TARTUFFE ou l'Imposteur - de Molière - Compagnie Les Indomptables
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TARTUFFE ou l’Imposteur de Molière DOSSIER DE CRÉATION Fintan GAMARD - Metteur en scène Mathilde SALES - Assistante à la mise en scène, Conseillère chorégraphique Mona ABOUSAÏD - Dorine Corinne BASTAT - Elmire David BESCOND - Orgon Lucas BORZYKOWSKI - Damis, Monsieur Loyal, Valère Emmanuel GROSPAUD - Madame Pernelle, Tartuffe Clovis GUERRIN - Cléante Juliette PAUL - Mariane Adrien IRANKHAH ZIABAR - Compositeur Romain PENE - Scénographe Brice WILSIUS - Costumier Loeiz PERREUX - Créateur lumières Louis PAUL - Photographe, Vidéaste Coproduction L’Atelier à Spectacle - Vernouillet 1
SOMMAIRE - Synopsis, page 04 - Molière et “l’affaire Tartuffe”, page 04 - Note d’intention, page 05 - Les Indomptables, page 08 - Equipe artistique, page 08 - Presse, page 13 - Calendrier de création, page 14 - Premières représentations, page 14 - Contacts, page 14 2
“Voici une comédie dont on a fait beaucoup de bruit, qui a été longtemps persécutée ; et les gens qu’elle joue ont bien fait voir qu’ils étaient plus puissants en France que tous ceux que j’ai joué jusques ici. Les marquis, les précieuses, les cocus et les médecins ont souffert doucement qu’on les ait représentés, et ils ont fait semblant de se divertir, avec tout le monde, des peintures que l’on a faites d’eux ; mais les hypocrites n’ont point entendu raillerie ; ils se sont effarouchés d’abord, et ont trouvé étrange que j’eusse la hardiesse de jouer leurs grimaces et de vouloir décrier un métier dont tant d’honnêtes gens se mêlent.” Jean-Baptiste Poquelin de Molière 3
SYNOPSIS C’est l’histoire d’une famille et d’un imposteur. Un imposteur que l’autorité impose et que les autres subissent. L’autorité, c’est Orgon, le père, le patriarche. L’imposteur… c’est Tartuffe. Fervent croyant, Orgon est aveuglé par l’image pieuse de ce saint homme. Plus la famille tente de déjouer la manipulation et plus Orgon se radicalise. La maison familiale se transforme en un austère monastère, Il est question de mariage forcé, de déshéritage et d’ordre moral. Dès lors, la famille doit combattre de front l’hypocrisie de Tartuffe et l’intégrisme d’Orgon... Mais il est peut-être déjà trop tard… MOLIÈRE ET “L’AFFAIRE TARTUFFE” Du 07 au 13 mai 1664, Louis XIV (1638-1715) donne à Versailles les festivités des Plaisirs de l’Île Enchantée, organisées en l’honneur de la Reine-Mère Anne d’Autriche et de la Reine Marie-Thérèse. A cette occasion, le 12 mai 1664, Molière (1622-1673) donne une première représentation de Tartuffe, ou l’Hypocrite, une pièce en trois actes. Jean Loret, gazetier de La Muse historique, évoquera une “comédie morale… de grand mérite et très fort au gré de la cour”. Malgré cet accueil prometteur, sous l’influence de l'archevêque de Paris Hardouin de Perefixe et de la Compagnie du Saint-Sacrement, Louis XIV fait interdire toute représentation publique de la pièce. C’est le début de “l’affaire Tartuffe”. Molière rédige le premier Placet au Roi, lequel commence en ces termes : “Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j’ai cru que, dans l’emploi où je me trouve, je n’avais rien de mieux à faire que d’attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle”. Si la pièce est jouée en privée, notamment chez Monsieur, frère du Roi et chez la Princesse Palatine, il faut attendre le 05 août 1667 pour qu’elle soit de nouveau représentée en public au Théâtre du Palais Royal sous le titre Panulphe, ou l’Imposteur. L’oeuvre compte désormais cinq actes et Molière a transformé son personnage principal d’homme d'Église en homme du monde. Dès le lendemain, malgré les modifications apportées au texte, les représentations publiques sont une nouvelle fois interdites par le Président du Parlement Guillaume de Lamoignon. Molière écrit le deuxième Placet au Roi et le lui fait porter sur le siège de Lille. Le 05 février 1669, sur autorisation royale, la pièce est enfin représentée publiquement dans sa version définitive : Tartuffe, ou l’Imposteur. Grâce à la curiosité que les cinq années de censure ont suscité, la pièce constitue le plus important succès de Molière. Ce dernier la fait éditer dès le 23 mars 1669 afin de la placer définitivement hors de portée de la censure. 4
NOTE D’INTENTION Avec ses presque trois-cent-cinquante ans (création de la version définitive le 05 février 1669 au Théâtre du Palais-Royal), Tartuffe, ou l’Imposteur conserve un propos fortement actuel, tant par son contexte d’écriture que par les interrogations qu’il soulève. Au XVIIe siècle, c’est dans une France catholique, sous une monarchie absolue de droit divin que la pièce de Molière est interdite. À l’automne 2011, la France est une République laïque. Pourtant, les pièces Sur le concept du visage du fils de Dieu, de Roméo Castellucci et Golgota Picnic, de Rodrigo Garcia sont confrontées à de violentes manifestations organisées par l’Institut Civitas pour tenter d’en interdire les représentations aux théâtres de la Ville et du Rond-Point. Le 04 février 2017, devant l’Opéra de Lyon, avant la dernière représentation de Jeanne au bûcher, de Arthur Honegger, des manifestants d’extrême droite se réunissent pour protester contre une “atteinte à la figure de Jeanne d’Arc” Le 15 novembre 2017, la direction diocésaine de l’enseignement catholique d’Aveyron interdisait dans plusieurs de ses établissement les représentations de X, Y et moi?, de la compagnie L’An 01, avant de finalement se rétracter cinq jours plus tard. Les 10 et 11 avril 2018, suite à des courriers de protestation, la Préfecture de la Sarthe censure la scène finale de Sur le concept du visage du fils de Dieu lors des représentations données au Mans. Ces différentes censures ne sont pas très éloignées de celle qui touche Molière de 1664 à 1669. Elles participent pour moi d’une nécessité de mettre en scène Tartuffe, notamment afin de défendre avec ténacité une liberté d’expression artistique qui ne devrait être que pleine et entière au XXIe siècle. “Le monde entier est un théâtre, Et tous, homme et femme, n’y sont que des acteurs; Ils ont leurs sorties et leurs entrées, Et chacun dans sa vie a plusieurs rôles à jouer” (W. Shakespeare - Comme il vous plaira) . Après Les Bonnes, de Genet, la mise en scène de Tartuffe, ou l’Imposteur s’inscrit dans une continuité de recherche. À travers une réflexion sur la religion, l’imposture et l’intégrisme, je souhaite poursuivre mon questionnement sur la mise en abîme du théâtre, sur l’identité, sur l’enfermement physique et psychologique des personnages. Enfant, lorsque j’allais en vacances chez ma grand-mère maternelle, il lui arrivait parfois de m’emmener à la messe. Sans l’avoir conscientisé à l’époque, une grande part de mes premières envies théâtrales viennent de là… Le cérémonial de l’office ainsi que l’agencement de la parole du prêtre avec celle des fidèles me fascinait. Ces hommes et ces femmes ne se connaissaient pas et pourtant, ils parlaient d’une même voix. Il me fallait apprendre ces mots sans lesquels je ne pouvais avoir la sensation de faire partie du groupe, de la “famille”... En grandissant, les similitudes de formes entre cérémonies religieuses et représentations théâtrales sont devenues évidentes : le prêtre est comparable au comédien principal ; le choeur de l’église à la scène ; la nef à la salle ; etc… 5
En effet, il y a chez le comédien, comme chez le prêtre, une mise en abîme innée, formidable : ils se déguisent, c’est à dire qu’ils sortent de leur “guise”, de leur manière d’être, pour endosser le costume de la représentation ou de la cérémonie. Cela n’a rien de négatif, c’est un instant de vie théâtralisé, codifié, au sein de la vie elle-même. C’est cette mise en abîme que je recherche au théâtre, la différence, l’écart qu’elle crée entre deux personnages : les pistes de lectures deviennent multiples, les rapports de force deviennent plus complexes et le spectateur peut se questionner tant sur le masque que sur celui qui le porte. Par cette mise en abîme, l’imposture peut devenir visible et palpable. En ce sens, Les Bonnes et Tartuffe ne sont pas deux pièces très éloignées l’une de l’autre : si les bonnes jouent une cérémonie dans laquelle les rôles s'inversent en ayant pour but fantasmé de tuer leur maîtresse ; Tartuffe, quant à lui passe pour un dévot aux yeux d’Orgon afin de lui extorquer ses biens. Dans les deux cas, l’imposture est vitale pour le personnage qui la porte. Tout l’intérêt de mettre en scène ces deux oeuvres successivement réside dans la différence de statut de cette imposture : elle est cachée avec Les Bonnes et assumée avec Tartuffe, qui exhibe son masque de dévot face à Orgon et toute sa famille. “Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicités tapageuses, fabrique des imposteurs.” (R. Gori - La Fabrique des Imposteurs) Nous avons tous éprouvé au moins une fois la sensation de ne pas faire partie de la “famille”, de n’être pas exactement ce que les autres attendent de nous. À partir de ce constat, soit nous assumons ce que nous sommes ; soit, et c’est le cas la plupart du temps, nous modifions ce que nous sommes afin de rentrer dans les cases établies par la norme, par la société. C’est alors que naît l’imposture. Tartuffe, en tant qu’imposteur “professionnel”, serait donc composé d’une multitude de petites impostures l'amenant à calquer entièrement son image sur celle qu’attend la société dans laquelle il évolue. Ainsi, s’il choisit le masque de dévot, c’est uniquement pour répondre à l’attente religieuse d’Orgon. Mettre en scène Tartuffe aujourd’hui revient à s’interroger sur les normes de notre société et sur les traits que doit y prendre l’imposteur. Loin d’être “Gros et gras, le teint frais, et la bouche vermeille” (Dorine - Acte I, scène 4) ; il doit répondre aux canons de beauté actuels afin que son attrait puisse inspirer la confiance de ceux qu’il cherche à duper. “Le vingt-et-unième siècle sera religieux ou ne sera pas.” (A. Malraux) Ces dernières années, nous assistons à un retour en force de l’intégrisme religieux dans notre société. Sans même parler des attentats ou des réactions de la Manif pour tous lors de l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, il suffit de reprendre les exemples de censure que je cite au début de cette note pour le constater. Intégrisme au sens premier du mot, tel qu’il est défini dans le dictionnaire, à savoir : “Attitude et disposition d’esprit de certains croyants qui, au nom du respect intransigeant de la tradition, se refusent à toute évolution.” Il ne sera pas question ici de critiquer une quelconque religion mais de s’interroger sur l’intégrisme en lui-même et sur ses effets au sein d’une société normée. De par la radicalité de son propos, 6
l’extrémisme de ses actions et la toute-puissance de son statut patriarcal, le personnage d’Orgon incarne cet intégrisme. Au XVIIe siècle cette société était celle des dérives sectaires de la Compagnie du Saint-Sacrement qui avait pour but essentiel “d’organiser le prosélytisme, de répandre la vérité et supprimer l’erreur, de propager la vertu et réprimer le vice, d’imposer par des actes le vrai culte et d’entraver par tous les moyens la pratique des fausses religions.” (Francis Baumal, Molière et les dévots) Aujourd’hui, la société de l’image et du virtuel dans laquelle nous vivons voit se développer les stéréotypes et les clichés au profit des individualités. En privilégiant la forme plutôt que le fond, le paraître plutôt que l’être, les nouvelles générations se trouvent confrontées à une perte d’identité qu’elles tentent de combler par un retour à certaines valeurs, notamment le religieux, afin d’avoir le sentiment d’exister, afin d’être reconnues en tant qu’individus. Plus la société est normée et plus l’individualité sortant de cette norme inquiète, conduisant à un repli identitaire et à une tentation des extrêmes. À l’image de la famille d’Orgon, nous assistons à une résurgence d’un ordre moral liberticide, agissant comme un néo-directeur de conscience auprès de certains. L’enfermement qu’il engendre et la tension que cela crée entre les personnages m’intéresse particulièrement. L’enfermement psychique d’abord puisque Tartuffe s’emploie à poser des verrous dans l’esprit d’Orgon afin de ne lui faire entrevoir qu’un seul chemin possible : le sien. Mais également l’enfermement physique en découlant : il est intéressant de noter ici que seuls les membres de la familles en accord avec Tartuffe ont le droit de quitter la maison, à savoir Madame Pernelle, Orgon et Tartuffe lui-même. Une exception est faite pour Valère et Monsieur Loyal, qui ne font pas partie de la famille. “Où la personne d’autrui cesse de nous émouvoir, là seulement peut commencer la comédie.” (H. Bergson - Le Rire) Si Tartuffe, ou l’Imposteur est une comédie, elle n’en reste pas moins une pièce violente, quasiment tragique dans le propos. Il y est question de patriarcat, d’ordre moral, d’enfermement physique et psychologique, de mariage forcé, d’enfants déshérités, de manipulations, de trahisons et d’hypocrisie. Je conserverai l’intégralité des éléments comiques de la pièces, étant persuadé que le rire est une arme puissante contre le défaitisme et l’intégrisme. Je souhaite que le spectateur puisse tout autant en rire et refuser d’en rire, que la comédie apporte une certaine distance par rapport à la complexité des sujets traités afin de retrouver un peu d’autodérision, de remise en question de soi par le rire. J’assumerai également pleinement l’aspect dramatique de la pièce. En ce sens, je supprimerai le deus ex machina final qui, par l’action de la providence, permet à la pièce un dénouement heureux. Cela permettra au spectateur de laisser libre cours à son imagination et à moi-même de proclamer utopiquement qu’en ce début de XXIe siècle troublé, ni l’imposture ni l’intégrisme ne peuvent gagner. Fintan Gamard 7
LES INDOMPTABLES Fondée en 2016, la Compagnie Les Indomptables, basée à Saint-Lubin-des-Joncheret, s’inscrit dans un profond désir d’oeuvrer en Eure-et-Loir et en région Centre - Val de Loir en proposant des créations, des ateliers, des lectures et des rencontres. S’inspirant et se nourrissant en permanence d’autres formes d’expression artistique comme la danse, les arts plastiques ou encore la musique, Les Indomptables ont la volonté de mettre en jeu des textes centrés sur l’Humain, cherchant à le dévoiler dans toute sa complexité. L’urgence du dire, à l’image d’un cri pour la survie, est au coeur de leur propos. Qu’ils soient classiques ou contemporains, ces textes sont avant tout des coups de coeur, des invitations à rêver le monde, à le penser… bref, à le jouer! En 2017, la mise en scène des Bonnes, de Jean Genet, constitue le premier projet des Indomptables. Il s’agit d’un projet centré sur le lien sororal et les rapports de force entre trois personnages évoluant dans un univers où l’enfermement est omniprésent. En 2018, le lancement du projet Tartuffe, de Molière, est l’occasion de poursuivre certains questionnements engagés dans Les Bonnes tout en abordant une langue radicalement différente. EQUIPE DE CRÉATION Fintan GAMARD Metteur en scène, Scénographe Formé au Théâtre du Chêne Noir (Avignon – Gérard Gélas) et au Conservatoire (Paris – Jean-Marc Popower), il est également titulaire d'une Licence de Théorie et Pratique des Arts de la Scène (Aix-Marseille Université). Il intègre plusieurs compagnies et joue notamment dans Le Bourgeois Gentilhomme, de Molière ; Antigone, d’Anouilh ; Les Justes e t Caligula, de Camus ; La Mouette, de Tchékhov ; Urgent Crier, de Benedetto ; Elle, et le Petit Prince, de Vincent Siano ; Hedda Gabler, d'Ibsen ; Carapaces, de Christian Siméon ; Hernani, de Hugo ; etc... Il met en scène Le Roi se meurt, de Ionesco ; La Nuit des rois, de Shakespeare ; Les Quatre Jumelles, de Copi ; et assiste Louis Dieuzayde à la mise en scène de L'Espace furieux, de Novarina. Il mène également de nombreux ateliers avec les scolaires depuis 2011. Il co-fonde en 2016 la Compagnie Les Indomptables et met en scène Les Bonnes, de Genet et Tartuffe, ou l’imposteur, de Molière. 8
Mathilde SALES Assistante à la mise en scène, Conseillère chorégraphique Formée au Conservatoire (Paris – Catherine Chatelain) en danse contemporaine, elle est également titulaire d’une Licence d’Histoire de l’Art (Paris – École du Louvre) et d’un Master en Psychologie Clinique (Paris VII – Diderot). Elle participe à de nombreuses performances ainsi qu'à l'élaboration de spectacles interdisciplinaires comme La Partita, de Bach ou encore Trois pièces pour clarinette solo, de Stravinsky. Après avoir obtenu son Certificat d’Études Chorégraphiques, elle poursuit son apprentissage en s'ouvrant à la danse classique, au modern-jazz et à la danse Odissi. Elle est assistante à la mise en scène et conseillère chorégraphique de Fintan Gamard depuis la création de la Compagnie Les Indomptables. Mona ABOUSAÏD Comédienne - Dorine Formée au Conservatoire (Paris ‒ Jean-Marc Popower), elle est également titulaire d’un Master en Médiation Culturelle (Paris III ‒ Sorbonne Nouvelle) et pratique la danse contemporaine depuis son plus jeune âge. En 2017, elle joue dans Les Quatre Jumelles, de Copi, mis en scène par Fintan Gamard. En 2018, elle co-fonde la Compagnie 1% artistique et joue dans Bimbo Estate, de Garance Bonotto. Corinne BASTAT Comédienne - Elmire Formée au Conservatoire (Orléans), puis au cours Jean-Louis Martin-Barbaz, elle poursuit sa formation professionnelle sous la direction de Stuart Seide, Jean-Claude Fall, Philippe Minyana, Nadia Vonderheyden, Sylvain Maurice, Georges Aperghis. Elle joue notamment dans Les amours tragiques de Pyrame et Thisbé, de Th. de Viau ; Le Revoir, d’après Racine ; Inventaires de Minyana ; Macbeth, de Shakespeare ; Déjeuner chez Wittgenstein, de Bernhard… Après Requiescat in Pace, elle joue La Mastication des Morts, de P. Kermann avec l’Interlude T/O au Théâtre du Nord et au Théâtre du Rond-Point. Elle travaille également avec la Compagnie Les Voyageurs, la Compagnie Gakokoé ou encore le groupe Les Sardines. Elle adapte et met en scène Histoire d’un Allemand, souvenirs 1914-1933 de S. Haffner ; Barbe Bleue attendra son tour, de G. Rando ; ou encore Yvette Horner et l’odeur du mouton de et avec Mohamed Guellati, au CDN de Besançon puis au Granit de Belfort. Elle participe à des formes radiophoniques et vidéos et mène également de nombreux ateliers. 9
David BESCOND Comédien - Orgon Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT ‒ Lyon) en 2008, il travaille avec Joël Pommerat, Christian Schiaretti, Matthias Langhoff ou encore Michel Raskine. Il co-dirige un temps la Compagnie Grime et Concocte avec laquelle il joue notamment Le Funambule, de Genet ; Mercedes, de Brasch ; et met en scène le cabaret Good Bye Party!. Il intègre plusieurs compagnies: Les 7 soeurs, Mavra, la Compagnie du Vieux Singe, le Collectif le Bleu d’Armand, la Compagnie de Onze à Trois heures, L’Incertaine Compagnie… avec lesquelles il joue Dissocia, de Neilson ; L’île des esclaves, de Marivaux ; Playloud, de Richter ; Agamemnon, de Sénèque ; Yaacobi et Leidental, de Levin ; L’homme aux petites pierres…, de Benedetto ; ou encore Les Contes fantastiques, de Maupassant. Pluridisciplinaire, il participe à des formes radiophoniques, vidéos et photographiques. Il mène également des ateliers et des actions culturelles auprès de publics jeunes et adultes. Lucas BORZYKOWSKI Comédien - Damis, Valère, Loyal Formé au Laboratoire de Formation au Théâtre Physique (Paris ‒ Maxime Franzetti), il est également titulaire d’un Master en Études Théâtrales (Paris III ‒ Sorbonne Nouvelle). Il joue notamment dans Platonov, de Tchékhov et Antigone, de Angèle Peyrade et fait ses débuts au cinéma dans Ce soir-là, de Marion Laine. Avec le Collectif Nash, il joue La Communauté imaginée et met en scène Splendeur dans l’herbe. En 2018, il fait partie des Talents Adami Paroles d’Acteur et travaille sous la direction de Joris Lacoste. Emmanuel GROSPAUD Comédien - Madame Pernelle, Tartuffe Formé au Conservatoire (Paris – Jean-Marc Popower), il est également titulaire d'une Licence d’Études Théâtrales (Paris III – Sorbonne Nouvelle). Son expérience la plus marquante sera de jouer dans Europa mis-en-scène par Jan Lauwers-Needcompany, lors de la Biennale de Venise en août 2015. Il intègre différentes compagnies avec lesquelles il joue notamment Le Théâtre ambulant, de Simovitch ; Solitudes, de Pierre-Alexandre Culot ; Le Quatrième mur, d'après Sorj Chalandon ; The nature and purpose of the universe, de Christopher Durang ; etc… Il jouera dans Les Pelouses de la honte, d’Adriana Breviglieri, mis en scène par Clovis Guerrin. En 2016, il fonde la Compagnie Les Indomptables avec Fintan Gamard et joue Solange dans Les Bonnes, de Genet. 10
Clovis GUERRIN Comédien - Cléante Formé à l’Ecole du Studio (Asnières - promotion 2012), il joue notamment pour Tanya Lopert dans Punk Rock, de Simon Stephens ; et dans Benjamin Walter, d e Frédéric Sonntag et mis en scène par l’auteur (2013-2017). A partir de 2014, il commence à mettre en scène ses propres textes : Vivre dans le désert (La Parole Errante - Montreuil ; Dijon) ; Un retour au pays (Théâtre du Studio - Asnières). Sa prochaine création, Les petits caractères, sera créée en octobre 2018 (Théâtre Berthelot - Montreuil). En parallèle, il met en scène Les pelouses de la honte, d’Adriana Breviglieri et travaille avec Emmanuel Grospaud. Il a été l’assistant de Daniel Pennac en 2012 pour Journal d’un corps, et de Jérémie Laure pour Comme une odeur de linge mal séché (Mises en capsules - Ciné 13 Théâtre). En 2015, il co-fonde la compagnie “C’est à moi que tu parles ?” avec Laure Sagols. Juliette PAUL Comédienne - Mariane Formée au Conservatoire Régional (Toulouse ‒ Caroline Bertrand-Hours, Pascal Papini), elle est également titulaire d’une Licence de Psychologie (Toulouse ‒ Jean Jaurès). Pluridisciplinaire, elle se forme notamment au masque, au clown, à l’écriture et à la danse avec Patrick Pezin, Georges Besombes, Koffi Kwahulé et Brigitte Fischer. En 2017, elle joue dans Va-et-vient, de Beckett et crée Annus Mirabilis au Théâtre Jules Julien (Toulouse). Adrien IRANKHAH ZIABAR Compositeur Formé au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM ‒ Lyon) en piano, élève de Sébastien Vichard et de Colette Zérah, il participe activement à la création d’oeuvres contemporaines en tant qu’interprète, notamment Les Contes de la couleuvre, de Pierre Agut et Mikropsia, d’Adrien Trybucki. En 2015, il participe au Week-end du Clavier Contemporain et compose la musique du court-métrage Cellule, d’Alexandre Martinez en 2016. C’est avec l'opérette Pomme d’Api, d’Offenbach qu’il découvre l’univers de la musique théâtrale. En 2017, il joue Les Heures Persanes, de Charles Koechlin à la Cité de la Musique - Philharmonie de Paris. 11
Romain PENE Scénographe Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art Appliqué (Lyon - La Martinière Diderot) en Design d’Espace, il est également titulaire d’une Licence d’Arts du Spectacle (Lyon 2 - Université Lumière). En 2014, il est assistant scénographie de Fanny Gamet pour la création Mai, Juin, Juillet, de Denis Guénoun, mis-en-scène par Christian Schiaretti (Villeurbanne - Théâtre National Populaire). Outre de nombreuses scénographies pour des projets pluridisciplinaires, il travaille également en tant qu’assistant auprès du chef des ateliers de décors de l’Opéra de Lyon. Il rejoint la compagnie Les Indomptables en 2018 en tant que scénographe du projet Tartuffe. Brice WILSIUS Costumier Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT - Lyon) en 2015, il travaille dans un premier temps en tant qu'assistant créateur costume. Il a notamment contribué à la conception des costumes de l'opéra Chimène, a vec Cindy Lombardi (production ARCAL - 2017) et de la pièce Iris, avec Marine Provent (Compagnie Le TOC - Nouveau Théâtre de Montreuil). En 2018, il sera assistant d'Alain Blanchot pour une nouvelle production d'ARCAL. Parallèlement, il participe à la coupe et à l'élaboration de costume et travaille notamment avec l'Atelier Caraco et Bas et Hauts pour différents secteurs du spectacle vivant mais également pour la haute couture. Il est le costumier de la Compagnie Les Indomptables depuis sa création. Loeiz PERREUX Créateur lumière Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière - section cinéma en 2015, il est également titulaire d’une Licence de Cinéma (Paris VII - Diderot). Au cinéma, il est électricien sur Un violent désir de bonheur, de Clément Schneider ; assistant caméra sur Passage, d’Aymeric Colletta et Théodore Berg Boy ; ou encore chef opérateur sur Une vie de chat, de Clément Clareton et Morgane Maurel. Passionné par l’éclairage théâtral, il est régisseur sur L’Opium du pouvoir, du Collectif TDM ; et signe les créations lumières de Radiations, de MATE le collectif; et Les Bonnes, de la Compagnie Les Indomptables. 12
Louis PAUL Photographe, Vidéaste Diplômé de l'ENS Louis Lumière - section cinéma en 2015, il commence sa carrière par divers postes techniques sur plusieurs longs métrages, notamment électricien sur Ouvert la nuit, d'Edouard Baer et troisième assistant réalisateur sur Barbara, de Matthieu Amalric. En parallèle, il développe des projets personnels de photographie et réalise des documentaires, en collaboration avec les associations Le Silence des Justes (documentaire sur un groupe d'adolescents avec autisme) et Métis. Il est photographe et vidéaste pour la Compagnie Les Indomptables depuis sa création. PRESSE Article paru dans “M Ta Ville” le 08/07/2018 13
CALENDRIER DE CRÉATION - Du 18 au 22 juin 2018 - Résidence à L’Atelier à Spectacle (Vernouillet) - Vendredi 22 juin 2018 - Présentation du projet à L’Atelier à Spectacle (Vernouillet) - Du 04 au 08 février 2019 - Résidence à L’Atelier à Spectacle (Vernouillet) - Du 09 au 13 Septembre 2019 - Résidence à l’Espace Agnès Sorel (Loches) - Du 28 Octobre au 1er Novembre 2019 - Résidence à L’Atelier à Spectacle (Vernouillet) - Du 18 au 29 Novembre 2019 - Résidence à L’Atelier à Spectacle (Vernouillet) PREMIÈRES REPRÉSENTATIONS - Jeudi 28 et Vendredi 29 Novembre 2019 - Premières - L’Atelier à Spectacle - Vernouillet CONTACTS Siège Social : Compagnie Les Indomptables Bâtiment Artois Appartement 12 12 Rue de la Baronnie 28350 Saint-Lubin-des-Joncherets cie.lesindomptables@gmail.com www.lesindomptables.fr http://www.facebook.com/cielesindomptables/ Siret : 828 154 096 00014 Licence : 2-1107768 Fintan Gamard : 06 66 87 18 73 14
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