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VOUS SOUHAITEZ PARTICIPER À LA LECTURE DES LIVRES DE LA RENTRÉE LITTÉRAIRE D’HIVER ? Le libraire a déposé de nouveaux romans à découvrir : nous vous proposons d’en emprunter, pour une durée de 3 semaines et nous faire part de votre ressenti : votre avis nous intéresse ! Tout peut s'oublier / Olivier ADAM. – Flammarion, 2021. « Un appartement vide : c'est ce que trouve Nathan quand il vient chercher son petit garçon chez son ex-femme. Très vite, il doit se rendre à l'évidence : Jun est rentrée au Japon, son pays natal, avec Léo. À l'incompréhension succède la panique : comment les y retrouver, quand tant d'autres là-bas courent en vain après leurs disparus ? Et que faire de ces avertissements que lui adresse son entourage : même s'il retrouve leur trace, rien ne sera réglé pour autant ? Entre la Bretagne où il tente d'épauler Lise, elle aussi privée de son fils, et un Japon qu'il croyait connaître mais qu'il redécouvre sous son jour le plus cruel, Nathan se lance dans une quête effrénée. » Le train des enfants / Viola ARDONE. – Albin Michel, 2021. « Naples, 1946. Amerigo quitte son quartier pour monter dans un train. Avec des milliers d'autres enfants du Sud, il traversera toute la péninsule et passera quelques mois dans une famille du Nord : une initiative du parti communiste vouée à arracher les plus jeunes à la misère après le dernier conflit mondial. Loin de ses repères, de sa mère Antonietta et des ruelles de Naples, Amerigo découvre une autre vie. Déchiré entre l'amour maternel et sa famille d'adoption, quel chemin choisira-t-il ? S'inspirant de faits historiques, Viola Ardone raconte l'histoire d'un amour manqué entre un fils et sa mère. Immense succès en Italie et en cours de traduction dans 29 pays, ce roman remarquable révèle une auteure d'exception. » L'enfant parfaite / Vanessa BAMBERGER. – Liana Lévi, 2021. « Roxane a intégré depuis toujours les exigences de ses parents. L'excellence et la performance lui sont des impératifs naturels. Pourtant, depuis la rentrée en classe de première, rien ne va plus, ni les notes, ni l'amitié, ni les amours, ni l'apparence physique. Pour soigner l'acné qui enflamme son visage, elle n'a d'autre recours que de solliciter un ancien ami de son père, François, devenu médecin. Avec son verbe franc, direct, elle raconte la pression scolaire, la perte de confiance en soi, la peur de décrocher et l'incompréhension des adultes. Autour d'elle, personne ne voit venir le drame… » 1
La brûlure / Christophe BATAILLE. – Grasset, 2021. « En cette fin d'été, un élagueur grimpe à trente mètres dans un hêtre qui domine la campagne. Là-haut, il observe les plaines, la tour de la cathédrale… Mais un ennemi le guette, qu'il n'avait jamais rencontré : des frelons asiatiques par centaines. Dans sa descente vers la terre où l'attend son équipe, terrifiée, il est piqué plus de cent fois et tombe dans la douleur... La brûlure est le roman de cette chute et de cette traversée, racontées tour à tour par l'homme et la femme qui le soigne et ne cesse de l'aimer en images, souvenirs et gestes. Dans une langue somptueuse et tendre, Christophe Bataille dit la souffrance, le retour à la vie, mais aussi notre condition nouvelle. » Cinq dans tes yeux / Hadrien BELS. – Iconoclaste, 2021. « Son surnom, Stress, c'est Nordine qui le lui a donné. Il y avait aussi Ichem, Kassim, Djamel et Ange. C'était les années 90, dans le quartier populaire du Panier, à Marseille, quand ils enchaînaient les virées à la plage, les soirées en boîte, les bagarres parfois. Tous venus d'ailleurs, sauf lui : sur la photo de classe, Stress tranchait avec sa peau rose. Aujourd'hui, les bobos rénovent les taudis du centre-ville, les pauvres ont été expulsés vers les barres d'immeubles avec ascenseur en panne. Les potes d'hier sont devenus chauffeur de bus, agent de sécurité, dealer — ou pire. Cinq dans tes yeux est une fresque marseillaise pleine de rires et d'insolence. Un regard vrai et mordant sur la France d'aujourd'hui. » Un papillon, un scarabée, une rose / Aimee BENDER. – Olivier, 2021. « Francie a huit ans quand la dépression de sa mère, Elaine, vient bouleverser à jamais son existence. Recueillie par son oncle et sa tante, Francie grandit entourée d'affection auprès de sa cousine Vicky. Malgré tout, elle vit une jeunesse singulière, détachée du réel, habitée par la peur de la folie. Mère et fille tracent dès lors leur chemin : l'une survit, l'autre se construit en s'efforçant de "ralentir le monde" et de sonder ses souvenirs d'enfance. » Le miel et l'amertume / Tahar BEN JELLOUN. – Gallimard, 2021. « Tanger, au début des années 2000. Un pédophile abuse de jeunes filles en leur faisant miroiter la publication de leurs poèmes dans son journal. Il agit en toute impunité, sans éveiller le moindre soupçon. Ce roman raconte l'histoire d'une de ses victimes, Samia, une jeune fille de seize ans. Elle ne se confie pas à ses parents, mais consigne tout dans son journal intime, qu'ils découvriront bien après son suicide. À partir de cette tragédie, les parents de Samia basculent dans un désordre qui révélera leurs lâchetés et leurs travers. » 2
L'Autre Moitié de soi / Brit BENNETT. – Autrement, 2021. « Quatorze ans après la disparition des jumelles Vignes, l'une d'elles réapparaît à Mallard, leur ville natale, dans le Sud d'une Amérique fraîchement déségrégationnée. Adolescentes, elles avaient fugué main dans la main, décidées à affronter le monde. Pourtant, lorsque Desiree refait surface, elle a perdu la trace de sa jumelle depuis bien longtemps : Stella a disparu des années auparavant pour mener à Boston la vie d'une jeune femme Blanche. Mais jusqu'où peut-on renoncer à une partie de soi-même ? » Le dernier enfant / Philippe BESSON. – Julliard, 2021. « Elle le détaille tandis qu'il va prendre sa place : les cheveux en broussaille, le visage encore ensommeillé. Pas à son avantage et pourtant d'une beauté qui continue de l'époustoufler, de la gonfler d'orgueil. Et aussitôt, elle songe, alors qu'elle s'était juré de ne pas y songer : c'est la dernière fois que mon fils apparaît ainsi, c'est le dernier matin… Un roman tout en nuances, sobre et déchirant, sur le vacillement d'une mère le jour où son dernier enfant quitte la maison. Au fil des heures, chaque petite chose du quotidien se transforme en vertige face à l'horizon inconnu qui s'ouvre devant elle. » Trois nuits dans la vie de Berthe Morisot / Mika BIERMANN. – Anacharsis, 2021. « Une partie de campagne. Le sexe et la peinture. L'origine du monde et l'Empire des sens. Berthe et Eugène son mari se retirent dans une demeure champêtre pour profiter des lumières de l'été. Berthe, c'est Berthe Morisot, peintre et membre du groupe des « Impressionnistes » ; Eugène, c'est le frère d'Édouard Manet. Dans la torpeur de la nuit estivale, ces grands bourgeois intimidés basculent dans la volupté des corps emmêlés. Dans ce roman formant un diptyque avec Trois jours dans la vie de Paul Cézanne, Mika Biermann confond allègrement mots et couleurs, phrases et perspectives, écriture et peinture. » Funambule majuscule : lettre à Pierre Michon suivie de Réponse de Pierre Michon / Guy BOLEY. – Grasset, 2021. « Avant d'écrire, Guy Boley a lu, énormément, comme tout autodidacte. Puis, un jour, un livre de Pierre Michon, Vies minuscules. Ebloui par ce texte, il est allé le rencontrer, il y a plus de trente ans, lors d'une séance de signatures. Ils sont devenus amis. Quelques années plus tard, il lui écrit cette lettre, hommage non idolâtre dans lequel il compare le métier d'écrivain à celui qui fut le sien des années durant : funambule. Avec une force et une poésie brutes, il nous livre ainsi une confession inédite et une réflexion profonde et terriblement juste sur l'écriture, la littérature, et la beauté que traquent ceux qui la servent encore. » 3
Héritage / Miguel BONNEFOY. – Rivages, 2021. « La maison de la rue Santo Domingo à Santiago du Chili a accueilli plusieurs générations de la famille des Lonsonier. Arrivé des coteaux du Jura avec un pied de vigne et quelques francs, le patriarche y a pris racine à la fin du XIXe siècle. Son fils, de retour de l'enfer des tranchées, l'habitera avec son épouse. C'est là que naîtront les rêves d'envol de leur fille Margot, pionnière de l'aviation, et qu'elle donnera naissance à d'llano Da le révolutionnaire… Dans cette fresque éblouissante qui se déploie des deux côtés de l'Atlantique, Miguel Bonnefoy brosse le portrait d'une lignée de déracinés, dont les terribles dilemmes, habités par les blessures de la grande Histoire, révèlent la profonde humanité. » Danse avec la foudre / Jérémy BRACONE. – Iconoclaste, 2021. « Il était une fois une bande de joyeux ouvriers, artistes de la débrouille. L'un d'eux, Figuette, est marié à une jeune femme aussi irrésistible que fantasque, Moïra. Mais, comme dans tous les contes cruels, la foudre frappe : Moïra se fait la belle et Figuette se retrouve seul avec leur petite Zoé. L'usine menace de fermer, les grandes vacances approchent, l'argent manque... Alors Figuette tente l'impossible pour enchanter les jours gris. Et reconquérir sa muse. » Ces ombres sur le fleuve / Nathalie de BROC. - Presses de la Cité, 2021. « Année 1793... Lucile court. Sur les pavés de Nantes. La petite orpheline court pour oublier ce qu'elle vient de voir. L'innommable. Jamais elle ne parviendra à effacer le souvenir des siens jetés nus dans la Loire en cette année de Terreur. Engloutis sous les flots, le comte et la comtesse de Neyrac, Théo, le petit frère, l'enfance heureuse à la Grande Gibraye... Elle sait qu'elle n'oubliera pas cet homme qui a présidé au destin funeste des siens. Seul le désir de vengeance la tient désormais en vie… » Médecine générale / Olivier CADIOT. – POL, 2021. « Tu te rends compte ce qu'on a dû encaisser pour te suivre : rêver de hold-up, bâtir une nouvelle abbaye, transformer le paysage, fonder une religion, faire du théâtre, réparer une maison, écrire un livre avec la vraie vie des gens, etc. C'est délirant. Comme si tout ça allait nous guérir. Alors qu'on n'est pas malade. » 4
Une soif de livres et de liberté / Janet Skeslien CHARLES. – JC Lattès, 2021. « Jeune, ambitieuse, et dotée d'un tempérament fiévreux, Odile Souchet a tout pour elle, y compris un job en or à la Paris Library, où elle travaille avec la fameuse directrice Dorothy Reeder. Lorsque la seconde guerre Mondiale est déclarée, Odile risque de tout perdre, dont sa bibliothèque chérie. Alors que les Nazis envahissent Paris, Odile et ses amis s'engagent dans la Résistance avec les meilleures armes possible : les livres… Un épisode méconnu de l'histoire de la Bibliothèque américaine à Paris, qui fête son centenaire cette année. » Niki / Christos-A CHOMENIDIS. – Viviane Hamy, 2021. « Je voyais la vie comme une aventure extraordinaire, dont il ne fallait pas perdre une miette en se voilant les yeux et qui réservait toujours, au tournant du chemin, quelque chose d'inattendu, d'incroyablement terrible, ou de terriblement incroyable. Niki, qui vient de mourir, raconte l'histoire de sa famille. D'une jeunesse privilégiée à la clandestinité, du Moyen-Orient aux villes grecques, Niki, c'est aussi l'histoire d'une femme libre, façonnée tour à tour par les drames et les joies du XXe siècle. Une fresque flamboyante et absolue, faite d'espoir, de vengeances, de batailles et d'amour. » Nord-Est / Antoine CHOPLIN. – Fosse aux ours, 2021. « On a ouvert les portes. Rien ne les empêche plus de quitter le camp. Ils sont libres. La plupart restent là pourtant, espérant l'arrivée d'hypothétiques camions. Quelques autres entreprennent de partir à pied. Il s'agira pour eux de rejoindre les plaines du Nord- est, là où il se pourrait que tout soit encore comme avant, et qu'une vie nouvelle puisse s'y reconstruire… Récit d'une expédition, aux ressorts profondément humains, entre fable et western métaphysique, cette progression collective pourra aussi faire écho, de manière allégorique, à la pluralité et à l'entrelacs des territoires géographique et intimes, des héritages historiques, des trajectoires migratoires. » Ces orages-là / Sandrine COLLETTE. – JC Lattès, 2021. « Clémence a trente ans lorsque, mue par l'énergie du désespoir, elle parvient à s'extraire d'une relation toxique. Trois ans pendant lesquels elle a couru après l'amour vrai, trois ans pendant lesquels elle n'a cessé de s'éteindre. Aujourd'hui, elle vit recluse, sans amis, sans famille, sans travail, dans une petite maison fissurée dont le jardin s'apparente à une jungle. Comment faire pour ne pas tomber et résister minute après minute à la tentation de faire marche arrière ? Sandrine Collette nous offre un roman viscéral sur l'obsession, servi par l'écriture brute et tendue qui la distingue. » 5
Les innocents / Michael CRUMMEY. - Presses de la Cité, 2021. « Evered et Ada sont encore des enfants quand leurs parents sont emportés par la maladie, les laissant seuls dans l'anse isolée où la famille a toujours vécu. Livrés aux caprices d'une nature tour à tour généreuse et hostile, le frère et la soeur, qui ignorent tout du monde, vont tenter de survivre, suspendus à la venue de L'Espérance qui rythme leur existence autant que les saisons. Au fil des années qui les voient traverser le pire, ils restent unis par l'inébranlable loyauté qui les attache l'un à l'autre. Mais avec l'âge s'épanouit le mystère de leur propre nature, qui pourrait bien avoir raison de leur indéfectible lien... » Les lois de l'ascension / Céline CURIOL. – Actes sud, 2021. « Ce roman va vous parler de révolution, d'exil, d'illusions, de sororité, d'amour. Son ambition est d'être une fresque de notre époque, une fresque de notre culture, un miroir des dilemmes et des paradoxes que chacun de nous doit s'employer à résoudre. Il est telle une interrogation sur ce que sont les moteurs et les motifs de nos vies. » Trencadis / Caroline DEYNS. – Quidam, 2021. « Niki hait l'arête, la ligne droite, la symétrie. A l'inverse, l'ondulation, la courbe, le rond ont le pouvoir de déliter la moindre de ses tensions. Délayer les amertumes, délier les pliures : un langage architectural qui parlerait la langue des berceuses. Aussi vit-elle sa visite au parc Güell comme une véritable épiphanie. Tout ici la transporte, des vagues pierrées à leur miroitement singulier. Trencadis est le mot qu'elle retient : une mosaïque d'éclats de céramique et de verre. Si je comprends bien, se dit-elle, le trencadis est un cheminement bref de la dislocation vers la reconstruction. Concasser l'unique pour épanouir le composite. Broyer le figé pour enfanter le mouvement. » L'homme qui tremble : un autoportrait / Lionel DUROY. – Mialet-Barrault, 2021. « A travers ses nombreux romans, Lionel Duroy a tenté de démêler les fils d'une vie, éclairant au passage celles et ceux qui nous aident à grandir ou s'emploient à nous détruire, parfois sans le vouloir : nos parents, nos frères et sœurs, ceux que nous aimons, puis désaimons. Aujourd'hui, avec L'homme qui tremble, il inverse les perspectives et, dans un autoportrait cruel et lumineux, s'interroge sur son propre rôle dans ce destin singulier. » 6
La fenêtre au sud / Gyrdir ELIASSON. – La Peuplade, 2021. « Quelque part en Islande, un village de maisons noires fait face à l'infini de la mer. Dans son repaire, un romancier peine à écrire la vérité d'un couple parti en vacances pour se retrouver. La radio, pendant ce temps-là, donne des nouvelles d'un autre monde : le séisme de Fukushima, l'assassinat de Ben Laden, la guerre en Syrie. Au rythme des quatre saisons de l'année, comme un contrepoint nordique aux célèbres concertos de Vivaldi, La fenêtre au sud transforme cette histoire simple d'amour et de fantômes en un livre immense sur les crépuscules de la création. » Le bonheur est au fond du couloir à gauche / J.M. ERRE. – Buchet-Chatsel, 2021. « Enfant morose, adolescent cafardeux et adulte neurasthénique, Michel H. aura toujours montré une fidélité remarquable à la mélancolie. Mais le jour où sa compagne le quitte, il décide de se révolter et se donne douze heures pour atteindre le bien-être intérieur et récupérer sa bien-aimée. Pour cela, il va avoir recours aux pires extrémités : la lecture des traités de développement personnel qui fleurissent en librairie pour nous vendre les recettes du bonheur... Portrait attendri des délices de la société contemporaine, plongée en apnée dans les abysses de la littérature feel-good, un roman qui vous aidera à supporter le poids de l'existence plus efficacement qu'un anti-dépresseur. » Aujourd'hui / Dominique FABRE. – Fayard, 2021. « Un homme mûr revient dans la banlieue de son enfance et de son adolescence. Dès le train, il se met sans le vouloir à faire le compte de ce qui a changé et de ce qui ne changera jamais. Les wagons sont neufs, mais les rails sur lesquels ils roulent suivent toujours le même trajet. S'agit-il de renouer les fils d'une histoire ancienne ? Il s'agit de se souvenir, d'exprimer ce qui a compté autrefois, ce qui fait une vie, même invisible. Chant d'amour mélancolique à la banlieue, Aujourd'hui est aussi une ode aux anonymes, à "ceux qui ne sont rien" quand on les croise sans les voir dans le hall d'une gare, et qui pourtant, pour peu qu'on s'y attarde et s'y intéresse, forment le cœur vibrant de notre humanité. » Lëd / Caryl FEREY. – Arènes, 2021. « Norilsk est la ville de Sibérie la plus au nord et la plus polluée au monde. Dans cet univers dantesque où les aurores boréales se succèdent, les températures peuvent descendre sous les 60°C. Au lendemain d'un ouragan arctique, le cadavre d'un éleveur de rennes émerge des décombres d'un toit d'immeuble, arraché par les éléments. Boris, flic flegmatique banni d'Irkoutsk, est chargé de l'affaire. Dans cette prison à ciel ouvert, il découvre une jeunesse qui s'épuise à la mine, s'invente des échappatoires, s'évade et aime au mépris du danger. Parce qu'à Norilsk, où la corruption est partout, chacun se surveille. Et la menace rôde tandis que Boris s'entête... » 7
Retrouve-moi / Lisa GARDNER. – Albin Michel, 2021. « Découverte macabre à Boston : quatre membres d'une même famille sont retrouvés sauvagement assassinés chez eux. La mère, deux de ses enfants et son compagnon. Seule une personne semble avoir échappé au massacre : Roxanna, 16 ans, la fille aînée. Des témoins affirment l'avoir vue sortir promener les chiens avant les coups de feu. Heureux hasard ou aveu de culpabilité ? En plongeant dans le passé de Juanita Baez, la mère des enfants, l'enquêtrice D. Warren découvre une histoire tourmentée, entre alcool, violences et familles d'accueil, qui pourrait laisser croire à une vengeance. » Cap canaille / Christophe GAVAT. – Fayard, 2021. « Ancien du 36, désormais en poste à Marseille, Henri Saint-Donat est confronté à son premier "barbecue", règlement de comptes en vogue parmi les trafiquants de la cité phocéenne, qui consiste à enfermer un corps dans le coffre d'une voiture à laquelle on met le feu. Flanqué d'équipiers hauts en couleur, le commandant commence l'enquête, mais la piste de la guerre des gangs ne donne rien. Lorsque l'identité de la victime est enfin confirmée, les choses prennent un nouveau tour : Henri a connu cette personne autrefois à Paris, et elle n'avait pas du tout le profil pour finir sa vie dans une voiture incendiée par des dealers marseillais... » Inépuisables : notes de (re)lectures / Vivian GORNICK. – Rivages, 2021. « Pour Vivian Gornick, se replonger dans un livre qui fut important à un moment de sa vie, "c'est comme s'allonger sur le divan du psychanalyste". En compagnie des auteurs qui l'ont marquée (D.H. Lawrence, Elizabeth Bowen, Colette, Marguerite Duras, Natalia Ginzburg...), elle se retourne sur son enfance, sa découverte du féminisme et la révélation de sa vocation d'écrivain. Réunissant son génie de lectrice et sa capacité à se raconter, ce livre singulier, véritable making of d'une icône de la culture américaine, pétille d'intelligence et d'humour. » Noeuds de vie / Julien GRACQ. – Corti, 2021. « Ce qui est frappant avec les textes inédits de Julien Gracq rassemblés ici, c’est qu’il est aussi étonnant dans le grand angle que dans le plan rapproché ou le gros plan (certains textes sur des écrivains, des villes ou des phénomènes littéraires). Gracq est un observateur pénétrant, sensible, perspicace. Aucune nostalgie ou lamentation dans cette vision du monde. Avec une liberté de ton et de regard inimitables, il nous invite à revoir à neuf nos propres jugements sur l’histoire, les écrivains, les paysages, l’accélération du temps, la détérioration de la nature, le passage des saisons, les jardins potagers, la vieillesse, le bonheur de flâner comme celui de lire. » 8
Les yeux de Milos / Patrick GRAINVILLE. – Seuil, 2021. « Milos vit sa jeunesse, ses études de paléontologie et ses amours à Antibes, sous l'emprise de deux peintres mythiques, Pablo Picasso et Nicolas de Staël. Ces deux destins opposés - la tragédie précoce de Nicolas de Staël d'un côté, la longévité triomphante de Pablo Picasso de l'autre - obsèdent Milos. Le jeune homme possède un regard envoûtant, d'un bleu mystérieux, quasi surnaturel, le contraire du regard fulgurant et dominateur de Picasso. Les yeux de Milos vont lui valoir l'amour des femmes et leur haine... » La sirène d'Isé / Hubert HADDAD. – Zulma, 2021. « Malgorne grandit au domaine des Descenderies, à la pointe sud de la baie d'Umwelt, sous la houlette possessive et jalouse de Sigrid. Il trouve bientôt refuge dans l'extravagant labyrinthe d'ifs, de cyprès, de pins et de mélèzes imaginé par le Dr Riwald. S'il n'entend ni le ressac ni les vagues qui se déchirent sur les brisants, Malgorne se nourrit des vents et scrute sans fin l'horizon. Depuis l'ancien sémaphore qui domine la lande, Peirdre sonde elle aussi chaque soir l'océan, hantée par la voix d'une amie perdue. C'est sur la grève, un matin, devant le corps échoué d'une étonnante créature marine, que Peirdre et Malgorne forgent soudain l'espoir du retour d'autres sirènes… » Là où tout se tait / Jean HATZFELD. – Gallimard, 2021. « Sur les collines de Nyamata, Jean Hatzfeld part cette fois à la recherche des très rares Hutus qui ont résisté à la folie génocidaire au péril de leur vie. Au Rwanda, on les appelle abarinzi w'igihango, les gardiens du pacte de sang, ou parfois les Justes. Mais vingt-cinq ans après, ils restent des personnages silencieux, entourés de méfiance ; parce que aux yeux des Hutus ils incarnent la trahison, ou leur renvoient l'image de ce qu'ils auraient pu être, tandis que les Tutsis portent sur eux d'irréductibles soupçons et le plus souvent refusent d'admettre qu'il y ait eu des Hutus méritants. Beaucoup de sauveteurs ont été abattus par les tueurs, sans laisser de trace. » Sœurs / Daisy JOHNSON. – Stock, 2021. « Juillet a une soeur de dix mois son aînée, Septembre. Elles sont inséparables. Mais Septembre peut se montrer terrifiante. Elle pousse Juillet à faire des choses qu'elle ne veut pas. Et, comme hypnotisée par son regard noir, Juillet obéit. Depuis "l'incident", tout a changé. Elles ont dû déménager loin d'Oxford avec leur mère, dans une étrange maison qui, si l'on tend bien l'oreille, semble animée d'une vie propre. Le sommeil y est impossible et les rêves sans fin. Tandis que les deux jeunes filles font leurs premiers pas dans le monde du désir et de la sexualité, l'atmosphère s'épaissit, les rivalités s'exacerbent. Un vent de violence se lève. » 9
Ce matin-là / Gaëlle JOSSE. – Noir sur blanc, 2021. « Un matin, tout lâche pour Clara, jeune femme compétente, efficace, investie dans la société de crédit qui l'emploie. Elle ne retournera pas travailler. Amis, amours, famille, collègues, tout se délite. Des semaines, des mois de solitude, de vide, s'ouvrent devant elle. Pour relancer le cours de sa vie, il lui faudra des ruptures, de l'amitié, et aussi remonter à la source vive de l'enfance. Ce matin-là, c'est une mosaïque qui se dévoile, l'histoire simple d'une vie qui a perdu son unité, son allant, son élan, et qui cherche comment être enfin à sa juste place. » La nuit des orateurs / Hédi KADDOUR. – Gallimard, 2021. « Que peut-on dire, que peut-on faire sous la tyrannie ? Il est sénateur et avocat, il s'appelle Publius Cornelius, il a pour surnom Tacite. Autour de lui les gens tombent. Il n'est pas encore écrivain mais seule la littérature pourrait être à la hauteur des événements qu'il traverse. Sa femme, Lucretia, décide de se rendre au palais impérial pour plaider la clémence auprès d'un souverain qui tue comme on éternue.La scène est à Rome, au premier siècle, sous le règne de Domitien. » Comment ne pas éduquer les enfants : lettres sur la famille et autres monstruosités / Franz KAFKA. – Les plis, 2021. « Les étonnants paradoxes de l'âme humaine et les fragiles labyrinthes du psychisme de l'enfant exposés dans les lettres où Franz Kafka (1883-1924) analyse le comportement de l'"animal- famille". Questionnant le joug familial, il s'extirpe du lacis de ses fiançailles et démolit, non sans émotion, la figure paternelle. Le plus surprenant prosateur du vingtième siècle se révèle être un pédagogue subtil et d'une extrême lucidité. » Ce genre de petites choses / Claire KEEGAN. – Sabine Wespieser, 2021. « En cette fin 1985, Bill Furlong, le marchand de bois et charbon, a fort à faire. Trois jours avant Noël, il va livrer le couvent voisin. Le bruit court que les sœurs du Bon Pasteur y exploitent à des travaux de blanchisserie des filles non mariées et qu'elles gagnent beaucoup d'argent en plaçant à l'étranger leurs enfants illégitimes. Un froid matin de décembre, il découvre une très jeune femme recroquevillée et grelottante au fond de la réserve à charbon où elle a probablement passé la nuit. Tandis que, dans son foyer et partout en ville, on s'active autour de la crèche et de la chorale, cet homme tranquille et généreux n'écoute que son cœur… » 10
Traverser la nuit / Hervé LE CORRE. – Rivages, 2021. « Louise a une trentaine d'années. Après la mort accidentelle de ses parents, elle a dérivé dans la drogue et l'alcool. Aujourd'hui elle vit seule avec son fils Sam, âgé de 8 ans, sa seule lumière. Elle est harcelée par son ancien compagnon qui, un jour, la brutalise au point de la laisser pour morte. L'enquête est confiée au groupe dirigé par le commandant Jourdan, qui ne reste pas insensible à Louise. Parallèlement un tueur de femmes sévit, pulsionnel et imprévisible, profondément perturbé. Au cœur de ces ténèbres et de ces deux histoires, Jourdan, un flic, un homme triste et taiseux, qui tente de retrouver goût à la vie... » L'apiculteur d'Alep / Christy LEFTERI. – Seuil, 2021. « Nuri est apiculteur, sa femme, Afra, est artiste. Ils vivent tous deux avec leur jeune fils, Sami, dans la magnifique ville d'Alep, en Syrie. La guerre éclate et ravage tout, jusqu'aux précieuses ruches de Nuri. Et l'inimaginable se produit. Afra ne veut plus bouger de sa chambre. Pourtant, ils n'ont pas le choix et Nuri déploie des trésors d'affection pour la convaincre de partir. Fous de douleur, impuissants, ils entament alors un long périple où ils devront apprendre à faire le deuil de tout ce qu'ils ont aimé. Et apprendre à se retrouver, peut-être, à la fin du voyage, dans un Londres où les attendent des êtres proches. Pour reconstruire les ruches et leur vie. » Un jour ce sera vide / Hugo LINDENBERG. – Bourgois, 2021. « Un été en Normandie. Le narrateur est encore dans cet état de l'enfance où tout se vit intensément. Un jour, il rencontre un autre garçon, Baptiste. Se noue entre eux une amitié d'autant plus forte qu'elle se fonde sur un déséquilibre : Baptiste a des parents parfaits, habite dans une maison parfaite. Sa famille est l'image d'un bonheur que le narrateur cherche partout, mais qui se refuse à lui. Notre narrateur rêve, imagine, se raconte des histoires, tente de surpasser la honte sociale et familiale qui le saisit face à son nouvel ami. Il entre dans une zone trouble où le sentiment d'appartenance est ambigu : vers où va, finalement, sa loyauté ? » Hervelino / Mathieu LINDON. – POL, 2021. « "Vous êtes puni, Hervé Guibert ?" l'abordai-je alors qu'il se tenait à l'écart lors d'une petite réception, et nous devînmes amis. À la fin de sa vie, nous nous sommes retrouvés ensemble un an durant, en fait deux, à la Villa Médicis, à Rome. Je n'ai pas l'ambition de raconter toute notre amitié - mais ces années romaines, soudain, oui. » 11
La mer noire dans les grands lacs / Annie LULU. – Julliard, 2021. « Née en Roumanie, dans une société raciste et meurtrie par la dictature, Nili n'a jamais connu son père, un étudiant congolais disparu après sa naissance. Surmontant au fil des ans sa honte d'être une enfant métisse, Nili décide de fuir à Paris où elle entend, un jour, dans la rue, le nom de son père : Makasi. Ce sera le point de départ d'un long voyage vers Kinshasa, à la recherche de ses racines africaines. Elle y rencontrera l'amour, le combat politique, la guerre civile et la mort. Et en gardera un fils, auquel s'adresse cette vibrante histoire d'exil intérieur, de déracinement et de résurrection. » Cimetière d'étoiles / Richard MORGIEVE. – Losfeld, 2021. « El Paso, Texas, 1963. Huit ans après la disparition du tueur en série appelé le Dindon (voir "Le Cherokee"), les lieutenants Rollie Fletcher et Will Drake enquêtent sur la mort suspecte d'un Marine. Ce ne sont pas des modèles de vertu mais la vertu n'a jamais résolu une affaire criminelle. La ténacité, si. Plus Fletcher et Drake progressent dans la recherche de la vérité, plus cet absolu leur échappe, plus l'enquête se révèle être une hydre aux multiples visages. » Le tatoueur d'Auschwitz / Heather MORRIS. – J’ai lu, 2021. « Des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais. Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble. » Mon garçon / Xavier de MOULINS. – Flammarion, 2021. « Mon garçon, je dois te parler de Carla. De l'année de mes quinze ans, quand avant toi je me suis retrouvé à l'arrière de la voiture de mon père, avec cette sensation de cour en lambeaux et cette envie folle d'en finir. Au cours de sa vie, on croit souvent mourir à cause des autres. Et un jour on prend conscience que les autres n'ont rien à voir avec ça. Tu verras. » Dans son nouveau roman, Xavier de Moulins nous embarque sur la route, celle qui sépare et réunit, un jour ou l'autre, un père et son fils. » 12
N'oublie pas de vivre / Ann NAPOLITANO. – Presses de la Cité, 2021. « Eté 2013. Edward, 12 ans, embarque avec sa famille et 183 autres passagers à bord d'un vol pour Los Angeles au départ de New York. Tandis que tous songent à ce que demain leur réserve, l'avion s'écrase dans un champ du Colorado... Edward est l'unique rescapé du crash. Pendant des mois, son histoire émeut l'Amérique et le garçon doit faire face à la perte de sa famille et à une morbide célébrité. Confié à son oncle et sa tante, il tente de donner un sens à sa survie, aidé en cela par son amie, Shay. C'est alors que les adolescents font une découverte aussi bouleversante qu'inattendue : celle de centaines de lettres envoyées à Edward par des proches des victimes, et que son oncle lui a cachées... » La vengeance m’appartient / Marie NDIAYE. – Gallimard, 2021. « Me Susane, quarante-deux ans, avocate récemment installée à Bordeaux, reçoit la visite de Gilles Principaux. Elle croit reconnaître en cet homme celui qu'elle a rencontré quand elle avait dix ans, et lui quatorze — mais elle a tout oublié de ce qui s'est réellement passé ce jour-là dans la chambre du jeune garçon. Seule demeure l'évidence éblouissante d'une passion. Or Gilles Principaux vient voir Me Susane pour qu'elle prenne la défense de sa femme Marlyne, qui a commis un crime atroce... Qui est, en vérité, Gilles Principaux ?» La maison des Hollandais / Ann PATCHETT. – Actes sud, 2021. « Danny Conroy grandit dans une somptueuse demeure en banlieue de Philadelphie. Malgré un père distant et une mère partie sans laisser d'adresse, il peut compter sur l'affection de sa sœur adorée, Maeve, l'intelligence et la drôlerie incarnées. Unis par un amour indéfectible, ils vivent sous l'œil attentif des "Hollandais", les premiers propriétaires de la maison, figés dans les cadres de leurs portraits à l'huile. Jusqu'au jour où leur père leur présente Andrea, une femme plus intéressée par le faste de la bâtisse que par l'homme qui la possède. Ils ne le savent pas encore, mais pour Maeve et Danny c'est le début de la fin. » Là où nous dansions / Judith PERRIGNON. – Rivages, 2021. « Detroit : le vacarme des usines, le son Motown sur lequel on chaloupe, les chœurs d'une communauté que l'on sacrifie sur l'autel du capitalisme... Le témoin de cette aventure est un complexe immobilier : le Brewsters Project. Inauguré par Eleanor Roosevelt dans les années 1950, il met le confort moderne à la portée des plus vulnérables et concentre tous les espoirs de réconciliation sociale et raciale. Déserté par les étoiles de la Motown, en 2013, il est le théâtre d'un effroyable assassinat : celui d'un jeune graffeur français, mis à mort pour quelques dollars. Comment expliquer cette déchéance ? La vie peut-elle renaître au cœur du chaos ? » 13
Les orages / Sylvain PRUDHOMME. – Gallimard, 2021. « "Lorsque j'ai rencontré Ehlmann, il était debout sur le bord de la route, sa voiture garée en catastrophe sur la bande d'arrêt d'urgence, feux de détresse allumés. J'ai vu qu'il souriait, que tout son visage était tordu de larmes et de rires à la fois, j'ai pensé qu'il était fou." Avec Les orages, Sylvain Prudhomme explore ces moments où un être vacille, où tout à coup il est à nu. Heures de vérité. Bouleversements parfois infimes, presque invisibles du dehors. Tourmentes après lesquelles reviennent le calme, le soleil, la lumière. » Serge / Yasmina REZA. – Flammarion, 2021. « Chez ma mère, sur sa table de chevet, il y avait une photo de nous trois rigolant enchevêtrés l'un sur l'autre dans une brouette. C'est comme si on nous avait poussés dedans à une vitesse vertigineuse et qu'on nous avait versés dans le temps... Un roman somptueux sur une famille de juifs déjantés. A la fois drôle et bouleversant. » La chambre aux papillons / Lucinda RILEY. – Charleston, 2021. « Dans la campagne du Suffolk, Admiral House trône. C'est la maison de famille de Posy Montague, l'endroit où elle a passé son enfance à courir après les papillons avec son père, avant d'y élever ses propres enfants. A près de 70 ans, elle doit pourtant se résoudre à se séparer de cette demeure qui a abrité ses plus grandes joies et ses plus grandes peines. Mais la réapparition soudaine de Freddie, son amour de jeunesse qui lui a brisé le coeur cinquante ans auparavant, va tout bouleverser. Car il se pourrait bien qu'Admiral House n'ait pas encore révélé tous ses secrets... » Le démon de la Colline aux loups / Dimitri ROUCHON-BORIE. – Le Tripode, 2021. « Les hommes sont des choses vides et des fois leur vie se remplit de bien et des fois de mal et des fois c'est partagé et ça fait une lutte. Ces phrases extraites du Démon de la Colline aux Loups résument l'élan qui habite ce texte stupéfiant, et son désir de dire la condition humaine. Ecrit dans une langue volcanique, le premier roman de Dimitri Rouchon-Borie nous livre avec force le destin d'un être enfermé en prison. Et c'est une révélation, une lumière dans les ténèbres. » 14
Illégitimes / Nesrine SLAOUI. – Fayard, 2021. « Depuis un quartier populaire d'Apt, elle rêvait de journalisme, de Paris, de Science Po. Avec une mère femme de ménage, un père maçon et un nom à consonance "étrangère", elle savait qu'elle devrait redoubler d'efforts. Elle les a faits. De retour dans la petite ville de son enfance à l'heure où le pays tout entier a été sommé de ne plus bouger, elle mesure à la fois tout ce qui la sépare désormais des siens, de son histoire, et tout ce qui l'y rattache encore, qui la constitue, et qu'elle essaie de préserver. Pourquoi faut-il que certains rêves vous arrachent à vous-même ? C'est le récit d'une réussite mélancolique. C'est aussi un hommage à tous ceux pour qui la légitimité demeure un combat permanent. » Le parfum des fleurs la nuit / Leïla SLIMANI. – Stock, 2021. « Leïla Slimani n'aime pas sortir de chez elle, et préfère la solitude à la distraction. Pourquoi alors accepter cette proposition d'une nuit blanche à la pointe de la Douane, à Venise, dans les collections d'art de la Fondation Pinault, qui ne lui parlent guère ?Autour de cette « impossibilité » d'un livre, avec un art subtil de digresser dans la nuit vénitienne, Leila Slimani nous parle d'elle, de l'enfermement, du mouvement, du voyage, de l'intimité, de l'identité, de l'entre- deux, entre Orient et Occident, où elle navigue et chaloupe, comme Venise à la pointe de la Douane, comme la cité sur pilotis vouée à la destruction et à la beauté, s'enrichissant et empruntant, silencieuse et raconteuse à la fois. » La gestapo Sadorski / Romain SLOCOMBE. – Robert Laffont, 2021. « Paris, octobre 1943. Un important dignitaire nazi, le colonel SS Julius Ritter, a été assassiné en sortant de chez lui, près du Trocadéro. La Gestapo est sur les dents. Elle convoque l'inspecteur principal adjoint Sadorski pour lui confier la direction d'une petite unité de policiers français gestapistes chargée de traquer les "terroristes" juifs FTP-MOI. Sadorski caresse l'espoir de gagner de l'avancement en effectuant un brillant coup de filet. Joignant l'utile à l'agréable, il cache dans son appartement la jeune Juive Julie Odwak, qu'il a mise enceinte… » Ma vie avec Apollinaire / François SUREAU. – Gallimard, 2021. « Prenant le contre-pied des biographies, François Sureau a choisi de remonter le cours de la vie d'Apollinaire, pour mieux s'approcher de ce qui a hanté de manière permanente l'existence de Guillaume et fait de lui un frère : la mort, la vie, la guerre, les femmes, la France, l'étranger. Ce n'est pas tant le destin du poète qui importe à François Sureau, que son acuité à percevoir le monde dans lequel il vivait et la retranscription unique qu'il en livra dans son œuvre. Ma vie avec Apollinaire montre combien elle résonne encore, intacte, un siècle après que la grippe espagnole a emporté l'écrivain. » 15
Okuribi. Renvoyer les morts / Hiroki TAKAHASHI. – Belfond, 2021. « Au début, Akira a cru à des jeux innocents. Des moqueries, des mises au défi, des vols de babioles dans les magasins. D'autant que, pour lui, l'étranger venu de la grande ville, c'était un bon moyen de s'intégrer parmi ses nouveaux camarades dans ce petit lycée de province. Et puis Akira a commencé à remarquer. Les humiliations, les punitions, les coups, tous dirigés vers le doux Minoru. Alors Akira s'est interrogé : que faire ? Intervenir ? Fermer les yeux ? Risquer de se mettre les autres à dos ? Ne rien faire ? Et l'Okuribi est arrivé, la fête des Morts. Et tout a basculé... » Crénom, Baudelaire ! / Jean TEULÉ. – Mialet-Barrault, 2021. « Si l'œuvre éblouit, l'homme était détestable. Charles Baudelaire ne respectait rien, ne supportait aucune obligation envers qui que ce soit, déversait sur tous ceux qui l'approchaient les pires insanités. Drogué jusqu'à la moelle, dandy halluciné, il n'eut jamais d'autre ambition que de saisir cette beauté qui lui ravageait la tête et de la transmettre grâce à la poésie. Dans ses vers qu'il travaillait sans relâche, il a voulu réunir dans une même musique l'ignoble et le sublime. Il a écrit cent poèmes qu'il a jetés à la face de l'humanité. Cent fleurs du mal qui ont changé le destin de la poésie française. » De sable et de neige / Chantal THOMAS. – Mercure de France, 2021. « "L'insaisissable m'a donné la clef du monde". De sable et de neige, ou l'art de vivre l'instant. Une splendide fresque pour célébrer la beauté des choses et la puissance de leur silence, de la Grande Dune d'Arcachon et la lumière du Cap Ferret jusqu'à la ville de Kyoto sous la neige, un 31 décembre. Les vagues venant rythmer le récit, comme si l'océan était le résumé de la vie, avec sa dimension tragique, inséparable du sentiment de joie et d'harmonie qu'il sait donner. » Le colibri / Sandro VERONESI. – Grasset, 2021. « Marco Carrera est le "colibri ". Comme l'oiseau, il emploie toute son énergie à rester au même endroit, à tenir bon malgré les drames qui ponctuent son existence. Alors que s'ouvre le roman, toutes les certitudes de cet ophtalmologiste renommé, père et heureux en ménage, vont être balayées par une étrange visite au sujet de son épouse, et les événements de l'été 1981 ne cesseront d'être ravivés à sa mémoire… Grâce à une architecture romanesque remarquable qui procède de coïncidences en découvertes, Veronesi livre un roman ample et puissant qui happe le lecteur dans un monde plus vrai que nature où la vie, toujours, triomphe. » 16
Alegría / Manuel VILAS. – Seuil, 2021. « De chambres d'hôtel en aéroports, assailli par une profusion de souvenirs, Manuel Vilas poursuit la mise à nu de son narrateur. Il orchestre la symphonie de la mémoire et enrichit son tableau de nouveaux motifs comme celui de l'allégresse. Toujours entouré de ses musiciens, ombres de son passé, en dialogue incessant avec les doubles de ses fantômes. Manuel Vilas offre, après Ordesa, un grand livre solaire. Son audace littéraire et sa capacité à transfigurer l'intime en universel le désignent comme un de nos écrivains contemporains majeurs. » Un bref instant de splendeur / Ocean VUONG. – Gallimard, 2021. « Une lettre qu'un fils adresse à sa mère qui ne la lira jamais. Fille d'un soldat américain et d'une paysanne vietnamienne, elle est analphabète, parle à peine anglais et travaille dans un salon de manucure aux États-Unis. Elle est le pur produit d'une guerre oubliée. Son fils entreprend de retracer leur histoire familiale : la schizophrénie de sa grand-mère traumatisée par les bombes ennemies au Vietnam, les poings durs de sa mère contre son corps d'enfant, son premier amour marqué d'un sceau funeste, sa découverte de son homosexualité et du pouvoir rédempteur de l'écriture. » Tout ce que je vous dois : lettres à ses amies / Virginia WOOLF. – Les plis, 2021. « Les lettres les plus aériennes et audacieuses d'une icône de liberté et d'indépendance. Auteure incomparable, Virginia Woolf (1882-1941) se révèle aussi une amie sans égale : directe et empathique, curieuse et attentive. L'écrivaine s'ouvre ici à ses amies d'une vie, celles qui, plus que toutes autres, ont pénétré son univers secret de passions et de pensée. » Pepe Carvalho : tout fout le camp / Carlos ZANON. – Seuil, 2021. « Dans une Barcelone submergée de touristes, en proie au mouvement indépendantiste, Pepe Carvalho est déboussolé et déprimé. Il lui reste bien Biscúter et son vieux bureau, mais les affaires ne sont guère florissantes. Et le voilà pris dans le labyrinthe amoureux d'une femme mariée à un homme politique important. Pepe Carvalho continue de cuisiner, brûle toujours des livres, mais le cœur n'y est plus. Quand une amie vient le trouver pour lui demander de l'aider à résoudre un crime familial, et qu'un tueur en série semble rôder sur la colline de Montjuic, le détective, vaille que vaille, reprend vie et... les enquêtes. » Les résumés ci-dessus sont principalement issus des quatrièmes de couverture de chaque titre. 17
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