TARTUFFE ou l'Imposteur - de Molière - Compagnie Les Indomptables

 
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TARTUFFE ou l'Imposteur - de Molière - Compagnie Les Indomptables
TARTUFFE
                                    ou l’Imposteur
                                            de Molière

                                 DOSSIER DE CRÉATION

Fintan GAMARD - Metteur en scène
Mathilde SALES - Assistante à la mise en scène, Conseillère chorégraphique

Mona ABOUSAÏD - Dorine
Corinne BASTAT - Elmire
David BESCOND - Orgon
Lucas BORZYKOWSKI - Damis, Monsieur Loyal, Valère
Emmanuel GROSPAUD - Madame Pernelle, Tartuffe
Clovis GUERRIN - Cléante
Juliette PAUL - Mariane

Adrien IRANKHAH ZIABAR - Compositeur
Romain PENE - Scénographe
Brice WILSIUS - Costumier
Loeiz PERREUX - Créateur lumières
Louis PAUL - Photographe, Vidéaste

Coproduction L’Atelier à Spectacle - Vernouillet​ ​

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TARTUFFE ou l'Imposteur - de Molière - Compagnie Les Indomptables
SOMMAIRE

 -    Synopsis, ​page 04

 -    Molière et “l’affaire Tartuffe”, ​page 04

 -    Note d’intention, ​page 05

 -    Les Indomptables, ​page 08

 -    Equipe artistique, ​page 08

 -    Presse, ​page 13

 -    Calendrier de création,​ page 14

 -    Premières représentations, ​page 14

 -    Contacts,​ page 14

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TARTUFFE ou l'Imposteur - de Molière - Compagnie Les Indomptables
“Voici une comédie dont on a fait beaucoup de bruit, qui a été longtemps persécutée ; et les gens
qu’elle joue ont bien fait voir qu’ils étaient plus puissants en France que tous ceux que j’ai joué
jusques ici. Les marquis, les précieuses, les cocus et les médecins ont souffert doucement qu’on les
ait représentés, et ils ont fait semblant de se divertir, avec tout le monde, des peintures que l’on a
faites d’eux ; mais les hypocrites n’ont point entendu raillerie ; ils se sont effarouchés d’abord, et ont
trouvé étrange que j’eusse la hardiesse de jouer leurs grimaces et de vouloir décrier un métier dont
tant d’honnêtes gens se mêlent.”

                                                                      Jean-Baptiste Poquelin de Molière

                                                                                                     3
SYNOPSIS

C’est l’histoire d’une famille et d’un imposteur.
Un imposteur que l’autorité impose et que les autres subissent.
L’autorité, c’est Orgon, le père, le patriarche.
L’imposteur… c’est Tartuffe.
Fervent croyant, Orgon est aveuglé par l’image pieuse de ce saint homme.
Plus la famille tente de déjouer la manipulation et plus Orgon se radicalise.
La maison familiale se transforme en un austère monastère,
Il est question de mariage forcé, de déshéritage et d’ordre moral.
Dès lors, la famille doit combattre de front l’hypocrisie de Tartuffe et l’intégrisme d’Orgon...
Mais il est peut-être déjà trop tard…

MOLIÈRE ET “L’AFFAIRE TARTUFFE”

                              Du 07 au 13 mai 1664, Louis XIV (1638-1715) donne à Versailles les
                              festivités des Plaisirs de l’Île Enchantée, organisées en l’honneur de la
                              Reine-Mère Anne d’Autriche et de la Reine Marie-Thérèse.
                              A cette occasion, le 12 mai 1664, Molière (1622-1673) donne une
                              première représentation de ​Tartuffe, ou l’Hypocrite​, une pièce en trois
                              actes. Jean Loret, gazetier de ​La Muse historique,​ évoquera une “comédie
                              morale… de grand mérite et très fort au gré de la cour”. Malgré cet accueil
                              prometteur, sous l’influence de l'archevêque de Paris Hardouin de Perefixe
                              et de la Compagnie du Saint-Sacrement, Louis XIV fait interdire toute
représentation publique de la pièce. C’est le début de “l’affaire Tartuffe”.
Molière rédige le premier Placet au Roi, lequel commence en ces termes : “Le devoir de la comédie
étant de corriger les hommes en les divertissant, j’ai cru que, dans l’emploi où je me trouve, je n’avais
rien de mieux à faire que d’attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle”.
Si la pièce est jouée en privée, notamment chez Monsieur, frère du Roi et chez la Princesse Palatine,
il faut attendre le 05 août 1667 pour qu’elle soit de nouveau représentée en public au Théâtre du
Palais Royal sous le titre ​Panulphe, ou l’Imposteur​. L’oeuvre compte désormais cinq actes et Molière
a transformé son personnage principal d’homme d'Église en homme du monde.
Dès le lendemain, malgré les modifications apportées au texte, les représentations publiques sont une
nouvelle fois interdites par le Président du Parlement Guillaume de Lamoignon. Molière écrit le
deuxième Placet au Roi et le lui fait porter sur le siège de Lille.
Le 05 février 1669, sur autorisation royale, la pièce est enfin représentée publiquement dans sa
version définitive : ​Tartuffe, ou l’Imposteur.​ Grâce à la curiosité que les cinq années de censure ont
suscité, la pièce constitue le plus important succès de Molière. Ce dernier la fait éditer dès le 23 mars
1669 afin de la placer définitivement hors de portée de la censure.

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NOTE D’INTENTION

Avec ses presque trois-cent-cinquante ans (création de la version définitive le 05 février 1669 au
Théâtre du Palais-Royal), ​Tartuffe, ou l’Imposteur conserve un propos fortement actuel, tant par son
contexte d’écriture que par les interrogations qu’il soulève.

Au XVIIe siècle, c’est dans une France catholique, sous une monarchie absolue de droit divin que la
pièce de Molière est interdite.
À l’automne 2011, la France est une République laïque. Pourtant, les pièces ​Sur le concept du visage
du fils de Dieu​, de Roméo Castellucci et ​Golgota Picnic​, de Rodrigo Garcia sont confrontées à de
violentes manifestations organisées par l’Institut Civitas pour tenter d’en interdire les représentations
aux théâtres de la Ville et du Rond-Point.
Le 04 février 2017, devant l’Opéra de Lyon, avant la dernière représentation de ​Jeanne au bûcher​, de
Arthur Honegger, des manifestants d’extrême droite se réunissent pour protester contre une “atteinte
à la figure de Jeanne d’Arc”
Le 15 novembre 2017, la direction diocésaine de l’enseignement catholique d’Aveyron interdisait dans
plusieurs de ses établissement les représentations de ​X, Y et moi?,​ de la compagnie L’An 01, avant
de finalement se rétracter cinq jours plus tard.
Les 10 et 11 avril 2018, suite à des courriers de protestation, la Préfecture de la Sarthe censure la
scène finale de ​Sur le concept du visage du fils de Dieu ​lors des représentations données au Mans.
Ces différentes censures ne sont pas très éloignées de celle qui touche Molière de 1664 à 1669. Elles
participent pour moi d’une nécessité de mettre en scène ​Tartuffe​, notamment afin de défendre avec
ténacité une liberté d’expression artistique qui ne devrait être que pleine et entière au XXIe siècle.

“Le monde entier est un théâtre,
Et tous, homme et femme, n’y sont que des acteurs;
Ils ont leurs sorties et leurs entrées,
Et chacun dans sa vie a plusieurs rôles à jouer” (W. Shakespeare - ​Comme il vous plaira)​ .
Après ​Les Bonnes,​ de Genet, la mise en scène de ​Tartuffe, ou l’Imposteur s’inscrit dans une
continuité de recherche. À travers une réflexion sur la religion, l’imposture et l’intégrisme, je souhaite
poursuivre mon questionnement sur la mise en abîme du théâtre, sur l’identité, sur l’enfermement
physique et psychologique des personnages.

Enfant, lorsque j’allais en vacances chez ma grand-mère maternelle, il lui arrivait parfois de
m’emmener à la messe. Sans l’avoir conscientisé à l’époque, une grande part de mes premières
envies théâtrales viennent de là…
Le cérémonial de l’office ainsi que l’agencement de la parole du prêtre avec celle des fidèles me
fascinait. Ces hommes et ces femmes ne se connaissaient pas et pourtant, ils parlaient d’une même
voix. Il me fallait apprendre ces mots sans lesquels je ne pouvais avoir la sensation de faire partie du
groupe, de la “famille”...
En grandissant, les similitudes de formes entre cérémonies religieuses et représentations théâtrales
sont devenues évidentes : le prêtre est comparable au comédien principal ; le choeur de l’église à la
scène ; la nef à la salle ; etc…

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En effet, il y a chez le comédien, comme chez le prêtre, une mise en abîme innée, formidable : ils se
déguisent, c’est à dire qu’ils sortent de leur “guise”, de leur manière d’être, pour endosser le costume
de la représentation ou de la cérémonie.
Cela n’a rien de négatif, c’est un instant de vie théâtralisé, codifié, au sein de la vie elle-même.

C’est cette mise en abîme que je recherche au théâtre, la différence, l’écart qu’elle crée entre deux
personnages : les pistes de lectures deviennent multiples, les rapports de force deviennent plus
complexes et le spectateur peut se questionner tant sur le masque que sur celui qui le porte. Par cette
mise en abîme, l’imposture peut devenir visible et palpable.
En ce sens, ​Les Bonnes et ​Tartuffe ne sont pas deux pièces très éloignées l’une de l’autre : si les
bonnes jouent une cérémonie dans laquelle les rôles s'inversent en ayant pour but fantasmé de tuer
leur maîtresse ; Tartuffe, quant à lui passe pour un dévot aux yeux d’Orgon afin de lui extorquer ses
biens. Dans les deux cas, l’imposture est vitale pour le personnage qui la porte.
Tout l’intérêt de mettre en scène ces deux oeuvres successivement réside dans la différence de statut
de cette imposture : elle est cachée avec ​Les Bonnes et assumée avec ​Tartuffe,​ qui exhibe son
masque de dévot face à Orgon et toute sa famille.

“Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de
publicités tapageuses, fabrique des imposteurs.” (R. Gori - ​La Fabrique des Imposteurs)​
Nous avons tous éprouvé au moins une fois la sensation de ne pas faire partie de la “famille”, de
n’être pas exactement ce que les autres attendent de nous. À partir de ce constat, soit nous
assumons ce que nous sommes ; soit, et c’est le cas la plupart du temps, nous modifions ce que nous
sommes afin de rentrer dans les cases établies par la norme, par la société. C’est alors que naît
l’imposture.
Tartuffe, en tant qu’imposteur “professionnel”, serait donc composé d’une multitude de petites
impostures l'amenant à calquer entièrement son image sur celle qu’attend la société dans laquelle il
évolue. Ainsi, s’il choisit le masque de dévot, c’est uniquement pour répondre à l’attente religieuse
d’Orgon.
Mettre en scène ​Tartuffe aujourd’hui revient à s’interroger sur les normes de notre société et sur les
traits que doit y prendre l’imposteur. Loin d’être “Gros et gras, le teint frais, et la bouche vermeille”
(Dorine - Acte I, scène 4) ; il doit répondre aux canons de beauté actuels afin que son attrait puisse
inspirer la confiance de ceux qu’il cherche à duper.

“Le vingt-et-unième siècle sera religieux ou ne sera pas.” (A. Malraux)
Ces dernières années, nous assistons à un retour en force de l’intégrisme religieux dans notre
société. Sans même parler des attentats ou des réactions de la Manif pour tous lors de l’ouverture du
mariage aux couples de même sexe, il suffit de reprendre les exemples de censure que je cite au
début de cette note pour le constater.
Intégrisme au sens premier du mot, tel qu’il est défini dans le dictionnaire, à savoir :
“Attitude et disposition d’esprit de certains croyants qui, au nom du respect intransigeant de la
tradition, se refusent à toute évolution.”
Il ne sera pas question ici de critiquer une quelconque religion mais de s’interroger sur l’intégrisme en
lui-même et sur ses effets au sein d’une société normée. De par la radicalité de son propos,

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l’extrémisme de ses actions et la toute-puissance de son statut patriarcal, le personnage d’Orgon
incarne cet intégrisme.

Au XVIIe siècle cette société était celle des dérives sectaires de la Compagnie du Saint-Sacrement
qui avait pour but essentiel “d’organiser le prosélytisme, de répandre la vérité et supprimer l’erreur, de
propager la vertu et réprimer le vice, d’imposer par des actes le vrai culte et d’entraver par tous les
moyens la pratique des fausses religions.” (Francis Baumal, ​Molière et les dévots)​
Aujourd’hui, la société de l’image et du virtuel dans laquelle nous vivons voit se développer les
stéréotypes et les clichés au profit des individualités. En privilégiant la forme plutôt que le fond, le
paraître plutôt que l’être, les nouvelles générations se trouvent confrontées à une perte d’identité
qu’elles tentent de combler par un retour à certaines valeurs, notamment le religieux, afin d’avoir le
sentiment d’exister, afin d’être reconnues en tant qu’individus. Plus la société est normée et plus
l’individualité sortant de cette norme inquiète, conduisant à un repli identitaire et à une tentation des
extrêmes.

À l’image de la famille d’Orgon, nous assistons à une résurgence d’un ordre moral liberticide, agissant
comme un néo-directeur de conscience auprès de certains. L’enfermement qu’il engendre et la
tension que cela crée entre les personnages m’intéresse particulièrement.
L’enfermement psychique d’abord puisque Tartuffe s’emploie à poser des verrous dans l’esprit
d’Orgon afin de ne lui faire entrevoir qu’un seul chemin possible : le sien. Mais également
l’enfermement physique en découlant : il est intéressant de noter ici que seuls les membres de la
familles en accord avec Tartuffe ont le droit de quitter la maison, à savoir Madame Pernelle, Orgon et
Tartuffe lui-même. Une exception est faite pour Valère et Monsieur Loyal, qui ne font pas partie de la
famille.

“Où la personne d’autrui cesse de nous émouvoir, là seulement peut commencer la comédie.”
(H. Bergson - ​Le Rire​)
Si ​Tartuffe, ou l’Imposteur est une comédie, elle n’en reste pas moins une pièce violente, quasiment
tragique dans le propos. Il y est question de patriarcat, d’ordre moral, d’enfermement physique et
psychologique, de mariage forcé, d’enfants déshérités, de manipulations, de trahisons et d’hypocrisie.
Je conserverai l’intégralité des éléments comiques de la pièces, étant persuadé que le rire est une
arme puissante contre le défaitisme et l’intégrisme. Je souhaite que le spectateur puisse tout autant
en rire et refuser d’en rire, que la comédie apporte une certaine distance par rapport à la complexité
des sujets traités afin de retrouver un peu d’autodérision, de remise en question de soi par le rire.
J’assumerai également pleinement l’aspect dramatique de la pièce. En ce sens, je supprimerai le
deus ex machina final qui, par l’action de la providence, permet à la pièce un dénouement heureux.
Cela permettra au spectateur de laisser libre cours à son imagination et à moi-même de proclamer
utopiquement qu’en ce début de XXIe siècle troublé, ni l’imposture ni l’intégrisme ne peuvent gagner.

                                                                                          Fintan Gamard

                                                                                                     7
LES INDOMPTABLES

                                Fondée en 2016, la Compagnie Les Indomptables, basée à
                                Saint-Lubin-des-Joncheret, s’inscrit dans un profond désir d’oeuvrer
                                en Eure-et-Loir et en région Centre - Val de Loir en proposant des
                                créations, des ateliers, des lectures et des rencontres.

                                S’inspirant et se nourrissant en permanence d’autres formes
                                d’expression artistique comme la danse, les arts plastiques ou
                                encore la musique, Les Indomptables ont la volonté de mettre en jeu
                                des textes centrés sur l’Humain, cherchant à le dévoiler dans toute
                                sa complexité. L’urgence du dire, à l’image d’un cri pour la survie,
est au coeur de leur propos.
Qu’ils soient classiques ou contemporains, ces textes sont avant tout des coups de coeur, des
invitations à rêver le monde, à le penser… bref, à le jouer!

En 2017, la mise en scène des ​Bonnes,​ de Jean Genet, constitue le premier projet des
Indomptables. Il s’agit d’un projet centré sur le lien sororal et les rapports de force entre trois
personnages évoluant dans un univers où l’enfermement est omniprésent.
En 2018, le lancement du projet ​Tartuffe​, de Molière, est l’occasion de poursuivre certains
questionnements engagés dans ​Les Bonnes​ tout en abordant une langue radicalement différente.

EQUIPE DE CRÉATION

                                Fintan GAMARD
                                Metteur en scène, Scénographe

                                Formé au Théâtre du Chêne Noir (Avignon – Gérard Gélas) et au
                                Conservatoire (Paris – Jean-Marc Popower), il est également titulaire
                                d'une Licence de Théorie et Pratique des Arts de la Scène
                                (Aix-Marseille Université).
                                Il intègre plusieurs compagnies et joue notamment dans ​Le Bourgeois
                                Gentilhomme​, de Molière ; ​Antigone​, d’Anouilh ; ​Les Justes e
                                                                                               ​ t ​Caligula​,
                                de Camus ; ​La Mouette​, de Tchékhov ; ​Urgent Crier,​ de Benedetto ;
                                Elle, et le Petit Prince​, de Vincent Siano ; ​Hedda Gabler,​ d'Ibsen ;
Carapaces​, de Christian Siméon ; ​Hernani​, de Hugo ; etc...
Il met en scène ​Le Roi se meurt,​ de Ionesco ; ​La Nuit des rois,​ de Shakespeare ; ​Les Quatre
Jumelles​, de Copi ; et assiste Louis Dieuzayde à la mise en scène de ​L'Espace furieux,​ de Novarina.
Il mène également de nombreux ateliers avec les scolaires depuis 2011.
Il co-fonde en 2016 la Compagnie Les Indomptables et met en scène ​Les Bonnes,​ de Genet et
Tartuffe, ou l’imposteur,​ de Molière.

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Mathilde SALES
                               Assistante à la mise en scène, Conseillère chorégraphique

                             Formée au Conservatoire (Paris – Catherine Chatelain) en danse
                             contemporaine, elle est également titulaire d’une Licence d’Histoire de
                             l’Art (Paris – École du Louvre) et d’un Master en Psychologie Clinique
                             (Paris VII – Diderot).
                             Elle participe à de nombreuses performances ainsi qu'à l'élaboration de
                             spectacles interdisciplinaires comme ​La Partita​, de Bach ou encore ​Trois
                             pièces pour clarinette solo​, de Stravinsky.
Après avoir obtenu son Certificat d’Études Chorégraphiques, elle poursuit son apprentissage en
s'ouvrant à la danse classique, au modern-jazz et à la danse Odissi.
Elle est assistante à la mise en scène et conseillère chorégraphique de Fintan Gamard depuis la
création de la Compagnie Les Indomptables.

                               Mona ABOUSAÏD
                               Comédienne - Dorine

                               Formée au Conservatoire (Paris ‒ Jean-Marc Popower), elle est
                               également titulaire d’un Master en Médiation Culturelle (Paris III ‒
                               Sorbonne Nouvelle) et pratique la danse contemporaine depuis son plus
                               jeune âge.
                               En 2017, elle joue dans ​Les Quatre Jumelles​, de Copi, mis en scène par
                               Fintan Gamard.
                               En 2018, elle co-fonde la Compagnie 1% artistique et joue dans ​Bimbo
Estate​, de Garance Bonotto.

                               Corinne BASTAT
                               Comédienne - Elmire

                              Formée au Conservatoire (Orléans), puis au cours Jean-Louis
                              Martin-Barbaz, elle poursuit sa formation professionnelle sous la
                              direction de Stuart Seide, Jean-Claude Fall, Philippe Minyana, Nadia
                              Vonderheyden, Sylvain Maurice, Georges Aperghis.
                              Elle joue notamment dans ​Les amours tragiques de Pyrame et Thisbé,​
                              de Th. de Viau ; ​Le Revoir,​ d’après Racine ; ​Inventaires de Minyana ;
                              Macbeth,​ de Shakespeare ; ​Déjeuner chez Wittgenstein​, de Bernhard…
Après ​Requiescat in Pace,​ elle joue ​La Mastication des Morts​, de P. Kermann avec l’Interlude T/O au
Théâtre du Nord et au Théâtre du Rond-Point. Elle travaille également avec la Compagnie Les
Voyageurs, la Compagnie Gakokoé ou encore le groupe Les Sardines.
Elle adapte et met en scène ​Histoire d’un Allemand, souvenirs 1914-1933 de S. Haffner ; ​Barbe Bleue
attendra son tour​, de G. Rando ; ou encore ​Yvette Horner et l’odeur du mouton de et avec Mohamed
Guellati, au CDN de Besançon puis au Granit de Belfort.
Elle participe à des formes radiophoniques et vidéos et mène également de nombreux ateliers.

                                                                                                   9
David BESCOND
                             Comédien - Orgon

                                Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du
                                Théâtre (ENSATT ‒ Lyon) en 2008, il travaille avec Joël Pommerat,
                                Christian Schiaretti, Matthias Langhoff ou encore Michel Raskine.
                                Il co-dirige un temps la Compagnie Grime et Concocte avec laquelle il
                                joue notamment ​Le Funambule​, de Genet ; ​Mercedes​, de Brasch ; et met
                                en scène le cabaret ​Good Bye Party!​. Il intègre plusieurs compagnies:
                                Les 7 soeurs, Mavra, la Compagnie du Vieux Singe, le Collectif le Bleu
d’Armand, la Compagnie de Onze à Trois heures, L’Incertaine Compagnie… avec lesquelles il joue
Dissocia​, de Neilson ; ​L’île des esclaves​, de Marivaux ; ​Playloud​, de Richter ; ​Agamemnon​, de
Sénèque ; ​Yaacobi et Leidental,​ de Levin ; ​L’homme aux petites pierres…​, de Benedetto ; ou encore
Les Contes fantastiques,​ de Maupassant.
Pluridisciplinaire, il participe à des formes radiophoniques, vidéos et photographiques. Il mène
également des ateliers et des actions culturelles auprès de publics jeunes et adultes.

                             Lucas BORZYKOWSKI
                             Comédien - Damis, Valère, Loyal

                            Formé au Laboratoire de Formation au Théâtre Physique (Paris ‒
                            Maxime Franzetti), il est également titulaire d’un Master en Études
                            Théâtrales (Paris III ‒ Sorbonne Nouvelle).
                            Il joue notamment dans ​Platonov,​ de Tchékhov et ​Antigone,​ de Angèle
                            Peyrade et fait ses débuts au cinéma dans ​Ce soir-là​, de Marion Laine.
                            Avec le Collectif Nash, il joue ​La Communauté imaginée et met en scène
                            Splendeur dans l’herbe​.
En 2018, il fait partie des Talents Adami Paroles d’Acteur et travaille sous la direction de Joris
Lacoste.

                              Emmanuel GROSPAUD
                              Comédien - Madame Pernelle, Tartuffe

                              Formé au Conservatoire (Paris – Jean-Marc Popower), il est également
                              titulaire d'une Licence d’Études Théâtrales (Paris III – Sorbonne
                              Nouvelle).
                              Son expérience la plus marquante sera de jouer dans ​Europa
                              mis-en-scène par Jan Lauwers-Needcompany, lors de la Biennale de
                              Venise en août 2015.
                              Il intègre différentes compagnies avec lesquelles il joue notamment ​Le
Théâtre ambulant​, ​de Simovitch ; ​Solitudes,​ de Pierre-Alexandre Culot ; ​Le Quatrième mur​, d'après
Sorj Chalandon ; ​The nature and purpose of the universe,​ de Christopher Durang ; etc…
Il jouera dans ​Les Pelouses de la honte,​ d’Adriana Breviglieri, mis en scène par Clovis Guerrin.
En 2016, il fonde la Compagnie Les Indomptables avec Fintan Gamard et joue Solange dans ​Les
Bonnes,​ de Genet.

                                                                                                 10
Clovis GUERRIN
                              Comédien - Cléante

                                Formé à l’Ecole du Studio (Asnières - promotion 2012), il joue
                                notamment pour Tanya Lopert dans ​Punk Rock​, de Simon Stephens ;
                                et dans ​Benjamin Walter, d​ e Frédéric Sonntag et mis en scène par
                                l’auteur (2013-2017).
                                A partir de 2014, il commence à mettre en scène ses propres textes :
                                Vivre dans le désert (La Parole Errante - Montreuil ; Dijon) ; ​Un retour
                                au pays (Théâtre du Studio - Asnières). Sa prochaine création, ​Les
petits caractères​, sera créée en octobre 2018 (Théâtre Berthelot - Montreuil).
En parallèle, il met en scène ​Les pelouses de la honte​, d’Adriana Breviglieri et travaille avec
Emmanuel Grospaud.
Il a été l’assistant de Daniel Pennac en 2012 pour ​Journal d’un corps​, et de Jérémie Laure pour
Comme une odeur de linge mal séché​ (Mises en capsules - Ciné 13 Théâtre).
En 2015, il co-fonde la compagnie “C’est à moi que tu parles ?” avec Laure Sagols.

                              Juliette PAUL
                              Comédienne - Mariane

                              Formée au Conservatoire Régional (Toulouse ‒ Caroline
                              Bertrand-Hours, Pascal Papini), elle est également titulaire d’une
                              Licence de Psychologie (Toulouse ‒ Jean Jaurès).
                              Pluridisciplinaire, elle se forme notamment au masque, au clown, à
                              l’écriture et à la danse avec Patrick Pezin, Georges Besombes, Koffi
                              Kwahulé et Brigitte Fischer.
                              En 2017, elle joue dans ​Va-et-vient​, de Beckett et crée ​Annus Mirabilis
au Théâtre Jules Julien (Toulouse).

                               Adrien IRANKHAH ZIABAR
                               Compositeur

                               Formé au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM ‒
                               Lyon) en piano, élève de Sébastien Vichard et de Colette Zérah, il
                               participe activement à la création d’oeuvres contemporaines en tant
                               qu’interprète, notamment ​Les Contes de la couleuvre,​ de Pierre Agut
                               et ​Mikropsia,​ d’Adrien Trybucki.
                               En 2015, il participe au Week-end du Clavier Contemporain et
                               compose la musique du court-métrage ​Cellule​, d’Alexandre Martinez
en 2016.
C’est avec l'opérette Pomme d’Api, d’Offenbach qu’il découvre l’univers de la musique théâtrale.
En 2017, il joue ​Les Heures Persanes,​ de Charles Koechlin à la Cité de la Musique - Philharmonie de
Paris.

                                                                                                  11
Romain PENE
                                 Scénographe

                                    Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art Appliqué (Lyon - La Martinière
                                    Diderot) en Design d’Espace, il est également titulaire d’une Licence
                                    d’Arts du Spectacle (Lyon 2 - Université Lumière).
                                    En 2014, il est assistant scénographie de Fanny Gamet pour la
                                    création Mai, Juin, Juillet, de Denis Guénoun, mis-en-scène par
                                    Christian Schiaretti (Villeurbanne - Théâtre National Populaire).
                                    Outre    de    nombreuses        scénographies     pour   des     projets
pluridisciplinaires, il travaille également en tant qu’assistant auprès du chef des ateliers de décors de
l’Opéra de Lyon.
Il rejoint la compagnie Les Indomptables en 2018 en tant que scénographe du projet Tartuffe.

                               Brice WILSIUS
                               Costumier

                               Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du
                               Théâtre (ENSATT - Lyon) en 2015, il travaille dans un premier temps en
                               tant qu'assistant créateur costume. Il a notamment contribué à la
                               conception des costumes de l'opéra ​Chimène​, a    ​ vec Cindy Lombardi
                               (production ARCAL - 2017) et de la pièce ​Iris,​ avec Marine Provent
                               (Compagnie Le TOC - Nouveau Théâtre de Montreuil).
                               En 2018, il sera assistant d'Alain Blanchot pour une nouvelle production
d'ARCAL.
Parallèlement, il participe à la coupe et à l'élaboration de costume et travaille notamment avec l'Atelier
Caraco et Bas et Hauts ​pour différents secteurs du spectacle vivant mais également pour la haute
couture.
Il est le costumier de la Compagnie Les Indomptables depuis sa création.

                                Loeiz PERREUX
                                Créateur lumière

                                Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière - section
                                cinéma en 2015, il est également titulaire d’une Licence de Cinéma
                                (Paris VII - Diderot).
                                Au cinéma, il est électricien sur ​Un violent désir de bonheur​, de
                                Clément Schneider ; assistant caméra sur ​Passage​, d’Aymeric Colletta
                                et Théodore Berg Boy ; ou encore chef opérateur sur ​Une vie de chat​,
                                de Clément Clareton et Morgane Maurel.
                                Passionné par l’éclairage théâtral, il est régisseur sur ​L’Opium du
pouvoir,​ du Collectif TDM ; et signe les créations lumières de ​Radiations​, de MATE le collectif; et ​Les
Bonnes,​ de la Compagnie Les Indomptables.

                                                                                                      12
Louis PAUL
                             Photographe, Vidéaste

                             Diplômé de l'ENS Louis Lumière - section cinéma en 2015, il commence
                             sa carrière par divers postes techniques sur plusieurs longs métrages,
                             notamment électricien sur ​Ouvert la nuit​, d'Edouard Baer et troisième
                             assistant réalisateur sur ​Barbara,​ de Matthieu Amalric.
                             En parallèle, il développe des projets personnels de photographie et
                             réalise des documentaires, en collaboration avec les associations Le
                             Silence des Justes (documentaire sur un groupe d'adolescents avec
autisme) et Métis.
Il est photographe et vidéaste pour la Compagnie Les Indomptables depuis sa création.

PRESSE

Article paru dans “M Ta Ville” le 08/07/2018

                                                                                              13
CALENDRIER DE CRÉATION

-      Du 18 au 22 juin 2018 - Résidence à L’Atelier à Spectacle (Vernouillet)
-      Vendredi 22 juin 2018 - Présentation du projet à L’Atelier à Spectacle (Vernouillet)
-      Du 04 au 08 février 2019 - Résidence à L’Atelier à Spectacle (Vernouillet)
-      Du 09 au 13 Septembre 2019 - Résidence à l’Espace Agnès Sorel (Loches)
-      Du 28 Octobre au 1er Novembre 2019 - Résidence à L’Atelier à Spectacle (Vernouillet)
-      Du 18 au 29 Novembre 2019 - Résidence à L’Atelier à Spectacle (Vernouillet)

PREMIÈRES REPRÉSENTATIONS

-      Jeudi 28 et Vendredi 29 Novembre 2019 - Premières - L’Atelier à Spectacle - Vernouillet

CONTACTS

Siège Social :
Compagnie Les Indomptables
Bâtiment Artois
Appartement 12
12 Rue de la Baronnie
28350 Saint-Lubin-des-Joncherets

cie.lesindomptables@gmail.com
www.lesindomptables.fr
http://www.facebook.com/cielesindomptables/

Siret : 828 154 096 00014
Licence : 2-1107768

Fintan Gamard : 06 66 87 18 73

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