PRÉSIDENTIELLE 2022 INTENTIONS DE VOTE DES FRANÇAIS - Vague 3 LEVÉE D'EMBARGO : JEUDI 11 NOVEMBRE 2021 À 17H00 - Odoxa
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PRÉSIDENTIELLE 2022 INTENTIONS DE VOTE DES FRANÇAIS Vague 3 LEVÉE D’EMBARGO : JEUDI 11 NOVEMBRE 2021 À 17H00 CONTACTS ODOXA Gaël Sliman, Président Céline Bracq, Directrice générale gael.sliman@odoxa.fr celine.bracq@odoxa.fr
Méthodologie Recueil Enquête réalisée par Internet du 5 au 8 novembre 2021. Echantillon Echantillon représentatif de 3 005 Français âgés de 18 ans et plus dont 2 756 inscrits sur les listes électorales. Critères de redressement : échantillon brut redressé sur critères sociodémographiques (sexe, âge, profession de l’interviewé, région et catégorie d’agglomération), vote au 1er tour de l’élection présidentielle de 2017. La publication de ce sondage doit également s’accompagner des informations sur les marges d’erreurs : les marges d’erreur des intentions de vote, s'établissent selon le score visé, entre plus ou moins 1,0 et 2,1 points. Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport sont établies auprès des personnes inscrites sur les listes électorales comptant aller voter et ayant exprimé une intention de vote, soit 1 917 à 1 946 individus selon les hypothèses au 1er tour. Avec ces effectifs, la marge d’erreur des résultats s’établit, selon le score visé, entre plus ou moins 1,0 et 2,1 points. Les résultats d’intentions de vote ne constituent pas un élément de prévision du résultat électoral. Ils donnent une indication significative de l’état du rapport de forces à 5 mois du premier tour du scrutin. Toute personne peut consulter la notice de ce sondage auprès de la commission des sondages.
Précisions sur les marges d’erreur Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Si le pourcentage observé est de … Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50% 100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0 200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1 300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8 400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0 500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5 600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1 800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5 900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3 1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1 2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2 3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8 Lecture du tableau : Dans un échantillon de 2000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 1,8% : le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [18,2 ; 21,8]. -3-
Principaux enseignements Zemmour recule, Macron domine… les électeurs de gauche se sentent abandonnés Principaux enseignements de notre intention de vote 1. Éric Zemmour recule pour la première fois depuis la rentrée, Marine Le Pen recreuse l’écart avec lui, le devançant d’au moins 4 points dans tous les scenarios : 18% vs 14% dans l’hypothèse Bertrand. 2. A droite, aucun des candidats LR n’émerge pour le moment. Bertrand recule à 12% (-1 point), tandis que Pécresse comme Barnier feraient aujourd’hui 9%. 3. Ailleurs, rien de nouveau : la gauche est toujours « ventilée façon puzzle » en ne recueillant que 26,5% avec ses 7 candidats et Emmanuel Macron écrase toujours pour le moment la concurrence avec 25% des intentions de vote. Focus : analyse approfondie sur la sociologie du vote et sur la gauche en France 1. Le « peuple de gauche » existe toujours : un Français sur deux (49%) a voté pour un candidat de gauche au premier tour d’une des dernières présidentielles… mais il se sent abandonné. Moins d’un électeur de gauche sur trois voterait de nouveau à gauche à cette élection. Parmi les « abandonnistes », les hommes, les salariés du privé et particulièrement les ouvriers semblent « dégoûtés » par cette gauche. 2. Cette élection « clive » profondément la société : Zemmour fracasse les couples (les hommes le suivent, les femmes le fuient) tandis que Macron et Bertrand divisent les générations. Les « boomers » voteraient Macron (1er avec 31%) et Bertrand (2ème avec 21%) alors que les jeunes voteraient avant tout pour Marine le Pen (1ère avec 25% devant Macron à 24%). Sociologiquement aussi les fractures sont fortes : 34% des cadres voteraient Macron au premier tour contre seulement 14% des ouvriers et, inversement, 48% des ouvriers voteraient Le Pen (32%) ou Zemmour (16%) alors que les cadres ne sont que 22% à le faire.
Synthèse détaillée (1/6) 1) Éric Zemmour recule pour la première fois depuis la rentrée, Marine Le Pen recreuse l’écart avec lui, le devançant d’au moins 4 points dans tous les scenarios Depuis deux mois, Éric Zemmour est, de loin, la personnalité politique la plus présente et la plus évoquée dans les médias comme sur les réseaux sociaux. Ainsi, dans notre baromètre politique d’octobre dernier, notre partenaire de Dentsu-Consulting relevait que sa présence sur les réseaux sociaux au cours du mois écoulé avait été supérieure de 30% à celle d’Emmanuel Macron et surtout qu’elle avait été 10 fois supérieure à celle de Marine le Pen et 16 fois supérieure à celle de Xavier Bertrand. Mais ça c’était avant… depuis quelques jours Éric Zemmour n’est plus le seul (ou presque le seul) à occuper l’espace médiatique et à truster le hit-parade des réseaux sociaux. Emmanuel Macron a fait son premier discours de campagne (c’est en effet ainsi que 64% des Français ont perçu son allocution de mardi dernier*), les candidat LR ont (enfin) fait parler d’eux à l’occasion de leur premier débat télévisé sur LCI, et Marine Le Pen a multiplié les séquences télévisées dans la foulée du lancement « officieux » de sa campagne. Résultat, avec 14% à 14,5% des intentions de vote selon les hypothèses testées (Bertrand, Pécresse, Barnier), Eric Zemmour recule logiquement de 1,5 à 2 points (en moyenne) par rapport au mois dernier et à notre dernière intention de vote du 15 octobre. Marine le Pen, elle, reste bien stable avec des scores compris entre 18% et 19% des intentions de vote. Elle dispose donc de nouveau d’une avance assez confortable de 4 points sur son rival. Pour Eric Zemmour, c’est le premier recul net enregistré depuis qu’il est testé dans les sondages. Crédité de 5% en moyenne par nos confrères le testant déjà avant l’été, Zemmour doublait son score à la rentrée pour atteindre 10% d’intentions de vote dans notre intention de vote de septembre et progressait encore de 60% pour atteindre 16% d’intentions de vote dans notre enquête du mois dernier.
Synthèse détaillée (2/6) Cette baisse de près de 2 points est donc une première dans sa « campagne ». Certes, avec 14% à 14,5% son score reste tout à fait élevé et il n’est pas totalement décroché par Marine le Pen. Mais l’écart entre son premier poursuivant (Xavier Bertrand, 4ème à 2 points de Zemmour) et lui est désormais deux fois moindre que celui qui existe entre lui et Marine le Pen. Auprès de qui Zemmour baisse-t-il ? Logiquement, le réveil médiatique de LR et de Marine le Pen conduit les électeurs et sympathisants naturels de ces deux partis à « préférer l’original à la copie » et à « rentrer au bercail ». Ainsi, dans l’hypothèse d’une candidature Bertrand, en un mois, Zemmour perd 6 points auprès des sympathisants RN (il passe de 30% d’intentions de vote à 24%) et 5 points auprès des sympathisants de droite hors-RN. Sociologiquement, il enregistre des reculs importants auprès des plus de 65 ans (-5 points à 13%), classiquement portés à un vote LR, et auprès des catégories populaires (-3 points à 14%), classiquement plus portées à un vote RN. 2) A droite, aucun des candidats LR n’émerge pour le moment. Bertrand recule à 12%, tandis que Pécresse comme Barnier feraient aujourd’hui 9% Avec leur premier débat télévisé de lundi soir sur LCI les candidats LR commencent à faire parler d’eux ; mais pour le moment cela ne suffit pas encore à leur permettre « d’imprimer » davantage auprès de l’ensemble des Français. Mais c’est un début et notre intention de vote démarrée avant leur débat et bouclée peu après celui-ci ne tient sans doute pas encore pleinement compte de son impact. Avec des scores compris entre 9% (Barnier et Pécresse) et 12% (si Bertrand est candidat) le niveau du candidat de la droite reste bien bas. Par ailleurs, aucun des deux favoris de départ ne progresse : Bertrand recule d’1 point par rapport à notre intention de vote d’octobre et Pécresse stagne (+0,5 point).
Synthèse détaillée (3/6) Pour Barnier les choses sont différentes. Moins connu, « l’outsider » a marqué des points depuis ces dernières semaines (il est l’une des plus fortes progressions à droite dans notre dernier baromètre politique) et se situe déjà au même niveau que Valérie Pécresse et à seulement 3 points de Xavier Bertrand dans les intentions de vote. Difficile dès lors pour ses rivaux d’inciter les adhérents à voter pour eux plutôt que pour lui au prétexte qu’ils feraient un score meilleur (dans les sondages) que lui à la présidentielle. « J’ai bien plus de chances de faire gagner la droite », l’argument massue de Bertrand est de moins en moins vérifié. C’est évidemment un atout pour Barnier que l’on présente souvent (sans pouvoir le savoir vraiment) comme le favori des adhérents… 3) Ailleurs, rien de nouveau : la gauche est toujours « ventilée façon puzzle » et Emmanuel Macron écrase pour le moment totalement la concurrence avec 25% des intentions de vote Si à droite et à l’extrême-droite, novembre a livré quelques changements ou mouvements, à gauche, en revanche, rien ne bouge. Jean-Luc Mélenchon, stable, est toujours le mince leader avec 8,5% à 9% des intentions de vote – deux fois moins que son score d’il y a 5 ans – d’une gauche à la fois extraordinairement faible au global (le total gauche est à 26,5%) et en plus « ventilée façon puzzle » en 7 candidats. Yannick Jadot ne décolle toujours pas et le suit toujours de près avec 6,5% à 7% des intentions de vote. Encore plus fort : malgré (ou à cause de) son hyper-présence médiatique de ses dernières semaines, l’encéphalogramme politique d’Anne Hidalgo est toujours plat : la candidate du principal parti de gouvernement de gauche est toujours créditée de 4,5% à 5% des intentions de vote. Et à la fin, jusqu’ici, c’est toujours Macron qui gagne. Avec 25% des intentions de vote, quel que soit le candidat LR, le président sortant serait toujours le grand gagnant du premier tour, mettant Marine le Pen à 7 points, Zemmour à plus de 10 points, faisant deux fois plus que Xavier Bertrand et réalisant à lui seul quasiment le score de tous les candidats de gauche réunis.
Synthèse détaillée (4/6) 4) FOCUS 1 - Qu’est devenu le « peuple de gauche » ? 26,5% d’intentions de vote seulement pour la totalité des candidats de gauche consacre un record absolu de faiblesse pour la gauche sous la Vème république. Alors que la gauche était encore au pouvoir il y a 4 ans, elle a quasiment disparu du champ politique. Qu’est donc devenu le « peuple de gauche » en un quart de siècle et 5 élections ? C’est une analyse que nous avons creusée dans notre enquête en tâchant de retrouver les Français qui ont déjà voté à gauche au premier tour d’une élection présidentielle depuis 1995. D’abord, bonne nouvelle pour les candidats de gauche, ce « peuple de gauche » au sens très large n’a pas disparu et il est même considérable : il représente encore la moitié de la population française (49%) ! En revanche, il ne se retrouve plus du tout dans l’offre politique de la gauche actuelle : Seulement moins d’un tiers (32%) de ces électeurs voterait encore actuellement pour un candidat de gauche, les autres préférant soit voter pour un autre candidat qu’un candidat de gauche (40%), soit s’abstenir (28%). Parmi ceux qui ne s’abstiendraient pas, le vote se répartit donc à 45% pour un candidat de gauche contre 55% pour un autre candidat. C’est Emmanuel Macron qui capterait l’essentiel de ce vote hors-gauche avec 24% des intentions de vote… mais, tout de même, les deux candidats d’extrême-droite, Eric Zemmour et Marine le Pen recueilleraient à eux deux 20% des votes de ces électeurs votant autrefois à gauche. Sur les 45% d’électeurs prêts à continuer à voter pour un candidat de gauche, Mélenchon serait le choix numéro 1 avec 14% d’intentions de vote, devant Jadot crédité de 11%. Anne Hidalgo serait largement décrochée ne réunissant que 8% des intentions de vote de « ce peuple de gauche ».
Synthèse détaillée (5/6) Pourquoi ? Qu’est-ce qui explique ce recul ? C’est auprès de ce qui était autrefois le cœur électoral de la gauche – les « cols bleus », les « travailleurs » - que l’effondrement est le plus impressionnant : les salariés du secteur privé, et, parmi eux, plus particulièrement les ouvriers, les hommes et les 50-64 ans. ➢ Ainsi, alors que 52% des actuels salariés du secteur privé avaient déjà voté à gauche au premier tour d’une des dernières présidentielles, ils ne sont plus que 25% à envisager de le faire. C’est une baisse de plus de moitié. ➢ 48% des ouvriers avaient déjà voté à gauche au premier tour d’une des dernières présidentielles, ils ne sont plus que 20% à envisager de le faire. Cela représente une baisse de près de 60%. ➢ 52% des hommes avaient déjà voté à gauche au premier tour d’une des dernières présidentielles, ils ne sont plus que 26% à envisager de le faire… soit une baisse de moitié. ➢ 55% des 50-64 ans avaient déjà voté à gauche au premier tour d’une des dernières présidentielles, ils ne sont plus que 25% à envisager de le faire… soit une baisse de 55% ! Le point commun de toutes ces populations est d’être davantage intéressées par les questions économiques et sociales et par la « défense des travailleurs » que par les questions sociétales. Or, à l’heure où les candidats actuels de la gauche semblent parfois tentés par les modes du « wokisme », du « féminisme radical » ou de « l’indigénisme », il est probable que ces « mâles blancs pas si dominants » se sentent un peu abandonnés, voire ostracisés. 5) FOCUS 2 : cette élection fracture la société. Les hommes et les femmes, les cadres et les ouvriers, les jeunes et les « boomers » ont des votes diamétralement différents Le pays apparaît fracturé par cette présidentielle : en plus des clivages politiques habituels, cette élection divise profondément le pays selon le milieu social (ce qui n’est pas nouveau), mais aussi selon l’âge et le sexe (ce qui l’est davantage).
Synthèse détaillée (6/6) Notre enquête montre ainsi un vote des cadres, comme souvent, bien différent de celui des ouvriers : 34% des cadres voteraient Macron au premier tour contre seulement 14% des ouvriers et, inversement, 48% des ouvriers voteraient Le Pen (32%) ou Zemmour (16%) alors que les cadres ne sont que 22% à être tentés par les deux candidats d’extrême- droite. Mais notre enquête montre aussi des singularités importantes entre le vote des femmes de celui des hommes concernant les deux candidats d’extrême-droite : si les femmes étaient les seules à avoir le droit de vote, Eric Zemmour dépasserait à peine les 10% et ferait deux fois moins que Marine Le Pen (20% vs 11%)… inversement, les hommes placeraient ce dernier, de peu (17% vs 16%), devant Marine le Pen. Cette élection provoque aussi des clivages générationnels importants : les plus de 65 ans font de Macron leur grand champion (31% d’intentions de vote auprès d’eux) et le qualifieraient largement au second tour face à… Xavier Bertrand (21% d’intentions de vote). Zemmour serait leur 3ème homme avec 13%, Marine le Pen serait scotchée sous les 10% (8% d’intentions de vote). Rien à voir avec le vote des jeunes : les 18-34 ans placeraient, eux, Marine le Pen en tête du premier tour avec 25% d’intentions de vote (presque 3 fois plus que son score chez les « boomers »), devant Emmanuel Macron (24%), crédité de 7 points de moins que son score auprès des seniors. Mais c’est sur le vote LR que l’écart « jeunes-vieux » est le plus spectaculaire : Bertrand, le mieux placé des candidats LR, ne recueille que 3% d’intentions de vote auprès des jeunes, soit 7 fois moins que son score auprès des seniors ! Enfin, la gauche « nucléarisée » obtient 9 points de plus auprès des jeunes qu’auprès des « boomers » (33% vs 22%). Si rien ne change avec la campagne, le vainqueur de 2022 héritera d’un pays profondément fracturé avec des attentes et des aspirations diamétralement différentes. Bon courage à lui/elle… Gaël Sliman, président d’Odoxa
Intentions de vote er au 1 tour de l’élection présidentielle
Intentions de vote - Premier tour Hypothèse Bertrand, candidat de la droite Si le premier tour de l’élection présidentielle de 2022 avait lieu dimanche prochain, pour lequel des candidats suivants y a-t-il le plus de chances que vous votiez ? Aux inscrits sur les listes électorales ayant l’intention de voter au 1er tour - % Votes exprimés Evolution* Hypothèse Xavier Bertrand Nathalie Arthaud 1% = candidat de la droite Philippe Poutou 2% = Fabien Roussel 2% = Jean-Luc Mélenchon 8,5% +0,5 pt Yannick Jadot 6,5% = Arnaud Montebourg 2% = Anne Hidalgo 4,5% = Emmanuel Macron 25% = Jean Lassalle 1,5% NT Xavier Bertrand 12% -1 pt Nicolas Dupont-Aignan 3% +1 pt Marine Le Pen 18% = Éric Zemmour 14% -2 pts N’ont pas exprimé d’intention de vote : 25% *En comparaison au 15 octobre 2021 -12- Crédits photos – Xavier Bertrand :
Intentions de vote - Premier tour Hypothèse Pécresse, candidate de la droite Si le premier tour de l’élection présidentielle de 2022 avait lieu dimanche prochain, pour lequel des candidats suivants y a-t-il le plus de chances que vous votiez ? Aux inscrits sur les listes électorales ayant l’intention de voter au 1er tour - % Votes exprimés Evolution* Hypothèse Valérie Pécresse Nathalie Arthaud 1% = candidate de la droite Philippe Poutou 2,5% +0,5 pt Fabien Roussel 2% = Jean-Luc Mélenchon 8,5% -0,5 pt Yannick Jadot 6,5% -0,5 pt Arnaud Montebourg 2% -0,5 pt Anne Hidalgo 5% +1 pt Emmanuel Macron 25% -1,5 pts Jean Lassalle 1,5% NT Valérie Pécresse 9% + 0,5 pt Nicolas Dupont-Aignan 4% +1,5 pts Marine Le Pen 18,5% = Éric Zemmour 14,5% -2 pts N’ont pas exprimé d’intention de vote : 26% *En comparaison au 15 octobre 2021 -13- Crédits photos – Valérie Pécresse :
Intentions de vote - Premier tour Hypothèse Barnier, candidat de la droite Si le premier tour de l’élection présidentielle de 2022 avait lieu dimanche prochain, pour lequel des candidats suivants y a-t-il le plus de chances que vous votiez ? Aux inscrits sur les listes électorales ayant l’intention de voter au 1er tour - % Votes exprimés Hypothèse Michel Barnier Nathalie Arthaud 1% candidat de la droite Philippe Poutou 2% Fabien Roussel 2% Jean-Luc Mélenchon 9% Yannick Jadot 7% Arnaud Montebourg 2,5% Anne Hidalgo 5% Emmanuel Macron 25% Jean Lassalle 1% Michel Barnier 9% Nicolas Dupont-Aignan 3% Marine Le Pen 19% Éric Zemmour 14,5% N’ont pas exprimé d’intention de vote : 25% -14- Crédits photos – Michel Barnier :
Intentions de vote – Premier tour Récapitulatif des hypothèses testées Si le premier tour de l’élection présidentielle de 2022 avait lieu dimanche prochain, pour lequel des candidats suivants y a-t-il le plus de chances que vous votiez ? Aux inscrits sur les listes électorales ayant l’intention de voter au 1er tour - % Votes exprimés Hypothèse Xavier Bertrand Hypothèse Valérie Pécresse Hypothèse Michel Barnier Nathalie Arthaud 1% 1% 1% Philippe Poutou 2% 2,5% 2% Fabien Roussel 2% 2% 2% Jean-Luc Mélenchon 8,5% 8,5% 9% Yannick Jadot 6,5% 6,5% 7% Arnaud Montebourg 2% 2% 2,5% Anne Hidalgo 4,5% 5% 5% Emmanuel Macron 25% 25% 25% Jean Lassalle 1,5% 1,5% 1% Candidat de la droite 12% 9% 9% Xavier Bertrand Valérie Pécresse Michel Barnier Nicolas Dupont-Aignan 3% 4% 3% Marine Le Pen 18% 18,5% 19% Éric Zemmour 14% 14,5% 14,5% -15-
Reports de vote Hypothèse Bertrand, candidat de la droite, selon le vote au 1er tour de l’élection présidentielle 2017 Si le premier tour de l’élection présidentielle de 2022 avait lieu dimanche prochain, pour lequel des candidats suivants y a-t-il le plus de chances que vous votiez ? Aux inscrits sur les listes électorales ayant l’intention de voter au 1er tour - % Votes exprimés Vote au 1er tour de l'élection présidentielle 2017 Nicolas Nathalie Philippe Fabien Jean-Luc Yannick Arnaud Anne Emmanuel Jean Xavier Dupont- Marine Éric Arthaud Poutou Roussel Mélenchon Jadot Montebourg Hidalgo Macron Lassalle Bertrand Aignan Le Pen Zemmour Jean-Luc Mélenchon 1% 3% 8% 47% 9% 3% 4% 6% 1% 4% 1% 4% 9% Benoît Hamon 1% 2% 4% 7% 25% 8% 26% 12% 1% 7% 1% 2% 4% Emmanuel Macron - - 1% 1% 9% 2% 5% 69% - 6% 1% 2% 4% François Fillon - - - - 1% 1% 1% 24% 1% 46% 2% 5% 19% Marine Le Pen - - - - - - - 3% - 3% 2% 65% 27% Abstention - Non participants 1% 5% 1% 9% 8% 2% 3% 21% 2% 10% 4% 18% 16% -16-
Les intentions de vote par sexe et par génération
Préférences électorales par sexe Hypothèse Bertrand, candidat de la droite Si le premier tour de l’élection présidentielle de 2022 avait lieu dimanche prochain, pour lequel des candidats suivants y a-t-il le plus de chances que vous votiez ? Français inscrits sur les listes électorales ayant l’intention de voter au 1er tour - % Votes exprimés INTENTIONS DE VOTE DES FEMMES INTENTIONS DE VOTE DES HOMMES Nathalie Arthaud 1% 1% Philippe Poutou 2% 2% Fabien Roussel 2% 2% Jean-Luc Mélenchon 9% 8% Yannick Jadot 7% 6% Arnaud Montebourg 2% 2% Anne Hidalgo 4% 5% Emmanuel Macron 24% 26% Jean Lassalle 2% 1% Xavier Bertrand 12% 12% Nicolas Dupont-Aignan 4% 2% Marine Le Pen 20% 16% Éric Zemmour 11% 17% -18-
Préférences électorales par génération Hypothèse Bertrand, candidat de la droite Si le premier tour de l’élection présidentielle de 2022 avait lieu dimanche prochain, pour lequel des candidats suivants y a-t-il le plus de chances que vous votiez ? Français inscrits sur les listes électorales ayant l’intention de voter au 1er tour - % Votes exprimés Evolution 18-34 ans* INTENTIONS DE VOTE DES 18-34 ANS INTENTIONS DE VOTE DES 65 ANS ET + = Nathalie Arthaud 2% 0% +1 pt Philippe Poutou 4% 0% = Fabien Roussel 1% 3% = Jean-Luc Mélenchon 13% 4% = Yannick Jadot 8% 7% -1 pt Arnaud Montebourg 1% 2% = Anne Hidalgo 4% 6% -4 pts Emmanuel Macron 24% 31% NT Jean Lassalle 1% 2% -2 pts Xavier Bertrand 3% 21% = Nicolas Dupont-Aignan 1% 3% +2 pts Marine Le Pen 25% 8% +3 pts Éric Zemmour 13% 13% *En comparaison au 15 octobre 2021 -19-
Préférences électorales du « peuple de gauche »
Poids électoral du « peuple de gauche » Part de Français ayant voté pour un candidat de gauche au premier tour d’au moins une des 5 dernières élections présidentielles Depuis 1995, avez-vous déjà voté pour un candidat de gauche au premier tour de l’élection présidentielle ? Aux inscrits sur les listes électorales (NSP) 1% 49% Intention de vote actuelle du « peuple de gauche » Depuis 1995, 49% des Français ont déjà voté pour - 32% comptent voter pour un candidat de Non Oui un candidat de gauche au gauche 50% 49% premier tour de l’élection présidentielle - 40% comptent voter pour un autre candidat Dans notre sondage, les candidats de gauche* rassemblent actuellement - 28% comptent s’abstenir ou ne savent pas encore pour qui voter 26,5% des intentions de vote des électeurs** *Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Fabien Roussel, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Arnaud Montebourg, Anne Hidalgo **Dans l’hypothèse où Xavier Bertrand est le candidat de la droite -21-
Préférences électorales du « peuple de gauche » Intentions de vote des Français ayant voté pour un candidat de gauche au premier tour d’au moins une des 5 dernières élections présidentielles Si le premier tour de l’élection présidentielle de 2022 avait lieu dimanche prochain, pour lequel des candidats suivants y a-t-il le plus de chances que vous votiez ? Français ayant voté pour un candidat de gauche au 1er tour d’au moins une des 5 dernières élections présidentielles - % Exprimés Rappel France Comparaison Nathalie Arthaud 2% 1% +1 pt INTENTIONS DE VOTE DES Philippe Poutou 3% 2% +1 pt FRANÇAIS AYANT DÉJÀ VOTÉ Fabien Roussel 4% 2% +2 pts ST Gauche : À GAUCHE DEPUIS 1995 Jean-Luc Mélenchon 14% 8,5% +5,5 pts 45% Yannick Jadot 11% 6,5% +4,5pt 28% d’entre eux Arnaud Montebourg 3% 2% +1 pt comptent s’abstenir ou ne Anne Hidalgo 8% 4,5% +3,5pt savent pas pour qui voter, Emmanuel Macron 24% 25% -1pt ceux qui expriment un Jean Lassalle 1% 1,5% -0,5 pt vote ont l’intention de Xavier Bertrand 7% 12% -5 pts voter pour… Nicolas Dupont-Aignan 3% 3% = Marine Le Pen 11% 18% -7 pts Éric Zemmour 9% 14% -5 pts -22-
Les plus grosses pertes de la gauche Evolution du potentiel électoral de la gauche à l’élection présidentielle par segment électoral Si le premier tour de l’élection présidentielle de 2022 avait lieu dimanche prochain, pour lequel des candidats suivants y a-t-il le plus de chances que vous votiez ? Populations dans lesquelles la baisse de la pénétration xxxx Français ayant voté pour un candidat de gauche au 1er tour d’au moins une des 5 dernières élections présidentielles - % Exprimés électorale de la gauche est la plus forte Les salariés du privé 52% des salariés du privé ont voté à gauche depuis 1995, ils sont 25% aujourd'hui, soit plus de moitié moins Les ouvriers 48% des ouvriers ont voté à gauche depuis 1995, ils sont 20% aujourd'hui, soit une baisse de près de 60% Les 50-64 ans 55% des 50-64 ans ont voté à gauche depuis 1995, ils sont 25% aujourd'hui, soit une baisse de 55% Les hommes 52% des 50-64 ans ont voté à gauche depuis 1995, ils sont 26% aujourd'hui, soit une baisse de moitié -23-
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