandemic: Built environmental considerations to reduce transmission. Appl Environ Sci. 2020; 5(2):e00245-20. https://msystems.asm.org/content/msys/5/2/e00245-20.full.pdf COVID-19 : Les systèmes CVC dans les immeubles 5
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Modèle proposé pour citer ce document Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). COVID-19 : Foire aux questions : Systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) dans les immeubles. Toronto (Ontario) : Imprimeur de la Reine pour l'Ontario, 2020. © Imprimeur de la Reine pour l'Ontario, 2020 Avis de non-responsabilité Santé publique Ontario (SPO) a conçu le présent document. SPO offre des conseils scientifiques et techniques au gouvernement, aux agences de santé publique et aux fournisseurs de soins de santé de l’Ontario. Les travaux de SPO s’appuient sur les meilleures données probantes disponibles au moment de leur publication. L’application et l’utilisation du présent document relèvent de la responsabilité des utilisateurs. SPO n’assume aucune responsabilité relativement aux conséquences de l’application ou de l’utilisation du document par quiconque. Le présent document peut être reproduit sans permission à des fins non commerciales seulement, sous réserve d'une mention appropriée de Santé publique Ontario. Aucun changement ni aucune modification ne peuvent être apportés à ce document sans la permission écrite explicite de Santé publique Ontario. Santé publique Ontario Santé publique Ontario est une société d’État vouée à la protection et à la promotion de la santé de l’ensemble de la population ontarienne, ainsi qu’à la réduction des iniquités en matière de santé. Santé publique Ontario met les connaissances et les renseignements scientifiques les plus pointus du monde entier à la portée des professionnels de la santé publique, des travailleurs de la santé de première ligne et des chercheurs. Les activités de Santé publique Ontario comprennent la surveillance continue, l'épidémiologie, la recherche, le perfectionnement professionnel et les services axés sur le savoir. Pour en savoir plus d'information sur SPO, visitez publichealthontario.ca/fr. COVID-19 : Les systèmes CVC dans les immeubles 8
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