Être le Loup De Bettina Wegenast - Mise en scène Fanny Pelichet Collectif les cRis de l'asphAlte - Le Petit Théâtre

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Être le Loup De Bettina Wegenast - Mise en scène Fanny Pelichet Collectif les cRis de l'asphAlte - Le Petit Théâtre
Être le Loup
                                  De
                           Bettina Wegenast

www

              Mise en scène
              Fanny Pelichet

      Collectif les cRis de l’asphAlte

      Spectacle jeune public dès 6 ans
Être le Loup De Bettina Wegenast - Mise en scène Fanny Pelichet Collectif les cRis de l'asphAlte - Le Petit Théâtre
Table des matières

L’équipe, l’histoire et l’auteure                             3

Extrait                                                       4

Thématiques de la pièce                                       5

Intentions de mise en scène                                   8

Scénographie, costumes et musique                             9

Pistes pédagogiques                                           10

Historique du collectif les cRis de l’asphAlte                11

Biographies                                                   12

                        « Être le loup », une pièce comique et philosophique
                                    pour le jeune public, dès 6 ans.
Être le Loup De Bettina Wegenast - Mise en scène Fanny Pelichet Collectif les cRis de l'asphAlte - Le Petit Théâtre
Équipe de création
Mise en scène Fanny Pelichet                                  Scénographie et construction
Œil extérieur ponctuel Vincent Bonillo                        Serge Perret (et Fanny Pelichet)
Jeu:                                                          Costumes Karine Dubois
Kalle / le Loup Pierre Spuhler                                Création sonore Roland Bucher
Locke / le Chasseur Matthieu Sesseli                          Lumières Claire Firmann
Renée Marie Sesseli-Meystre                                   Administration Fanny Pelichet -
La Naine Valentine Sergo                                      collectif les cRis de l’asphAlte

Création en avril 2022 au Petit Théâtre de Lausanne

Résumé de l’histoire
C'est la fête dans le pré, les moutons se réjouissent et pour cause : le loup est mort.
C'était un grand méchant loup, bien sûr. Enfin, pas si sûr, parce que personne ne l'a jamais vu. Mais
le mouton Kalle connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui l'a vu. Locke, son copain mouton, a
des doutes. Kalle s'énerve. Terriblement.
Comme le loup est mort, on lui cherche un successeur. Kalle se présente.
Jouer au loup, c'est facile, mais être le loup, est-ce si simple ?
Kalle va aller jusqu’au bout de sa nouvelle ambition et se présente, accompagné de Locke, au
bureau des recrutements tenu par un nain. Le nain est d’abord sceptique face à cette candidature
inattendue, puis après un entretien d’embauche il décide de prendre Kalle à l’essai.
En revêtant le costume du loup, Kalle fera éclore le monstre qui est en lui et mangera une fidèle amie,
Renée, moutonne de son état. Locke, affolé et outré, cherchera à sauver Renée. Après une
discussion avec le nain, il se fait à son tour embaucher à l’essai, mais cette fois comme chasseur.
Car tout le monde sait que c’est le chasseur qui sort du ventre du loup ses victimes.
Locke ressortira donc Renée du ventre de Kalle, Kalle redeviendra mouton et tout rentrera dans
l’ordre. Dans l’ordre de choses du conte. Enfin presque.

L’auteure : Bettina Wegenast
                       Bettina Wegenast est née en 1963 en Suisse alémanique. D’abord journaliste,
                       puis libraire, elle se consacre désormais à la littérature pour la jeunesse.
                       Passionnée par l’univers des contes et des fables pour lequel elle possède un
                       œil d’entomologiste, elle s’amuse à le retrousser, le contourner, le prendre à
                       contre-courant avec une malice débridée pour en extraire un suc nouveau.
                       Son écriture est très construite et son propos audacieux se double de l’art de
                       provoquer la surprise en plongeant les personnages familiers des contes dans
                       des situations où on ne les attend pas.

                       Sous le masque de la fantaisie, Bettina Wegenast aborde des questions
diablement philosophiques. Avec Erwin et Grenouille qui fait allusion à La Belle au bois dormant, elle
nous parle du destin, tandis que dans Être le loup se pose la question toute shakespearienne «être
ou ne pas être le loup». Bettina Wegenast est éditée en France à L’école des loisirs (Être le loup,
Erwin et Grenouille, Mortadelle, Une vie de mouche).

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Être le Loup De Bettina Wegenast - Mise en scène Fanny Pelichet Collectif les cRis de l'asphAlte - Le Petit Théâtre
Extrait
                                      Scène 1- DANS LE PRÉ

  « Le loup est mort, le loup est mort, LE LOUP EST MORT !!! » Les trois petits cochons
  chantent à tue-tête. Dans une frénésie joyeuse, ils dansent dans le pré. Tout excités, ils ne
  regardent pas où ils mettent les pieds et trébuchent régulièrement. À l'orée du bois, on
  entend : « Mort ? C'est vrai ? Je n'arrive pas à y croire ! C'est super ! »

  Les biches aussi sautillent joyeusement entre les arbres. Un chœur de moutons bêle
  d'aise dans le pré, entre deux bouchées d'herbe. Tout le monde se réjouit. Deux moutons
  jouent à chat, puis ils se remettent à brouter. [...]

  LOCKE :        C’est un boulot, grand méchant loup ?

  KALLE :        Oui, son boulot. Qu'est-ce que tu crois ? Qu'il faisait ça comme ça, pour le
                 plaisir ? Non, mon cher, être le loup, ce n'est pas un plaisir. Il faut être
                 costaud. C'est vraiment du travail. Il faut une bonne condition physique, la
                 main sûre et des nerfs d'acier.

  LOCKE :        Mais je pensais...

  KALLE :        Eh bien, tu t'es trompé. Mais maintenant ça n'a plus d'importance.
                 Maintenant il est mort.

  LOCKE :        En effet. Il était comment ?

  KALLE :        Aucune idée. Et je m'en fiche. D'ailleurs, il ne le faisait pas mal, son boulot,
                 pas mal du tout. Rien à dire là-dessus.

  LOCKE :        Et maintenant ? Qu'est-ce qui va se passer ?

  KALLE :        Ben, ils vont en recruter un nouveau.

  LOCKE :        Comment ? Un nouveau grand méchant loup ?

  KALLE :        Évidemment ! Le poste est vacant, j'ai vu l'annonce.

  LOCKE :        Mais pourquoi ? Pourquoi recruter un nouveau loup ? Tout le monde se
                 réjouit de sa mort.

  KALLE :        Mais il fait partie du jeu. On a toujours besoin d'un grand méchant loup.
                 Sans lui, il y a quelque chose qui manque. C'est vraiment un boulot
                 important. Pas pour les moutons. Je me demande si je ne vais pas
                 postuler.

  LOCKE :        TOI ?

  KALLE :        Ouais.

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Thématiques
À quoi sert la peur ? Qu’est-ce que le pouvoir et quelles sont ses dérives ? Peut-on se fier aux
apparences ? Comment être amis sans trahir ? Jusqu’où vit-on une forme de surveillance ? À quoi
servent les contes ?

Être le loup traverse ces thématiques de fond avec humour, distance et légèreté sans asséner de
vérité unique. Bettina Wegenast déconstruit et tire les ficelles de plusieurs contes classiques pour y
insérer des problématiques contemporaines : de ce décalage naît une grande partie de l’humour de
la pièce. Elle invite ainsi les enfants dès 6 ans à penser un horizon plus large et encore un peu
inconnu, à trouver leur place avec des outils pour agir et réfléchir par eux-mêmes.

« Les contes constituent pour l’enfant un monde à part, un théâtre de marionnettes dont nous sépare
un épais rideau. Ce ne sont pas des objets d’imitation mais de contemplation. Et la contemplation
devient active par le fait même qu’elle superpose au monde archaïque du conte la vision du monde
qu’a l’enfant d’aujourd’hui. (…) À travers les structures du conte l’enfant contemple les structures
de sa propre imagination et en même temps se les fabrique, construisant ainsi un instrument
indispensable pour la connaissance et la maitrise du réel. » Gianni Rodari, La grammaire de l’imagination,
éditions Rue du monde.

Le loup, la peur et la peur du loup
"Si nous n'avions pas en nous-mêmes quelque chose qui aime le grand méchant loup, il aurait moins
de pouvoir sur nous." Bruno Bettelheim

« Figure incontournable de l'imaginaire collectif. Les dents et les griffes, acérées et redoutables. Les
yeux perçants. Le mouvement, sinueux et instable. L’obscurité de la forêt ou de la nuit. Le noir ou le
gris comme couleurs de référence. À quatre pattes ou agissant de manière anthropomorphe. Le
loup est le symbole de la force brutale primitive, de la sauvagerie quand son animalité est soulignée. »
Texte d’exposition, médiathèque, Roanne

D’où vient cette peur du loup que nous partageons tous ?

Il y a très longtemps, l’homme se sédentarise et commence à élever du bétail. Mais il a un concurrent:
le loup, qui ne fait pas la différence entre du bétail élevé par l’homme et des animaux sauvages.
L’homme se fâche, contrarié dans ses efforts, et le prend en grippe. De cette période lointaine,
naissent des contes, des légendes, des récits dans lesquels le loup est la bête qu’il faut repousser
et dont il faut avoir peur. On lui attribue au fil du temps des caractéristiques fantasmagoriques telles
que le fait qu’il mange les humains. Une croyance totalement erronée mais qui participe à construire
l’imaginaire collectif à propos du loup et à mettre en garde les enfants face aux dangers. Le « Grand
Méchant Loup » est né.

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Être le Loup De Bettina Wegenast - Mise en scène Fanny Pelichet Collectif les cRis de l'asphAlte - Le Petit Théâtre
Dans la pièce, Bettina Wegenast utilise toutes les possibilités fantasmagoriques pour créer son
personnage du loup :

Locke : (…) Il était comment ? Je veux dire…physiquement ?
Kalle : Physiquement ? Méchant, ça va de soi.
Locke : Vraiment méchant ? Avec des yeux rouges ? Noir ? Hirsute ?
Kalle : Noir et terriblement hirsute. Avec une longue queue et…
Locke : …et des griffes. Longues et tranchantes comme des lames !
Kalle : Comme des lames. Et sa gueule était barbouillée de bave…
Locke : …de bave et de sang.
Kalle : De sang et de bave… et coincé entre ses dents…
Locke : …des restes de nourriture !
Kalle : Les restes de ses victimes !
Locke : Terrifiant…. (Scène 1)

Avoir peur, ça sert à quoi ?
La peur est un message de notre inconscient servant à nous annoncer un danger. Elle est donc
nécessaire à notre survie. Dans la période où les contes sont oraux, où la transmission des
connaissances se fait au coin du feu, les hommes font peur aux enfants pour leur éviter des
comportements dangereux (Comment faire peur aux enfants de Nicole Belmont). Ainsi naissent les
légendes des monstres aquatiques pour éviter les noyades, les histoires de monstres des forêts
pour éviter de se perdre et de passer la nuit dehors en proie aux dangers mortels, et tant d’autres…

Renée : Tu ne te souviens pas : « Évite le bois la nuit, ça crée des ennuis. » (Scène 4)

Toutes ces petites comptines font parties de la mémoire collective et nous guident depuis bien
longtemps.

Un monde sans Loup ?
Dans la pièce, le grand méchant loup est mort. Il n’y a donc plus de danger pour les animaux. Or le
poste est vacant, un nouveau loup est recherché. Bettina Wegenast affirme à travers cette
proposition dramatique que l’équilibre n’est pas une vie sans loup mais bien une vie avec loup.

On ne raconte des histoires que parce qu’il y a des obstacles à surmonter, on ne raconte pas le
bonheur mais le chemin qui y mène.

Existe-t-il un monde sans peur et sans danger ? Aborder la question de ce qui est dangereux ou de
ce qui nuit à autrui et à soi-même permet une prise de conscience qui influence nos actes.

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« L’habit fait l’homme »
En allemand, langue originale du texte, on utilise le proverbe « Kleider machen Leute » qui pourrait
se traduire par « l’habit fait l’homme ». Cette expression signifie que l’aspect extérieur d’une
personne, ses habits, son allure influencent l’image que l’on a d’elle.

Dans une société où l’image domine, la question de l’apparence semble fondamentale.
Est-ce que je suis ce que je porte ? Ce que vous voyez de moi, est-ce moi ? Est-ce que je peux
changer en portant d’autres habits ?

Renée : Mais si, tu es bien Kalle ! Je reconnais ta voix ! Mais tu es…un imposteur ! Un loup déguisé
en mouton ! Non ! Tu es Kalle ! Tu es un mouton déguisé en loup ! (Scène 5)

Bettina Wegenast décrit chaque personnage selon le cliché qu’il véhicule. Ainsi le loup est méchant
et dangereux, le mouton suiveur et le nain entourloupe car il est malin.

Mais ne sommes-nous pas nous-mêmes victimes de ces clichés ? Pensons-nous qu’un policier
protège la cité même lorsqu’il a enlevé son uniforme ?

Et lorsque Kalle, le mouton, revêt l’habit de loup, il devient le loup. Un autre Kalle apparaît, révélant
le côté monstrueux et méchant de ce personnage. Selon l’auteure et suivant ce proverbe allemand :
en changeant d’habit et donc de fonction dans la société, nous changeons intérieurement. C’est
une affirmation forte qui nous pousse à réfléchir sur ce que nous sommes vraiment.

Kalle : Et puis…Renée…ce qui s’est passé hier…Je ne m’explique pas. C’était le loup ! Je ne
comprends pas ce qui m’a pris….
Locke: (…) Tu étais dans la fourrure! Tu étais le loup ! Et personne d’autre !
Kalle : Oui c’est vrai, mais de l’intérieur d’une telle fourrure, le monde change d’aspect…Tu ne
l’imagines peut-être pas… si tu ne me crois pas tu n’as qu’à l’enfiler. (Scène 9)

Bettina Wegenast nous trouble et laisse ouverte une réflexion vertigineuse à travers cette réplique.
La fourrure, symbole ici de puissance puisque c’est celle du loup, représente aussi le confort.
Difficile de ne pas changer intérieurement quand un habit nous permet d’accéder à une fonction et
au confort qui va avec…

L’amitié
L’amitié est un lien qui nous unit à un autre. Un lien qui ne dépend ni du sang, de la filiation ou de la
famille mais du seul désir que l’on a de créer ce lien. Bien sûr, les membres d’une famille peuvent
se fâcher et ne plus jamais se fréquenter pourtant le lien qui les unit reste malgré tout, il est inscrit.
Or le lien de l’amitié, lui, n’est inscrit nulle part et peut se briser définitivement.
Lorsque Kalle devient loup et s’attaque à Renée, Locke est bouleversé et cela remet en question
son amitié pour Kalle. Il ne peut pas cautionner les actes de Kalle, il ne peut plus l’aimer comme
avant.

Locke : (...) Nous sommes amis. Tu es un mouton ! Un mouton ! Bêêêê. Kalle, réveille-toi !
Kalle : C’est bon, je sais, je me souviens vaguement. Manger de l’herbe et des trucs comme ça.
(…)
Locke : Pardon ? Tu es le loup et je ne suis qu’un… C’est un comble… C’est ce que tu penses ?
Que je ne suis qu’un mouton ? Et toi un loup ? Jamais je n’aurai cru une chose
pareille…jamais…quoique… (Scène 3)

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Intentions de mise en scène
L’évocation sera une des pistes de recherche qui influencera le travail sur le jeu des comédiens et
l’esthétique du projet. Il nous semble important de laisser libre cours à l’imagination des spectateurs,
en leur donnant des indices visuels plutôt qu’en illustrant totalement l’univers et le propos de la pièce.
Tout comme à la lecture d’un roman où il n’y a pas d’images pour guider le lecteur, le théâtre a le
pouvoir de libérer l’imaginaire grâce à la suggestion.

L’univers du conte sera conservé, comme un reflet du réel auquel s’ajoute du fantasque, de
l’impossible, du surnaturel. Il n’y aura pas de réalisme ou de naturalisme, mais un décalage qu’on
marquera dans les objets scéniques, les costumes et l’interprétation des personnages.

Plusieurs champs seront explorés avec les comédiens :

Jouer un animal
Nous allons chercher comment esquisser les traces du comportement animalier en gardant l’acteur
visible. En passant par un travail d’incarnation, nous définirons « la trace » de l’écriture corporelle du
mouton ou du loup sur un corps d’acteur. En premier lieu, il s’agira d’imiter l’animal grâce à
l’observation (aspect extérieur et rythme interne), puis nous choisirons ce qu’il faudra garder de cette
expérience. Ces choix seront faits dans l’idée qu’ils seront complétés par le relais visuel des
costumes.

Changer de rôle à vue
Le changement de rôles à vue (le mouton devient loup et le mouton devient chasseur) implique de
la clarté et de la netteté dans l’interprétation de chaque nouveau personnage. En devenant loup,
Kalle perd toute trace de son moi de mouton, il se révèle être quelqu’un d’autre. La seule trace qui
sera visible pour le spectateur sera l’acteur qui interprète Kalle.

Le nain
Il sera joué par une femme et sa silhouette sera traitée en marionnette kokoschka. Il s’agit d’une
marionnette dont le corps miniaturisé est en tissu, rappelant une poupée de chiffon ; la tête et les
mains en revanche seront celles de la comédienne. Ce type de marionnette permet de souligner le
côté comique, absurde et fantastique du personnage. Nous travaillerons sur la notion de
manipulation, déclinée à plusieurs niveaux ; le nain n’est qu’un intermédiaire au service de notre
histoire, mais il fait partie d’une hiérarchie supérieure.

Le comique
L’humour réside à la fois dans les dialogues et dans les situations absurdes et décalées que propose
Bettina Wegenast. Les moutons Kalle et Locke forment un duo clownesque, comme l’auguste et le
clown blanc. Nous allons explorer ce type de rapports de jeu et les principes du duo de clowns
seront intégrés dans l’histoire.

Au comique des situations s’ajoute le décalage créé par le mélange des contes classiques et l’ajout
d’éléments contemporains inattendus et anachroniques (les courses faites pour le loup, la
problématique du travail…). Nous chercherons à rendre ces décalages évidents pour en intensifier
la saveur comique.

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Scénographie et esthétique
Traitement esthétique de l’univers de la campagne
La campagne sera simplement évoquée dans un espace noir, grâce à des modules simples et
mobiles, pour amener de la fluidité et du rythme. Ainsi, le pré sera suggéré par un ilot de mousse
recouvert d’herbe synthétique, le bureau du nain sera représenté par une petite cabane sur roulette,
la rivière par un plastique gonflé et éclairé en bleu ou un tissu et la forêt par trois silhouettes d’arbres
découpées dans du bois.

La scène d’ouverture, où tous les animaux de la campagne chantent pour fêter la mort de loup sera
travaillée sur une échelle différente. Kalle et Locke manipuleront des figurines d’animaux ou de petits
objets pour créer un mini-théâtre d’objets.

Costumes
Tout comme la scénographie, les costumes suggéreront. Les corps des comédiens ne seront pas
entièrement « masqués » par un costume, mais de simples éléments rappelleront l’animal
représenté. Voici les pistes imaginées à ce jour :

Les moutons : port d’une coiffe-bonnet et d’un t-shirt Marcel en laine de mouton.
Le loup : manteau trois quart noir, style capitaine de bateau et chapeau avec gueule de loup. Un
des champs de recherches sera de travailler sur ce côté fantasmagorique et grotesque du loup.
Jusqu’où le loup est-il effrayant et à partir de quand versons-nous dans le grotesque, qui apporte
une distance ? Nous testerons ce qui servira le mieux le propos de la pièce. Nous chercherons aussi
comment remplir, ouvrir puis refermer un ventre de loup.
Le nain : la marionnette kokoschka sera vêtue d’un habit folklorique suisse.
Le chasseur : veste, fusil et chapeau de chasseur tiré de l’imagerie du conte traditionnel.

Chanson et univers sonore
Il y a la création de la chanson d’ouverture de la pièce, que l’on retrouve aussi à la fin (« le loup est
mort, le loup est mort »). Nous souhaitons que cette chanson soit jouée en live par les deux
comédiens qui joueront Kalle et Locke à l’aide d’instruments-jouets et d’une pédale à boucle. La
mélodie et les arrangements seront créés en collaboration avec le créateur son. L’univers sonore
permettra de rappeler les petites mélodies qui indiquent la page qui se tourne lorsque l’on écoute
un conte en version audio. Il servira aussi à accentuer certaines atmosphères (jour prairie, nuit forêt,
bureau du nain et festin du loup).

Lumières
Les lumières auront une grande importance pour cette création. Elles donneront l’atmosphère
feutrée et fantasmagorique du conte mais aussi un repère temporel, la pièce se déroulant sur 24
heures. À cela s’ajoute une recherche prévue sur certains passages : lorsque Kalle se transforme en
loup, lorsqu’il mange Renée et lorsqu’il redevient lui-même.

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Pistes pédagogiques

Pistes de discussion autour des thématiques du spectacle :

• Le mythe du loup dans les contes, les fables.
• La quête du pouvoir et la question du mal: pourquoi sommes-nous attirés par les rapports
  d’autorité et/ou de soumission? Conduisent-ils toujours à de la violence ?
• La place de chacun dans la société : chacun a-t-il une place déterminée qu’il ne peut quitter ?
• La différence entre « Jouer au loup » et « Être le loup »?
• La dualité : avons-nous tous en nous une part de mouton et de loup ?

Activités à explorer avec des élèves

• Les enfants pourraient se déguiser et exprimer en quoi leur nouvel habit leur donne une nouvelle
  identité. Le costume transforme-t-il la personnalité́ ?
• Leur proposer un jeu de rôle avec la consigne suivante : « Si vous deviez être un personnage
  puissant et fort, qui seriez-vous ? »
• Imaginer une autre fin. Comment résoudre la situation ?
• Il existe de nombreuses locutions françaises à propos du loup. C’est l’occasion de les décrypter.

Être connu comme le loup blanc                               Les loups ne se mangent pas entre eux
Être célèbre                                                 Les méchants se ménagent entre eux

L’homme est un loup pour l’homme                             Avoir une faim de loup
L’homme est son propre ennemi                                Avoir grand-faim

Un froid de loup                                             Un vieux loup de mer
Un très grand froid                                          Un marin expérimenté

Hurler avec les loups                                        Se jeter dans la gueule du loup
Protester avec les autres, par esprit                        Aller droit dans un piège, au-devant d’un
d’imitation                                                  danger

Faire entrer le loup dans la bergerie                        Crier au loup
Introduire une personne dangereuse                           Avertir d’un péril, de façon parfois
                                                             exagérée
À pas de loup
Marcher sans faire de bruit                                  Quand on parle du loup, on en voit la
                                                             queue
Un jeune loup                                                Voir arriver celui dont justement il était
Un jeune ambitieux                                           question.

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Collectif les cRis de l’asphalte

Le collectif est créé et dirigé par Fanny Pelichet.
Il se comporte comme un ectoplasme,
il grossit ou maigrit selon le projet artistique
qui est développé. Le collectif est tout jeune,
il a fait ses premiers pas entre 2015 et 2017.

Médée, poème enragé / 2015 - étape 1
1ère étape de travail sur la figure de Médée,
performance théâtrale de 45 minutes
présentée aux journées TacTacTac.
Mise en scène : Fanny Pelichet
Jeu : Christine Berthier et Marie Sesseli-Meystre
Création sonore : Vincent Bonillo

Post Medea / 2017 - étape 2
2ème étape de travail sur la figure de Médée.
Spectacle d’une durée de 60 minutes.
Créé et joué au théâtre du Pommier à Neuchâtel
et au théâtre 2.21 à Lausanne.
Mise en scène, dramaturgie
et scénographie : Fanny Pelichet
Jeu : Christine Berthier, Fiamma Camesi,
Jacqueline Ricciardi et Marie Sesseli-Meystre
Création sonore : Vincent Bonillo
Création lumière : Denis Waldvogel

Ecstasy of Gold / 2018
Ecriture et mise en lecture d’une pièce racontant
l’engeance des vacances
Lecture présentée aux journées TacTacTac 2
Texte et mise en lecture : Fanny Pelichet
Jeu : Renaud Berger, Anne-Schlomit Deonna,
Pierre Spuhler, Marie Sesseli-Meystre, Matthieu Sesseli,
Isam Tosic

Pierre et le loup / 2019
Création d’un spectacle de pantins animés,
accompagnés de l’orchestration de Sergei Prokofiev
et du texte de Gérard Philippe
Conception, réalisation et jeu : Fanny Pelichet
Œil extérieur : Vincent Bonillo

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Fanny Pelichet
Comédienne, metteur en scène, brico-plasticienne

Elle se forme en arts visuels à l’Ecole des Beaux de Genève
(aujourd’hui appelée la HEAD) et en art dramatique à l’Ecole de
Théâtre Serge Martin.

Comédienne professionnelle depuis 2006, elle travaille entre autre
avec Matthieu Béguelin, Manu Moser, Valentine Sergo, Daniel
Vouillamoz, Michel Favre, Jean-Gabriel Chobaz, Nathalie
Lannuzel, Patrick Mohr, Geoffrey Dyson, Vincent Bonillo, Sarah
Marcuse, Christian Denisart, …

Entre 2000 et 2005, elle créé plusieurs performances in situ
(performances crées en rapport avec le lieu), engageant des
comédiens professionnels, lors de vernissages, de soirées pluri-
artistiques, d'ouvertures de galeries alternatives et d'événements.
Entre 2001 et 2008, elle co-fonde un label d'images vidéos, 3im, où elle occupera une place de co-
responsable du département vidéo. Elle est souvent sollicitée pour des soirées événementielles créées par
des artistes genevois, dans lesquelles elle chante (Lovemotel, Mitip, Mr.Flash), elle présente des défilés de
mode (Mademoiselle vous veut du bien, Virginie Morillo, collectif de jeunes stylistes genevois) et performe
pour d'autres (David de Tcharner, Zoé Capon, Le Scandale, TDK, …). Elle est aussi engagée durant 3 ans
dans un cabaret burlesque au Chat noir à Carouge, dirigé par Nana Divina, où elle crée un personnage qui
s'occupe d'accueillir et de divertir le public entre les numéros.

En 2006, elle fonde le collectif Douche Froide avec Patricia Mollet-Mercier et Matthieu Béguelin. Elle est
co-directrice artistique, comédienne et productrice. Ensemble ils créent « J’ai passé ma vie à chialer, mais
demain j’arrête… » de Matthieu Béguelin, « Stop the Tempo ! » de Gianina Carbunariu et « Notes de
Cuisine » de Rodrigo Garcia. Le collectif se dissout en 2013.

En 2014, elle crée un nouveau collectif, les cRis de l’asphAlte et elle réalise ses premières mises en
scène : « Médée, poème enragé » et « Post Medea », un dyptique sur la figure de Médée. Puis en 2019
elle crée une version de « Pierre et le Loup » en pantins pour le jeune public.

En 2015, elle lance les journées TacTacTac avec Cédric Simon, Audrey Cavelius, Stella Giuliani et Aurélien
Patouillard. Une deuxième éditions de ces journées a lieu en 2018.

En 2019, elle commence un cycle d’assistanat à la mise en scène afin de continuer à acquérir des outils
théâtraux. Elle collabore avec Christian Denisart pour le projet « Des fleurs pour Algernon » et avec
Valentine Sergo pour le projet « Chaos ». Ces deux projets sont en cours de création et verront le jour en
2021.

En parallèle de son travail de comédienne et de metteure en scène, Fanny Pelichet continue sa recherche
personnelle en arts visuels. Elle crée ses propres scénographies composées d’objets scéniques, collabore
régulièrement avec Serge Perret de l’Illustre Atelier. A ses heures perdues, elle fait de la recherche sur la
construction des marionnettes.

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Marie Sesseli- Meystre
Comédienne

Après une scolarité heureuse à L’école Steiner de Lausanne, où
elle découvre le chant, le violon, le théâtre, elle rejoint l’école
Diggelmann, puis fait le grand saut et commence à se former aux
Ateliers du sapajou à Montreuil(F), puis se pose à l’école de
théâtre Serge Martin à Genève, pour y obtenir son diplôme en
2002

En parallèle à son activité de comédienne, elle perfectionne sa
technique vocale à la HEM de Lausanne, section chant lyrique, et
au jazz avec la chanteuse Solam. Elle travaille avec Oscar Gomez
Mata, La Cie 100% Acrylique, les Batteurs de Pavés, Fanny
Pelichet et les Cris de l’Asphalte ; chante et joue du violon
avec le chanteur K, avec le groupe electro-jazz Gardrecht
Garden, la pianiste Delphine Bardin et le groupe brico-swing The
Street Lemon.
Elle crée la compagnie Les PetiTabourets avec Matthieu Sesseli en
2012. La Cie a, à ce jour 4 créations à son actif, dont 2 de rue. Marie a mis en scène l’un deux, et co-écrit
les 2 spectacles. Le 4ème est en collaboration avec Les cRis de l’asphAlte et la cie Voix Publique ;
« le Songe d’une nuit d’été » en 2018.
Parallèlement à son activité de comédienne-chanteuse-musicienne, elle donne des cours à l’école
de théâtre Diggelmann depuis 2013.

Valentine Sergo
Comédienne

Diplômée de l'Ecole Serge Martin en 1992 et certificat de formation
continue : Dramaturgie et Performance du  exteT juin 2013 de
l'Université Lausanne.
Valentine a suivi plusieurs stages en formation continue avec
notamment : Maurice Benichou & Omar Porras (1994), Le théâtre
de l’Unité (2002), Oskar Gomez Mata (2007), Denis Maillefer
(2008), Isabelle Matter (2010), Hassane Kouyaté (2012), Laurent
Fréchuret (2013).

Comme comédienne, elle a notamment travaillé sur des
productions de Marielle Pinsard, Jérôme Richer, Sandra Amodio,
Michel Favre, Didier Carrier, Julie Beauvaix, Cyril Kaiser, Miguel
Fernandez-V. Par ailleurs elle a coordonné divers projets théâtraux
dont L'œil du cyclone, Voix et Faits, les voisins du 3ème au Théâtre
Saint-Gervais et a travaillé avec des enfants auprès de qui elle a
joué et tourné plusieurs spectacles. Elle a animé des ateliers de
théâtre pour adultes et enfants Elle a animé des ateliers d’écriture dans les centres pour
demandeurs d’asile du canton de Genève qui aboutira à un livre édité par l’Hospice Général début 2016.
Elle a animé plusieurs ateliers d’écriture pour le Théâtre de Marionnetes de Genève, pour la fête du théâtre
etc… Elle a régulièrement travaillé à l’étranger pour animer des workshop de théâtre et écriture :
Madagascar, Cuba, Israël-Palestine.
Elle publie aux éditions Encre fraîche un recueil de nouvelles Histoires de la porte d'à côté (2008). En 2010
elle obtient le prix SSA aux écritures théâtrales avec son texte La divergence des trajectoires, est édité aux
Editions Kazalma en 2013, pièce qu’elle met également en scène au Théâtre Pitoëff en 2013. Sa nouvelle
pièce Palpitations reçoit à nouveau ce même prix en 2012. En 2019 elle bénéficie de la résidence d’auteur
dramatique francophone en Valais au Centre culturel de Malévoz Suisse. Ecriture de la pièce "Chaos".
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Pierre Spuhler
Comédien

Il a obtenu son diplôme du Conservatoire d’art dramatique de
Lausanne (ERAD) en 1993, avec des stages dirigés entre autres
par: André Steiger, Hervé Loichemol, Dominique Pitoiset, Michel
Voïta, Martine Paschoud, Michel Toman…

A travaillé depuis notamment avec la Cie Pasquier-Rossier dans
Petite Sœur de P. Gripari, Voyage inouï de Monsieur Rikiki de
Cami, Le château d’après F. Kafka; Andrea Novicov dans La
maison de Bernarda Alba de F. García Lorca, Doux oiseau de
jeunesse de Tennessee Williams; Martine Paschoud dans
L’histoire du soldat de Ramuz et Stravinsky; La Cie Voix Publique
dans Les précieuses ridicules de Molière, D'un retournement
l'autre de Frédéric Lordon; la Cie de l’Organon dans Ajax de
Sophocle, Andorra de Max Frisch, Antigone Stories d’après B.
Brecht, Sophocle et Hölderlin, Comment va le monde Mr. Will?
d’après Shakespeare, Telarañas de Eduardo Pavlovsky ; la Cie Gianni Schneider dans Le cercle de craie
caucasien de B. Brecht, 33-45 d’après B. Brecht et Heiner Müller, A l’ouest des légendes d’Eugène, La
vénus des lavabos de Pedro Almodovar, Les brigands de Schiller, Titus de W. Shakespeare, Lulu de Frank
Wedekind ; la Cie Un air de rien dans Je vais te manger le cœur avec mes petites dents; le Collectif Nunc
dans notamment La tragi-comédie de Don Cristobal et Doña Rosita de F. Garcia Lorca ; la Cie Marielle
Pinsard dans Comme des couteaux, Les parieurs, Nous ne tiendrons pas nos promesses, Pyrrhus Hilton,
Les chroniques de Marielle Pinsard; la Cie Nonante-trois dans Les aveugles de Hölderlin ; la Cie Le coup
du lapin dans L’os et Squeak ; Cie Utopia/Eric Devanthéry dans Les trois sœurs d’Anton Tchekhov …

Matthieu Sesseli
Comédien

Après une scolarité obligatoire houleuse, il entame un diplôme de
commerce laborieux, pour le stopper afin de rentrer au
Conservatoire de Lausanne, d’où il sort, diplôme en main 2001.
Depuis cette date il a participé, entre autres, à « Der
Schauspieldirector » de Mozart, « Tendre et Cruel » de Marin
Crimp et « Flon-Flon et Musette » d’après Elzbieta, tous trois mis
en scène par Denis Maillefer. Il joue dans « L’affaire de la rue
Lourcine » de Labiche, mes Christophe Rauck puis dans une
mise en scène d’ Eric Salama, « Sin Titulo » et « La Maison
d’Antan » avec L’Alakran de Oskar Gomez Mata, « Sallinger » de
Koltès, mes Erika Von Rosen, « le malade imaginaire » de Molière,
mes Alain Knapp, « Ecorces » de Jérôme Richer, « Woyzeck
peepshow » d’après Büchner et « les Brigands » de Schiller mes
Eric Devanthéry et reprends le rôle de Malabar dans « la Ferme
des Animaux » d’après Orwell et divers rôles dans « Charlie »
d’après « Des Fleurs pour Algernon » mes Chrisitan Denisart. Il rencontre Fanny Pelichet dans « Notes de
cuisine » de Garcia, collectif Douche Froide, et c’est le début d’une belle collaboration artistique et
amicale.

Matthieu arpente les rues - avec un bonheur certain - et avec les Batteurs de Pavés, sous la direction de
Manu Moser. Avec eux, il joue plusieurs rôles dans « le Cid errant », Cyrano dans « Macadam Cyrano » et
Richard dans « Richard III ou le pouvoir fou ». Par ailleurs, il co-créé en 2012 la Cie Les PetiTabourets
avec les créations originales « One theu Ronde Againe »,« Le Récital » et « pour le meilleur et pour le
pire » en 2017, suivi, en collaboration avec Les cRis de l’asphAlte et la Cie Voix Publique « le Songe d’une
nuit d’été » en 2018.
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Karine Dubois
Costumière

Avec une grand-mère couturière spécialisée dans la haute
couture et un père responsable d’une boutique de mode à Paris,
Karine Dubois est tombée dans la bobine quand elle était petite.
Après un CFC de couturière en Suisse et une spécialisation dans
le costume de spectacle en France, elle travaille pour différentes
institutions telles que l’opéra de Lausanne, le petit théâtre, le
théâtre de l’Arsenic, le théâtre Kleber-Méleau, le théâtre de Vidy,
du Jorat et du Grütli, entre autres, ainsi que des collaborations à
l’international et pour des téléfilms.
En 2019, elle confectionne les costumes des marmousets pour la
fête des vignerons. Elle écoute et considère chaque spécialité, le
maquillage, le décor, la lumière, la mise en scène et relève que le
costume est au service d’un texte, d’une œuvre, et qu’il participe
à sa crédibilité.

Elle collabore avec différents metteurs en scène comme Massimo Furlan, Robert Bouvier, Jo Boegli, Denis
Maillefer, Véronique Reymond, Stéphane Vecchione, Matthias Urban, et des formations musicales tel le
Boulouris 5. Sensibilisée par la transmission, elle enseigne également la couture et prend part à des
batailles et événements qui valorisent les métiers artisanaux.

Serge Perret
scénographe, inventeur, constructeur au parcours atypique.

Directeur artistique de l’illustre Atelier.

De son premier métier, constructeur de bateaux, il a gardé
l’enthousiasme de créer, de faire surgir la forme dans des
assemblages virtuoses de bois, de fibres et de résines.
L’équilibre entre la solidité de systèmes simples et l’esthétique
qu’ils induisent. Humain avant tout, privilégiant l’expérience, il
questionne chaque étape du développement des projets à leurs
réalisations.

Observateur curieux, il ne craint pas d’innover.

Serge Perret travaille aussi pour les musées, ses principaux
commanditaires avec les théâtres. La Maison d’Ailleurs à Yverdon
et d’autres institutions romandes comptent souvent sur sa maîtrise de la scénographie.

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