La petite musique de Marie-Antoinette - Dimanche 9 juillet à 19.00 Maestro
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Maestro La petite musique de Marie-Antoinette Un film de Olivier Simonnet Dimanche 9 juillet à 19.00
La petite musique de Marie-Antoinette Un film de Olivier Simonnet Coproduction : ARTE France, Caméra Lucida (2006-42mn) A l’occasion de l’ouverture au public du Domaine de Marie-Antoinette, ARTE propose un voyage musical dans le Théâtre de la Reine, lieu rare et secret, qui a ouvert ses portes aux caméras d’Olivier Simonnet le temps d’un concert unique. Partiellement fermé, et en attente de travaux de restauration, le Domaine de Marie-Antoinette ouvrira ses portes le 1er juillet 2006. Avec son château, sa chapelle, son pavillon, son belvédère et ses «fabriques», le domaine ne serait pas complet s’il ne possédait sa «salle de comédie», réplique miniature de la deuxième salle du Palais Royal, opéra de Paris de l’époque. Achevé en 1779, celui qui compte parmi les plus beaux théâtres historiques d’Europe, reste l’un des lieux les plus discrets de Versailles. Loin de la vie de cour et de l’ampleur du château, ce théâtre était le lieu secret de Marie-Antoinette. Une fois la porte franchie, il dévoile toute sa splendeur. Dans un écrin de soie bleue, sous une voûte ovale, se révèle un théâtre de poche fait de papier mâché, de cuivre et d’or, aux décors de toiles peintes entièrement restaurées. A l’abri des tourments de la cour, la reine venait, en petit comité, jouer la comédie pour elle-même, faire de la musique et écouter ses compositeurs préférés. Parmi eux, deux musiciens, venus de Wallonie, François-Joseph Gossec et André-Ernest-Modeste Gétry. Pour ARTE, ce petit théâtre a accueilli le chef d’orchestre Guy van Waas à la tête de l’ensemble Les agrémens, le temps d’un concert unique. Sur le petit plateau, au cœur de magnifiques décors d’époque, ils interprètent des Contacts presse œuvres de Gossec et Gétry pour les caméras d’Olivier Simonnet. Frédérique Champs / Emilie Bontemps 01 55 00 70 45 / 44 / f-champs@artefrance.fr / e-bontemps@artefrance.fr
Le Petit Théâtre, jardin secret de la Reine Le Petit Théâtre est un lieu rare et secret. Rare, car resté quasiment intact depuis l’époque de sa construction, et secret parce qu’il est resté fermé jusqu’ici en raison de sa fragilité. Et pourtant, quelles richesses sont les siennes ! Dans ses coulisses et sous ses cintres dorment encore des décors de théâtre du XVIIIème siècle. Sous la scène et au-dessus, une machinerie de bois et de fils (attention, il ne faut jamais dire le mot « corde » dans un théâtre), tout un appareillage d’époque et en état de marche, attend que les machinistes le lancent à nouveau et rendent du même coup la vie aux châssis et aux toiles peintes des décors. Les arbres et les tambours de bois, les fils de chanvre, les perches et les mats à lumière, tous attendent que s’opèrent les changements de décor à vue, créant autour des comédiens et des musiciens un univers merveilleux et changeant qui, en un coup d’œil, transporte le public d’une calme clairière au sombre intérieur d’un temple qui lui-même, deux scènes plus tard, se transformera en chaumière paysanne ou en palais royal exotique… Grâce aux récentes remises en état de fonctionnement conduites sous l’égide du directeur technique de l’Opéra de Versailles, Jean- Paul Gousset, tous ces changements à vue sont aujourd’hui possibles. Comme à l’époque de la Reine, quand celle-ci jouait au théâtre avec ses amis, sous le regard bienveillant des deux torchères en plâtre doré qui encadrent la scène, une à jardin, l’autre à cour.
Le Domaine de Marie-Antoinette Le Domaine de Marie-Antoinette, qui comprend le Petit Trianon construit par Louis XV et que Louis XVI donna à Marie-Antoinette, s’ouvre au public le 1er juillet. Autour, et dans un vaste jardin qui allie architecture et végétation, rochers et îlots artificiels, la reine fit bâtir le Temple de l’Amour (1778), la Grotte et le Salon de musique (ou Belvédère, 1778- 1779), le Petit Théâtre de la Reine (1778-1779), le Pavillon Français (1750). A l’occasion de cette ouverture sortira « M. A. Sillage de la Reine », le parfum de Marie-Antoinette recréé par le « nez » Francis Kurkdjian et dont les bénéfices de la vente seront reversés à la restauration d’un lieu de Marie-Antoinette à Versailles.
Gossec (1734 - 1829) Grétry (1741 - 1813) Compositeur français, créateur de la symphonie et Compositeur et écrivain d’origine liégeoise. introducteur de l’œuvre de Haydn en France. Grétry arrive à Paris en 1767, après un séjour de plusieurs années en Italie. Le goût prononcé de Marie-Antoinette pour Né à Vergnies, actuellement dans le Hainaut belge, il les opéras comiques lui donne l’occasion de se faire une étudia à Anvers, puis se rendit à Paris (1751), où Rameau place à la Cour : il devient maître de clavecin de la Reine. le fit entrer comme chef d’orchestre au service du fermier L’année 1785 marque un tournant dans la vie du musicien. général La Pouplinière. Son premier grand succès fut sa Il quitte peu à peu la vie musicale parisienne et commence Messe des morts (1760). Engagé par les princes de Condé à rédiger ses Mémoires. La Terreur passée, Grétry retrouve et de Conti, il écrivit pour la scène, mais fut surtout un des ses appuis. En 1795, il entre à l’Institut ; en 1803, il est fait créateurs de la symphonie en France. Fondateur du Concert chevalier de la Légion d’honneur. Retiré dans l’Ermitage de des amateurs (1770), il y dirigea pour la première fois en Jean-Jacques Rousseau à Montmorency, il ne se consacre France, une symphonie de Haydn (1773). De 1773 à 1777, plus guère qu’à la littérature. il fut codirecteur du Concert spirituel puis directeur associé de l’opéra de Paris (1780-1785). Après avoir composé pour l’ancien régime, il soutient la révolution. Républicain convaincu, il composa pour les fêtes et cérémonies révolutionnaires de nombreuses pages de circonstance (Offrande à la liberté, Le Triomphe de la République, Marche lugubre, Hymne à l’Être suprême) et participa en 1795 à la fondation du Conservatoire. Il acheva en 1809 une grande symphonie « à dix-sept parties », puis cessa toute activité à partir de 1815. Ses quatuors à cordes sont à l’origine de la musique de chambre française.
Au programme Airs d’opéras et symphonies de Gossec et Grétry dirigés par Guy van Waas à la tête de l’ensemble Les agrémens Avec : Sophie Karthäuser (soprano) Pierre-Yves Pruvot (baryton) Michäel Schmit Cardoff (flûte) Hans Peter Westerman (hautbois) Diego Montes (clarinette) Ulli Huebner (cor) Eckard Lenzing (basson) François-Joseph Gossec (1734-1829) Symphonie Opus VIII n°2 en fa majeur André-Ernest-Modeste Grétry (1741-1813) Symphonie en ré majeur Céphale et Procris (extraits) Tambourin La Caravane du Caire (extrait) Contredanse Décors : Les frères Slodtz (1754), Pierre-Luc-Charles Ciceri (1836)36) Sortie DVD La petite musique de Marie-Antoinette sort en DVD dans une version de 85 mn, accompagné d’un documentaire d’Olivier Simonnet consacré à l’histoire et au fonctionnement du petit théâtre. Edition: Armide Distribution : Harmonia Mundi Prix public : environ 25€
ARTE France 8, rue Marceau 92130 Issy-les-Moulineaux Contacts presse Frédérique Champs / Emilie Bontemps 01 55 00 70 45 / 44 f-champs@artefrance.fr e-bontemps@artefrance.fr
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