Jazz Magazine! Texte: JF Mondot! Dessins:Annie-Claire Alvoët ! - Jazz Migration
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
! ! Jazz Magazine! Texte: JF Mondot! Dessins:Annie-Claire Alvoët ! !! !! Au Sunside, le jeune saxophoniste Ludovic Ernault a fêté la sortie de son disque Dreamland et montré qu’il a déjà dépassé le stade des des promesses.! Ludovic Ernault ( sax alto), Enzo Carniel ( piano), Joachim Govin (basse), Simon Bernier (batterie), Romain Pilon (guitare), au Sunside, le 11 juin 2019! ! Ludovic Ernault, originaire de Rennes, fait partie des jeunes saxophonistes les plus intéressants que l’on puisse écouter aujourd’hui sur la scène parisienne. On sent qu’il a écouté ( et digéré) les grands maîtres. On entend dans ses chorus la marque de Lee Konitz mais aussi celle de Mark Turner, en particulier dans cette manière de creuser l’harmonie par le haut.! ! Ces influences se traduisent par un séduisant mélange de lyrisme et d’abstraction. On note aussi chez lui une polarisation vers le registre aigu, et une manière d’étrangler le son dans les moments de pic émotionnel. Dans les graves, en revanche, le son est majestueux et assuré. Soit au total une manière très personnelle d’allier la force et la faiblesse. Ce jeune saxophoniste a aussi l’art de bien s’entourer.! !
Au piano, Enzo Carniel fait entendre d’autres choses que dans son propre groupe House of the Echo. Il n’a besoin que de quelques mesures pour s’envoler et faire entendre tout ce qu’il possède de lyrique et de chantant dans son jeu, en particulier lors d’un éblouissant intermède en solo la fin du premier set.! A la basse, Joachim Govin ( qui remplace Florent Nisse) est comme d’habitude remarquable par l’aspect percussif et dynamique qu’il donne à son jeu, avec cette capacité à donner non seulement l’harmonie mais l’élan.! !A la batterie Simon Bernier est d’une grande finesse. Il invente des manières d’accompagner et d’orienter la musique qui sont presque des arrangements à eux tout seuls. J’ai gardé pour la fin le guitariste Romain Pilon, dont j’admire toute la soirée la mise en place, et la construction rigoureuse de ses chorus, qui produit une sorte de lyrisme méticuleux qui s’insère parfaitement dans la musique.! Lui et Enzo Carniel réussissent à ne pas se marcher sur les pieds et à produire ensemble une sorte de luxuriance harmonique qui est un régal pour les oreilles. Parmi les compositions de Ludovic Ernault, je retiens spécialement Tout feu tout flamme, Green, ou Dreamland ( qui est le nom de son album, qui vient de sortir, avec cette même formation) . Beau groupe, très convaincant par la complémentarité qui s’établit entre le lyrisme des uns et la vitalité des autres.! Texte: JF Mondot! Dessins:Annie-Claire Alvoët ( autres dessins, peintures, gravures à consulter sur son site www.annie- claire.com ou à découvrir « en vrai »au Sunset-Sunside où une exposition lui est consacrée sur les deux niveaux du club)! ! ! ! ! ! ! !
09/01/2020 Ludovic Ernault: Dreamland | Jazz Journal Ludovic Ernault: Dreamland By Brian Morton - 06 November 2019 The title is well-chosen, for this is a delicately etched set of themes that only rarely picks up pace or delivers fire. But it’s not necessarily restful. There is a strange snatch of audio – children? – at the top of Detachment that confirms the faintly unsettling air. The album as a whole is reminiscent of some of the earlier ECM productions, and certainly those that feature the presumable dedicatee of track two. Bernier’s percussion is highly musical and carefully woven with Carniel’s piano playing and Nisse’s bass. It sounds like an established group playing well- rehearsed material but without the stiffness we might associate with a recording made at the end of a long tour. Ernault’s saxophone is played with a light, mobile action. He moves through the line of There Is Know End with a musing quality, while the rhythm of Danse is stately, almost ritualised. Sea Elle is probably the Clément Lemeniccer who mixed the album and who is singled out for thanks on the sleeve. If so, the accolade is deserved, for this is a beautifully balanced recording, one of the best I’ve heard of late. Every instrument is audible and in place, and yet the overall effect isn’t horn-plus-rhythm, but that of an integrated collective. Ernault claims the sole title credit on the basis of his compositions, not necessarily any priority in the actual playing. The Fresh Sound New Talent imprint consistently throws up intriguing new names, or new outside their native scenes. There’s now an almost intimidating richness to the catalogue, but some names and records do stand out conspicuously, and this is one of them. Check the duration: short commons? Not a bit. Putting out a record this length bespeaks confidence, not doubt. This space is waiting for artist, label, promoter or publisher to add buying or booking details Discography There Is Know End; Motian; Danse; Detachment; Peaceful Ending; Eleanora; Sea Elle (31.53) Ernault (as); Enzo Carniel (p); Florent Nisse (b); Simon Bernier (d). Videlles, France, April 2016. Fresh Sound New Talent FSNTCD580 REVIEW OVERVIEW Reviewer rating SUMMARY "The Fresh Sound New Talent imprint consistently throws up intriguing new names, or new outside their native scenes" This website uses cookies to deliver the best experience. By clicking ok you agree to the use of cookies. Ok Learn more https://jazzjournal.co.uk/2019/11/06/ludovic-ernault-dreamland/ 1/2
Jazz Mag 2019
Vous pouvez aussi lire