Parcours de l'étudiant spectateur 2019/2020 Les Spectacles - EVE
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Parcours de l’étudiant spectateur 2019/2020 Les Spectacles DANSE /CIRQUE Flux. No man is an island - [Raphaël Soleilhavoup, Cie La Césure, Le Mans], danse EVE – merc 18 sept Dans le cadre du festival Autre Regard proposé par Les Quinconces-L’espal Une pièce chorégraphique inspirée de la jungle de Calais / Création En 2014, alors qu’il se trouve dans la jungle de Calais, Raphaël Soleilhavoup est frappé par l’aspect chorégraphique, à la fois aléatoire et structuré, du déplacement des centaines de femmes et d’hommes au moment de la distribution des repas. S’inspirant de cette expérience, FLUX – No man is an island aborde l’idée de frontière, de communauté et de mouvement. Au sol, un réseau de lignes colorées crée des îlots, des espaces de vie, des chemins… Sur cette cartographie imaginaire, cinq danseurs et un musicien développent une danse abstraite, bercés par une question permanente : comment passer d’un lieu à l’autre, d’une communauté à l’autre, sans tension ? Vertikal - [Mourad Merzouki, Cie Käfig], danse Quinconces – merc 6 nov Du hip hop sur fonds de voltige Sur une musique lyrique originale, les interprètes, tantôt portés tantôt porteurs, grimpent aux murs, se poursuivent, s’échappent et s’envolent. Les fondamentaux du hip-hop se font plus fluides et ondulent le long de filins ou d’élastiques. « Cela permet de sublimer ce que cherche à faire le hip-hop, à savoir surprendre par sa virtuosité. Cela permet de prendre de la hauteur, de donner l’impression que les danseurs volent. Le spectateur perd son rapport à l’espace. » Mourad Merzouki H.O.M (the heart of the matter) - [Benoit Canteteau, groupe Fluo], danse EVE - mar 19 nov Jeu de construction, d’équilibre et de poésie H.O.M est un spectacle à la croisée de la danse, des arts visuels et du cirque. Au début, l'espace est jonché d'objets bruts en bois ou en métal. Commence alors une danse de construction. Le danseur soulève et assemble avec force et fragilité les objets. Bien que prête à tout moment à s'effondrer, une sculpture prend corps peu à peu. Le jeu avec les lois de la gravité, mené jusqu’à la limite de la chute, déploie une poétique des formes, des masses, du poids, des lignes de force qui émanent des corps et des objets en mouvement. L’écho d’un infini - [Sylvère Lamotte, Cie Lamento, Le Mans], danse L’espal – merc 20 nov Trois duos intergénérationnels L’Écho d’un infini se construit autour d’une diversité et d’âges différents… Les interprètes de la pièce, dont Brigitte Asselineau et Paco Dècina, résonnent de leur expérience, de leur parcours et de leur questionnement autour de la transmission. Chacun devient un prisme qui éclaire et accompagne l’autre. Propageant le toucher, le
contact à l’autre, Sylvère Lamotte compose une écriture ciselée empreinte de clair- obscur. Ces six interprètes, dont le chorégraphe lui-même, célèbrent la beauté des gestes, la nécessité de l’autre et de l’être ensemble. Ils n’ont rien vu - [Thomas Lebrun, CCN de Tours], danse Quinconces – vend 17 jan Interprétation dansée de «Hiroshima mon amour» de Marguerite Duras Pour nourrir leur travail autour de cette création, le chorégraphe et ses danseurs se sont rendus au Japon, pour une immersion dans la ville et des rencontres avec les témoins du bombardement d’Hiroshima. Quelle mémoire est gardée d’une telle catastrophe ? Aujourd’hui, dans un déferlement d’images mondialisées, de chaos en tous genres, comment se remémorer l’impact de ces basculements et en nourrir notre rapport au monde ? Précise et envoûtante par ses rythmes et ses choralités, cette nouvelle pièce nous invite à un voyage intérieur. Le bruit des loups – [Etienne Saglio, Cie Monstre(s)], magie nouvelle Quinconces – merc 29 jan Promenons-nous dans les bois aux côtés d’un dresseur de fantômes, enchanteur de loups... Dans un monde devenu trop propre, un homme devenu myope s’occupe de son ficus. Tout à coup, une souris s’immisce dans sa vie. La nature se rappelle à lui et l’emporte dans une forêt envoûtante. Grâce à la magie nouvelle, Étienne Saglio nous emmène dans les bois et y déploie un bestiaire fantastique. All the fun – [Cie EA EO], cirque EVE – merc 11 mars «Nous allons commencer une rave party en quatre chapitres» All the fun est un rituel défoulatoire qui joue avec l’incertain, le bizarre et le doute. Les jongleurs tentent de répondre avec obstination à des questions existentielles très sérieuses et totalement absurdes, munis de leurs massues de jonglage et autres objets de plastique. Le message de fond sera aussi peu clair que possible, si bien que les artistes eux-mêmes ne sauront pas s'il y a vraiment un propos, ou si tout ça n'est qu'une bonne blague racontée dans une langue que personne ne comprend. Jonglage, gribouillis, rave party et maîtrise du geste. Le pas grand chose – [Johann Le Guillerm], conférence Quinconces – vend 13 mars «Faisons le point sur le point» Dans sa conférence, l’artiste parle de sa propre relation au « pas grand chose ». Muni d’un micro et à la manière des scientifiques, il affirme sa science de l’« idiot » contre les savoirs académiques. En direct, il mène des expériences et fait le point sur le monde qui l’entoure, en faisant le point sur le point. L’aventure prend des tours extrêmement inattendus et derrière les apparences jaillit une vision du monde qui met nos logiques en déroute. Nous voilà saisis de vertige, le déséquilibre menace, le tourbillon est permanent. Car accepter de penser contre le monde, c’est abandonner nos a priori et peut-être aussi nos a posteriori…
Human Scale - la petite échelle – [Florence Loison, Cie Zutani Bazar], danse Lieu surprise – vend 3 avril Trois jeunes femmes arrivent dans ces endroits qu’elles connaissent. A chaque fois, elles tentent d’y déployer la raison pour laquelle elles sont venues : répéter leur futur rituel mortuaire. Construite comme un seul long geste, la pièce déploie un trio féminin, dans lequel trois soli se révèlent et témoignent de leur rapport au temps. Il est question ici de la transformation du corps dans le rapport au temps, liant des corps vieux ou « à vieillir » avec des corps jeunes qui se transforment. Feu – [Bérengère Fournier et Samuel Faccioli, Cie La Vouivre], danse L’espal – mar 7 avril Comment trouver sa place au sein d’un groupe lorsque le monde malmène l’humain ? La musique live et un décor de science-fiction jouant de clairs-obscurs nous propulsent dans un monde glaçant où l’homme est malmené. Que lui faudra-t-il sacrifier pour sauver l’essentiel ? Quelle sera la « part du feu » ? La danse est chorale, ciselée, expressive, métronomique, implacable, jusqu’à ce qu’elle se détraque... C’est alors dans la tension entre abandon de ce qui n’est plus et entraide, sursaut individuel et énergie collective, que semble pouvoir survivre l’élan de vie. Le combat n’est pas perdu mais il est à mener, c’est ce que font à leur manière les interprètes de cette pièce poétique et sensorielle. MUSIQUE Forté –Du Brésil à Chopin [Gwendal Giguelay, Kim Consigny], Concert-BD EVE – mar 15 oct Dans le cadre de Pianoctambule Si la musique nous était dessinée … /Création Flavia, une jeune Brésilienne de la favela de Belém, découvre le piano après la mort tragique de son père quand elle n'a que 6 ans. Extrêmement douée et passionnée, elle gagne une bourse pour étudier à Paris. Véritable bourreau de travail, Flavia est mue par la farouche volonté de s'en sortir. Mais ce qu'elle doit encore apprendre, c'est que devenir une artiste est avant tout une affaire de coeur... AMA - [Pierrick Lefranc, Cie Hic et Nunc, Le Mans] EVE – mar 26 nov Dans le cadre du festival jazz tempo et avec la complicité de Jazz en Saison
Une expérience musicale innovante et fédératrice /Création Les défricheurs de sons Sophie Bernado et Joachim Florent, par l'entremise des compositions du guitariste manceau Pierrick Lefranc, tentent de traduire la façon dont la communauté inuite d’Ottawa et d’Igloulik influença la comédienne Marie-Pascale Dubé dans son rapport au son, aux émotions, à la nature et à l’autre. AMA transmet avec son propre langage une façon dont la musique peut nous lier à notre environnement. Le terrain de jeu est teinté de jazz, d'espaces libres, de textures, de vibrations gutturales ou boisées, mais aussi de nouvelles technologies, de bricolages en tous genres où le geste et le théâtre musical ont une place de choix ! T.A Factory Palais des Congrès et de la culture – ven 29 nov Percussions, danse urbaine, claquette et humour. Un joyeux pot pourri Ce savant mélange de claquettes, danse urbaine, percussions et acrobaties, est mené tambour battant par une troupe d’artistes reconnus mondialement. Voilà un puissant cocktail alliant performances, humour et fantaisie, un univers « Chaplinesque » qui séduira petits et grands. Une usine est un endroit où l’on transforme, où l’on fusionne, où l’on fait évoluer les choses. C’était donc le cadre parfait pour obtenir cet incroyable mix artistique. Ce cast incroyablement généreux se donne sans compter jusqu’à la dernière seconde pour transmettre une énergie résolument positive. Les rythmes parfois puissants, parfois très fins, pénètrent et font vibrer les corps et les esprits du public Deux spectacles dans le cadre de Le Mans Sonore, première édition : 1/ Miroirs des formants– [Thierry Balasse, Cie Inouïe] EVE - ven 6 déc, 19h Compositeur, explorateur sonore, passionné par les machines, Thierry Balasse manie aussi bien les antiquités analogiques que les nouveaux outils numériques. Dans un concert-conférence en solo, il nous invite à vivre une expérience sonore inouïe. Sur scène, un véritable studio de création associant platines vinyle, platines CD, synthétiseurs Minimoog et Theremin, objets sonores et traitement numérique, le tout diffusé sur un petit orchestre de haut-parleurs. Dans un esprit de partage, l’artiste improvise, produit des sonorités peu communes et s’applique à explorer une palette de timbres sonores la plus large possible… Dans le cadre de Le Mans Sonore, avec la complicité de la scène nationale Les Quinconces-L’espal 2/ Cosmos 1969– [Thierry Balasse, Cie Inouïe] Quinconces - mer 4 déc Une bande musicale de la mission Apollo 11 1969, fin du mois de juillet. Le monde entier a le regard vissé sur le petit écran. Neil Armstrong s’apprête à poser pour la première fois le pied sur la Lune, c’est le point culminant de la mission Apollo 11. Au même moment, Pink Floyd est en direct de la BBC pour accompagner musicalement l’évènement. Ces deux faits marquants serviront de point de départ à Thierry Balasse pour une performance immersive dans laquelle il s’empare d’œuvres emblématiques de cette année-là : David Bowie, King Crimson, Pink Floyd… Au-dessus des musiciens, une artiste aérienne incarne Armstrong de façon poétique dans une performance chorégraphique en apesanteur.
No Way Out West - [Olivier Leveau Quartet, Le Mans] EVE – jeu 19 déc Hommage à Stan Getz Emporté par le pianiste manceau Olivier Leveau, les quatre musiciens brossent un portrait haut en couleurs du génial saxophoniste Stan Getz, en y mêlant des compositions dont le lyrisme évoque la sensibilité du ténor du jazz. Un voyage qui nous embraque de New-York à Rio en passant par la Californie. Avec Olivier Leveau, Vincent Frade, David Sauzay, David Salesse. Schippel le Bourgeois – [Martin Moulin, Ensemble Offrandes, Le Mans] L’espal – merc 15 jan Opéra satirique sur fond de lutte des classes Schippel le Bourgeois, d’après Carl Sternheim, est un spectacle musical satirique pour un comédien et 6 musiciens. Lorsque Messieurs Wolke, Krey et Hicketier, bourgeois respectés, perdent le premier ténor de leur quatuor vocal, il leur faut, pour prétendre au prochain concours de la couronne du Prince, en retrouver un au plus vite. Or, seul Schippel, musicien de rue, est capable de faire l’affaire… C’est sur fond de lutte des classes que Carl Sternheim écrit Schippel le Bourgeois en 1913, et c’est à partir de ces antagonismes (bourgeois, nobles et pauvres gens) que cette comédie féroce rebondit. Électricité, sonate en triohm – [Ensemble Cénoman, Le Mans] EVE – sam 15 fév Dans le cadre de la semaine du développement durable La musique de Fukushima Laurent Durupt écrit cette sonate pour trois percussionnistes en 2011, peu après l'accident nucléaire de Fukushima. Il s'agit d'une réflexion sur l'électricité, sa nature polluante et sa dangerosité mais aussi les infinies possibilités de création artistique qu'elle autorise. Les trois percussionnistes, au milieu d'un instrumentarium en forme de sigle nucléaire, parcourent en sept mouvements les rapports possibles entre électronique et monde instrumental. La courbe dynamique de l'œuvre entière est celle d'une onde sinusoïdale commune au monde musical et au monde électrique. Avec Lionel Le Fournis, Clarissa Severo de Borba et Jean-Christophe Garnier Drôle de dames - [Thomas de Pourquery trio] EVE – jeu 5 mars 33ème Régional Tour, 41ème Europajazz Thomas de Pourquery dans tous ses états ! Thomas de Pourquery, artiste de l’année des Victoires du Jazz 2017, échappe à toutes les catégories et c’est pour cela que l’Europajazz l’invite pour être la «star» du 33e Régional Tour. Co-auteur pour des groupes passionnants (Rigolus, VKNG), il a également prêté sa voix et son saxophone à de nombreux artistes (Jeanne Added, Metronomy, The Shoes) et interprété aussi bien Sun Ra que Tom Jones et Charlie Parker. Thomas de Pourquery offre à chaque concert une musique libre, ultra-sensible, et énergique pouvant toucher tous les publics. Pour EVE, il propose le trio Drôles de Dames fondé en 2018, avec Fabien Martinez et Laurent Bardainne, également musiciens de Supersonic. Un beau programme en perspective ! Avec Thomas de Pourquery, Fabrice Martinez, Laurent Bardainne
Adieu mes très belles – [Matthieu Donarier, Poline Renou, Sylvain Lemêtre] EVE – jeu 19 mars Une traversée des musiques vocales européennes Depuis 2007, Poline Renou et Matthieu Donarier questionnent sans cesse la formule du duo, sous le nom de Kindergarten, s’emparant de tous les outils possibles : composition, improvisation, lectures de textes, mise en espace sonore… Pour cette nouvelle création, le duo invite Sylvain Lemêtre, percussionniste incontournable, et devient un trio atypique nous offrant une traversée des anciennes musiques vocales européennes, depuis les toutes premières monodies médiévales jusqu'aux polyphonies de la fin Renaissance, à l'orée de la musique Baroque. THÉÂTRE Un amour exemplaire – [Cie Mia] Théâtre Paul Scarron – merc 9 oct La langue de Daniel Pennac, une BD, des comédiens, une histoire d’amour à part Dans un village du Sud de la France, un petit garçon de 8 ans est fasciné par l’amour hors norme que se portent Jean et Germaine ; il décide alors d’adopter et d’aimer ce couple envers et contre tous… Dans la réalité, cet enfant était Daniel Pennac. Devenu adulte et écrivain, il confie l’histoire de son couple chéri à son amie dessinatrice Florence Cestac, seule femme jusqu’en 2019 à avoir obtenu le Grand prix du festival de BD d’Angoulême. L’amour absolu reprend ses droits dans la joie, avec cette adaptation théâtrale de la bande dessinée. Clara Bauer porte aujourd’hui ce récit à la scène : partageant le plateau entre l’espace du conteur et l’atelier de la dessinatrice, elle fait se mêler théâtre, dessin et musique pour donner vie à ce rêve de même. Daniel Pennac et Florence Cestac y jouent leur propre rôle. Un spectacle plein de grâce candide et émouvant de sincérité. Mal de crâne – [Louise Emö, Cie la parole au centre] EVE – merc 23 oct Quand Eminem rencontre Hamlet … Mal de crâne propose une tragédie underground. Eminem, l’indomptable rappeur, et Hamlet, l’imbattable personnage de théâtre, s’y mesurent à armes et fers croisés. À Détroit ou Elsinor, nous sommes au royaume de la parole au centre. La difficulté d’écouter l’autre sans s’écouter parler, d’annoncer et d’entendre les mauvaises nouvelles, d’avouer son amour et de refuser sa fin. Le spectacle s’ouvre par une réécriture de la scène shakespearienne, la mise en abîme du théâtre, pour s’acheminer vers un concert électro spoken word. Le tout dépeint le portrait partiel d’une génération urbaine paumée et pleine de potentiel. ITEM – [François Tanguy, Théâtre du Radeau, Le Mans] La Fonderie – jeu 21 nov Un univers entre théâtre et arts plastiques, une galerie vivante, une expérience contemplative Ballet des corps et des décors, espace en perpétuel mouvement où littérature, poésie, essai et musique s’entremêlent : cette création de François Tanguy et du Théâtre du
Radeau promet à nouveau un geste théâtral poétique et singulier. « C’est un théâtre qui parle du théâtre, avec les moyens du théâtre : ce n’est pas un théâtre de concepts ou de notions, Tanguy et le Radeau ne sont pas philosophes, même si, au bout, il y a sans doute une question posée et une réponse proposée à la vérité de quelque chose, une vérité du théâtre et non de théâtre. De même, ce n’est pas un théâtre politique, bien qu’il y ait un engagement de ce théâtre face à ce qui lui est public, à ce qu’il partage en commun avec tant d’autres. […] C’est un théâtre où les planches jouent un rôle déterminant, les coulisses, les lumières, les sons, décomposés en paroles, en musique, recomposés un instant en quelque chose qui doit être de l’ordre du sens et de la sensation. » Jean-Paul Manganaro, P.O.L. L’île Jadis – [Sabine Tamisier, T’Atrium] Théâtre Paul Scarron – jeu 14 nov Sur cette île autrefois prospère, il s’agit de s’adapter pour survivre Cette île qui n’est plus ce qu’elle était. Forêts brûlées, air vicié, mers polluées. Même le soleil a du mal à percer. Lentement engloutie par les eaux, elle recèle encore en son sein trois personnages : un homme, Bokio ; une femme, Zhu ; et un enfant en exil, Notio. Il y a aussi ce vestige d’une statue d’argile, “Le Paltampec”, confident de Notio. Comment évoluer dans ce désert de vie ? Comment se reconstruire lorsque tout, ou presque, a disparu ? La question du déracinement et de l’exode des enfants, la résilience face à la catastrophe, le péril environnemental : toutes ces thématiques, abordées par le prisme du conte, nous parlent aussi de notre époque. Sculpture et scénographie picturale renforcent l’immersion du spectateur dans l’imaginaire de cette île, où fiction et réalité se chevauchent. Mademoiselle Julie - [Pierre Sarzacq, Cie NBA spectacles, Le Mans] EVE – mer 13 nov Une nuit de la Saint Jean, de jeunes gens se confrontent / Création Révolutionnaire et cause de scandale en 1888, cette œuvre a traversé le siècle. La modernité de Mademoiselle Julie est frappante: la langue, les rapports mis en jeu, la dramaturgie proposée nous parlent d'aujourd'hui. Domination, soumission, manipulation, séduction, répulsion mais aussi force du désir, guerre des sexes, lutte des classes sont au programme de cette « danse de mort » âpre, charnelle, cruelle, sensible, poétique, brutale ou lyrique ...bref terriblement vivante. Cent mètres papillon – [Maxime Taffanel, Collectif Colette] EVE – jeu 12 déc Des bassins aux planches Cent Mètres Papillon raconte l'histoire de Larie, un adolescent passionné de natation. Il nage et questionne la sensation de glisse. Il suit le courant en quête de sensations, d'intensité et de vertiges. Au rythme de rudes entraînements, et de compétitions éprouvantes, il rêve d'être un grand champion. Son récit témoigne de ses joies et de ses doutes, au fil de l'eau. Ici se joue l'étonnant parcours d'un nageur de haut niveau. C'est aussi l'histoire de Maxime Taffanel, nageur de haut niveau devenu comédien, l'histoire de son corps poisson devenu corps de scène, happé par le chant des sirènes. Antioche – [Sarah Berthiaume, Théâtre Bluff]
EVE – merc 22 jan Une Antigone d’aujourd’hui Jade fait des listes et des rencontres sur internet pour essayer de trouver un sens à sa révolte. Antigone, sa meilleure amie morte dans une pièce écrite 2500 ans plus tôt, essaie désespérément de faire jouer sa tragédie à la troupe de théâtre de l’école. Inès, la mère de Jade, erre comme un fantôme dans leur maison de banlieue. Antioche, c’est l’histoire de trois filles emmurées vivantes qui décident de fuir vers l’avant. Et surtout, d’une rencontre improbable dans la ville d’Antioche, en Turquie, là où tout pourrait encore changer. ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ – [Angélique Orvain, Mash-up Production] EVE – mar 28 jan Un road movie parodique adapté de la célèbre BD de Fabcaro Fabrice fait ses courses au supermarché sans sa carte de fidélité. Alpagué par le vigile, il s’enfuit et commence une cavale à travers le pays. La presse s’empare de l’affaire, la police scientifique est sur le coup, le nom du fugitif est sur toutes les lèvres, il devient l’ennemi public numéro 1. Fidèle à l’univers graphique et à l’humour de la BD à succès de Fabcaro, la mise en scène d’Angélique Orvain place le public au cœur de l’action, dans un dispositif à 360°. Les comédiens jaillissent d’un podium à l’autre en changeant de costumes et de personnages en un clin d’œil. Cerebrum, le faiseur de réalités - [Yvain Julliard, Cie Les faiseurs de réalités] EVE – mar 4 fév Dans le cadre du festival En Jeu ! proposé par la scène nationale Les Quinconces- L’espal Conférence performative sur le cerveau Et si notre réalité n’était qu’une fabrication du cerveau ? Ancien biophysicien spécialisé dans la plasticité cérébrale, aujourd’hui acteur, Yvain Juillard nous propose d’interroger le fonctionnement de notre cerveau afin de questionner la nature multiple de la réalité. Le cerveau, siège de notre mémoire, de nos perceptions, de notre identité, demeure cet organe à la fois intime, mystérieux car méconnu par la plupart d’entre nous. À travers des expériences simples et ludiques, ce spectacle inclassable désire transmettre au public les dernières connaissances scientifiques en la matière. Quitter la Terre – [Joël Maillard, Cie SNAUT] EVE – mar 11 fév Dans le cadre de la semaine du développement durable Science-Fiction du dimanche « Il y a quelque temps, j’ai découvert dans une cave un carton rempli d’un chaos de documents qui constituent, si j’ai bien compris, les fondements d’une proposition ambivalente de “nouveau départ”, prévoyant l’extinction de la majeure partie de l’humanité devenue stérile, et la survie dans le cosmos de quelques individus qui tiendraient des journaux intimes en écoutant de la musique qui calme.
Malgré les (ou peut-être à cause des) incohérences et invraisemblances qu’ils contiennent, ces documents sont la matière première de Quitter la Terre, qui se situe quelque part entre la visite d’un atelier protégé et un congrès de futurologie dilettante. » J. Maillard Les belles de nuit - [Marie Provence, Cie 7ème ciel] Théâtre Paul Scarron – merc 12 fév Portrait entre humour et dérision d’une femme d’âge mûr encore pleine de désir Michelle, aide soignante spécialiste coiffure de la résidence La Roseraie, s’apprête à fêter ses 55 ans. Sur un air de Blue Moon de Billie Holliday, elle farde ses yeux d’une poudre à paupière bleue paillette. Entourée de son fils, de vieilles aux bigoudis dopés d’Elnett, de vapeurs de parfum bon marché, mais aussi de ses fantômes, elle va affronter ce qu’on appelle communément «la deuxième phase de sa vie», qu’elle ressent intimement comme le premier jour où elle a commencé à disparaitre... Le swing d’une vie, sur un même disque qui tourne en boucle, une ritournelle sourde qui égrène les années. Magali Mougel imagine une épopée de l’âge, un road movie automnal et dresse un portrait sensible et sensuel d’une femme encore pleine de désir, ponctué d’humour et de dérision. Qu’est-ce que le théâtre ? - [Théâtre de l’Ultime] Théâtre Paul Scarron – mar 3 mars Quelques réponses drôles et décontractées aux questions que tous se posent Toutes les enquêtes d’opinion le prouvent : l’art dramatique arrive aujourd’hui en tête des sujets qui inquiètent les français, juste après les risques alimentaires et les accidents nucléaires. Face à cette inquiétude, des professionnels reconnus répondent aux questions que tous se posent : comment dépasser l’angoisse de la réservation ? Va-t-on devenir socialiste ? Faut-il avoir du talent pour devenir spectateur ? A-t-on le droit de s’endormir ? Est ce qu’on peut retirer ses chaussures ? Quand deux comédiens s’embrassent, est-ce qu’ils mettent la langue ?… Commençant à la manière d’une conférence, Qu’est-ce que le théâtre ? est une pièce loufoque, une causerie délirante sur les mystères du théâtre et l’art d’être spectateur : grâce à cette sorte de manuel de survie en milieu théâtral, vous saurez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’art dramatique sans jamais oser le demander. Dom Juan - [Laurent Brethome, Philippe Sire, Cie Le menteur volontaire] Quinconces – merc 4 mars Dom Juan mad in 2019 Loin du faste lié à son titre, Dom Juan ne vit pas dans un château mais dans un petit deux-pièces où traînent cadavres de bouteilles, revues politiques, de mode, de sport et quelques images révolutionnaires. À la recherche de nouveaux codes et modes de relations entre les individus, la société dans laquelle il évolue est déboussolée… et lui aussi. Un théâtre ludique, baroque et charnel autour de la figure d’un homme en quête de son être. Batman contre Robespierre – [Alexandre Markoff, Le Grand Colossal Théâtre] EVE – merc 25 mars Une version moderne, fantasque et burlesque du livre de Job : tout perdre
sans comprendre pourquoi Jean-Claude Barbès est un type bien, qui n'a jamais rien fait de mal, en tout cas, qui ne mérite pas la moitié de tout ce qui va lui arriver. Il a une femme, un fils, un appartement, un banquier, un emploi, des repas en famille avec son beau-frère le samedi, tout va bien. Mais un jour, sans qu’il n’ait rien fait de particulier ni rien changé à son existence, il va tout perdre, comme Job, sans comprendre pourquoi. Batman contre Robespierre, spectacle tragico-burlesque, raconte le combat invisible de deux visions de la justice dans la vie d'un homme d'aujourd'hui.
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