Prades aux Champs-Élysées - 30 NOVEMBRE 2019 | 20 H - Festival Pablo Casals
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e ss e Pr e Do ssi e r d s si e r d D o e pr e ss e Prades aux Champs-Élysées 30 NOVEMBRE 2019 | 20 H 28 AVRIL 2020 | 20 H prades-festival-casals.com
CONCERTS SAMEDI 30 NOVEMBRE 2019 - 20 H - THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES W. A. MOZART Quatuor à cordes K. 465 « Les Dissonances » Quintette pour piano et vents K. 452 F. SCHUBERT Octuor pour cordes et vents op. 166 D. 803 Quatuor Artis | Jean-Louis Capezzali, hautbois | Michel Lethiec, clarinette | André Cazalet, cor Carlo Colombo, basson | Jurek Dybal, contrebasse | Jean-François Heisser, piano MARDI 28 AVRIL 2020 - 20 H - THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES L. v. BEETHOVEN Sonate pour violoncelle et piano n° 3 op. 69 Quintette pour piano et vents op. 16 Trio avec piano n° 7 « à l’Archiduc » Régis Pasquier, violon | Artos Noras, violoncelle | Barry Douglas, piano | Jean-Louis Capezzali, hautbois Michel Lethiec, clarinette | André Cazalet, cor | Carlo Colombo, basson Concert en l’Abbaye Saint Michel de Cuxa © Hugues Argence
L’ÉDITORIAL DE MICHEL LETHIEC Bienvenue en cette 27ème édition au Théâtre des Champs-Élysées ! Avec un peu d’avance, le Festival de Prades vous invite à fêter son 70e anniversaire à Paris, à l’occasion de sa vingt-septième résidence au Théâtre des Champs Elysées… La musique de chambre dans tous ses états, cordes, piano et vents, pour illustrer les grands maitres viennois. Des solistes venus de tous horizons, perpétuant cette tradition née autour de Pablo Casals, qui initia autour de lui cette première rencontre d’artistes partageant passion, amitié et talents. Une rencontre qui a donné naissance à beaucoup d’autres dans le monde, mais qui, chaque été, se rejoue en l’Abbaye Saint Michel de Cuxa et en Saint Pierre de Prades, fidèle à l’esprit de son fondateur. Un grand nombre de générations de musiciens et de publics s’y sont succédés depuis 1950, tant d’œuvres nouvelles y ont été créées, tant d’étudiants y ont suivi les conseils de leurs ainés, mais l’enthousiasme et la curiosité sont toujours au rendez-vous, rajeunissant chaque été cette légende de l’histoire de la musique. Nous vous y attendons entre le 26 juillet et le 13 août, pour souffler ensemble les 70 bougies… Michel Lethiec, Directeur Artistique du Festival Pablo Casals Michel Lethiec © Hugues Argence
LES TEMPS FORTS FIL ROUGE Il n’y a jamais eu de rupture entre l’édition estivale du Festival Pablo Casals et les concerts organisés au Théâtre des Champs-Elysées, chevillés aux saisons d’hiver. Les deux manifestations se répondent, se complètent. L’une nuance utilement l’autre pour que le public des soirées parisiennes et celui des festivals de province assistent au sacre de la Musique de Chambre portée par de grands artistes internationaux. L‘organisation et la programmation des concerts au Théâtre des Champs-Elysées sont précisément ce sentiment qui pousse à reproduire et donner la preuve de l’esprit de Pablo Casals tout au long de l’année sur toutes les scènes. Casals méritait un Festival, un beau, un bon, un grand, immarcescible, à la hauteur de son investissement et son sacrifice. Nous estimons qu’il est indispensable de le porter hors les murs. À Paris, le public est au rendez-vous et a bien compris que ces concerts rivalisaient, avec tendresse et élégance, avec les prestations uniques des musiciens chambristes dans la maison du Maître Casals, à Prades, sous les cimes du Canigou. Peter Schuhmayer © Hugues Argence
MOZART - SCHUBERT Nous étions tentés de plastronner des mantras, des slogans qui parlent au cœur ou qui trouvent un puissant écho. Mais qui ne résistent guère à deux noms prestigieux : Mozart, Schubert. Cependant, l’important n’est pas seulement de prononcer ces deux mots magiques. Le Festival ose rappeler une idée qui lui paraît d’évidence mais qui fait de lui sa notoriété : conter d’abondance la Musique de Chambre en exaltant l’interprétation de ces compositeurs « devenus, après Pau Casals, d’une humanité si extraordinaire que l’on peut attribuer à leurs œuvres tous les sentiments imaginables au superlatif » (Enric Casals, frère du Maître). Incipit du concert « Casalien » en ce 30 novembre, le Quatuor en ut majeur K. 465 de Mozart. L’écoute offre de vivants contrastes et ses évocations d’états d’âme changeants se tournent bien davantage vers l’extérieur, vers le grand monde. Le premier mouvement offre précisément le plus violent de ces contrastes car son lumineux Allegro en ut majeur est précédé de cette célèbre et ténébreuse introduction en ut mineur à laquelle l’œuvre doit son surnom de Quatuor des Dissonances. La soirée se poursuit avec le Quintette pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson en mi bémol majeur K. 452. À la fois musique de chambre raffinée, divertissement aristocratique et parfait exemple de dialogue concertant, le Quintette est une réussite « qu’aucun autre compositeur n’a égalée, pas même Beethoven, dont le juvénile opus 16 adopte sciemment la même formation et la même tonalité. Il s’agit dans une certaine mesure d’un concerto de chambre, dont les deux Quatuors pour pianos et cordes (K. 478 et K. 493) rejoindront seuls la perfection ». 1 L’Octuor pour cordes et vents en fa majeur de Schubert fut écrit pour répondre à une commande du comte Ferdinand Troyer, intendant de l’archiduc Rodolphe. Les pages commandées devaient réaliser une œuvre dans l’esprit du populaire Septuor de Beethoven, favori des séances de musique des maisons viennoises. Excipit idéal d’un concert qui amorce un deuxième rendez- vous parisien exclusivement dédié à Beethoven, dont le Théâtre fête le 250e anniversaire. 1 François-René Tranchefort, Guide de la Musique de Chambre Régis Pasquier © DR Barry Douglas © DR Hartmut Rohde Jean-François © Josep Hesser © DRMolina Jurek Dybal © DR
BEETHOVEN Paris, ville monde ! En 2020, le théâtre des Champs-Elysées y ajoute une particularité en se parant des oripeaux viennois le temps de la célébration du 250e anniversaire de Beethoven où, en ce 28 avril, se noue l’alliance entre le Maître Casals et l’enfant prodige. Le Festival se mire volontiers dans le miroir du compositeur, reflet de leur ancienne et longue complicité tant le Maître violoncelliste fut accompagné tout au long de sa vie par la musique de Beethoven. Et s’il fallait retenir deux épisodes... Le soir du 18 juillet 1936, Pablo Casals dirige à Barcelone les répétitions de son orchestre qui doit se produire le lendemain au théâtre grec de Montjuïc, en prélude des Olympiades populaires, réplique des Jeux olympiques de Berlin auxquels la République espagnole a refusé de participer. Un émissaire du gouvernement fait irruption dans la salle et alerte que l’armée espagnole du Maroc marche sur Barcelone. Le Maître fait silence et dit à ses musiciens : « Comme je ne sais pas quand nous pourrons nous réunir à nouveau, je vous propose d’exécuter jusqu’au bout la Symphonie avant de nous séparer » Tout le monde s’est écrié Oui ! Quel moment d’émotion ! La répétition s’achève sur l’Hymne à la joie de Beethoven. Dans la rue, éclate les premiers coups de feu. Casals fait le serment de diriger cette IXe symphonie dès que la situation se sera apaisée. Il n’en aura jamais l’occasion. Puis nous sommes également tentés de lire le témoignage d’Arthur Conte1. « Je vais vous montrer, me dit le Maître, mon plus cher trésor. Il soupire avant de quitter sa chaise, quitte la chambre et ouvre un grand coffre dans le couloir. Il revient avec une petite boîte sans ambition. Je sens le Maître tout ému, presque bouleversé, et je suis debout, moi aussi tout ému, face au simple événement qui se prépare. Je ne l’ouvre pas bien souvent, souffle Casals. Il ouvre la boîte, considère sur les velours un petit morceau de parchemin où quelques notes de musique, hâtives, mais nettes, sont tracées. Je me penche vers la relique. « Beethoven, dit le Maître. De sa propre plume. Les toutes premières notes de la IXe Symphonie... on ne retrouve plus ces notes dans la symphonie que nous connaissons, m’explique-t-il. Elles ne constituent que la première idée, les premières eaux du jaillissement. Le premier grand son du grand mystère. Je vois sa main. La voyez-vous ? Sa main de géant... ». 1 Artur Conte, La Légende de Pablo Casals Jean-Louis Capezzali © DR Arto Noras Talich©Quartet DR © Bernard Martinez Arto Noras © Josep Artis Quartet Molina © DR
LES MUSICIENS INVITÉS Pour célébrer la Musique de Chambre, Michel Lethiec s’entoure des plus grands musiciens chambristes : Quatuor Artis, quatuor à cordes Régis Pasquier, violon Artos Noras, violoncelle Jean-Louis Capezzali, hautbois Michel Lethiec, clarinette André Cazalet, cor Carlo Colombo, basson Jurek Dybal, contrebasse Barry Douglas, Jean-François Heisser, piano Carlo Colombo © DR André Cazalet © Hugues Argence Michel Lethiec © Hugues Argence
MICHEL LETHIEC, DIRECTION ARTISTIQUE RELATIONS PRESSE GRAND SUD CHRISTOPHE LLORIA, CHARGÉ DE COMMUNICATION 33, RUE DE L’HOSPICE BP 50024 66502 PRADES CEDEX TÉL : +33 (0)4 68 96 33 07 FESTIVAL.PRADES@WANADOO.FR PRADES-FESTIVAL-CASALS.COM RELATIONS PRESSE NATIONALE, RELATIONS MÉCÈNES SIMONE STRÄHLE TÉL : +33 (0)6 60 99 18 24 SIMONE.STRAEHLE@MUSICNCOM.NET
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