VETO-CLIN D'ŒIL - Regroupement des veterinaires retraites ...
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VETO-CLIN D’ŒIL Le bulletin d’informations aux médecins vétérinaires retraités du Québec Numéro 34 Mars 2022 Harfang des neiges, (Harfang des neiges, Montérégie Courtoisie Doc St-Mau) 1
À lire dans ce numéro Dans ce numéro : Page Conseil d’administration en 2022 1.- La Une 24.- Rappel historique Dr Marcel Bouvier, président 2.- À lire 25.- Vivre vieux Dr Daniel Bousquet, Trésorier 3.- Mot du président 26.- La Palice Dr Paul Baillargeon, secrétaire 4.- La technologie 27.- Courrier des lecteurs Dre Diane Trottier, administratrice 5.- Bon Anniversaire 28.- Torremolinos Dre Francine Sauvé, administratrice 6 à 11 .- Vet-O-Podium 29.- Dr André Doré Dr Michel Morier, administrateur 12.- Vétérinardise 30.- Nous ont quittés Dr Gilles Lepage, administrateur 13.- Un peu de piquant 31.- Hommage 14.- Nos finances 32.- Dr Lussier 15.- Dr Michel Carrier 33.- Revue de presse 16.- Veto-Voyageur 34.- La fierté d’un père Publication du VETO CLIN D’ŒIL 17.- Saviez-vous que 35.- Couvre-feu Rédaction et mise en page : 18.- Pour votre curiosité 36.- Présidents OMVQ 19.-Nouvelle de l’AMVQ 37.- Merci Dr Gilles Lepage 20.- Généalogie vétérinaire 38.- Monsieur le maire Comité de relecture : 21.- Dr Gilles Lussier 39.- Paysages québécois 22.- Festival des tulipes 40.-L’année du tigre Dr Marcel Bouvier 23.- Découvrons l’origine Dre Francine Sauvé Politique éditoriale Le VETO CLIN D’ŒIL accepte et publie les articles des collaborateurs. Les articles signés sont la responsabilité de leur auteur. L’éditeur se réserve le droit d’adapter et de réduire les textes reçus pour publication. Il se réserve aussi le droit de publier ou de ne pas publier. • «Le mois de l'année où le politicien dit le moins de conneries, c'est le mois de février, parce qu'il n'y a que vingt-huit jours. » (Coluche) 2
Dr Marcel Bouvier : le président vous parle L’arrivée du variant Omicron au début de décembre nous a contraint à un confinement désolant et m’oblige maintenant à retarder l’annonce de rencontres en personne que je souhaitais vous faire dans cette parution. Il nous reste à espérer qu’une certaine immunité collective nous permettra de nous revoir cette année. Les médecins vétérinaires collaborent activement à combattre la pandémie, par leur attitude très positive dans l’application des mesures sanitaires pour eux-mêmes et pour leur entourage. Plusieurs d’entre nous, ayant moins de soixante-dix ans se sont portés volontaires comme vaccinateurs. D’autre part, l’Ordre des Médecins Vétérinaires du Québec a proposé au début de janvier un programme de trois mois permettant à des vétérinaires retraités depuis moins de cinq ans de pratiquer la profession au sein de cliniques établies. Les volontaires n’auront pas à payer de cotisation mais devront souscrire à une assurance professionnelle à un coût abordable. Faisant des recherches sur les causes de cette proposition d’aide, force est de constater que la situation dans les cliniques d’animaux de compagnie présente un portrait très différent de ce que nous avons connu il y a plusieurs années. Déjà que les nouvelles technologies et les soins spécialisés avaient occupé plus intensément les établissements vétérinaires, la pandémie a généré une augmentation de clientèle par l’apport de beaucoup de nouveaux propriétaires d’animaux. La propagation du virus a apporté son lot de malades, de retraits de personnel et de mesures sanitaires qui retardent les traitements, allongent les délais des rendez-vous et des chirurgies. En plus de l’augmentation des coûts, cela entraîne du ressentiment et de l’agressivité qui concourent à compliquer encore plus la vie des praticiens. Nous espérons que nos membres répondront présent pour aider les collègues et pour rendre les services à la population. En terminant, vous trouverez dans les pages suivantes un rapport financier du trésorier. Ce rapport était, comme c’est la coutume, présenté à l’assemblée générale. Comme il n’est pas possible de le faire, comme le financement provient principalement des dons des membres et par esprit de transparence, nous vous le transmettons ici. 3
La technologie au service du ReVeR (photo fournie par Dr Gilles Lepage) FINANCEMENT Vous désirez faire un don au REVER ? Voici la procédure à suivre pour faire part d’un don au REVER. Vous avez deux façons que vous pouvez utiliser. Procédure pour offrir un don au REVER 1- Soit par chèque par la poste : 2- Soit par transaction bancaire (transfert interact) a. Envoyer un email à : reverveto85@hotmail.com précisant votre intention b. S’entendre sur la question/réponse avec le Dr Bousquet par téléphone : 450- 774-5933 c. Faites votre transaction en indiquant l’adresse email ci-dessus : reverveto85@hotmail.com En tout temps, en cas d’incertitude, vous pouvez communiquer avec le trésorier: Dr Daniel Bousquet 2485 St-Pierre Ouest, Saint-Hyacinthe QC J2T1R4. Tél : (450) 774-5933 Ps : afin de répondre à ceux qui se demandent combien envoyer au ReVeR : la réponse est simple : le ReVeR ne voudrait pas être responsable d’une faillite personnelle, mais si vous croyez qu’un petit 50.00$ ne vous cause pas de problèmes, allez-y…..vous aidez la cause.! oiaar l’eaaau à la bouchea 4
Déjà 10 ans en 2022 Nous nous souhaitons BONNE FÊTE Qui aurait pu croire que…… Le ReVeR fête déjà ses dix ans d’existence. Avec un départ modeste, nous voilà, après 10 ans, un regroupement apprécié par tous les jeunes retraités….et moins jeunes……. Plusieurs nous informent qu’ils attendent avec impatience, 4 fois par année, la publication du VETO CLIN D’ŒIL, publication qui s’est donnée comme objectif de garder contact avec les retraités. La pandémie a certes causé un ralentissement pour la rencontre annuelle, et les commentaires exprimés par nos collègues retraités(es) sont à l’effet qu’ils ont hâte de voir la pandémie derrière eux pour enfin se réunir autour d’un bon lunch. Intéressant de se rappeler les confrères qui ont siégé sur le premier conseil d’administration en 2012: Pierre Brisson – André Bisaillon – Maurice Desrochers – René Sauvageau et Gilles Lepage 5
Dr Roger Ruppanner MON 1965 VET-O-Podium Texte préparé par Dr Michel Morier (MON 1973) en collaboration avec Dr Roger Ruppanner (MON 1965) (Toutes les photos ont été autorisées par le Dr Roger Ruppanner) L’aventure débute Roger Ruppanner est né à Bienne, en Suisse, le 26 juin 1938 d'une mère suisse et d'un père moitié suisse, moitié italien. Il fait ses études primaires et secondaires à Wil, et, un apprentissage comme technicien de laboratoire auprès du Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche à Saint-Gall en Suisse alémanique. Après trois années d’activité comme technicien de laboratoire chez MIGROS et chez Nestlé il émigre au Canada en avril 1960 sur le Saxonia de Cunard Lines, une traversée de dix jours. Son intention: rester quelque temps au Canada, puis aux USA, puis en Amérique latine, puis en Afrique, puis … 6
Enfin, au port de Montréal, l’officier d’immigration lui donne le statut d’Immigrant "Reçu". Le jeune aventurier ne se doute aucunement qu'il passera plus que la moitié de sa vie au Canada, plus précisément au Québec. Contrairement à la croyance populaire que les Suisses arrivent ici les poches pleines d’argent, la carte officielle d’immigration atteste qu'à son arrivée, il avait transféré au Canada un montant de 250 $ et avait en sa possession 50 $. Il occupe son premier emploi dans un laboratoire de l’Hôpital Royal Victoria à Montréal. Le milieu exaltant médico-hospitalier l'incite à faire des études en médecine; cependant, en 1960, le cours classique était encore exigé avant d’entreprendre des études à la faculté de médecine. Or il est peu motivé à aller étudier les belles lettres, la rhétorique, la philo I et la philo II. Par hasard, il rencontre un médecin vétérinaire du nom de Martel, qui suit son cours de médecine à l’Université́ McGill; celui-ci lui suggère d’essayer la même approche. Alors le jeune Suisse demande une entrevue auprès des écoles de médecine vétérinaire à St-Hyacinthe et à Guelph. La première réponse lui parvient de l'École de médecine vétérinaire du Québec (EMVQ) à St-Hyacinthe et, à la suite de l’entrevue, il est accepté en pré-vét. À cette occasion, le directeur des études lui dit qu’il pourra continuer ses études à condition d’obtenir de très bons résultats au premier semestre. Au cours de la première année d'études, son confrère de classe, Gaston Blanchard, aide le jeune Suisse de maintes façons à s'adapter à la vie au Québec, sa nouvelle patrie. Ses résultats étant excellents, on lui permet de poursuivre ses études jusqu’à l'obtention de son diplôme en 1965. Pour subvenir à ses besoins il travaille les samedis au Marché central à désosser de la viande à la boucherie Gilles Grenon et les vacances de Noël à la station de ski Le Chalet Cochand à Ste- Marguerite, c'est une des premières stations de ski alpin au Canada. Leçon d'anatomie (1961) en compagnie de Raymond Roy et Françoise Hébrard La chance de connaître STELLA Durant les vacances d’été, il est tantôt guide touristique au Lac Maligne près de Jasper AB, tantôt vétérinaire remplaçant en pratique des animaux de la ferme au Nouveau Brunswick – avant même d’avoir complété sa dernière année d’études (tout comme son 7
confrère Raynald Savaria). C'est là qu'il apprend qu'au Nouveau Brunswick francophone le nom de toutes les vaches ayant besoin de l'attention du vétérinaire est Stella. En arrivant sur la ferme le fermier lui dit : "C'est stella". L’été 1965, le jeune diplômé travaille, en équipe avec Jacques Viens, pour le Service vétérinaire fédéral à prendre des échantillons de sang sur les bovins de la grande région de Témiscouata. À l’automne de la même année il commence ses études en médecine à l’Université d’Ottawa. Plus tôt, encouragé par son ami Raymond Roy, il avait fait une demande de bourse du Commonwealth. Sa demande étant retenue quelques mois plus tard, il met fin aux études de médecine à Ottawa et part pour l’Université du Queensland en À Brisbane en Australie il pratique le basketball avec le club "International House" Australie en 1966. Il y obtient une maîtrise ès sciences en médecine équine. La découverte du «slang» québécois En revenant de l'Australie en 1967, encouragé par le Dr Philodore Choquette, il pratique d'abord à St-Félicien en remplacement du Dr Camille Julien nommé Sous-ministre adjoint au MAPAQ. C'est là, en faisant allusion à la grande amitié entre ces deux illustres vétérinaires, qu'il apprend la signification de l'expression "les deux fesses dans la même paire de culotte". Les deux amis possédaient une île dans la rivière Ashuapmuchuan sur laquelle ils avaient chacun un chalet. Au-dessus de l'entrée du chalet du Dr Choquette il y avait trois effigies, soit une colombe, un crucifix et une autre colombe. La signification, selon le propriétaire: la paix, chr…, la paix. En mai 68 le jeune vétérinaire est nommé professeur adjoint à l'EMVQ avec le mandat d'enseigner "la chirurgie et la pathologie équine théorique et pratique" en remplacement des Drs Lévesque et Varney. La lettre d'engagement du Ministère de l'Agriculture et de la Colonisation indique un salaire annuel de $ 8 400. Ses cours sont truffés de petites histoires vécues et de diapositives de ses voyages. N'étant pas un homme de chevaux dans son ADN, il en apprend de certains de ses étudiants, qui eux le sont, Marcel Marcoux et Guy Giguère par exemple, autant qu'il peut leur en enseigner. Éventuellement, son ami Raymond Roy, pique sa curiosité en lui parlant d'un programme d'études avancées en épidémiologie offert à l'Université de la Californie à Davis. Ne pouvant résister à l'attrait de la Californie, il s'inscrit et obtient une maîtrise en médecine vétérinaire préventive (MPVM) de cette université. Après une année comme adjoint de 8
recherche en épidémiologie clinique à cette même institution, il fait un court séjour auprès de la compagnie Elanco (Eli Lilly) en Allemagne en tant que responsable de la section santé animale – un travail orienté sur le commerce des produits pharmaceutiques et qui ne correspond pas du tout à ses ambitions. Par ailleurs, il s'ennuie de sa bien-aimée Alyne Lavoie, dessinatrice médicale au sein de l'EMVQ. Comme par hasard, en 1972, cette même EMVQ – maintenant devenu Faculté de Médecine vétérinaire de l'Université de Montréal – lui offre un poste de professeur adjoint en épidémiologie vétérinaire. En l'acceptant, il entame son troisième de cinq passages à son alma mater à St-Hyacinthe. Outre d'enseigner l'épidémiologie au premier cycle, il y implante un programme annuel d’épidémiologie et de médecine préventive qui s'adresse aux vétérinaires diplômés à l'emploi des gouvernements. Le Dr Rosaire Marcoux lui sert de témoin Rosaire Marcoux de Montmagny, un des diplômés de ce programme, lui sert de témoin alors qu'il convoite son Alyne en justes noces à l'église de Ste-Anne de la Pocatière au mois de mai 1974. Pour faire plaisir à sa nouvelle épouse, il décide de communier pour l'occasion; comme il n'en a pas l'habitude, étant protestant, il répond au curé qui lui présente l’hostie : "Le corps du Christ" par: "Merci". Alyne a, entre autres mérites, celui d'avoir élevé, à partir de son âge de 14 ans, six de ses sept frères et sœurs à la suite du décès précoce de sa mère. Une invitation de l’Université Davis En 1975, il accepte l’invitation de l’Université́ de Californie à Davis à se joindre au corps professoral, en épidémiologie clinique, d'abord au rang d'adjoint, puis d'agrégé. Il est fier surtout des évaluations par les étudiants du premier cycle en épidémiologie: les étudiants soulignent sa grande capacité à transmettre le savoir sans pression et ce avec un bon sens de l’humour. Les quelques 80 publications scientifiques dont il est auteur ou coauteur, portent surtout sur la méthodologie épidémiologique; sur les relevés et les enquêtes épidémiologiques et, sur la surveillance des maladies infectieuses des animaux et de certaines zoonoses. Il a également à son actif la direction de 26 étudiants/es à la maîtrise et au doctorat. Il est intéressant de savoir que par la suite, un nombre considérable de professeurs/es de la FMV prennent le chemin de la Californie pour des études avancées: soit Paule Blouin, Denise Bélanger, Pierre Lessard, Émile Bouchard, Gilles Fecteau, Joane Parent, André Vrins, Jean-Pierre Lavoie, Josée Daignault, pour en nommer quelques-uns/es. André Vrins, qui est allé à Davis en 1979, a fait le commentaire suivant au sujet de cette attirance de Davis pour nos professeurs/es: "Davis était perçu, pour les uns comme le centre du monde, car il est vrai qu’il y avait une effervescence notamment en médecine. C’était notre conquête spatiale en médecine 9
vétérinaire. Et c’était aussi la naissance de l’ordinateur, avec ces machines qui prenaient toute une pièce et nécessitaient un couvercle car bruyantes. Et le fameux «word processor» comme on l'appelait, qui permettait de modifier un texte, un paragraphe à la machine et de le réimprimer dans les minutes suivantes. Bref, cela permettait de réviser un article sans avoir à le retaper entièrement à la dactylo – une révolution. Puis, c’était le temps où, pour capter Radio-Canada, on avait un poste de radio de lampes diodes à ondes courtes. À l’heure dite et attendue, l’émission grésillait de bruits parasites qui nous donnaient l’impression d’avoir les maringouins en même temps que la voix du chroniqueur, c’était le lien avec Québec lequel faisait son référendum d'indépendance! Mais Davis, c’était un "way of life", en vélo partout. En un mot, Davis n'était pas juste en dehors du temps, c’était notre printemps…" Institut Armand Frappier Plus tard, en 1984, c'est un retour au Québec, soit à l'Institut Armand-Frappier (IAF) où il arrive avec son ordinateur, un TRS-80 Model 1. "80" car les années '80 représentaient l'avenir. La directrice des ressources humaines de l'IAF appelait cet appareil son système californien. Mais comment le Dr Ruppanner est -il arrivé là? Après presque dix années en exil en Californie, son épouse Alyne lui rappelle sa promesse de ne pas l'exiler plus que huit ans à la fois; elle a envie de retourner au Québec. Il ne saura jamais comment il se fait que le Dr Aurèle Baulnes, Directeur de l'Institut Armand-Frappier vient frapper à sa porte à Davis afin de lui proposer un poste à l'IAF. Néanmoins, en février 1984 on le retrouve bel et bien comme directeur du Centre de recherche en médecine comparée et comme professeur d’épidémiologie à l'IAF jusqu’en 1992. Rome l’accueille En 1992 l'IAF lui accorde un congé sans solde afin d'accepter un contrat de quatre années à la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) à Rome où il est responsable du groupe «Services vétérinaires» à la Division de la production et santé animale. Il s’y trouve dans un contexte parfaitement compatible avec ses aptitudes professionnelles, personnelles et linguistiques parmi un groupe de 14 vétérinaires représentant à eux seul 17 nationalités. 10
Son mandat, outre la gestion du groupe, est la réhabilitation des services vétérinaires et des programmes d’enseignement vétérinaire dans les pays en développement ainsi que la mise sur pied d’un système de surveillance des maladies animales dans 29 pays de l’Afrique du Nord, du Proche Orient et de la Péninsule Arabe. Au cours de ce séjour il complète une formation de 108 heures auprès de l'Université John Cabot à Rome et obtient un certificat en gestion de Conforme au dicton: "Quand à Rome, fais comme les Romains" l’American Mangement Association.Une fois son contrat avec la FAO terminé, il rejoint l’Office vétérinaire fédéral à Berne en Suisse où il a pour mandat d’assister le directeur de l'Office avec divers projets internationaux et de co-piloter un groupe de 12 personnes constituant une cellule de communication et de surveillance sanitaire des maladies du cheptel. C’est également durant son séjour à Rome et en Suisse qu'il se familiarise avec diverses méthodes d’analyse de risque et, qu'il a l’occasion d’organiser et de contribuer à des ateliers sur ce sujet à Zurich, Vilnius, Bratislava et Bangkok. Pendant son séjour en Suisse il suit une formation de 96 heures de cours auprès de l’Institut des hautes études en administration publique à l’Université de Lausanne et obtient un Certificat en gestion d’entreprises publiques. De retour au Québec en 1999, il réintègre son poste de professeur d’épidémiologie à l’INRS-Institut Armand-Frappier à Laval. Le contexte économique particulier de cette époque lui permet de prendre congé de l'Institut à des conditions favorables et lui offre la possibilité d'accepter un contrat de quatre années comme directeur du Département de pathologie et microbiologie à la Faculté́ de médecine vétérinaire (2001-2005). Ainsi, en revenant à St-Hyacinthe, il ferme la boucle une cinquième fois. Exactement 40 ans après avoir reçu son diplôme de dmv et la médaille du lieutenant- gouverneur du Québec pour souligner le fait qu’il a maintenu la meilleure moyenne académique de sa classe, il prend sa retraite en juin 2005. Il continue à guider et conseiller quelques étudiants/es et se donne à des activités diverses dont les voyages, la randonnée pédestre7, le ski La région préférée de ses randonnées: les vignobles au- alpin (ou plutôt montérégien), la sculpture dessus du Léman, en Suisse sur pierre savon, la poterie et le jardinage à son domicile à Douville. 11
Vétérinardise Texte envoyé par Dr Marcel Bouvier (MON 1971) À quel point est-ce vrai? 2 médecins 2 patients se rendent en claudiquant dans deux cliniques différentes en se plaignant des mêmes douleurs à la jambe. Les deux ont du mal à marcher et semblent qu’ils requièrent une chirurgie de la hanche. Le premier patient est vu par le médecin dans l’heure, il fait un rayon -X le même jour et a un rendez-vous pour une chirurgie pour la semaine suivante. Le deuxième voit son médecin de famille après une attente de 3 semaines, puis attend 8 semaines avant de voir un spécialiste, puis passe en radiologie, et les résultats ne sont vus qu’une semaine plus tard, enfin à une date pour sa chirurgie 6 mois plus tard. Pourquoi le traitement de ses deux patients est-il différent? Le premier est un Golden retriever Le deuxième, un ainé! La prochaine fois, svp amenez-moi chez un vét. 12
Un peu de piquant rigolo… Un homme rentre tard de son travail, comme bien souvent. Pour ne pas réveiller sa femme en allant se coucher, il se déshabille et avance vers sa chambre, en tenant ses affaires et ses chaussures à la main., et dans le couloir, il croise un autre homme, dans la même tenue, qui lui chuchote : - Fais vite mon vieux, son mari ne devrait plus tarder ! ********************************************* Le prétendant de Sylvie va voir son père pour lui demander la main de sa fille : - Monsieur je veux épouser votre fille. - Avez-vous vu ma femme ? - Oui mais je préfère votre fille ! ********************************************* Aux États Unis, un condamné à mort est installé sur la chaise électrique. Au moment de son exécution, on fait sortir le public. D'un seul coup, c'est le noir complet, ce qui n'est pas normal ! Quelques secondes après, on entend hurler le condamné. Le public demande ce qui se passe au gardien qui répond: Il y a une panne de courant, on est obligé de le finir à la bougie ! ************************************************* 13
Les finances du REVER : où en sommes-nous? (Dr Daniel Bousquet - trésorier) Vous vous souvenez certainement de la dernière rencontre que le REVER a organisé pour les membres. Ce fut en octobre 2019. Au printemps 2020, avec la pandémie, nous avons dû reporter ces rencontres jusqu’à….on ne le sait pas encore et nous sommes en mars 2022. La pandémie oblige. La question que vous devez vous poser est certainement où nous en sommes avec les finances du REVER, surtout suite à l’évènement Picrights. En rappel, le Rever avait reçu en 2020 une réclamation pour des droits d’auteurs sur des photos utilisées dans ses publications. Les membres ont répondu avec empressement afin d’aider l’organisation à remplir ses obligations. Nous vous en remerçions grandement. Il est aussi important de mentionner que, bien qu’il n’y a pas de frais de déplacement du CA d’indiqué dans le bilan, normalement ces frais sont appréciables. Nous y voyons un signe d’appartenance très motivateur pour votre CA. Voici donc le bilan des finances pour l’année 2021. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et questions. Bilan Financier 1 Janvier 2021 au 31 décembre 2021 Regroupement des Vétérinaires Retraités RECETTES DÉPENSES Dons* $3, 544.65 Déplacements - Commandites 0 Frais de SIB $71.40 Banque** Base $ 90.00 Autres 0 Vir.Interact $ 6.00 Rapport $36.00 Picrights $ 2187.00 Veto Clin D’œil*** $596.41 Trésorerie Poste Canada $14.65 TOTAL $ 3,544.65 $ 3,001.46 En caisse au début de la période : $ 3,988.59 Résultat de trésorerie (bilan recettes – dépenses) : $ 543.19 Nouveau solde au 31 décembre 2021 : $ 4,531.78 *Dons : 48 dons ; moyenne de 73$/don **Frais de Banque : Frais de base : Frais de $ 7.50/mois SIB : (solution bancaire par internet) Frais de $ 5.95/mois Virements interact : Frais pour chaque virement (1.50$) Rapports : Frais de rapports papier de la Banque jusqu’au 31 Mars 2021($12/mois) ; après le rapport est informatisé. ***Veto Clin D’œil : Frais de bureau, taxes, poste.. :$ 295.87 Site Web : $300.54 14
Le Dr Michel Carrier, médecin vétérinaire, devient doyen par intérim de la Faculté de médecine dentaire de l’UdeM. BRAVO (texte sous la plume de Dr Daniel Bousquet MON 1973) Photo prise par Marco Langlois Nous vous présentons un extrait du communiqué de presse que l’Université de Montréal a publié suite à la nomination du Dr Michel Carrier. Le Dr Carrier a une carrière exceptionnelle en tant que médecin vétérinaire. Cependant, nous nous limiterons pour le moment à présenter la nouvelle de sa récente nomination. Nous offrons nos plus sincères félicitations au Dr Carrier ainsi que nos Vœux de succès dans ses nouvelles fonctions. ‘’Le Conseil de l’Université a procédé, le 24 janvier, à la nomination du Dr Michel Carrier comme doyen par intérim de la Faculté de médecine dentaire’’ ‘’Le mandat du doyen intérimaire débute immédiatement et se terminera le 31 mai 2023. Il pourra être renouvelé, au besoin, pour six mois. ‘’Le Dr Michel Carrier est un gestionnaire d’expérience, reconnu pour son leadership rassembleur et sa vision stratégique. Doyen de la Faculté de médecine vétérinaire pendant plus de huit ans et ophtalmologiste de formation, le Dr Carrier a exercé comme clinicien au Centre hospitalier universitaire vétérinaire, rattaché à la Faculté de médecine vétérinaire’’. «Je remercie le Dr Michel Carrier d’avoir accepté le mandat de doyen intérimaire de la Faculté de médecine dentaire, a dit le recteur de l'Université de Montréal, Daniel Jutras. Cette faculté attire d’excellents étudiants et étudiantes et offre un enseignement professionnel de grande qualité. Nous sommes fiers de former ainsi une large part des dentistes dont le Québec a besoin. Le Dr Carrier pourra compter sur l’appui entier de l’équipe de direction pour la réalisation de son mandat.» (Extrait du Communiqué de Presse de l’Université de Montréal publié avec la permission du bureau des communications et des relations publiques). 15
Veto-voyageur La Sagrada Família Photo fournie par Lorraine Choinière Barcelone Antoni Gaudi, Le projet présenté par Gaudí, alors âgé de 31 ans prévoit la construction d’un temple à l’architecture issue de son imagination personnelle, de tendance naturaliste-moderniste, formé de dix-huit tours, dont douze pour symboliser les apôtres, quatre pour les Évangélistes, une pour la Vierge Marie (haute de 120 mètres surmontée de l'Étoile du matin) et la plus haute (de 170 mètres) au centre pour symboliser Jésus-Christ. Gaudi souhaitait que le temple reflète l'histoire et les mystères de la foi chrétienne et il voulait faire de cette église l'édifice le plus haut de Barcelone. La longueur est de 120 m et la largeur de 45 m. La superficie totale sera de 4 500 mètres carrés pour une capacité d'accueil de 14 000 personnes. 16
LE QUÉBEC OFFRE PLUSIEURS PARCS ANIMALIERS Granby : . Le plus important zoo du Québec en terme de spécimens (plus de 800) est spécialisé dans la faune exotique. Un parc de loisir aquatique (Amazoo) y est également aménagé. Ne pas manquer de visionner les intéressantes capsules vidéos sur le site web du zoo. Site web officiel: http://www.zoodegranby.com Hemmingford : Le Parc safari contient un circuit routier permettant d'observer des animaux de l'Amérique, de l'Europe, de l'Océanie et de l'Asie évoluant en semi-liberté (cerfs, bovidés, etc), un circuit piéton permettant d'observer divers carnivores et primates depuis passerelles ou tunnels vitrés et un centre aquatique pour enfants. Site web officiel: http://www.parcsafari.com Saint-Jude : Chouette à voir, situé à Saint-Jude, est un lieu de réhabilitation des oiseaux de proies. Observation et spectacles d'oiseaux de proies sont au rendez-vous. Site web officiel: http://www.uqrop.qc.ca Montréal: Le Biodôme de Montréal est aménagé dans l'ancien vélodrome olympique. On y a recréé quatre écosystèmes (forêt tropicale, forêt laurentienne, Saint-Laurent marin, Arctique et Antarctique) que l'on peut visiter par un circuit piétonnier. Des expositions destinées aux jeunes et des animations complètent la visite principale. Site web officiel: http://www.biodome.qc.ca Saint-Félicien : Le Zoo sauvage de Saint-Félicien est consacré à la conservation de la faune boréale. Il est géré par le Centre de conservation de la biodiversité boréale. On peut y visiter des enclos recréant l'environnement naturel des mammifères et oiseaux, ainsi que prendre part à une visite des "Sentiers de la Nature", un train grillagé permettant une visite guidée d'un vaste parc où s'ébattent des animaux en semi-liberté. Site web officiel : https://zoosauvage.org 17
Pour votre curiosité Connaissez-vous les noms de ces croisements hybrides résultant d'un croisement artificiel entre deux espèces différentes.? Cheval + ânesse = Bardot - Bardine Âne + Jument = Mulet - Mule Cheval + zèbre = Zébrule - Zébroide Zèbre + ânesse = Dozeb - Donzèbre Bison + vache = Cattalo Chèvre + mouton = Chabin Chèvre + bélier = Musmon - Mouchèvre Bouc + brebis = Ovicapre Porc + laie = Cochonglier Loup + chienne = Crocotte Lièvre + lapine = Léporide Lion + tigresse = Ligron – Ligre Tigre + lionne = Trigon - Tiglon Lion + Panthère = Léopon Jaguar + Lionne = Jaguarion Jaguar + Léopard = Jaguapard Zébu + Yack = Zopiok (mâle) Zoom (femelle) 18
Nouvelles de l’AMVQ Une première : plus de la moitié des ménages du Québec possèdent désormais un chat ou un chien! SOURCE : Michel Pepin, DMV, porte-parole, Association des médecins vétérinaires du Québec en pratique des petits animaux Le 17 novembre 2021, l'AMVQ a publié les résultats d'un sondage mené sur le nombre d'animaux de compagnie dans les foyers québécois. Plus de la moitié des ménages du Québec (52%) possèdent désormais un chat ou un chien! Enfin, on évalue la population féline québécoise à 2 134 000 et la population canine à 1 118 000. Par comparaison, un autre sondage publié en février 2021 pour le compte du Canadian Animal Health Institute, indiquait qu'à l'échelle canadienne, le pourcentage de ménages avec au moins un chat ou un chien se situait à 58%. Les chats sont présents dans 43 % des foyers et les chiens dans 37 %. (Photos autorisées par Dr Gilles Lepage (MON 1965) 19
Généalogie: Dr Paul Archambault (IAO 1933) Dr Daniel Archambault (MON 1968) (Sherbrooke) (industrie pharmaceutique) Dr Jean Plaisance (MON 1979) Dr Simon Plaisance (MON 2006) Dr Lionel Gendreau (GUE 1933) Dr Claude Gendreau (MON 1967) Chicago 20
Dr Gilles Lussier (MON 1959) Le ReVeR remercie son philatéliste toujours à l’affût. LES THEILER PÈRE ET FILS Arnold le père est né en Suisse, diplômé en médecine vétérinaire en 1889 avant d'immigrer en Afrique du Sud deux ans plus tard. N'arrivant pas à gagner sa vie en exerçant sa profession, il travaille en parallèle dans une ferme près de Pretoria où il perd sa main gauche dans un accident. Ce qui ne l’empêchera pas plus tard d’exercer sa profession. Après avoir réussi à produire un vaccin pour combattre une épidémie de variole dans un camp de mineurs, il fut nommé vétérinaire d'État pour la République sud-africaine. Son équipe de recherche développa un vaccin contre la peste bovine ce qui lui procure alors une reconnaissance internationale. En 1919, il décrit ce qui est maintenant connu sous le nom de maladie de Theiler, l'une des causes les plus communes d'hépatite aigüe chez le cheval. En 1920, il sera le premier doyen de la nouvelle faculté des sciences vétérinaires de l'Université de Pretoria. Pionnier de l'étude des maladies tropicales, il est considéré comme le père de la médecine vétérinaire en Afrique du Sud. Il fut récipiendaire de nombreuses distinctions dont sept doctorats honorifiques. Arnold Theiler est décédé à Londres d'une crise cardiaque en juillet 1936 alors qu’il assistait à une conférence au cours de laquelle son fils Max traitait du vaccin contre la fièvre jaune; un vaccin qu’il avait mis au point aux États-Unis. C'est pour cette réalisation que le fils reçut le prix Nobel de médecine, devenant alors le premier africain lauréat de ce prix. Il fut également le premier à démontrer qu'il était possible d'atténuer la virulence du virus de la poliomyélite. ********************************************************************* 21
Le Festival des tulipes à Ottawa Chaque année, Ottawa voit arriver des milliers de touristes qui viennent s’émerveiller pendant ce festival canadien des tulipes. Bref historique : En 1940, les nazis ont envahi la Hollande et Ottawa a offert l’hospitalité à la famille royale pour la durée du conflit. En juin 1940, la princesse Juliana est arrivée au Canada avec ses 2 fillettes, les princesses Béatrix et Irène. Durant son séjour au Canada, une troisième fille est née, le 19 janvier 1943, la princesse Margriet. À la fin de la guerre en 1945, la famille royale néerlandaise est retournée dans leur pays libéré. Photo fournie par Stéphane Barry (Val-des-Monts) Rentrée aux Pays-Bas, pour remercier tous les soldats canadiens qui ont contribué à la libération de leur pays, et en souvenir des 7600 canadiens qui ont péri durant cette libération en 1944-1945, la princesse Juliana fera don de 100 000 bulbes de tulipes. Depuis lors, la famille royale néerlandaise fait parvenir des bulbes de tulipes à la capitale du Canada chaque année. C’est ainsi que les tulipes sont devenues un symbole de l’amitié qui unit le Canada et les Pays-Bas depuis la Seconde Guerre mondiale! ****************** 22
Découvrons l’origine Froid de canard Source : dictionnaire des expressions françaises : expressio.fr On a tous compris que ce n’est pas le canard qui gèle, mais bien le chasseur……… Cette expression viendrait de la chasse au canard, qui se pratique en automne, mais aussi en hiver où le chasseur doit rester immobile, aux aguêts, et laisser le froid lui pénétrer jusqu'à l'os en attendant qu'une de ses pauvres victimes veuille bien s'approcher. Le canard se chassant pendant une période assez longue sur une partie de laquelle il fait forcément froid, il est nécessaire de préciser à quoi correspond ce 'froid de canard'. Comme chacun sait, Le canard vit volontiers sur les lacs et étangs où il a ses habitudes une grande partie de l'année. L'étendue d'eau le protège en partie de ses prédateurs terrestres dont les humains font partie. Lorsque la température devient très froide et que les étangs gèlent, le canard est obligé de se déplacer et rejoint des eaux vives, ruisseaux et rivières, moins sujets au gel, ce qui accentue sa mobilité et donc sa visibilité. Et ce serait en effet ces jours de froid très vif que le chasseur aurait le plus de chance de rencontrer ce pauvre palmipède. Quelqu’un m’a raconté une histoire drôle: « C’est une poule et un canard ; la poule dit au canard : il fait un froid de canard ; le canard dit à la poule : j’ai la chair de poule ». Les Italiens utilisent l'expression «un froid de chien». Tandis que les Belges et les Néerlandais parlent eux de «froid d'ours». Les gallois disent plutôt : «il fait un froid à geler un pet. C’est pas chaud… BRRR…. 23
Rappel historique DES VÉTÉRINAIRES CANADIENS SOIGNANT DES CHEVAUX DURANT LA GUERRE 1914 -1918 Bibliothèque et Archives Canada, David Sobey Tamblyn L’année 2014 a marqué le 100e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale. Alors que les Canadiens de tout le pays réfléchissent à cette « dernière guerre », le Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada raconte une des histoires oubliées du conflit – les chevaux de guerre et les vétérinaires du Canadian Army Veterinary Corps qui les ont soignés. Il y aurait eu environ 11 millions d’équidés enrôlés entre 1914 et 1918, dont 1,88 million dans la seule armée française : "Les chevaux étaient vraiment essentiels, que ce soit dans la cavalerie ou dans l’artillerie de campagne, pour amener les canons dans les champs de bataille. On ne pouvait pas le faire sans eux". Grâce aux artefacts tirés de la collection du Musée CAV Barker, cette vitrine explore la façon dont le Canadian Army Veterinary Corps a travaillé pour prévenir et traiter les maladies et les blessures des chevaux utilisés durant la Première Guerre mondiale. Les pertes totales du Canada pendant la Première Guerre mondiale se chiffrent à environ 67 000 morts et 173 000 blessés. 24
Conseils pour Vivre vieux et en santé Texte autorisé par Dr Marcel Bouvier (1971) ************************************ 25
On trouve la vérité chez La Palice Source: Wikipédia L'encyclopédie libre que chacun peut améliorer On dit que : Jacques de Chabannes, marquis de La Palice, qui naquit en 1470. En 1515, il devint maréchal de France, et brilla lors des plus grandes batailles, dont celle de Pavie où il trouva la mort. Au XVIIIe siècle, une chanson écrite par Bernard de la Monnoye ironisa sur les vertus de La Palice. Cette chanson populaire comptait 51 couplets dans lesquels on trouvait des affirmations tellement évidentes qu'elles en devenaient ridicules. On cite souvent à titre d'exemple les paroles suivantes : "il mourut le vendredi / le dernier jour de son âge / s'il fût mort le samedi / il eut vécu davantage". Depuis, on parle de vérité de La Palice lorsqu'une chose est tellement évidente qu'elle en est risible. D’autres personnages célèbres ont prononcé des vérités se rapprochant de celles La Palice. "Je demande aux Français de ne pas aller dans les zones à risques, c'est trop dangereux" de François Hollande… "ce n'est pas un souhait que je souhaite", formulé par Nicolas Sarkozy… "Tu te rends compte ? Si on n'avait pas perdu une heure et quart, on serait déjà là depuis une heure et quart." de Johnny Hallyday. « un quart d'heure avant sa mort, il était encore en vie » de Bernard de la Monnoye… 26
Dr Paul Cardyn (MON 1973) Je constate que, en page 14, de l’édition de décembre 2021 du VETO CLIN D’ŒIL, mon confrère gaspésien, capitaine au long court, aurait selon vous changé de sexe car sous la photo vous l'avez nommé Ghyslaine Leblanc, pourquoi pas Lablanche tant qu'à y être. Je veux bien croire qu'il portait des longs shorts qui pourraient passer pour une jupe mais dans notre temps à la fac il était un gars et fier de l'être, à , moins que, profitant du long temps de confinement/covid, il en a profité pour se refaire une beauté en changeant de sexe. Il y a un adage qui dit que plus on en parle moins on la fait, pour lui (votre metteur en page) ça aurait été: …..plus ça nous distrait. Je comprends aussi qu'avec l'âge et… la chose moins accessible on puisse perdre la tête…Il est évidemment bien possible que, moi aussi bien confiné, j'en ai manqué des bouts! Voilà, je m'écoute écrire un peu trop, que voulez-vous, covid et retraite obligent et on a tous le droit d'essayer un peu d'humour. Dans le fond, je veux juste vous éviter une poursuite en diffamation! PS : Pour la suggestion de dons, serait-il possible que vous fassiez une suggestion du genre montant de vos besoins selon le nombre de membres pour couvrir vos frais annuels et un peu plus pour avoir un petit coussin. J'imagine qu'un membership annuel serait plus compliqué comme gestion. ********************************* Jean-Robert Théoret (MON 1954) Une élégante dame va chez le pharmacien et lui demande ceci : «Pourriez-vous me vendre du cyanure?» Le pharmacien lui demande : «Pourquoi avez-vous besoin de cyanure?» La dame toujours élégante : «j’ai besoin de cyanure pour tuer mon mari!» Le pharmacien éberlué lui dit : «Dieu merci, mais je ne peux absolument pas vous vendre ce produit». La dame sort de sa bourse une photo montrant son mari au lit avec la femme du pharmacien. Le pharmacien après avoir vu la photo dit à la dame : « Vous ne m’aviez pas dit que vous aviez une prescription»…. 27
Torremolinos : souvenirs de voyage Boîte à rebus originale Photo fournie par Dr Gilles Lepage (MON 1965) Exemple de langage universel Photo fournie par Dr Gilles Lepage (MON 1965) 28
Vu par Dr André Doré (MON 1979) (Photo autorisée par Dr André Doré MON 1979) Est-ce que cette bête attend un chèque du fédéral ? Qui sait ! Paroles célèbres Boucar Diouf Lorsque l'on se cogne la tête Si la barbe était signe contre un pot et de sagesse, le bouc que cela sonne serait le roi de la creux, ça n'est planète. pas forcément le pot qui est vide. (Confucius) 29
Nous ont quittés! Lire les infos dans la section In Memoriam Dr Urbain Lavigne (1931 – 2021) (MON 1958) Le 26 octobre 2021 Dr Pierre Viviers (1931 – 2021) (MON 1971) le 30 décembre 2021 Dr Rémi Tardif (1933 - 2022) (MON 1960) le 22 janvier 2022 Dr J. Édouard Roy (1923- 2022) (MON 1946) Le 18 février 2022 30
Hommage au Docteur Rémi Tardif (MON 1960) Né à Ste-Louise des Aulnaies le 16 mai 1933, ce jeune homme arriva à St-Hyacinthe venant du Collège de Ste-Anne-de-la-Pocatière avec un idéal si grand qu’il étudia grâce à un certain docteur Louis-Philippe Phaneuf une spécialité en physiologie animale ! C’est au cours des vacances été 1957, que j’ai connu d’avantage mon confrère Rémi alors que nous travaillions dans une fonderie à Beauharnois avec cinq autres confrères. Cette fonderie ressemblait à celle qui existait à Sorel sous le nom de « Québec Iron ». Notre rassembleur était le docteur Germain Gagnon également de Ste-Anne-de-la-Pocatière un confrère du même collège. À l’été 1958, Rémi ainsi que Paul Dufault, Gilles Bernier et moi-même étions engagés au Ministère Fédéral de L’Agriculture pour le contrôle de la brucellose bovine au Nouveau Brunswick , nous séjournions à Tracadie N.B. À son grand désarroi, Rémi a même contacté la brucellose ce qui lui causa beaucoup d’inquiétude dans l’orientation de sa carrière. Avant même de commencer sa dernière année d’étude en 1959, il épousa une sympathique infirmière Louise Auger qui a contribué grandement à sa réussite dans la pratique des grands et petits animaux à St-Césaire. Par son bon jugement et son dévouement dans les différents comités Rémi a mérité le poste respectable de « conseiller de sa promotion ». En 1970 Rémi a participé activement à la création de l‘AMVPQ. Après 32 années de travail laborieux et ayant assumé la relève de la Clinique Vétérinaire de St-Césaire. Rémi et son épouse ont pu bénéficier de leur retraite. Ils ont acquis un grand domaine au Petit Lac Wayagamac à La Tuque. Docteur Claude Hébert et moi-même avec nos épouses étions invités à passer quelques jours. Nous avions en notre disposition un joli chalet de bois rond. La cueillette des champignons était entre-autre une activité instructive! Louise savait très bien identifier les bons des toxiques. Nous n’oublions jamais l’apéro à la fin de l’après-midi ! Un repas copieux et bien arrosé terminait nos journées. Nous gardons de précieux souvenirs de ces rencontres amicales et fraternelles revêtues d’une grande convivialité ! Jude Leblanc 31
UN BREF RETOUR DANS LE PASSÉ Dr Gilles Lussier (MON 1959) C’est au début des années ’80 qu’on commença réellement à entrevoir, de façon pratique, l’utilisation de l’énergie solaire. Alors les programmes de recherche visant à démontrer son utilité virent le jour. C’est dans cette foulée qu’est né ce projet tentant à démontrer la possibilité d’utiliser cette source d’énergie pour la conservation du vaccin contre la rougeole produit par l’Institut Armand-Frappier. Ce vaccin était alors utilisé pour démontrer son efficacité en zone tropicale. Il est important de souligner que pour être efficace le vaccin devait être conservé à une température de 4 degrés Celsius. Avec la collaboration d’ingénieurs de l’Université McGill et de la firme Biosolar, nous avons donc fait l’essai d’un tel système au Togo. Sur le plan technique, l’expérience s’est avérée concluante; il était en effet possible de maintenir une température constante à l’intérieur des glacières portatives utilisées. Cependant, en raison du poids et de la taille des panneaux, un tel système ne s’est pas avéré très pratique parce que beaucoup trop encombrant. Il faut préciser qu’à l’époque, le personnel médical affecté à la vaccination à l’extérieur de Lomé devait généralement se déplacer à mobylette et parfois même à bicyclette; ce qui compliquait énormément la tâche. Nul doute que l’idée d’un tel projet était très bonne (pour ne pas dire formidable!) mais la technologie de l’époque nécessitait malheureusement un appareillage trop lourd et trop encombrant. Il est fort probable qu’avec l’avancement de la technologie un tel projet aurait été sans doute beaucoup plus efficace. 32
Revue de Presse Question : Combien de mots votre chien peut-il comprendre (source : La Presse+, édition, le dimanche 19 décembre 2021) Selon les chercheurs de l’Université de Dalhousie, dont les travaux ont été publiés dans la revue «Applied Animal Behaviour Science», un chien peut comprendre en moyenne 89 mots, mais certains chiens sont capables de comprendre jusqu’à 215 mots et bout de phrases. Les mots le plus souvent employés sont : «couché» «assis» «debout» « reste» «donne la patte» «pas bouger» Stanley Coren, chercheur en neuropsychologie, estime qu'un chien moyen serait en mesure de comprendre entre 160 à 165 mots, s’il est soumis à un dressage adéquat. Voici le classement des chiens qu’il qualifie de plus intelligents : en tête, le border collie, suivi par le caniche, le berger allemand et le golden retriever. Chaser : un phénomène Il est important de mentionner que Chaser, un Border Collie, entraîné par John W. Pilley, un professeur de psychologie à la retraite en Caroline du Sud était capable de comprendre jusqu’à 1000 mots. Pour votre satisfaction personnelle, placez sur votre barre de commande ce qui suit et votre plaisir sera comblé : «Chaser, le chien le plus intelligent». ************************************* Qu’ont découvert des chercheurs dans le venin de serpent et d’araignée? Réponse : croyez-le ou non….des bactéries! Ces bactéries survivraient à l’environnement microbicide du venin et pourraient être responsables des infections liées aux morsures. (source La Presse+ 7 février 2022) 33
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