LES VIES DE JACKY - Animaux en Paradis

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LES VIES DE JACKY - Animaux en Paradis
La Compagnie des Animaux en Paradis

LES VIES DE JACKY
  JULIEN CAMPANI & LEO COHEN-PAPERMAN
          CREATION 2019/2020
LES VIES DE JACKY - Animaux en Paradis
Les Vies de Jacky

Ecriture - Julien Campani et Léo Cohen-Paperman
Mise en scène - Léo Cohen-Paperman

Avec - Julien Campani et deux acteurs (distribution en cours)

Lumières - Grégoire De Lafond
Scénographie et costumes - Anne-Sophie Grac
Administration - Fabienne Christophle / GEF

Durée prévisionnelle : 1h30

Calendrier
    ▪   17 au 30 juin 2019 : Résidence au Théâtre Louis Jouvet de Rethel
    ▪   Recherche de résidences et partenaires sur l’automne 2019.
    ▪   Création hiver 2019-2020.

Coproduction
Compagnie des Animaux en paradis et le Théâtre Louis Jouvet de Rethel.

La compagnie des Animaux en Paradis est soutenue par la Région Grand Est
au titre de l’aide au développement 2017-2019.

La compagnie recherche des partenaires en coproduction et préachats.

Coût du spectacle en préachat pour 2019/2020 : 3400 €
Coût du spectacle à partir de 2020/2021 : 4000 €
Equipe : 6/7 personnes en tournée
LES VIES DE JACKY - Animaux en Paradis
LES VIES DE JACKY - Animaux en Paradis
HYPOTHESES POUR LE DEBUT                                       DU        SPECTACLE
ETAPE DE TRAVAIL AU 30 AVRIL 2018

Les Vies de Jacky est une biographie théâtrale de Jacques Chirac.
Le point de départ de notre récit : les quelques secondes qui précèdent sa mort.

1. LE CREPUSCULE D'UN CLOWN

Le décor est une loge de télévision abandonnée. Peu de lumière. Un poste de radio
crache doucement son écho lointain du monde.
Jacky est sur scène, dos au public. Il porte un vieux costume, avec une vieille couverture.
Il est assis sur une chaise roulante, avec une perfusion dans le poignet. Son rythme
cardiaque est stable et indiqué par les pulsations régulières d'un appareil médical.
Le public entre.

JACKY, répétant comme une litanie. "Hypocrite, monsieur le Président. Du Grec
hypocritès. Acteur. Porteur de masque."

Le rythme cardiaque s'accélère. Jacky va mourir.
LES VIES DE JACKY - Animaux en Paradis
HYPOTHESES POUR LE DEBUT                                        DU        SPECTACLE
ETAPE DE TRAVAIL AU 30 AVRIL 2018
2. LE DEBUT DE L'ENQUETE

Musique. La lumière de la salle se rallume. Lucien Rozen entre et prend place dans le
public, sur une table de metteur en scène - livres, café, ordinateur, notes, factures... Le
décor a pivoté. Jacky est devenu un jeune acteur, José Corrini. Sur le mur, des photos.
Des centaines, des milliers de photos, reliées par des flèches, des fils rouges, des dates -
comme dans un film policier ou comme dans la chambre d'un fou.

LUCIEN. On va faire très simple, on va commencer par le début.
JOSE. On reprend tout ?
LUCIEN. Oui. Tu vas mourir, tu es seul, c'est le soir, tu as 86 ans : à quoi tu
penses ?
JOSE. A la Méditerranée. Les micocouliers.
LUCIEN. Le Rayol ?
JOSE. Oui.
LUCIEN. Tu as quel âge ?
JOSE. Cinq ans.
LUCIEN. Donc - 1937.
JOSE. C'est l'été. Le soir approche et je -
LUCIEN. Et ton père t'appelle.
JOSE. Oh non !
LUCIEN. Eh si !
JOSE. Les Fables de la Fontaine ?
LUCIEN. Comme toutes les semaines, tu dois en réciter une devant lui.
JOSE. Et ça me terrorise. Donc je les retiens. Je me fabrique une mémoire
d'éléphant.
LUCIEN. Laquelle ? Quelle fable choisir ?

Ils fouillent dans Les Fables.
HYPOTHESES POUR LE DEBUT                                    DU        SPECTACLE
ETAPE DE TRAVAIL AU 30 AVRIL 2018

3. ABEL

Le Rayol-Canadel-sur-Mer. 1937. On entend la pendule du salon. Abel Chirac est assis
sur un fauteuil, Les Fables de La Fontaine posées sur les genoux. Il attend son fils en
fumant une cigarette. La pendule sonne dix-huit heures.

ABEL CHIRAC, écrasant sa cigarette. Jacques. Il est l'heure.
Entre Jacky, terrifié.
JACKY, récitant. Le Renard et le Buste, de Jean de La Fontaine.
Les Grands pour la plupart, sont masques de théâtre,
Leur apparence impose au vulgaire idolâtre...

A suivre, entre enquêtes, récits et résurrections...
JACQUES CHIRAC - ELEMENTS BIOGRAPHIQUES

29 NOVEMBRE 1932 NAISSANCE A PARIS
OCTOBRE 1951       ENTRE A L'INSTITUT D'ETUDES POLITIQUES DE PARIS
16 MARS 1956       MARIAGE AVEC BERNADETTE CHODRON DE COURCEL
1956 – 1957        SERVICE MILITAIRE EN ALGERIE
1957-1959          ELEVE A L'ECOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION
4 MARS 1958        NAISSANCE DE SA FILLE LAURENCE
1962               CHARGE DE MISSION AU CABINET DU PREMIER MINISTRE, GEORGES POMPIDOU

6 DECEMBRE 1962    NAISSANCE DE SA FILLE CLAUDE
5 MARS 1967        ELU DEPUTE DE LA CIRCONSCRIPTION D'USSEL (CORREZE)
MAI 1968           SIGNE LES ACCORDS DE GRENELLE SUR L'EMPLOI
6 JUILLET 1972     MINISTRE DE L'AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL
1ER MARS 1974      MINISTRE DE L'INTERIEUR
27 MAI 1974        PREMIER MINISTRE DU PRESIDENT VALERY GISCARD D'ESTAING
25 AOUT 1976       DEMISSIONNE DE SON POSTE DE PREMIER MINISTRE
5 DECEMBRE 1976    CREE LE RASSEMBLEMENT POUR LA REPUBLIQUE (RPR)
25 MARS 1977       ELU MAIRE DE PARIS
6 DECEMBRE 1978    LANCE L'APPEL DE COCHIN CONTRE «LE PARTI DE L'ETRANGER»
3 FEVRIER 1981     SE DECLARE CANDIDAT A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE. IL EST BATTU DES LE 1ER TOUR
MARS 1983          REELU MAIRE DE PARIS
20 MARS 1986       NOMME PREMIER MINISTRE PAR FRANÇOIS MITTERRAND
8 MAI 1988         BATTU PAR FRANÇOIS MITTERRAND AU DEUXIEME TOUR DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE
4 DECEMBRE 1994    SE DECLARE CANDIDAT A L'ELECTION PRESIDENTIELLE
12 DECEMBRE 1994   QUITTE LA PRESIDENCE DU RPR
7 MAI 1995         ELU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AVEC 52,6% DES VOIX
21 AVRIL 1997      DISSOUT L'ASSEMBLEE NATIONALE
5 MAI 2002.        REELU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AVEC 82,21% DES VOIX
14 JUILLET 2002    ECHAPPE A LA TENTATIVE D'ATTENTAT DE M. BRUNERIE, MILITANT D'EXTREME DROITE
29 MAI 2005        DEFEND LE "OUI" LORS DU REFERENDUM SUR LE TCE. LE "NON" L'EMPORTE
16 MAI 2007        DERNIER JOUR A L'ELYSEE
20 JUIN 2008       INAUGURATION DU MUSEE DU QUAI DE BRANLY
15 DECEMBRE 2011   CONDAMNE DANS L'AFFAIRE DES EMPLOIS FICTIFS DE LA MAIRIE DE PARIS
21 NOVEMBRE 2014 DERNIERE APPARITION PUBLIQUE POUR LA REMISE DES PRIX DE LA FONDATION CHIRAC
14 AVRIL 2016      MORT DE SA FILLE LAURENCE
NOTE D’INTENTION

JACQUES CHIRAC ET JULIEN CAMPANI

« C’est pas ma faute si j’ai une gueule de droite. » Jacques Chirac, 1995
J’ai décidé de monter Les Vies de Jacky avec un acteur : Julien Campani.
Travailleur infatigable, Julien a joué sous ma direction des rôles fondamentaux
dans son parcours : Danton dans La Mort de Danton de Büchner, Mésa dans
Partage de Midi de Claudel et donc Jacques Chirac dans Le Jour de gloire est arrivé.
C’est de cette dernière expérience qu’est née l’idée d’une enquête théâtrale,
sensible et subjective sur la vie de Jacques Chirac.
Pourquoi ? Parce que Jacques Chirac et Julien Campani, en plus de partager les
mêmes initiales, sont agis selon moi par des tensions semblables : la colère
d'être soi et seulement soi, le rêve des mille autres vies qu'on ne vivra jamais,
la terreur de se retrouver sans masque, le désir de se débarrasser de soi-même.
C’est cette correspondance, à la fois magique et improbable, entre un acteur
et un rôle que je voudrais explorer avec Les Vies de Jacky.

LA MALADIE DE SOI-MEME

« Quand je veux tuer, j’embrasse. », Jacques Chirac, 1974
Il est assez banal d’affirmer que Chirac semble sortir tout droit d’une tragédie
politique de Shakespeare. Oui, mais laquelle ? Quel mythe investir ? Macbeth?
Pas assez sanguinaire. Richard III ? Pas assez tyrannique. Iago ? Oui ! Comme
pour Iago, la haine de lui-même est porté chez Jacques Chirac au rang de chef-
d'œuvre. Ses faiblesses supposées ou réelles lui sont tellement familières qu’il
en fait une arme de guerre. VGE, Chaban, Balladur... Au fond, aucune de ses
victimes n'a pu un seul instant imaginer que ce type - médiocre, angoissé,
sympathique - pouvait les abattre. Et pourtant, tous tomberont. C’est un fait
singulier dans l'histoire de la politique française, dont le personnel pêche
plutôt par excès de narcissisme que l'inverse. Chez Chirac, la haine de soi
devient le moyen de ses ambitions politiques.
DEVENIR L’AUTRE

« Au cœur de notre démarche, il y a le refus de l'ethnocentrisme, de cette prétention
déraisonnable de l'Occident à porter, en lui seul, le destin de l'humanité. » Jacques
Chirac, 2006
Cette haine de soi trouve un écho dans sa haine du monde occidental,
bourgeois, français. Jacques Chirac maîtrise comme personne les codes d'une
société que pourtant il abhorre. Comment rendre alors son existence plus
supportable ? Comment sortir de la prison dont il est le prisonnier volontaire?
En désirant un ailleurs. Toute sa vie, il trouve un salut et un apaisement dans
l’étude des cultures dites « primitives », hors de l'Etat et de ses frontières. Ce
désir de devenir un autre trouve son fondement dans sa détestation profonde
de toutes les autorités - paternelle, politique, patriotique. Je crois que Chirac
frissonne davantage devant une statuette japonaise millénaire qu'en
entendant La Marseillaise.

LES VIES REVEES DE JACQUES CHIRAC

« Personne ne fait attention à moi. » Jacques Chirac, 1988
Je ferme les yeux et je me souviens. En 1995, Jacques Chirac est élu Président
de la République. Je le revois en esprit. J'ai six ans. Il file vers l’Elysée à bord de
sa Renault Safrane - léger, réconcilié, joyeux. De quoi ce souvenir est-il le nom?
Chirac, c'est pour moi - et peut-être pour toute ma génération - l'image de
l'enfance, d'une insouciance partagée, l’idée que rien n’est grave. Je me
rappelle 1995. Le Mur de Berlin était tombé et le monde aussi semblait aller
vers la félicité en marchant sur deux jambes : à gauche, les Droits de l’Homme
et à droite, le libéralisme. Le bonheur serait universel et global ou ne serait
pas. Rien ne devait résister à cette destination finale et optimiste, à ce dernier
voyage de la communauté humaine. Le marché, la liberté, le bonheur. Finies
les idéologies, les haines, les génocides. Le XXème siècle des catastrophes allait
bientôt finir. C’était le début d’une ère nouvelle.
Je rouvre les yeux. Nous sommes en 2018, le vieux monde s’est réveillé, les
identités redeviennent malheureuses et l’Europe ne promet plus le bonheur.
En 2018, l’Histoire est redevenue tragique. En 2018, Jacques Chirac, sénile, sans
douleur, sans peine et sans mémoire, contemple les murs de sa chambre dans
un hospice. Il ne sourit pas. Il va bientôt mourir.
Personne ne fait attention à lui.
Léo Cohen-Paperman
LE SERMENT D’HYPOCRITE

Pourquoi Chirac ? Je ne sais pas. Il y a des rôles qui vous tombent dessus. Ce
Président de la République de mon enfance et de mon adolescence n’est pas
précisément un homme que j’admire. Au contraire — au début du travail sur
Le jour de gloire est arrivé, il ne m’inspirait que guignolades, maigres moqueries
de fou pour un puissant peu inspirant. Loin de moi l’idée que j’allais faire un
jour un spectacle d’après sa vie. J’imaginais plutôt passer mon temps dans la
biographie et les fantômes d’un grand artiste-modèle, par exemple.
Quelqu’un(e) avec qui j’aurais envie de passer du temps. De présenter au
monde, comme on présente un ami, un bienfaiteur. Et puis non. Surprise.

Ce qui a du goût n’est jamais ce qu’on attend. L’amour qu’on éprouve pour un
personnage est rarement celui de l’admirateur — plutôt celui du passionné. Et
le bienfaiteur n’est pas nécessairement l’homme de bien. « La grande santé,
dit Nietzsche, c’est celle qui intègre la maladie. » Chirac m’est tombé dessus et
j’ai vu dans sa biographie des fantômes non seulement très personnels, mais
surtout universels, métaphysiques — théâtraux. Une histoire qui pouvait
charrier toute une littérature aimée, toute une mythologie. Chirac devenait
soudain un grenier plein d’amis. Henri Michaux. Dostoïevski. Francis Bacon.
Shakespeare. Balzac. Jacques Brel. Claude Simon. Les indiens contre les cow-
boys. Dionysos contre Apollon. Ajax plutôt qu’Ulysse. La liste est longue.

Il y a des petites lorgnettes qui donnent à voir tout un paysage. Exactement
comme cette erreur sans conséquence faîte lors de son oral d’entrée à l’ENA,
en 1957 :
— Une question de Culture Générale, M. Chirac : Qui est le philosophe de
l’Antiquité ́ qu’on considère comme le père de la médecine ?
— Hypocrite, Monsieur le Président.
Le serment d’Hypocrite. Le serment de l’Acteur. Le serment de celui qui décide
d’entrer masqué sur le théâtre du monde. Le serment de celui qui dit au
monde: je me masque pour te montrer que tu te masques. Je mens pour
accoucher d’une authenticité.́ Et si tu veux bien partager un instant mon
secret, nous pourrons faire ensemble que les masques soient viande.

Julien Campani
PREMIERE SEANCE DE TRAVAIL

- Conversation enregistrée le 3 avril 2018 à Pantin -

Le café est sur la table, au milieu des livres, des photos, des ordinateurs.

LEO. Au début j’ai pensé qu’on appellerait ça Jacky parce que c’est lui et c’est
pas lui. Et c’est comme ça que l’appelait sa mère, qui le chérissait tant. Ca
donne une porte d'entrée sur l'intime. Sinon, La Vie de Jacky ? Ou Les Vies de
Jacky? J’aime l’idée qu’on ne nomme pas Chirac.
 JULIEN. Ce que j’aime avec Les Vies de Jacky c’est que ça inclut le travail
d’interprétation… L’échec et la joie de la multiplicité des interprétations. Et
puis dans Les vies… on entend aussi tout ce qui aurait pu être, et qui n’a pas eu
lieu… Les Vies rêvées de Jacky ?
LEO. Oui ! d’autant plus que l'idée de "vies rêvées" revient beaucoup dans les
bouquins sur Chirac. Ce qui expliquerait un sentiment ressenti par nombre de
ses proches : il a toujours été comme absent. Happé par un désir inassouvi.
Comme s’il pouvait tout plaquer du jour au lendemain. Est-ce que c’est vrai ?
En tous cas, ça nourrit notre théâtralité. Shakespeare a bien exagéré la
difformité du corps de Richard III, 50 ans après la mort du vrai Richard III.
JULIEN. Donc Les Vies de Jacky ?
LEO. Les Vies de Jacky.
L’EQUIPE

Ecriture, jeu : Julien CAMPANI

Julien Campani est né en 1987. Quand il sort de sa formation au Conservatoire
National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 2012), Denis Podalydès lui
confie les rôles de Dorante et du Maître de Musique dans Le Bourgeois
Gentilhomme — cinq ans de tournée en France et à l'étranger. C’est en le voyant
dans ce spectacle que Peter Stein le choisit pour jouer Edmond Bartavelle
dans Le Prix Martin de Labiche, au Théâtre National de l’Odéon, aux côtés de
Jacques Weber, Laurent Stocker et Jean Damien-Barbin. Il joue également sous
la direction de Clément Poirée (La Nuit des Rois, Shakespeare, TQI et Théâtre
de la Tempête), Nicolas Liautard (Blanche-neige), Daniel Mesguich (La Fiancée
aux yeux bandés), Lazare Herson-Macarel (Cyrano, Rostand)…

Il est membre fondateur du Festival du Nouveau Théâtre Populaire à
Fontaine-Guérin (49). Là-bas, il joue dans une vingtaine de spectacles depuis
2009, notamment sous la direction de Léo Cohen-Paperman. Il interprète
Alceste, Danton, Golaud, Madame Aigreville, Midas, Jacques Chirac, Mesa…

Il travaille avec Olivier Fortin et son Ensemble Masques sur The Grand Tour,
spectacle qui mêle théâtre et musique.

Avec l’écrivain Arno Bertina, il adapte J’ai appris à ne pas rire du démon, fiction
biographique autour du chanteur Johnny Cash, texte qu’il met en scène et joue
à la Maison de la Poésie en 2016, à la Criée de Marseille et à la Loge en 2017,
sous le titre Le Dernier Cash.
On le verra en 2018 dans des mises en scènes de Lazare Herson-Macarel,
Clément Poirée, Cosme Castro et Jeanne Frenkel (Le Bal, puis Point Némo, au
Théâtre Monfort).
L’EQUIPE

Ecriture, mise en scène : Léo COHEN-PAPERMAN

Léo Cohen-Paperman est né en 1988. Il se forme à la mise en scène au
Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique sous la direction de
Daniel Mesguich, Sandy Ouvrier et Pierre Debauche (2011).

Comme assistant à la mise en scène, il travaille avec Olivier Py (L'Orestie
d'Eschyle), Jean-Pierre Garnier (Fragments d'un pays lointain, Lagarce ;
Lorenzaccio, Musset) et Christine Berg (Peer Gynt d'Ibsen ; Hernani de Victor
Hugo ; Cabaret Devos).

C'est en faisant cette dernière rencontre qu'il décide d'implanter la
Compagnie des Animaux en Paradis, qu'il dirige, à Reims. Il adapte et met
en scène ses premières productions : Le Crocodile et Les Nuits Blanches d'après
Dostoïevski, Forge ! (Opéra fantastique) de Gabriel Philippot et Stéphan
Ramirez. Depuis 2016, Léo Cohen-Paperman est artiste associé au Théâtre -
Scène Conventionnée d'Auxerre. Il y mettra prochainement en scène Othello
de Shakespeare (avec Miloud Khetib dans le rôle-titre) et Gulliver de Pierre-
Henry Joubert avec le quatuor Mélété. Depuis 2017, la Compagnie des Animaux
en Paradis est conventionnée par la Région Grand-Est au titre de l'Aide au
Développement.

Léo Cohen-Paperman est membre fondateur du festival du Nouveau Théâtre
Populaire (Fontaine-Guérin) depuis 2009. Là-bas, il met en scène des grands
textes du répertoire : Roméo et Juliette, Macbeth, Hamlet de Shakespeare ; La Mort
de Danton de Büchner ; Partage de Midi de Claudel. Il crée également ses propres
textes, écrits en collaboration avec les acteurs : Le Jour de gloire est arrivé,
Blanche-Neige.
L’EQUIPE

Scénographie – costumes : Anne-Sophie GRAC
Formation au Théâtre National de Strasbourg (2014). Travaille avec Jean-
Daniel Magnin, Thierry Jolivet, Lorraine de Sagazan, Nabil El Azan, Thomas
Visonneau, Emmanuel Darley, Vincent Thépaut, Sacha Todorov.

Lumières : Grégoire DE LAFOND
Formation à l’ISTS d’Avignon. Travaille avec Pierre-Yves Chapalain, Jade
Herbulot et Julie Bertin (le Birigt Ensemble), Clyde Chabot, Eric Soyer,
Alexandre Dardel…

Son - vidéo : Antoine REIBRE
Travaille avec Ludovic Lagarde, Rémy Barché, Chloé Brugnon, Didier
Girauldon, David Lescot, Mickaël Serre, Robert Cantarella, Florence Giorgetti,
Laurent Hatat, José Mendes, Jean-Pierre Toublan, Jérémy Davienne.

Administration : Fabienne CHRISTOPHLE – GEF
Documentaliste au Centre National des Arts du Cirque (CNAC) puis DU en
Administration du spectacle vivant à Nanterre – Paris X. Travaille également
avec ici et maintenant théâtre / Christine Berg et Le Théâtre derrière le monde /
Sophie Guibard et Emilien Diard-Detoeuf.
Compagnie des Animaux en paradis
    122 bis rue du Barbâtre
           MVA 204/103
           51100 Reims
     animauxenparadis.com
 contact@animauxenparadis.com
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