Press Book PUBLIC HEARING "Think different: new horizons for the maritime industries" - Fundación Galicia Europa
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PUBLIC HEARING “Think different: new horizons for the maritime industries” 2 February 2012, Brussels Press Book
Agence Europe (FR) 02/02/2012 TRANSPORT: SHIPBUILDING ORDERS FALLING - WHAT CAN EU DO? Brussels, 02/02/2012 (Agence Europe) - As in many other sectors in these times of crisis, shipbuilding orders are continuing to decline. The shipbuilding industry, however, creates jobs and possesses advanced expertise in engineering. During a public hearing on maritime industries on Thursday 2 February, which was organised by the European Parliament's Seas and Coastal Areas Intergroup in cooperation with the French region of the Pays de la Loire and the Conference of Maritime and Peripheral Regions (CPMR), Christophe Clergeau, the first vice president of the Regional Council of the Pays de la Loire (France) stated: “The European Union can play a decisive role. Our aims are therefore political: the future EU innovation strategy and future EU regional policy need to take full account of the importance of this industrial challenge.” This message was supported by the head of the intergroup, Corine Lepage (ALDE, France), who said: “Europe risks missing out on the third industrial revolution if we do not start investing right now in research and innovation by drawing on existing sectors. We have unequalled skills in Europe in shipbuilding and repair, so let us create the conditions to conserve them and put them to good use.” Fourteen maritime regions have decided to highlight to European decision-makers the challenges facing shipyards, and the regions request that this dimension be included in EU policy. At the same time the Commission is examining “blue growth” with the aim of a communication on the subject at the end of the year. A memorandum compiling recommendations from the regions has been submitted to the European Commission and calls for industrial, research, innovation, regional and fishing policies to support shipbuilding, as well for access to credit to be improved and the supervision of state aid to be maintained. (MD/transl.fl) TRANSPORT: CONSTRUCTION NAVALE, COMMANDES EN BAISSE - QUE PEUT FAIRE L'UE ? Bruxelles, 02/02/2012 (Agence Europe) - Comme beaucoup d'autres secteurs en ces temps de crise, la construction navale voit ses carnets de commandes diminuer. Or il s'agit là d'une industrie porteuse d'emploi et d'une expertise poussée en ingénierie. « À cet égard, l'Union européenne peut jouer un rôle déterminant. Nos objectifs sont donc politiques: la future stratégie d'innovation européenne et la future politique régionale de l'UE doivent prendre la mesure de cet enjeu industriel », a déclaré Christophe Clergeau, 1er vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire (France) lors d'une audition publique sur les industries maritimes organisée par l'intergroupe mers et zones côtières du Parlement européen, en coopération avec la Région française Pays de la Loire et la Conférence des régions périphériques maritimes (CRPM), jeudi 2 février. Un message auquel s'associe la présidente de l'intergroupe, Corine Lepage (ADLE, française) qui a déclaré à cette occasion que « l'Europe risque de passer à côté de la 3ème révolution industrielle si nous n'investissons pas dès maintenant dans la recherche et l'innovation, en s'appuyant sur les secteurs existants. Nous avons des compétences hors du commun en Europe dans le domaine de la construction et de la réparation navales, créons les conditions pour les maintenir et les valoriser! ». 14 régions maritimes ont décidé d'alerter les décideurs européens des défis que connaissent les chantiers navals, et de leur demander d'intégrer cette dimension dans leur politique, à l'heure même ou la Commission se penche sur la « croissance bleue » en vue d'une communication sur le sujet en fin d'année. Un mémorandum compilant les recommandations des régions a été remis à la Commission européenne et plaide pour que la politique industrielle, de recherche et d'innovation, régionale, ou de la pêche, entre autres, soutiennent l'industrie navale, mais également que l'accès au crédit soit facilité, et que l'encadrement des aides d'États soit maintenu. (MD) COPYRIGHT AGENCE EUROPE
(IT) 02/02/2012 Cantieristica: intesa regioni marittime per riforme settore Protocollo intesa siglato a Bruxelles (ANSA) - BRUXELLES, 2 FEB - Le principali regioni marittime europee, incluse cinque italiane, hanno sottoscritto oggi a Bruxelles un protocollo d'intesa per sostenere le future riforme del settore cantieristico e navale europeo. Il documento, al quale hanno aderito la Conferenza delle Regioni periferiche marittime (Crpm) e altre 13 regioni europee - incluse Friuli Venezia Giulia, Liguria, Marche e Toscana - si propone di appoggiare le ''istituzioni europee nella definizione di una nuova fase della politica industriale per il settore marittimo, dopo il programma LeaderSHIP 2015''. Uno dei temi affrontati a livello europeo riguarda la necessita' di porre l'industria cantieristica navale e marittima come una priorita' non solo della futura politica marittima integrata, ma anche delle altre politiche europee legate al settore. Tra queste, la politica industriale, i fondi strutturali, la ricerca e l'innovazione e le reti transeuropee di trasporto. ''Abbiamo messo a confronto le esperienze sulla cantieristica che si stanno svolgendo in Europa, delle Marche, della Galizia, della Liguria... - ha commentato all'ANSA l'assessore alla Ricerca e l'innovazione della Regione Marche, Sara Giannini -. Cerdo che questo sia utile per individuare un percorso europeo comune verso l'innovazione, la formazione, l'aggregazione di impresa, per legare la cantieristica ai nuovi bisogni dell'impresa dal punto di vista ambientale, delle nuove costruzioni, della domotica e dell'elettronica''. ''Noi abbiamo chiesto che la regione adriatico-ionica diventi punto di riferimento anche per la politica cantieristica - ha spiegato la Giannini -. E abbiamo anche chiesto come dobbiamo, insieme all'Europa, costruire un percorso per la nuova programmazione, per destinare risorse per approvare e per finanziare i progetti innovativi proprio in questo settore''. Da parte sua, il presidente del distretto 'Tecnologie marine' della Liguria e presidente dell'Autorita' portuale di La Spezia, Lorenzo Forcieri, ha sottolineato la necessita' di avere ''un approccio di metodo integrato, una connessione maggiore tra il fondo strutturale e il fondo sociale europeo, un impegno nella ricerca e nella formazione finalizzato all'aumento della competitivita' in un contesto il piu' possibile integrato e il piu' possibile a diretto contatto con le imprese''. Il protocollo d'intesa individua 14 tematiche legate allo sviluppo della cantieristica navale e delle industrie marittime, come una politica industriale ''ambiziosa'', una politica di investimenti in risorse umane capace di rispondere alla ''diversificazione innovativa'' del settore e una politica ambientale capace di ''migliorare le prospettive di mercato'' per i cantieri europei.(ANSA). http://www.ansa.it/mare/notizie/rubriche/shippingecantieri/2012/02/02/visualizza_new.html_73634138.html
(FR) 02/02/2012 DE NOUVEAUX HORIZON POUR LES INDUSTRIES MARITIMES Alors que la Commission européenne mène ses travaux sur la « Croissance bleue », qui fera l’objet d’une Communication fin 2012, la Région Pays de la Loire, la Conférence des Régions Périphériques Maritimes (CRPM) et l’Intergroupe Mers et Zones côtières du Parlement européen, présidé par Corinne LEPAGE ont organisé aujourd’hui une audition publique sur « Pensons différemment : de nouveaux horizons pour les industries maritimes ». Les débats ont été consacrés à la diversification innovante des chantiers navals en Europe et aux manières de renforcer la compétitivité industrielle et le leadership européen dans le secteur des industries maritimes. Ces sujets ont vocation à s’inscrire pleinement dans le cadre de la stratégie Europe 2020 et de la Politique Maritime Intégrée. Pour Corinne LEPAGE, "Nous devons créer de nouvelles activités économiques, mais qui doivent répondre aux marchés de demain, et à ceux non d’hier. Un réel gisement d'emplois se trouve dans la transformation de nos industries existantes, et les industries navales en sont un parfait exemple. Pour donner une nouvelle impulsion et diversifier les industries navales, les technologies existent : L’éolien offshore, les énergies marines, les navires écologiques." Elle a ajouté, "L'Europe risque de passer à côté de la 3ème révolution industrielle si nous n'investissons pas dès maintenant dans la recherche et l’innovation, en s’appuyant sur les secteurs existants. Nous avons des compétences hors du commun en Europe dans le domaine de la construction et de la réparation navale, créons les conditions pour les maintenir et les valoriser!" Nous souhaitons accélérer la différenciation et la diversification des industries maritimes vers des secteurs porteurs d’avenir comme les énergies marines, le navire du futur économe en énergie et respectueux de l’environnement ou encore les infrastructures maritimes. A cet égard, l’Union européenne peut jouer un rôle déterminant. Nos objectifs sont donc politiques : la future stratégie d’innovation européenne et la future politique régionale de l’UE doivent prendre la mesure de cet enjeu industriel. Un consensus fort se dégage entre les régions européennes sur les moyens de préparer l’avenir des industries maritimes. Aujourd’hui elles remettront en ce sens un mémorandum* commun" a déclaré Christophe CLERGEAU, 1er Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire (FR). "La CRPM appelle à une relance ambitieuse de la Politique Maritime Intégrée, qui contribuerait à soutenir les approches innovantes et de diversification pour la construction et la réparation navale" a exprimé Talvikki KOSKINEN, Membre du bureau du Conseil Régional de Finlande du Sud- Ouest et Membre du bureau politique de la CRPM en s’adressant en particulier à la Commission européenne. Talvikki Koskinen a également estimé que "la conférence inter-ministérielle qui se tiendra à Chypre le 8 octobre 2012 doit par conséquent intégrer la question de la construction et de la réparation navale au sein des initiatives européennes concernant la croissance bleue et les industries maritimes. Ces initiatives doivent contribuer à la croissance dans toutes les régions maritimes, parce que la croissance bleue passe forcément par nos régions." La Commission européenne a été représentée par Valentina SUPERTI, membre du cabinet du Commissaire à l’Industrie, Antonio Tajani et par Fabrizia BENINI, Chef d’Unité à la DG Mare qui a déclaré : que la Commission européenne veut donner la priorité à la croissance bleue : "une croissance qui sera possible seulement si nous travaillerons ensemble avec les Régions, le Parlement et le Conseil de l’UE et les représentants du secteur." Un mémorandum a été approuvé par les régions maritimes, membres de l’initiative « Industrie Maritime pour la croissance bleue » et a été présenté formellement à la Commission européenne afin de souligner leur engagement à travailler étroitement. Pour plus d’information : Gsm: + 32 486 56 19 67 - E-mail : enrico.mayrhofer@crpm.org http:// www.crpm.org
(FR) 02/02/2012 PENSONS DIFFEREMMENT : DE NOUVEAUX HORIZONS POUR LES INDUSTRIES MARITIMES Date : 02/02/2012 - 09:00 - 11:00 La Région Pays de la Loire et la CRPM ont pris l’initiative d’organiser, en collaboration avec Mme Corinne LEPAGE, Députée européenne et Présidente de l’Intergroupe Mers et Zones côtières du Parlement européen, une audition publique intitulée « Pensons différemment : de nouveaux horizons pour les industries maritimes » qui se tiendra le 2 Février 2012 (9.00-11.00) au Parlement européen (Salle PHS 7C050). Vous trouverez au lien ci-dessous l’ordre du jour de cette manifestation et le formulaire d'inscription. Cette audition rassemblera des représentants de nombreuses Régions européennes maritimes, des institutions européennes et des acteurs du secteur maritime. Nous avons le plaisir de vous informer que M. Antonio Tajani, Vice-président de la Commission européenne en charge de l'industrie et de l'entreprenariat, participera à cet événement. Un Memorandum of Understanding élaboré par les Régions engagées dans cette initiative sera remis à cette occasion. Lien pour s'inscrire ou en savoir plus: http://www.mersetzonescotieres.eu/index.php?page=actualites http://www.euractiv.fr/agenda/pensons-differemment-horizons-industries-maritimes-02-02- 2012
03/02/2012 EU CAN PLAY A 'CRUCIAL ROLE' IN REVIVING EUROPE'S MARITIME REGIONS By Martin Banks - 3rd February 2012 We need to create new economic activities Corinne Lepage A parliamentary hearing has been told the EU can play a "crucial role" in helping to breathe new life into Europe's ailing maritime regions. The event on Thursday was organised by the Rennes-based Conference of Peripheral Maritime Regions (CPMR) and parliament's seas and coastal areas intergroup. Discussions focused on the diversification of European shipyards, ways of improving industrial competitiveness and Europe's leadership in the maritime industries sector. French ALDE deputy Corinne Lepage, who chaired the debate, said these issues were "fully in line" with the EU's much-vaunted 2020 strategy and the commission's integrated maritime policy. Lepage said, "We need to create new economic activities, but ones that correspond to tomorrow's markets, not yesterday's. "A real source of jobs lies in transforming our existing industries, and the shipbuilding industries are a perfect example of this. "The technologies are out there to boost and diversify the shipbuilding industries: offshore wind turbines, marine energies, eco-ships." She added: "Europe risks missing out on the third industrial revolution if we do not start investing right now in research and innovation by drawing on existing sectors. "We have unequalled skills in Europe in shipbuilding and repair, so let us create the conditions to conserve them and put them to good use. "We would like to speed up the differentiation and diversification of maritime industries towards sectors with future potential, such as marine energies, the energy-efficient eco-vessel of the future or maritime infrastructures. "In this regard, the EU can play a decisive role." She added, "Our aims are therefore political. The future EU innovation strategy and the future EU regional policy need to take full account of the importance of this industrial challenge." The deputy told the meeting that a "strong consensus" was emerging between Europe's regions on how to pave the way for the future of maritime industries. The European commission was represented by Valentina Superti, a member of the cabinet of EU industry
commissioner Antonio Tajani and Fabrizia Benini, head of unit at the maritime DG. Benini said the commission "wants to focus on blue growth," adding, "Growth will only be possible if we work together with the regions, the council and representatives from different sectors of industry." The hearing comes as the commission continues to work on its "blue growth" initiative with a communication due out at the end of this year. http://www.theparliament.com/policy-focus/transport/transport-article/newsarticle/eu-can-play-a-crucial-role-in- reviving-europes-maritime-regions/
(IT) 05/02/2012 Alors que la Commission européenne mène ses travaux sur la « Croissance bleue », qui fera l’objet d’une Communication fin 2012, la Région Pays de la Loire, la Conférence des Régions Périphériques Maritimes (CRPM) et l’Intergroupe Mers et Zones côtières du Parlement européen, présidé par Corinne LEPAGE ont organisé le 2 février 2012 une audition publique sur « Pensons différemment : de nouveaux horizons pour les industries maritimes ». Les débats ont été consacrés à la diversification innovante des chantiers navals en Europe et aux manières de renforcer la compétitivité industrielle et le leadership européen dans le secteur des industries maritimes. Ces sujets ont vocation à s’inscrire pleinement dans le cadre de la stratégie Europe 2020 et de la Politique Maritime Intégrée. Pour Corinne LEPAGE, « Nous devons créer de nouvelles activités économiques, mais qui doivent répondre aux marchés de demain, et non à ceux d’hier. Un réel gisement d’emplois se trouve dans la transformation de nos industries existantes, et les industries navales en sont un parfait exemple. Pour donner une nouvelle impulsion et diversifier les industries navales, les technologies existent : L’éolien offshore, les énergies marines, les navires écologiques. » Elle a ajouté, « L’Europe risque de passer à côté de la 3e révolution industrielle si nous n’investissons pas dès maintenant dans la recherche et l’innovation, en s’appuyant sur les secteurs existants. Nous avons des compétences hors du commun en Europe dans le domaine de la construction et de la réparation navale, créons les conditions pour les maintenir et les valoriser ! » « Nous souhaitons accélérer la différenciation et la diversification des industries maritimes vers des secteurs porteurs d’avenir comme les énergies marines, le navire du futur économe en énergie et respectueux de l’environnement ou encore les infrastructures maritimes. A cet égard, l’Union européenne peut jouer un rôle déterminant. Nos objectifs sont donc politiques : la future stratégie d’innovation européenne et la future politique régionale de l’UE doivent prendre la mesure de cet enjeu industriel. Un consensus fort se dégage entre les régions européennes sur les moyens de préparer l’avenir des industries maritimes. Aujourd’hui elles remettront en ce sens un mémorandumi commun » a déclaré Christophe CLERGEAU, 1er Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire (FR). « La CRPM appelle à une relance ambitieuse de la Politique Maritime Intégrée, qui contribuerait à soutenir les approches innovantes et de diversification pour la construction et la réparation navale » a exprimé Talvikki KOSKINEN, Membre du bureau du Conseil Régional de Finlande du Sud- Ouest et Membre du bureau politique de la CRPM en s’adressant en particulier à la Commission européenne. Talvikki Koskinen a également estimé que « la conférence inter-ministérielle qui se tiendra à Chypre le 8 octobre 2012 doit par conséquent intégrer la question de la construction et de la réparation navale au sein des initiatives européennes concernant la croissance bleue et les industries maritimes. Ces initiatives doivent contribuer à la croissance dans toutes les régions maritimes, parce que la croissance bleue passe forcément par nos régions. »
La Commission européenne a été représentée par Valentina SUPERTI, membre du cabinet du Commissaire à l’Industrie, Antonio Tajani et par Fabrizia BENINI, Chef d’Unité à la DG Mare qui a déclaré : que la Commission européenne veut donner la priorité à la croissance bleue : « une croissance qui sera possible seulement si nous travaillerons ensemble avec les Régions, le Parlement et le Conseil de l’UE et les représentants du secteur. » http://www.crpm.org/fr/index.php?act=5 Publié le dimanche 5 février 2012
(FR) (1/2) 05/02/2012 Actualité EUROPE : LES REGIONS MARITIMES PLAIDENT LEUR CAUSE C'est une partie à plusieurs milliards. Elle se joue à Bruxelles. En jeu, des aides à la recherche et l'innovation pour rester à flot. Elles sont espérées par une filière en butte au dumping asiatique. Un axe côtier Elles sont venues de Baltique, d'Atlantique ou de Méditerranée pour défendre leur bout de gras à Bruxelles. Jeudi, les régions européennes côtières ont réclamé « de nouveaux horizons pour les industries maritimes ». Une douzaine sont particulièrement vaillantes à la manoeuvre. Les Pays de la Loire ont pris la tête du mouvement soutenu par la Conférence des régions périphériques maritimes et l'intergroupe Mers et zones côtières du parlement européen, présidé par Corinne Lepage. Un mémorandum lui a été remis au terme d'une audition réunissant des élus et des industriels, dont STX et DCNS, afin qu'elle plaide la cause aux bons échelons de l'Union européenne. Quelques milliards en jeu Les nouvelles politiques européennes se préparent. La Commission a prévu d'inscrire 80 milliards au chapitre recherche, développement et innovation pour la période 2014-2020 (1). Le cadre a été esquissé. On y parle transport, énergie et industrie mais le mot mer est aux abonnés absents. C'était
déjà le cas dans le programme précédent. L'élargissement à de nouveaux pays à l'Est a renforcé le poids continental de l'Union et déplacé le centre de gravité. La navale et ses plans de sauvetage souffrent d'une image négative. Urgent de renverser la vapeur et de montrer l'immense champ d'intervention escompté : bateaux de commerce et de pêche à concevoir, marché des éoliennes marines prometteur, ports à repenser... Trois lignes à dix millions « Nous devons faire prendre en compte les enjeux spécifiques des industries marines », bastonne le vice-président de la région des Pays de la Loire, Christophe Clergeau. A Bruxelles, qui veut gagner des millions doit être à la fois présent et précis en rédigeant sa copie. L'élu souligne le travail pointu de l'équipe du bureau de représentation commun Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes. Elle ne va pas chômer : 2012 va être une année de lobbying. « L'Europe risque de passer à côté de la troisième révolution industrielle si nous n'investissons pas dès maintenant dans la recherche et l'innovation », prévient Corinne Lepage. Améliorer l'industrialisation Les constructeurs apportent leur part dans l'argumentaire. « On a peu ou prou maintenu l'emploi dans un contexte extrêmement agressif, fait valoir Jean-Rémy Villageois, vice-président de STX Europe, en charge des développements « énergies marines renouvelables ».C'est bien de réaliser des prototypes mais il faut aussi travailler sur les procédés d'industrialisation. » Le PDG du Chantier Océa plaide pour un circuit d'aide direct en faveur des entreprises. « Des bureaux d'études opportunistes raflent trop souvent la mise », regrette-t-il. (1) 83 millions sont fléchés vers les fonds Feder pour les Régions. http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/europe-regions-maritimes-plaident-leur-cause-04-02-2012- 43518?page=283
(ES) 06/02/2012 EUSKADI DEFIENDE ANTE EL PARLAMENTO EUROPEO EL SECTOR MARITIMO VASCO 06 de febrero de 2012 NORTE Diario del Puerto La Delegada de Euskadi para la UE, Marta Marin, defendió en una audiencia pública del Parlamento Europeo, el sector marítimo vasco y su papel en la agenda europea. Bajo el liderazgo de 13 regiones europeas, la audiencia se centró en la diversificación y en la innovación de los astilleros en Europa, y en la forma de reforzar la competitividad industrial y el liderazgo tecnológico de las industrias marítimas. La iniciativa de la eurodiputada Corinne Lepage, del intergrupo "Mares y zonas costeras" del Parlamento y fue organizada con la región de Pays de la Loire y las regiones europeas que forman la Conferencia de Regiones Periféricas y Marítimas (CRPM) de la que forma parte Euskadi. http://www.diariodelpuerto.com/noticia.php?not_id=46682
(FR) (1/2) 06/02/2012 CHRISTOPHE CLERGEAU : « NOUS CROYONS AU DEVELOPPEMENT DES INDUSTRIES MARITIMES » crédits : REGION DES PAYS DE LA LOIRE Jeudi dernier, une quarantaine de régions européennes était réunie à Bruxelles, dans les locaux du parlement européen, pour une conférence dédiée aux nouveaux horizons offerts à l'industrie maritime. Alors que la Commission européenne planche sur une politique maritime intégrée et que se prépare l'élaboration de vastes programmes communautaires de financements, notamment en matière de recherche et de développement, les régions maritimes sont venues avec des industriels locaux afin de faire entendre leur voix et défendre leurs intérêts auprès des institutions européennes. Christophe Clergeau était à la tête de la délégation des Pays de la Loire, qui sont parvenus, depuis octobre dernier, à fédérer de nombreuses régions autour de l'initiative « Industrie Maritime pour la croissance bleue ». L'occasion de faire le point avec le 1er vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire. _____________________________________________________ MER ET MARINE : Généralement, on voit plutôt, à Bruxelles, les Etats, les parlementaires et des groupes de lobbying industriel à l'oeuvre pour défendre les intérêts économiques. C'est une nouveauté cette intervention des régions au niveau européen ? CHRISTOPHE CLERGEAU : Les régions sont sans doute l'acteur le plus récent du débat européen mais ce n'est pas nouveau. Il y a le comité des régions, qui existe, ainsi que la conférence des régions périphériques maritimes, qui nous a beaucoup aidés dans notre travail sur les industries marines et qui est structurée depuis longtemps. Mais, de plus en plus, les régions sont des acteurs directs du débat européen. Pourquoi montez-vous au créneau, à Bruxelles, sur cette question spécifique de l'avenir des industries maritimes ? Notre point de départ était très simple. On voyait la dimension industrielle et maritime disparaitre des textes communautaires, alors que sur le terrain, nous avons des industriels qui repartent de l'avant avec des stratégies de diversification et de différenciation vers de nouveaux produits. Notre objectif est donc de faire reconnaitre, par l'Union européenne, cette réalité industrielle qui est vivante, qui est tournée vers l'avenir et qui ne doit pas être oubliée. Et derrière c'est l'accès aux crédits d'Horizon 20 20, le fonds recherche et innovation européen, et l'accès aux crédits des fonds structurels régionaux, FEDER et FSE notamment. On a la sensation que le message a changé. Auparavant, l'approche était assez catastrophiste, avec des entreprises qui demandaient des subventions lorsqu'elles étaient au bord du gouffre. Là, s'il y a le constat que la crise a été très dure pour le secteur, on entend plutôt les industriels parler d'innovation et de développements futurs...
En effet, les entreprises disent « aidez nous à aller de l'avant et à innover », « aidez nous à investir en nous donnant accès aux crédits ». Elles ne disent pas « donnez nous des subventions pour survivre ». C'est vrai que les chantiers ont perdu beaucoup d'emplois, et sont peut-être stabilisés à un niveau bas. Mais aujourd'hui l'industrie navale européenne repart dans d'autres directions, comme les énergies marines renouvelables, l'exploitation offshore de la mer, les infrastructures portuaires et côtières. Et dans tous ces secteurs, il y a des marchés en plein développement. Pensez-vous que ces nouvelles voies sont vraiment porteuses d'un développement économique et social de première importance ? Oui, nous croyons au développement des industries maritimes dans l'Ouest de la France et en Europe. Par exemple pour les énergies marines renouvelables, on parle, rien que pour les Pays de la Loire, de 4000 à 5000 emplois directs et indirects dans les 10 ans qui viennent. Cela donne de l'espoir. Ensuite, nous avons des industriels qui regorgent de projets et d'enthousiasme. Notre rôle, c'est de les accompagner pour défendre leurs projets et leurs intérêts. Croyez-vous être entendus au niveau de la Commission européenne, de ses différentes directions générales et du parlement ? Il faut un peu de temps. En quatre mois, nous sommes arrivés à 40 régions présentes au parlement européen, et 150 personnes dans la salle, c'est un beau succès. Nous rencontrons les chefs d'unités des directions générales. Maintenant il va falloir passer aux directeurs généraux puis aux commissaires. J'ai aussi rencontré lors de ma venue à Bruxelles l'ambassadeur adjoint de la France auprès de l'Union européenne. Car c'est aussi important, dans le même temps, d'avoir un soutien au niveau étatique. En somme, les portes s'ouvrent progressivement. Quand on discute, les analyses sont proches. Nous parlons d'une filière industrielle comme les autres qui veut être reconnue et aller de l'avant. Je pense donc qu'on peut réussir à être entendus parce que nous avons aujourd'hui une stratégie industrielle qui rentre dans le cadre des orientations européennes. On a souvent l'impression que les instances et l'administration européennes sont dans une tour d'ivoire, un peu décalés face aux problèmes du terrain. Qu'en pensez-vous ? Je ne crois pas que ce soit le cas, même s'il est vrai qu'ils sont parfois un peu trop enfermés à Bruxelles. Il faut donc aller les voir, pousser les portes et discuter avec eux. Ils sont capables d'écouter et de tenir compte de ce qui se passe dans les territoires et les régions. Sont-ils demandeurs d'expériences concrètes dans le cadre de l'élaboration des différentes politiques européennes ? Oui, tout à fait. Leur rôle est d'être au service des Européens et ils veulent faire les choses bien. Ils nous remercient d'ailleurs souvent d'aller les voir car ils ont besoin d'être nourris des expériences. Souvent, on a peur d'aller à Bruxelles mais il faut y aller et s'emparer des outils européens car ils appartiennent aussi à tous les industriels et les acteurs des territoires de l'Union. Comment les régions s'inscrivent-elles par rapport aux industriels locaux ? Etes-vous un facilitateur qui leur permet de mieux décrypter la nébuleuse européenne ? D'abord nous avons une seule stratégie industrielle. Nous sommes déjà aux côtés des acteurs pour développer leurs projets avec des financements régionaux et nationaux. Par contre, nous pensons qu'il y a des opportunités pour trouver des moyens complémentaires au niveau européen, dans un contexte où l'argent public est rare. Dans cette perspective, nous nous plaçons effectivement en intermédiaires, pour servir d'interface entre les industriels et les institutions européennes, qu'il s'agisse des services de la région et surtout du bureau commun qu'ont à Bruxelles les régions Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Nous y disposons de spécialistes du monde bruxellois qui sont au service des acteurs locaux. Il n'y a donc pas besoin d'apprendre le Bruxellois pour s'intéresser aux enjeux européens. Propos recueillis par Vincent Groizeleau © Mer et Marine, février 2012 http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=118691
La mer en frissons | Littoral - Le magazine des gens de mer ... organise. 06/02/2012. Christophe Clergeau : « Nous croyons au développement des industries maritimes
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