Automne - Éditions Prise de parole

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Automne - Éditions Prise de parole
automne
                                            2018
poésie
    Longtemps j’ai porté mes deuils
    comme des habits trop grands STEFAN PSENAK
    Nipimanitu L’esprit de l’eau PIERROT ROSS-TREMBLAY
    Mitose ÉRIC CHARLEBOIS

théâtre
    Et si un soir LISA L’HEUREUX
    La Queens JEAN MARC DALPÉ

études littéraires
    Des mines littéraires ISABELLE KIROUAC MASSICOTTE
    Regard sur la littérature acadienne (1972-2012) DAVID LONERGAN
    Lettres à mon ami américain (1967-2003) GÉRALD LEBLANC

histoire
    Les Dubreuil et le bois SERGE DUPUIS ET SOPHIE BLAIS

                                                                               Prise
                                                   pr i s e de pa ro l e . c a
                                                                               deparole
Automne - Éditions Prise de parole
poésie

                              Longtemps j’ai porté mes deuils
                              comme des habits trop grands
PHOTO © MATHIEU GIRARD

                              STEFAN PSENAK
                              Poésie

                                       je ne suis plus au centre
                                       d’aucun univers
                                       personne n’attend mon prochain livre
                                       je sais maintenant
                                       que la mort n’est pas d’actualité

                                       il y a dans le détachement
                                       une lucidité rassurante
                                       des moments
                                       qui confèrent presque à la grâce
                                       si près qu’on peut la sentir

                                       cela me suffit
                                       ce théâtre d’ombres
                                       à l’intérieur de soi

                              Les deuils sous toutes leurs formes traversent une existence et suscitent colère, regret,
                              angoisse, tristesse, que la poésie parvient à apaiser. Longtemps j’ai porté mes deuils
                              comme des habits trop grands propose un pèlerinage à la fois universel et intime vers la
                              connaissance de soi. Ce recueil, qui marque le retour de Stefan Psenak à la poésie après
                              une quinzaine d’années de silence, est celui d’un poète qui s’est éloigné de l’urgence
                              par de longs détours et qui a retrouvé dans la douleur et la pensée en marche un
                              chemin vers la parole.

                              En librairie︱18 septembre
                              83 pages︱ISBN 978-2-89744-144-9︱16,95 $︱            ︱12,99 $

                              ■   RELATIONS AVEC LES MÉDIAS︱Stéphane Cormier︱514 975.7371︱scormier@prisedeparole.ca
Automne - Éditions Prise de parole
poésie

                                 Nipimanitu
PHOTO © RACHELLE BERGERON

                                 L’esprit de l’eau
                                 PIERROT ROSS-TREMBLAY
                                 Poésie

                                          Amants fidèles
                                          Au clair d’une lune entière
                                          Nos ébats sont des feux
                                          Prières d’enfants torrents de rire
                                          Miroir des saintes tendresses

                                          Parcours indécis des affluents
                                          Entre les sables et les roches
                                          Le lichen et les nouvelles pousses
                                          Les effluves du jour s’amoncèlent
                                          Se marient et s’unissent

                                          Duplication multitude
                                          Le rythme naissant croît
                                          Et se meut la soif plénière
                                          L’appel est lancé

                                          Nipimanitu

                                 Nipimanitu (L’esprit de l’eau) offre une poésie spirituelle et mystique de l’effondrement,
                                 écrite dans l’urgence de tout dire. En trois mouvements – amour intégral, chute et
                                 trahison, puis résilience et retour à la vision claire –, il livre un chant révolutionnaire,
                                 puisant aux sources de la conscience, du rêve et de la mémoire, qui appelle à une
                                 transformation radicale de notre regard sur le monde.
                                 La poésie symboliste de Ross-Tremblay traduit une métaphysique profondément innue
                                 qui repousse les limites du langage. L’auteur y exprime une cosmogonie qui aspire à
                                 l’immanence et à l’osmose entre l’humain et ce qui fonde sa vie.

                                 En librairie︱25 septembre
                                 127 pages︱ISBN 978-2-89744-095-4︱18,95 $︱              ︱13,99 $

                                 ■   RELATIONS AVEC LES MÉDIAS︱Stéphane Cormier︱514 975.7371︱scormier@prisedeparole.ca
Automne - Éditions Prise de parole
poésie / théâtre

                                Mitose
PHOTO © STÉPHANE HUNTER

                                ÉRIC CHARLEBOIS
                                Poésie

                                         La division est la seule condition à la cocréation.
                                         La marée de nous
                                         fracassait les sabliers.
                                         Le temps ne comptait plus
                                         les étreintes.
                                         Le temps ne se comptait plus en distance.
                                         On filait les fuseaux horaires.

                                Recourant à la métaphore de la division cellulaire, Mitose
                                donne à voir le processus de décantation des corps et des esprits. En quatre temps
                                – prophase, métaphase, anaphase, télophase – se concrétise, entre espoirs déçus,
                                douleur, faux-semblants et impuissance, un mouvement irréversible : la scission du
                                noyau.

                                En librairie︱à confirmer
                                ISBN 978-2-89744-135-7︱16,95 $︱            ︱12,99 $

                                Et si un soir
                                LISA L’HEUREUX
 PHOTO © MATHIEU GIRARD

                                Théâtre

                                Dans un immeuble gris, quatre solitudes occupent un espace-
                                rêve. Le temps, parfois décalé, y avance sans avancer.
                                Écrite comme un songe fragmenté, la pièce chorale Et si un
                                soir s’inspire de l’obscurité qui rend possible l’exploration
                                d’une intimité qu’on ose rarement avouer à haute voix, et où
                                l’inaction, ce moment d’avant le geste, est la source même de
                                la tension.

                                En librairie︱13 novembre
                                121 pages︱ISBN 978-2-89744-141-8︱16,95 $︱              ︱12,99 $

                                ■   RELATIONS AVEC LES MÉDIAS︱Stéphane Cormier︱514 975.7371︱scormier@prisedeparole.ca
Automne - Éditions Prise de parole
théâtre

                                 La Queens
PHOTO © RACHELLE BERGERON

                                 JEAN MARC DALPÉ
                                 Théâtre

                                 Quelque part dans le Nord ontarien, au cours d’une semaine
                                 de froid exceptionnel...
                                 À la suite du décès de leur mère, un conflit éclate entre deux
                                 sœurs au sujet du vieil hôtel-motel familial. Marie-Élizabeth,
                                 pianiste de renommée internationale, veut vendre la Queens à
                                 un investisseur sans scrupule. Elle se heurte à la résistance de
                                 sa jeune sœur Sophie, une ancienne chanteuse pop rentrée au
                                 bercail qui gère l’hôtel avec son mari. Dans cette arène où bien des coups sont portés,
                                 le destin de la bâtisse en mal de rénovations est loin de constituer l’unique enjeu.
                                 La Queens est la première création dramaturgique originale de Jean Marc Dalpé depuis
                                 Août : un repas à la campagne, parue en 2006.Tragi-comédie savamment orchestrée, elle
                                 présente à travers ses nombreux revirements une réflexion sur l’identité, l’appartenance,
                                 et pose la question : Qui suis-je ?

                                 En librairie︱novembre
                                 ISBN 978-2-89744-150-0︱16,95 $︱          ︱12,99 $

                                 ■   RELATIONS AVEC LES MÉDIAS︱Stéphane Cormier︱514 975.7371︱scormier@prisedeparole.ca
Automne - Éditions Prise de parole
études littéraires

                                Des mines littéraires
                                L’imaginaire minier dans les littératures
PHOTO © DANIEL H. DUGAS

                                de l’Abitibi et du Nord de l’Ontario
                                ISABELLE KIROUAC MASSICOTTE
                                Agora

                                Des mines littéraires propose, à partir d’une analyse d’œuvres
                                marquantes de Daniel Saint-Germain, Jeanne-Mance Delisle,
                                Jocelyne Saucier, Jean Marc Dalpé, Doric Germain, Hélène
                                Brodeur, Michel Ouellette et d’autres, une lecture comparative de l’imaginaire littéraire
                                minier de l’Abitibi et du Nord de l’Ontario, deux régions fondées sur l’industrie
                                extractive.
                                Basé sur la notion de chronotope de Bakhtine – les éléments de description spatiaux
                                et temporels des récits –, l’ouvrage est divisé en trois parties. La première se penche
                                sur la typologie de la mine mythique et l’imaginaire des mines industrielles de la
                                littérature européenne ; la deuxième, sur l’esthétique nordique et la notion de frontier,
                                qui structurent la littérature des mines en Amérique du Nord. La dernière partie
                                analyse l’impact du chronotope minier sur les rôles conférés aux personnages
                                fictionnels, à leur fatalité de n’exister que pour servir le mythe de la mine. L’ouvrage
                                s’intéresse également aux particularités différenciant les deux corpus, qu’il s’agisse par
                                exemple de l’importance accordée au militantisme ouvrier ou à la dimension
                                symbolique de la mine.
                                Avec cette étude, Isabelle Kirouac Massicotte creuse un champ de recherche peu
                                exploré dans les études littéraires au pays.

                                En librairie︱25 septembre
                                269 pages︱ISBN 978-2-89744-126-5︱28,95 $︱             ︱21,99 $

                                ■   RELATIONS AVEC LES MÉDIAS︱Stéphane Cormier︱514 975.7371︱scormier@prisedeparole.ca
Automne - Éditions Prise de parole
études littéraires • acadie

                                  Regard sur la littérature acadienne
                                  (1972-2012)
PHOTO © FRANCINE DION

                                  DAVID LONERGAN
                                  Agora

                                  David Lonergan a beaucoup écrit sur le milieu culturel acadien
                                  au cours de sa carrière de journaliste et de chroniqueur. Dans
                                  Regard sur la littérature acadienne (1972-2012), il propose un
                                  regard éclairé sur les principales œuvres publiées dans les
                                  quarante ans qui ont suivi la fondation des Éditions d’Acadie. Au
                                  récit centré sur les œuvres s’ajoutent quelques indications
                                  biographiques et des mises en contexte pertinentes.
                                  Cet ouvrage, écrit dans le style direct et facile d’accès qui
                                  caractérise la plume de l’auteur, saura intéresser les passionnés
                                  de littérature acadienne tout comme ceux qui désirent s’y initier. Formant un diptyque
                                  avec Paroles d’Acadie : Anthologie de la littérature acadienne (1958-2009), il témoigne de
                                  la grande vitalité de la production acadienne contemporaine.

                                  En librairie︱28 août
                                  388 pages︱ISBN 978-2-89423-947-6︱34,95 $︱             ︱25,99 $

                                  Lettres à mon ami américain (1967-2003)
PHOTO © ANTONIO D’ALFONSO

                                  Édition annotée et préparée par Benoit Doyon-Gosselin
                                  GÉRALD LEBLANC
                                  Lettres à mon ami américain : 1967-2003 présente 161
                                  lettres de Gérald Leblanc envoyées à Joseph Olivier Roy, un
                                  enseignant américain de descendance acadienne. Centrée à
                                  ses débuts sur leur passion commune pour la lecture, la
                                  correspondance s’est élargie en une chronique politique,
PHOTO © PIERRE BLANCHARD

                                  culturelle et sociale de l’Acadie, mais aussi une chronique de
                                  leurs recherches spirituelles, aventures et travaux d’écriture.
                                  Ces lettres permettent de porter un regard neuf sur la
                                  trajectoire de Leblanc dans le monde littéraire, mais aussi de
                                  comprendre l’évolution de sa pensée sur une foule de sujets
                                  comme la langue, la musique ou les enjeux sociopolitiques acadiens.
                                  En raison de son volume et de sa durée dans le temps, cette correspondance est la plus
                                  importante du fonds d’archives Gérald Leblanc. La présente édition, annotée et
                                  préparée par Benoit Doyon-Gosselin, offre une mine de renseignements inégalée pour
                                  quiconque veut en apprendre davantage sur l’un des grands écrivains acadiens.

                                  En librairie︱2 octobre
                                  521 pages︱ISBN 978-2-89744-123-4︱32,95 $︱             ︱24,99 $

                                  ■   RELATIONS AVEC LES MÉDIAS︱Stéphane Cormier︱514 975.7371︱scormier@prisedeparole.ca
Automne - Éditions Prise de parole
histoire

                                  Les Dubreuil et le bois
PHOTO © RACHELLE BERGERON

                                  Une histoire de Dubreuilville
                                  SERGE DUPUIS ET SOPHIE BLAIS

                                  Le parcours de la famille Dubreuil puis de la communauté qui
                                  vient se greffer autour de ses activités au fil des ans marque
                                  l’imaginaire par sa résilience et sa capacité d’innovation. Partis
PHOTO © PRISE DE PAROLE

                                  de l’Abitibi à la recherche de territoires de coupe au tournant des années 1950, les
                                  quatre frères Dubreuil en viendront à fonder, à trois cents kilomètres au nord de Sault-
                                  Sainte-Marie, un village francophone prospère, pionnier de l’industrie forestière.
                                  Cet ouvrage, à partir de sources inédites provenant d’archives familiales, d’articles
                                  repérés dans les journaux régionaux, d’enregistrements divers et d’entrevues, raconte
                                  l’histoire de la fondation de la papetière Dubreuil Brothers par les quatre frères
                                  Dubreuil, ainsi que la fondation de Dubreuilville, village fermé appartenant à la
                                  compagnie. Il retrace les grands et petits événements qui nourrissent la mémoire du
                                  lieu et des personnes qui ont contribué à sa vitalité. Il raconte aussi, en filigrane, l’histoire
                                  du développement du Nord de l’Ontario.

                                  En librairie︱octobre
                                  ISBN 978-2-89744-057-2︱26,95 $︱             ︱19,99 $

                                  ■   RELATIONS AVEC LES MÉDIAS︱Stéphane Cormier︱514 975.7371︱scormier@prisedeparole.ca
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