PLEINS FEUX (ARCHIVÉ) CONDITIONS PROPICES À L'ÉMERGENCE DE NOUVEAUX VARIANTS DU SRAS-COV-2
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PLEINS FEUX (ARCHIVÉ) Conditions propices à l’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2 Publication : mars 2022 Archivé : décembre 2023 ARCHIVÉ VÉ Ce matériel archivé est disponible uniquement à des fins de recherche historique et de référence. Celui-ci n'est plus mis à jour et il se peut qu’il ne reflète plus les directives actuelles. I CH AR Principales constatations La transmission continue est le principal moteur de l’évolution du coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2). Des taux élevés de transmission ouvrent la voie à l’émergence de nouveaux variants préoccupants (VP) en raison d’un phénomène de sélection naturelle. Des facteurs interreliés comme l’émergence de sources zoonotiques et la transmission interspécifique, de même que l’infection chronique chez les patients immunosupprimés, peuvent accroître davantage le risque de voir apparaître de nouveaux variants. (ARCHIVÉ) Conditions propices à l’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2 1
Une vaccination rapide et globale de la population, associée à la mise en œuvre de mesures sanitaires et à la surveillance, constitue une démarche proactive prudente pour réduire l’émergence et la propagation de nouveaux variants du SRAS-CoV-2. L’émergence de variants dans les régions où le taux de vaccination est faible touche autant les régions à taux élevé de vaccination que les régions à faible taux de vaccination, ce qui renforce l’importance de l’équité mondiale en matière de vaccination pour réduire le risque continu d’émergence de nouveaux variants préoccupants. Introduction L’émergence de variants du SRAS-CoV-2 survient généralement en raison de mutations pendant la réplication virale, et moins fréquemment par recombinaison génétique (recombinaison lorsque différentes souches virales infectent le même hôte) et l’édition de l’acide ribonucléique VÉ (ARN) par passage sur l’hôte. À l’instar d’autres virus à ARN, les coronavirus, dont le SRAS-CoV-2, sont sujets à de fréquentes mutations, bien que dans une moindre mesure que l’influenzavirus, en raison de la présence d’un domaine d’exonucléase de relecture.1 Avec le temps, certaines modifications génétiques sont naturellement sélectionnées et peuvent mener à des altérations de la transmissibilité, de la virulence, de l’échappement immunitaire et de l’efficacité vaccinale. Les mutations peuvent soit augmenter, réduire ou être sans effet sur l’infectivité virale. Les variants qui ont évolué pour devenir plus transmissibles, causer une maladie plus grave ou contribuer à la I diminution de l’efficacité des mesures de santé publique s’appellent des « variants préoccupants (VP) ». Par ailleurs, les variants qui ont des mutations dont on ignore si elles augmentent la CH transmissibilité ou la virulence s’appellent des « variants d’intérêt (VI) » et ils peuvent éventuellement passer au statut de variant préoccupant en présence de données en matière de transmissibilité ou de virulence.2 Plusieurs VP ont émergé de la lignée ancestrale du SRAS-CoV-2, incluant Alpha (B.1.1.7), Beta (B.1.351), Gamma (P.1), Delta (B.1.617.2 et ses sous-lignées AY) et plus récemment, Omicron (B.1.1.529 et ses sous-lignées BA) et son sous-variant BA.2. À l’heure actuelle, les variants préoccupants et les variants d’intérêt du SRAS-CoV-2 ont en commun plusieurs mutations qui ont permis à des variants ultérieurs de se propager dans des AR populations largement vaccinées, tout en conservant ou en augmentant leur capacité réplicative, c’est-à-dire leur capacité de se répliquer dans un environnement donné.3 Le concept de sélection naturelle suggère que des mutations qui privilégient une capacité réplicative accrue, notamment une réplication ou une transmissibilité améliorée, seront favorisées.4 La majorité des mutations du SRAS-CoV-2 surviennent dans le gène de spicule, ce qui correspond à la protéine de spicule (S) qui est située à la surface de l’enveloppe virale.5,6 La protéine S joue un rôle de premier plan dans la reconnaissance du récepteur hôte (enzyme de conversion de l’angiotensine 2 [ACE2]) et la pénétration cellulaire du virus.7 De plus, la protéine S constitue une cible essentielle pour les anticorps neutralisants, et les vaccins actuels utilisent la protéine S comme une substance immunogène, ou une substance déclenchant une réponse immunitaire, soit seule ou avec d’autres protéines du SRAS-CoV-2.7 Les taux élevés de transmission continue du variant Omicron ont suscité des préoccupations concernant la formation de variants nouveaux ou émergents susceptibles d’affecter l’efficacité vaccinale et d’accroître davantage la transmissibilité et la gravité du SRAS-CoV-2. Le présent document vise à présenter un résumé des données probantes sur les conditions et les facteurs de risque propices à l’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2. (ARCHIVÉ) Conditions propices à l’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2 2
Méthodologie Des recherches ont été effectuées dans Ovid Medline et Google Scholar et une recherche de prépublications a également été menée dans le dossier sur la COVID-19 du National Institutes of Health (NIH). Les concepts de recherche suivants étaient inclus : SRAS-CoV-2/COVID-19 et variants émergents. Résultats Au niveau populationnel, nous ne connaissons pas tous les facteurs de risque d’émergence de nouveaux variants. À la lumière des conclusions préliminaires de l’évaluation du SRAS-CoV-2 et de nos connaissances sur les autres virus à ARN, nombre de facteurs peuvent favoriser l’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2. De façon générale, les virus à ARN sont sujets à des mutations aléatoires, en raison de l’absence d’activité exonucléase de relecture des ARN polymérases codées du virus. Les mutations surviennent naturellement comme un sous-produit de la réplication virale. Le taux VÉ de mutation dans le génome du SRAS-CoV-2 a été estimé à 1,87 x 10-6 substitutions de nucléotides par site par jour, ce qui est approximativement cinq fois moins élevé que l’infuenza A/H3N2, mais plus élevé que de nombreux autres virus à ARN monocaténaires. Par conséquent, pour l’ensemble des ~30 000 paires de bases du génome du SRAS-CoV-2, une lignée subit approximativement 20 modifications génétiques par année.1,8 Chaque mutation additionnelle s’accompagne d’un risque accru d’émergence d’un nouveau variant. La transmission et la propagation rapide du SRAS-CoV-2 à l’échelle mondiale, entraînant une infection et une réplication virales, fournit au virus de nombreuses occasions de procéder à la sélection naturelle de mutations si rares, mais favorables. La sélection naturelle favorise I l’émergence de variants préoccupants qui échappent à l’immunité conférée par l’infection ou la vaccination, en particulier dans le contexte d’une immunité partielle de la population.9 CH Facteurs augmentant l’occurrence de mutations favorables Plusieurs facteurs peuvent accroître l’occurrence de mutations favorables dans la population.10,11 Ces facteurs sont énumérés et décrits ci-dessous. NOMBRE DE PERSONNES INFECTÉES Plus le virus se répand, plus il a d’occasions de muter. Bien que la majorité des mutations qui AR surviennent dans le SRAS-CoV-2 soient néfastes pour le virus et rapidement éliminées de la population ou encore relativement neutres, une faible proportion d’entre elles touchera des propriétés fonctionnelles susceptibles de modifier l’infectivité, la gravité de la maladie ou les interactions avec le degré d’immunité de l’hôte. SUPERPROPAGATEURS Certaines personnes peuvent transmettre le SRAS-CoV-2 à un taux disproportionnellement élevé par rapport à d’autres, ce sont les superpropagateurs. Les scénarios de superpropagation pourraient jouer un rôle important en favorisant certains variants du SRAS-CoV-2, accroissant ainsi leur prédominance dans la population.12 HÔTES IMMUNOSUPPRIMÉS Les mutations se produisent au moment de la réplication du virus dans un hôte, et quand un nouveau variant apparaît pendant une infection, les mutations favorables seront naturellement sélectionnées. Dans le cas du SRAS-CoV-2, ces processus évolutifs ont été le mieux documentés chez les patients immunosupprimés.13 Ces derniers peuvent maintenir des charges virales élevées pendant des périodes prolongées, créant ainsi davantage d’occasions de réplication et de sélection virales, et conduisant à des (ARCHIVÉ) Conditions propices à l’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2 3
taux de mutation élevés. De plus, une infection qui se prolonge peut augmenter la durée d’excrétion des nouveaux variants.14,15 Grâce au séquençage du SRAS-CoV-2 à de multiples points temporels, plusieurs études ont réussi à cerner des modifications rapides dans la composition de la population virale chez un patient au fil des jours.16–18 Ces modifications sont plus rapides que prévu par dérive génétique dans une vaste population, et portent à croire que pour le virus, la sélection naturelle consiste à se répliquer ou à échapper à un système immunitaire affaibli. Les conséquences de santé publique pour les patients immunosupprimés infectés par le SRAS-CoV-2 s’en trouvent ainsi exacerbées. La vaccination des patients immunosupprimés et de leurs contacts étroits, ainsi que l’observance stricte de l’isolement en cas d’infection devraient être hautement prioritaires.13 TRANSMISSION INTERSPÉCIFIQUE Le SRAS-CoV-2 pourrait provenir d’un coronavirus zoonotique, possiblement présent dans des chauves- VÉ souris qui l’auraient transmis aux humains par un mammifère hôte non humain intermédiaire.19–21 L’évolution des coronavirus, y compris le SRAS-CoV-2, est compliquée par la vaste gamme d’hôtes potentiels et leur transmissibilité connue de l’homme aux animaux et des animaux à l’homme.22–24 Les coronavirus peuvent subir et un cycle enzootique, dans lequel un virus est transmis à des animaux autres qu’humains, et un cycle épidémique, dans lequel un virus est transmis entre humains. Puisque les animaux sont des réservoirs pour le SRAS-CoV-2, la sélection d’une transmission supérieure à l’intérieur de ces espèces pourrait générer des caractéristiques pathologiques différentes et contribuer à accélérer l’évolution du virus.25 S’il y a infection d’une population d’animaux autres qu’humains par une source I humaine du SRAS-CoV-2 (phénomène connu sous le nom zoonose inverse ou spillback), suivie de mutations virales à l’intérieur de la population animale non humaine et d’une transmission secondaire CH des animaux vers les humains (phénomène connu sous le nom de zoonose ou spillover), le cycle de transmission interspécifique peut contribuer à l’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2 (voir Figure 1).14 Par exemple, des rapports ont fait état de la transmission d'animal à humain de nouveaux variants du SRAS-CoV-2 à partir de visons d’élevage dans les Pays-Bas et le Danemark;26 cependant, ces variants n’étaient pas hautement transmissibles.27 Figure 1 : Cycles proposés de transmission enzootique et épidémique du SRAS-CoV-2 AR [IMAGE : zoonosis = zoonose; spillback = spillback] Le SRAS-CoV-2 est probablement apparu chez les chauves-souris, avec transmission à un hôte intermédiaire encore inconnu ou directement aux humains. Le cycle enzootique inclut la transmission entre et à l’intérieur de (ARCHIVÉ) Conditions propices à l’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2 4
populations d’espèces sauvages (p. ex., cerfs de Virginie, rongeurs) et d’animaux domestiques ou en captivité (p. ex., visons). Le cycle épidémique inclut la transmission du SRAS-CoV-2 entre humains. Bien que la transmission des humains aux animaux (spillback) ait été documentée, les voies de transmission des animaux aux humains (zoonose ou spillover) restent à préciser. Termes clés : enzootique, transmission d’un agent pathogène entre des animaux autres qu’humains aux taux prévus, avec peu de décès chez les animaux infectés; épidémique, transmission d’un agent pathogène entre des humains au-delà des taux prévus; zoonose, transmission d’un agent pathogène d’animaux autres qu’humains à des humains (aussi appelée spillover ou spillover zoonotique); spillback, transmission d’un agent pathogène d’humains à des animaux autres qu’humains (aussi appelée zoonose inverse ou zooanthroponose). Plus récemment, des analyses moléculaires ont révélé la possibilité que le variant Omicron du SRAS-CoV- 2 ait une origine murine, dans laquelle il pourrait y avoir eu spillback des humains aux souris dès le milieu de l’année 2020, et transmission inverse vers les humains à la fin de l’année 2021, ce qui pourrait expliquer le nombre relativement élevé de mutations dans le virus et les différences évolutives par rapport aux précédents variants préoccupants, notamment le variant Delta.28 Toutefois, l’absence d’une VÉ infectivité accrue dans les modèles de rongeurs n'appuie pas l’origine murine du variant Omicron pour l'instant.29 Il a été rapporté que plusieurs autres animaux hébergeaient et transmettaient le SRAS-CoV-2, comme les furets, les chats, les ratons-laveurs, les cerfs de Virginie et les hamster de Syrie.30–32 TRAITEMENT PHARMACOLOGIQUE, BIOLOGIQUE ET PAR PLASMA CONVALESCENT Le recours à certains médicaments et agents biologiques pour traiter la COVID-19 pourrait en théorie appliquer une pression de sélection propice à l’émergence de nouveaux variants.33,34 Des séries de cas ont par exemple indiqué que le traitement par le bamlanivimab, un anticorps monoclonal dirigé contre I la protéine de spicule du SRAS-CoV-2, avait entraîné l’émergence de la mutation résistante au CH bamlanivimab E484K chez plusieurs patients, laquelle peut provoquer une infection persistante, en particulier chez des patients immunosupprimés.35,36 De même, des cas d’infection continue causée par des variants d’échappement immunitaire ayant émergé durant un traitement par plasma convalescent ont été signalés.33 Outre le traitement à base d’anticorps, la résistance aux médicaments constitués de petites molécules comme le remdésivir a été rapportée.37 Cependant, les données cliniques sur la prévalence de tels mutants et l’existence de différences en ce qui a trait à leur risque de transmissibilité ou leur virulence sont insuffisantes. Étant donné que la pharmacothérapie n’est pas le principal mécanisme de contrôle du SRAS-CoV-2, il est peu probable qu’elle joue un rôle significatif dans l’émergence de nouveaux variants. Par ailleurs, la durée limitée de l’infection et le risque réduit de AR réplication virale chez les patients traités indiquent un plus faible risque de développement d’une résistance en cours de traitement.38 Notamment, l’émergence de nouveaux variants attribuable à d’autres mécanismes a rendu certains agents biologiques inefficaces, ce qui réduit les options thérapeutiques contre la COVID-19. Par exemple, le « cocktail » d’anticorps casirivimab/imdevimab n’a pas d’activité neutralisante contre le variant Omicron.39 RECOMBINAISON AVEC D’AUTRES CORONAVIRUS Au lieu de mutations périodiques dans le temps, de grandes sections du génome du SRAS-CoV-2 pourraient se recombiner avec un autre coronavirus (dans un hôte humain ou un autre mammifère hôte) et mener à la création d’un nouveau variant.38 Ce potentiel de recombinaison peut favoriser la transmission interspécifique.19 Nous savons que d’autres coronavirus subissent des recombinaisons moins fréquentes, et d’aucuns ont émis l’hypothèse qu’un événement de recombinaison serait un facteur clé pour déterminer l’origine du SRAS-CoV-2.40 De plus, des analyses phylogénétiques révèlent que le variant préoccupant Alpha (B.1.1.7) pourrait être issu d’un événement de recombinaison avec des souches préexistantes du SRAS-CoV-2.41 (ARCHIVÉ) Conditions propices à l’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2 5
Rôle de la vaccination En raison d’une combinaison possible d’échappement immunitaire et de modifications intrinsèques de la transmission virale, Omicron a entraîné une transmissibilité accrue et des taux supérieurs d’infections après la vaccination en Ontario et à l’échelle mondiale. Bien que la vaccination soit notablement moins efficace contre le variant Omicron, par comparaison aux lignées précédentes, trois doses d’un vaccin contre la COVID-19 offrent néanmoins une protection importante contre l’infection et la maladie grave causées par le variant préoccupant Omicron.42,43 D’une part, l’évolution du SRAS-CoV-2 dans le contexte d’une population largement, mais non entièrement vaccinée (ou avec une immunité affaiblie avec le temps) peut mener à la sélection de variants qui échappent à la protection immunitaire conférée par la vaccination.44 D’autre part, une population rapidement et largement vaccinée qui est équitablement et géographiquement dispersée peut réduire l’infection par le SRAS-CoV-2 et sa transmission, et ainsi atténuer la pression de sélection et freiner la propagation de nouveaux variants. 45 VÉ Bien que la vaccination puisse être associée à l’émergence de mutants du SRAS-CoV-2 résistants aux anticorps,46 la rapidité de la vaccination et l’ampleur de la couverture vaccinale ainsi que les mesures de santé publique comme le port du masque, la distanciation physique et la recherche de contacts, peuvent contribuer à ralentir la propagation de ces mutants.47 Une étude de modélisation menée par Rella et coll. a révélé qu’une vaccination rapide de la population réduit la probabilité d’émergence de souche du SRAS-CoV-2 résistante aux vaccins. Cette probabilité peut être davantage réduite si la vaccination est associée au respect des mesures sanitaires (p. ex., observance stricte du port du I masque et de la distanciation physique) utiles pour freiner la transmission du virus, en particulier à la CH suite d’une campagne de vaccination.48 L’émergence de variants dans les régions où les taux de vaccination sont moins élevés affectera tant les régions où la population est peu vaccinée que celles où la population est largement vaccinée, renforçant l’importance de l’équité mondiale en matière de vaccination pour limiter le risque continu d’émergence de nouveaux variants préoccupants. On s’interrogeait au départ à savoir si les stratégies visant à réduire les doses nécessaires à la vaccination, comme les intervalles prolongés entre les doses, pouvaient créer un environnement propice à l’émergence de nouveaux variants en raison de l’immunité partielle de la population. Cependant, les données probantes sur la vaccination contre le SRAS-CoV-2 et d’autres virus AR indiquent que ces stratégies diminuent au contraire le risque d’émergence de nouveaux variants parce que la vaccination réduit la charge virale ainsi que la durée de l’infection. 49 Il y a lieu de penser que la diversité des lignées de SRAS-CoV-2 est inversement corrélée avec l’augmentation des taux de vaccination massive de la population. Cela appuie le concept selon lequel des taux plus élevés de vaccination peuvent contribuer à limiter l’évolution du SRAS-CoV- 2 et ainsi, stopper l’émergence de nouveaux variants.50 Rôle des mesures de santé publique Comme nous l’avons vu dans l’étude de modélisation de Rella et coll., même avec des taux élevés de vaccination, les mesures sanitaires non pharmaceutiques peuvent aider à réduire l’émergence de souches virales résistantes à la vaccination en compensant l’efficacité d’une vaccination partielle et en atténuant la transmissibilité du SRAS-CoV-2 dans la population. Il y a lieu de croire que la rigueur des interventions en santé publique (p. ex., mesures de confinement) n’augmente pas le risque d’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2, car ces mesures tendent à diminuer la transmission virale, quelles que soient les caractéristiques du (ARCHIVÉ) Conditions propices à l’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2 6
virus. En fait, Justo Arevalo et coll. ont observé que l’introduction de mesures sanitaires était associée à une réduction similaire tant des variants hautement transmissibles (en particulier la mutation N501Y) que des variants moins transmissibles du SRAS-CoV-2.51 Rôle de la surveillance Le dépistage proactif et le séquençage du génome (p. ex., dans le cas des voyages à l’étranger) peuvent permettre de détecter les variants émergents et de déclencher promptement des interventions de santé publique visant à freiner leur introduction et leur propagation dans une autre communauté.52 Bien que les humains représentent certainement le plus vaste réservoir du SRAS-CoV-2, il faut accroître la surveillance virale et le séquençage chez les animaux afin d’améliorer la détection précoce de nouveaux variants zoonotiques susceptibles de contaminer les humains.28 Conclusion VÉ L’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2 est un phénomène inévitable cependant, les conditions dans lesquelles ces variants apparaissent et prospèrent restent en grande partie à déterminer. Par ailleurs, différents mécanismes tous en lien avec le concept de « sélection naturelle » sont proposés, c’est-à-dire que les mutations qui permettent au virus d’échapper à la réponse immunitaire sont plus susceptibles de devenir prédominantes avec le temps. La transmission continue augmente sans équivoque le risque de mutations, lequel est davantage I accru par les infections chroniques et le potentiel de transmission zoonotique. CH De nouveaux variants continuent d’évoluer en vue d’échapper à la réponse immunitaire conférée par la vaccination ou par une infection précédente. Cependant, une vaccination mondialement équitable, rapide et à grande échelle couplée à d’autres interventions en santé publique constitue la meilleure approche pour freiner l’émergence et la propagation de nouveaux variants. AR (ARCHIVÉ) Conditions propices à l’émergence de nouveaux variants du SRAS-CoV-2 7
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