L'ESPACE SOUTERRAIN SES ORIGINES ET SON ÉTAT ACTUEL - AFTES
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carrières sur Seine DÈS L’ANTIQUITÉ ROMAINE, LE CALCAIRE LUTÉTIEN A ÉTÉ EXPLOITÉ POUR LA CONSTRUCTION Chaillot LES EXPLOITATIONS SE SITUAIENT NATURELLEMENT LÀ OÙ LA ROCHE AFFLEURAIT Val de Bièvre – jardin des plantes rue Claude Bernard rue des Vanves Gobelins Charenton C’EST À DIRE LÀ OÙ L’ÉROSION FLUVIATILE L’AVAIT DÉGAGÉE EN FLANC DE COTEAU Arcueil Ivry - Vitry ( toponymes contemporains )
ET PERDRE AUSSI DE LA BONNE TERRE AGRICOLE PLUS ON S’ENFONCE DANS LE COTEAU, PLUS IL FAUT DÉGAGER DE MORTS - TERRAINS CETTE SITUATION A DURÉ JUSQU’AU 11ème SIÈCLE, LE VOLUME DE LA DEMANDE RESTANT FAIBLE
À PARTIR DU 12ème SIÈCLE, LA DEMANDE S’EST ACCRUE DE PAR L’OUVERTURE DE CHANTIERS Notre Dame de Paris, Louvre, Enceinte de Philippe Auguste ) D’OÙ LA NÉCESSITÉ D’EXPLOITER EN SOUTERRAIN PREMIÈRE TECHNIQUE: CHAMBRES ET PILIERS À PARTIR D’UNE ENTRÉE EN CAVAGE Entrée en cavage
À PARTIR DU 14ème SIÈCLE, LES FRONTS DE TAILLE S’ÉLOIGNENT DES CAVAGES ON ACCÈDE ALORS AUX EXPLOITATIONS PAR PUITS ET ON SORT LE MATÉRIAU PAR TREUIL ON PEUT MÊME EXPLOITER SUR DEUX ÉTAGES DE CARRIÈRE SI LA PUISSANCE DU BANC EST SUFFISANTE POUR EXTRAIRE UN MATÉRIAU TRÈS RECHERCHÉ: LES LAMBOURDES
surface défruitée surface attachée du pilier = a² à chaque pilier = 4a² entraxe VUE EN PLAN, UNE TELLE EXPLOITATION SOUTERRAINE de piliers = a DONC THÉORIQUEMENT RESSEMBLER À QUELQUE CHOSE COMME CECI DEVRAIT a 2a a d’où taux de défruitement = ( 4a² - a² ) / 4a² = 3/4 = 75 %
MAIS SOUS ( CE QUI SERA ) PARIS, LA RIGUEUR GÉOMÉTRIQUE DES GALERIES ET DES PILIERS N’ÉTAIT PAS LA PRÉOCCUPATION MAJEURE DES CARRIERS Ici, dans Mais la carrière dite tous les cas, ce" type des Chartreux " d’exploitation ( sous l’actuel Luxembourg générait des ) son exploitation remonte à lesESPACES irrégularités y proviennent SOUTERRAINS 1258 de ce que les carriers ont été, conséquents soit guidés, soit gênés par la fracturation naturelle
À PARTIR DU 16ème SIÈCLE, LA MÉTHODE D’EXPLOITATION PAR HAGUES ET BOURRAGES FAIT SON APPARITION Avec cette méthode les ESPACES SOUTERRAINS générés sont ipso facto très réduits
C’EST AINSI PARTOUT SOUS LE PARIS ACTUEL LÀ OÙ L’EXPLOITATION S’EST FAITE PAR HAGUES ET BOURRAGES ( ICI SOUS LE PARC MONTSOURIS )
bourrages front de taille masse calcaire intacte
EXPLOITATION PAR HAGUES ET BOURRAGES: FAIBLE ESPACE RÉSIDUEL ( ENCORE SOUS LE PARC MONTSOURIS )
QUELQUEFOIS MÊME, TRÈS FAIBLE ESPACE RÉSIDUEL ( TOUJOURS SOUS LE PARC MONTSOURIS )
À PARTIR DU 18ème SIÈCLE, C’EST AU TOUR DU GYPSE D’ÊTRE EXPLOITÉ EN SOUTERRAIN LA PUISSANCE DES BANCS ÉTANT CONSIDÉRABLE, IL EN EST RÉSULTÉ DES ESPACES SOUTERRAINS IMMENSES, SOUS LES " BUTTES " DE PARIS QUI ONT TOUS DISPARU AUJOURD’HUI À JAMAIS
C’EST ÉGALEMENT À PARTIR DU 18ème SIÈCLE QUE GRÂCE À L’ANTICLINAL DE MEUDON, LA CRAIE CAMPANIENNE A COMMENCÉ D’ÊTRE EXPLOITÉE MAIS, COMME LE NOM DE L’ANTICLINAL L’INDIQUE, PAS SOUS PARIS
LÀ ENCORE, IL EN EST RÉSULTÉ DES ESPACES SOUTERRAINS CONSIDÉRABLES, SOUS MEUDON, ISSY LES MOULINEAUX, BOUGIVAL, ETC… QUI EXISTENT TOUJOURS AUJOURD’HUI
ENFIN, C’EST AUSSI À PARTIR DU 18ème SIÈCLE QUE TOUS CES VIDES, PLUS OU MOINS OUBLIÉS, ONT COMMENCÉ DE SE RAPPELER AU BON SOUVENIR DES OCCUPANTS DE LA SURFACE EN LEUR ENVOYANT QUELQUES FONTIS
D’OÙ LA CRÉATION SOUS L’ÉGIDE DE LOUIS XVI D’UN SERVICE SPÉCIALISÉ DU CORPS DES MINES: L’INSPECTION DES CARRIÈRES ( devenue depuis l’Inspection Générale des Carrières ( IGC ) ) AVEC DEUX MISSIONS ESSENTIELLES: - EXPLORER LE SOUS - SOL - CONFORTER LES VIDES DÉCOUVERTS
POUR EXPLORER LE SOUS – SOL, DE LONGUES GALERIES, DITES DE " RECHERCHE " , SONT PERCÉES EN PLEINE MASSE ELLES RELIENT AINSI LES ZONES D’ANCIENNES CARRIÈRES EN SUIVANT GÉNÉRALEMENT LE TRACÉ DES VOIES DE SURFACE 1m VUE AVEC UN ÉCLAIRAGE MAGIQUE
JUSQU’À LA PREMIÈRE MOITIÉ DU 20ème SIÈCLE, LES VIDES ABANDONNÉS SONT TRAITÉS ESSENTIELLEMENT - PAR BOURRAGE ( plus ou moins complet ) - PAR CONFORTATION ( piliers à bras ou maçonneries )
VOICI LE PRINCIPE THÉORIQUE DE CE TRAITEMENT galerie de circulation bourrage massif de maçonnerie piliers à bras ensemble éventuellement IlAprès ne restait relié àles confortations plus par d’autres au milieu des (des bourrage, anciens galeries depiliers vides qu’une à bras jonction et massifs galerie ou de "de de maçonnerie circulation recherche " ) en pleine masse galerie de jonction ou de " recherche " en pleine masse
AINSI, SEULE UNE GALERIE DE CIRCULATION PERMETTAIT DE TRAVERSER L’ANCIENNE EXPLOITATION BOURRÉE bourrage contenu par maçonnerie pilier à bras bourrage bourrage éboulé
EXCEPTIONNELLEMENT UNE " SALLE " AVEC QUELQUES PILIERS DE MASSE SUBSISTAIT… pilier de masse pilier à bras ici près de la rue de la Tombe – Issoire ( carrière dite de " Port – Mahon " ) son exploitation remonte au 14ème siècle
AVEC MÊME UN ÉTAGE INFÉRIEUR mais d’un accès peu commode et plutôt encombré
QUELQUES COMMUNICATIONS ENTRE LES DEUX ÉTAGES SONT PLUS COMMODES
ENCORE UNE DES RARES " SALLES " AVEC QUELQUES PILIERS DE MASSE… maçonnerie pilier de masse ici sous le boulevard Lefebvre
sur une carte moderne de l’IGC on reconnaît les galeries de jonction on reconnaît de semblables galeries de circulation après bourrage mais on voit aussi que certaines galeries de circulation ont été réalisées de manière plus linéaire
pilier de masse ces traversées plus linéaires peuvent se schématiser ainsi pilier de masse pilier de masse bourrage confortation maçonnée pilier de pilier de masse masse
Enfin engalerie la vraie 1809 ( de en circulation concomitance avec après le percement bourrage est cellede- ci la rue d’Assas ) , un autre inspecteur général des carrières, CE QUI, APPLIQUÉ Louis –AU CAS CONCRET Étienne Héricart DE LA CARRIÈRE de Thury, ajoute DES CHARTREUX, un système DONNE traversant CECI linéaire carrière des chartreux entrée en cavage sur descenderie exploitations elle est due auplus tardives premier inspecteur général par deshagues et bourrages carrières, Charles Axel Guillaumot, ( 18ème auxsiècle ) alentours de 1780
QUELQUES GALERIES DE RECHERCHE SONT IMPRESSIONNANTES ici le carrefour rue d’Assas- avenue de l’observatoire VUE AVEC UN ÉCLAIRAGE MAGIQUE
MAIS, CIRCULATION OU RECHERCHE, TOUTES CES GALERIES ONT UN POINT COMMUN L’ÉTROITESSE…
L’ÉTROITESSE…
L’ÉTROITESSE…
L’ÉTROITESSE…
L’ÉTROITESSE…
ce qui était ESPACE SOUTERRAIN dû au gypse a totalement disparu AINSI, SOUS PARIS… et ce qui était ESPACE SOUTERRAIN dû au calcaire n’est plus que réseaux disjoints de galeries étroites
EXEMPLE DE VUE SYNOPTIQUE DES GALERIES RÉSIDUELLES DE CARRIÈRES ( CIRCULATION ET RECHERCHE ) DANS UN SECTEUR D’UN RÉSEAU on y voit la " salle " résiduelle de la carrière de " Port – Mahon " .
de même pour la " salle " sous le boulevard Lefebvre
MAIS DANS L’ENSEMBLE, TOUTES CES GALERIES RÉSIDUELLES NE FORMENT QUE DES RÉSEAUX DE BOYAUX ÉTROITS
rue Huyghens toujours aussi étroit
rue de la bourbe
QUELQUEFOIS C’EST MÊME UN PEU AQUATIQUE avenue Reille
UNE EXCEPTION À TOUT CECI: LE SECTEUR DU VAL DE GRÂCE IL N’A PAS ÉTÉ CONSOLIDÉ PAR L’IGC MAIS PAR FRANÇOIS MANSART QUI AVAIT SA MÉTHODE À LUI…
dans cette carrière par piliers, Mansart a fait partout des massifs de maçonnerie
ET, MÊME ÉTROITES, LES GALERIES SONT DE PLUS EN PLUS SOUVENT INJECTÉES
IL EST POURTANT POSSIBLE DE CONFORTER SANS TOUT BOUCHER
comme cette carrière de près de deux hectares sous le bois de Vincennes, en parfait état, un ESPACE SOUTERRAIN remarquable tout près de Paris IRRÉMÉDIABLEMENT MAIS ON BOUCHEPERDU 1m Il est vrai qu’une proposition de mise en valeur par ES avait révélé qu’elle allait s’ébouler ou que le public risquait de s’y asphyxier
ELLE PRÉSENTAIT, DE SURCROÎT, DES SECTEURS PITTORESQUES ici, une charrière dans un secteur conforté " à l’ancienne "
boum PIITORESQUE MAIS PAS FACILE À PHOTOGRAPHIER splatch
IN MEMORIAM…
IL Y A UNE AUTRE CARRIÈRE DU MÊME TYPE, UN PEU PLUS LOIN ( elle a servi partiellement de champignonnière ) EN SURSIS ???
AUX PORTES DE PARIS, IL RESTE UN VASTE ESPACE SOUTERRAIN HÉRITÉ DE L’EXPLOITATION DE LA CRAIE SUR TROIS ÉTAGES DE GALERIES, LES CARRIÈRES DE MEUDON DITES " ARNAUDET " ATTENDENT QU’ON EN FASSE QUELQUE CHOSE…
D’OUTRE TOMBE S HOMMAGES D’ENTRE Marc Blaise DE VOS SERVITEURS Viré Souffaché
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