3 juillet 2013 Journée d'information du réseau de suivi des eaux souterraines de la Gironde - Quomodo
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Journée d’information du réseau de
suivi des eaux souterraines
de la Gironde
3 juillet 2013
Ouverture par Monsieur Alain Renard
Vice-président du Conseil général de la Gironde
en charge de la protection et de la gestion de
l’espace environnementale et des ressources
naturelles et énergétiques
2
Plan de la matinée
1. Introduction sur le réseau de suivi des eaux souterraines de la Gironde
A - qu’entend-on par réseau de suivi et de surveillance des eaux souterraines en
Gironde ?
B - Pourquoi un réseau de suivi ? – historique de son évolution
2. Précisément, de quoi est-il constitué ? – quelques notions de vocabulaire en
préambule et présentation du dispositif de suivi et de la collecte des volumes
3. Les résultats sont-ils valorisés ? – les produits issus de l’analyse et de
l’interprétation de ses informations et ce qu’il faut en retenir pour les années 2011 et
2012
4. Où et quand peut-on trouver toute cette information ? – présentation des sites
internet et contacts
5. A quoi son analyse peut-elle notamment aboutir ? – à des outils de planification (le
SAGE nappes profondes de Gironde révisé), à des projets d’approfondissement de
la connaissance sur des secteurs en particulier (le projet RODEO) ou à des projets
de réflexion sur sa propre amélioration (la question de la représentativité - projet
ChiNAD ou celle de la mise à disposition de ces informations – projet SIGES)
6 – Préparation de la visite de l’après-midi (balade hydrogéologique du Blayais)
3
Introduction
Qu’entend-on par réseau de suivi et de surveillance des
eaux souterraines en Gironde ?
Définition nationale : « Le réseau de mesure est un dispositif de collecte
correspondant à un regroupement de stations de mesure répondant à au moins une
finalité particulière. Chaque réseau respecte des règles communes qui visent à
garantir la cohérence des observations, notamment pour la densité et la finalité des
stations de mesure, la sélection de paramètres obligatoires et le choix des protocoles
de mesure, la détermination d’une périodicité respectée. L’ensemble de ces règles
est fixé dans un protocole »
En Gironde, on trouve au final, plusieurs réseaux de suivi des eaux
souterraines complémentaires entre eux, avec des finalités particulières
(contrôle de surveillance DCE, problématiques locales, …). Ils portent tant
sur le suivi de la quantité que de la qualité.
Ces données sont collectées, expertisées pour en assurer la cohérence,
analysées, interprétées et mises à disposition. Elles servent tout
particulièrement à la prise de décision opérationnelle.
4
Pourquoi un réseau de suivi ?
• Les données recueillies dans le cadre des réseaux de mesures sur le
milieu, permettent non seulement de décrire l’état actuel des milieux,
mais aussi d’évaluer ses chances d’amélioration dans le futur.
• Elles sont également le moyen d’évaluer les effets sur l’eau des
politiques publiques et de les ajuster.
• Elles permettent au niveau local de responsabiliser les acteurs.
• Elles sont utilisées pour définir l’état initial des eaux et leurs objectifs
d’atteinte du bon état pour la mise en œuvre de la Directive Cadre sur
l’Eau ou encore pour vérifier la bonne atteinte d’objectifs locaux.
Comment a-t-il été créé en Gironde ?
5
Son histoire
En Gironde, les eaux souterraines sont généralement de
bonne qualité -> elles permettent de satisfaire la quasi-
totalité des besoins en eau potable.
A titre d’exemple, en 2010 : 211,4 millions de m3 ont été
prélevés dans toutes les nappes souterraines au moyen de
4 500 forages et sources dont 137,1 millions de m3 dans
les nappes profondes.
La nécessité de contrôler l’évolution des niveaux est
apparue dès 1958 avec la baisse, voire la disparition, de
l’artésianisme de la nappe de l’Eocène observée dans
certains châteaux du Médoc.
6
Son histoire
Le suivi piézométrique a donc débuté sur cette nappe et
a progressivement été étendu aux 5 grands autres
systèmes aquifères du département (Jurassique, Crétacé
supérieur, Oligocène, Miocène et Plio-Quaternaire)
=> 50ème anniversaire des réseaux en 2009.
Dans les années 1990, parallèlement au suivi quantitatif,
un contrôle de la qualité des eaux souterraines a été mis
en place pour identifier les aquifères les plus vulnérables et
mettre en évidence une éventuelle dégradation des
ressources.
7
Son histoire
Au-delà de la volonté départementale de mieux connaître
les ressources souterraines, le SAGE « Nappes profondes
de Gironde », approuvé par l’arrêté préfectoral du 25
novembre 2003, s’est appuyé sur ces missions de suivi.
Ces dernières s’inscrivent aussi dans le cadre plus large de
la Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE) du 23
octobre 2000 qui fixe aux états membres de l’Union
Européenne des objectifs de reconquête de la qualité de
l'eau et des milieux aquatiques d’ici 2015 et préconise, pour
ce faire, des procédures de surveillance quantitative et
qualitative des masses d’eau.
8
Son histoire (quantité)
Cf. document sur l’évolution des réseaux
9
Son histoire (qualité)
Cf. document sur l’évolution des réseaux
10Plan de la matinée
1. Introduction sur le réseau de suivi des eaux souterraines de la Gironde
A - qu’entend-on par réseau de suivi et de surveillance des eaux souterraines en
Gironde ?
B - Pourquoi un réseau de suivi ? – historique de son évolution
2. Précisément, de quoi est-il constitué ? – quelques notions de vocabulaire en
préambule et présentation du dispositif de suivi et de la collecte des volumes
3. Les résultats sont-ils valorisés ? – les produits issus de l’analyse et de
l’interprétation de ses informations et ce qu’il faut en retenir pour les années 2011 et
2012
4. Où et quand peut-on trouver toute cette information ? – présentation des sites
internet et contacts
5. A quoi son analyse peut-elle notamment aboutir ? – à des outils de planification (le
SAGE nappes profondes de Gironde révisé), à des projets d’approfondissement de
la connaissance sur des secteurs en particulier (le projet RODEO) ou à des projets
de réflexion sur sa propre amélioration (la question de la représentativité - projet
ChiNAD ou celle de la mise à disposition de ces informations – projet SIGES)
6 – Préparation de la visite de l’après-midi (balade hydrogéologique du Blayais)
11Définitions
(d’après Dictionnaire français d’hydrogéologie, Castany & Margat, 1977)
• Aquifère
corps géologique (couche, massif) de roches
perméables comportant une zone saturée,
suffisamment conducteur d’eau souterraine pour
permettre l’écoulement significatif d’une nappe
souterraine et le captage de quantités d’eau
appréciables. Un aquifère peut comporter une
zone non saturée.
Aquifère = milieu solide (contenant) + l'eau
souterraine (contenu = nappe)
• Nappe
ensemble des eaux souterraines en
écoulement comprises dans la zone
saturée d’un aquifère, dont toutes les
parties sont en liaison hydraulique.
• Niveau piézométrique
Limite entre la zone non saturée et la zone
saturée (pour une nappe libre). Correspond d’après JJ. Collin (2004)
à l’état d’énergie de l’eau souterraine.
Permet d’appréhender les sens et directions
d’écoulements.
12Aquifères
multicouches
• Dans un système
multicouche, les différents
types d’aquifères se
superposent et sont séparés
par des aquitards (épontes)
1 - aquifères libres :
2 - aquifères captifs :
3 - aquitards
• Lessources constituent des
émergences naturelles de ces
nappes tandis que les
pompages en forages ou
dans les puits sont des
émergences artificielles
13Formations rencontrées dans le Bassin aquitain
SAGE NP
Age des terrains
≠
Age des eauxSa constitution
ONEMA CONSEIL GENERAL + BRGM
(avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau)
Piézomètres Piézomètres départementaux +
RCS Qualitomètres RCS et départementaux
Depuis 2008, le suivi quantitatif des points dits « RCS » est sous la
maîtrise d’ouvrage de l’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux
Aquatiques) avec le BRGM comme opérateur technique.
Le suivi piézométrique des points départementaux ainsi que le suivi
qualitatif de l’ensemble des points de contrôle est sous maîtrise
d’ouvrage du Conseil Général. Le BRGM est l’opérateur technique.
Le financement est assuré à 80 % par le Conseil Général de la Gironde
(avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne) et pour
20 % par le BRGM.
15Réseau piézométrique 2011
> 70 ouvrages RCS
dont 3 sources
(grands carrés roses)
> 133 ouvrages
départementaux
> Suivi en continu sur
plus de la moitié des
points
> 270 ouvrages
complémentaires dits
« annuels »
16Zoom sur les nappes plus superficielles - Quantité
44 points suivis régulièrement
en 2011 (suivi continu ou
mesures manuelles
mensuelles)
Chaque territoire de SAGE
dispose au moins d’1 point de
contrôle régulier
17Réseau qualité 2011
> 36 ouvrages RCS
> 16 ouvrages
départementaux
• 5 « Oligocène »
• 8 « Eocène minéralisé »
• 3 « Eocène estuaire »
> 1 à 4 analyses/an
• 1 pour nappes captives
• 2 pour nappes libres
• 4 pour points implantés
dans les masses d’eau à
risques (dont Oligocène
à l’affleurement)
18Zoom sur les nappes superficielles - Qualité
9 points suivis
régulièrement en 2011
4 font l’objet de 2
analyses par an
5 font l’objet de 4
analyses par an
Les SAGE Leyre et Ciron
ne sont pas dotés de
point de contrôle
19Collecte des volumes (année 2011)
> BD forages = 4 605 ouvrages recensés dont 4 474 susceptibles
d’avoir été exploités
> Consultation des exploitants (AEP, industriels, particuliers …)
sous forme de mailing (préparé par le BRGM mais envoyé par la
DDTM en ce qui concerne les forages agricoles)
> 2 324 ont pu être renseignés = 52 % des forages (81 % en 2010,
55 % en 2009)
> 2009 : baisse liée au choix de ne plus reporter certains volumes
et aux difficultés rencontrées par certains producteurs pour
faire le lien entre les identifiants /// 2010 : meilleur taux de
retour (mailing directement envoyé aux exploitants agricoles
par la DDTM 33) /// 2011 : nouvelles difficultés pour faire le lien
entre les identifiants et les cartes envoyées (?)
20Disponibilité des données
Données Mise à disposition
hebdomadaire (automatique)
Quantité
mensuelle à trimestrielle (manuelle)
Qualité Mise à jour 2X /an (juillet - décembre)
Prélèvements fin d'année n+1
21Plan de la matinée
1. Introduction sur le réseau de suivi des eaux souterraines de la Gironde
A - qu’entend-on par réseau de suivi et de surveillance des eaux souterraines en
Gironde ?
B - Pourquoi un réseau de suivi ? – historique de son évolution
2. Précisément, de quoi est-il constitué ? – quelques notions de vocabulaire en
préambule et présentation du dispositif de suivi et de la collecte des volumes
3. Les résultats sont-ils valorisés ? – les produits issus de l’analyse et de
l’interprétation de ses informations et ce qu’il faut en retenir pour les années 2011 et
2012
4. Où et quand peut-on trouver toute cette information ? – présentation des sites
internet et contacts
5. A quoi son analyse peut-elle notamment aboutir ? – à des outils de planification (le
SAGE nappes profondes de Gironde révisé), à des projets d’approfondissement de
la connaissance sur des secteurs en particulier (le projet RODEO) ou à des projets
de réflexion sur sa propre amélioration (la question de la représentativité - projet
ChiNAD ou celle de la mise à disposition de ces informations – projet SIGES)
6 – Préparation de la visite de l’après-midi (balade hydrogéologique du Blayais)
22Les résultats sont-ils analysés, valorisés, interprétés ?
> En sus de la collecte des données, l’ensemble de ce travail
d’analyse est réalisé par le BRGM. Pour l’année 2012, le BRGM
pour le compte du Conseil général de la Gironde, a réalisé les
tâches suivantes :
• Investissements pour le maintien en bon état du parc des dispositifs de
suivi
• Chargement des données sur les sites internet dédiés (détaillée en
partie 4 de la présentation du jour)
• Valorisation des données quantitatives et qualitatives collectées ->
documents 4 pages, rapport annuel, interventions en CLE, spécialisé
sur la qualité ou aujourd’hui, …
23Les plaquettes
> « 4 pages classique » : évolution des nappes en 2011
> « 4 pages sur les formations superficielles en lien avec les SAGE »
24Le rapport annuel
> Présentation et contenu largement modifiés en 2012 à la
demande du Conseil Général et suite à vos retours
d’impression (journée d’avril 2012 et enquête spécifique) pour
améliorer sa lisibilité et son accessibilité
• Suppression d’un grand nombre de tableaux et de graphiques qui ne
présentaient plus un grand intérêt,
• Nouvelle version plus axée sur l’analyse et la synthèse des données +
avancées scientifiques (Eocène et Oligocène en particulier) : « Que
retenir de l’état des nappes de Gironde en 2011 ? »
• Choix de présenter les résultats nappe par nappe après présentation du
contexte climatique de l’année n-1, des méthodes de traitement des
données volumétriques, piézométriques et chimiques et des sites à
consulter en fonction des informations recherchées
25Le rapport annuel : présentation du plan
• Introduction -> Préambule, Contexte climatique année n-1,
Présentation des méthodes de traitement des volumes, de la
piézométrie et des données chimiques, Disponibilité des infos
• Pour chaque nappe (Jurassique, Crétacé supérieur, Eocène,
Oligocène, Miocène, Plio-Quaternaire) -> Description des
aquifères, Valorisation des volumes recueillis, Valorisation des
données piézométriques, Valorisation des données chimiques,
Avancée des connaissances (pour l’Eocène et l’Oligocène)
• Conclusion
• Bibliographie
L’évolution du rapport se poursuivra jusqu’à stabilisation
d’une version répondant aux objectifs des différents
utilisateurs (notamment tableau de bord SAGE NP)
26Le rapport annuel
27Contexte climatique 2011
> Cumul de précipitations (587,6 mm) inférieur de 37,8 % à la
normale (944,1 mm) -> les 11 dernières années (sauf 2008)
définissent un cycle plutôt déficitaire
> Cumul de précipitations efficaces (45 mm) inférieur de 84 % à la
moyenne (284,9 mm)
28L’Oligocène
Traitement des volumes
prélevés en 2011
1
Localisation des
ouvrages et
représentation en
fonction des
volumes prélevés et
de l’usage
29L’Oligocène
Traitement des volumes
prélevés en 2011
2
Evolution des
prélèvements entre
2010 et 2011
Prédominance d’une couleur
blanche indiquant une stabilité des
prélèvements
Quelques zones où les
prélèvements ont baissé : pourtour
du Bassin d’Arcachon, secteur de
Canéjan/Cestas/Pessac et ligne des
100 000 m3/j
30L’Oligocène : volumes prélevés sur les sources
en 2011
31L’Oligocène
Traitement des volumes
prélevés en 2011
3
Evolution des
prélèvements par
unité de gestion du
SAGE « Nappes
profondes » entre
2010 et 2011
(VMPO = ceux retenus dans le
PAGD d’avril 2012)
32L’Oligocène : traitement des données piézométriques
1
Evolution des
niveaux entre 2010
et 2011
Prédominance teintes orangées
dans le Médoc
Prédominance couleurs blanche et
bleue au niveau des lacs médocains
et pourtour BA
Stabilité dans le sud
Tendances contrastées dans la
zone Centre (tendance à la baisse
dans la zone des 100 000 m3/j)
33L’Oligocène : traitement des données piézométriques
2 Zone Centre
Renvoi à des
chroniques de
référence sur le
SIGES Aquitaine
Zone Littoral
Ouvrages ne faisant pas l’objet de
pompages
Ouvrages disposant de chroniques
supérieures à 10 ans
34L’Oligocène : cartes piézométrique et indice confiance
tracées au moyen de méthodes géostatistiques 3
P011 SKN
Oligocène - Situation 2011 Oligocène - Situation 2011
Le Verdon-sur-Mer
Le Verdon-sur-Mer
N N
2060000
2060000
115
2060000
2060000
105 4. 1.25
2040000
2040000
Lesparre-Médoc
2040000
2040000
1.
Lesparre-Médoc
95
-2.
0
7.
2020000
2020000
27.
85
20
Blaye
5 20.
15
2
2020000
2020000
5
8. 21.
Blaye
1
Coutras
10
24.
75 8.
30
26. Coutras Sainte-Hélène
2000000
2000000
35
9.
10. 16. Sainte-Hélène Libourne
2000000
2000000
36.
33.
65 28.
28.
31.
33.
30
20
25
41.
40
15
25 Libourne Bordeaux
23. 36. 2024.
11. 12.
7. 9.
8.
1 08. 5
Lège-Cap-Ferret
0.75
1
1980000
1980000
27.
55 12. 16.
30
9. 10
10
20. 12. 12.
Bordeaux
11.
4. 5
26.
5 23.
3
Lège-Cap-Ferret 23.
35
37. 32.
40 16.15. 9. 37.
1980000
1980000
20. 5.
26.
21.
33. 18. 1513.
6. 25. Arcachon
38. 32.20.15. 11.
13.
12.
45 2. 13.13.
25
12.
12.
3.
20
32. 40. 1. 3.
38.
1960000
1960000
30
-1. -1. 1. 5.
2 0 15
25
36. 5.
Arcachon 25. -2. 8.7.
5
10
18. 52. 11.
8. 8.
7. 50 10.
-2. 5 9. Langon
35 0.5
30
5
48. 0 -2.
1
10
0 -1. 518.
28.
1960000
1960000
45
3. 13. 14. Belin-Beliet
4 0 35
5 0
1
17.
1 13.
Langon
5
3.
1940000
1940000
35 30 Bazas
25 15 0
2 5
20
4
16.
5
10
20 Belin-Beliet 13. 25
41.
39. 0
4
39. 37.
35
40
30
5
30
35
2
4
40 35.
1940000
Bazas 1940000
5
15 35
36.
45
0
5
40
0.25
1920000
1920000
45
55
41.
55
45
5
50
44.
45.
0
5 320000 340000 360000 380000 400000 420000
1920000
1920000
55 0 20000 M
-5
320000 340000 360000 380000 400000 420000
-15 0 20000 M
35L’Oligocène : cartes piézométrique et indice confiance
tracées au moyen de méthodes géostatistiques
Calcul des
4 évolutions zone par
zone
Pondération variations par surfaces
concernées =>> baisse moyenne de
37 cm pour l’aquifère de l’Oligocène
36L’Oligocène : suivi de source par jaugeages
trimestriels
Source non exploitée
Débit 2011 < 3 l/s en raison des conditions
climatiques particulièrement sèches
37L’Oligocène : traitement des données
chimiques
Prise en compte des
résultats obtenus en 2011
sur les points :
RCS (suivis par BRGM)
RCD (suivis par BRGM)
ARS (contrôle sanitaire)
38L’Oligocène : traitement des données
chimiques 1 Approche par MESO et
repérages anomalies
AQUIFERE_SIMPLIFIE Unités Références qualité* Oligocène
CODE_MESO FG041 FG068 FG083 FG102
Calcaires et sables Calcaires et sables
Calcaires de l'Entre 2 Calcaires de l'Entre 2 Moyenne Oligocène
de l'Oligocène à de l'Oligocène captif
LIBELLE_MESO Mers du BV de la Mers du BV de la (arithmétique)
l'ouest de la du littoral nord
Dordogne Garonne
Garonne aquitain
Moyenne Conductivité µS/cm (Tref 25°C) 200-1100 (RQ EDCH) 725 839 524 481 642
Nombre Conductivité 1 3 38 3 45
Moyenne Sodium mg/l 200 (RQ EDCH), 200 (LQ ESB) 29,5 41,0 25,3 46,3 35,5
Nombre Sodium 1 3 38 3 45
Moyenne Potassium mg/l 3,4 3,5 2,8 3,0 3,1
Nombre Potassium 1 3 38 3 45
Moyenne Calcium mg/l 124,8 108,2 74,2 41,0 87,0
Nombre Calcium 1 3 38 3 45
Moyenne Magnesium mg/l 5,7 19,4 7,2 8,1 10,1
Nombre Magnesium 1 3 38 3 45
Moyenne Bicarbonates mg HCO3/l 391,0 333,5 294,0 158,0 294,1
Nombre Bicarbonates 1 1 9 3 14
Moyenne Chlorures mg/l 250 (RQ EDCH), 200 (LQ ESB) 37,5 71,4 31,1 75,0 53,8
Nombre Chlorures 1 3 38 3 45
Moyenne Sulfates mg SO4/l 250 (RQ EDCH), 250 (LQ ESB) 15,5 31,2 26,6 3,7 19,2
Nombre Sulfates 1 3 38 3 45
Moyenne Nitrates mg NO3/l 50 (LQ EDCH), 100 (LQ ESB), 50 (MESO) 25,5 6,0 4,8 2,7 9,8
Nombre Nitrates 1 3 44 3 51
Moyenne TAC degré français 33,8 19,4 26,6
Nombre TAC 2 32 34
Moyenne Fer µg/l 200 (RQ EDCH) 4,3 23,8 219,8 1289,7 384,4
Nombre Fer 1,0 3,0 40,0 3,0 47,0
Moyenne Manganese µg/l 50 (RQ EDCH) 1,0 1,4 12,7 66,7 20,5
Nombre Manganese 1,0 3,0 39,0 3,0 46,0
Moyenne Fluor mg/l 1,5 (LQ EDCH) 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2
Nombre Fluor 1 3 38 3 45
Moyenne Silicates mg SiO2/l 10,0 13,8 12,3 15,0 12,8
Nombre Silicates 1 3 38 3 45
Moyenne Durete degré français 33,4 35,0 21,4 13,6 25,9
Nombre Durete 1 3 38 3 45
Moyenne Aluminium µg/l 200 (RQ EDCH) 10 10 9,25 15 11,1
Nombre Aluminium 1 1 10 4 16
Moyenne Bore µg/l 1000 (LQ EDCH) 10 27,3 40,2 26,7 26,1
Nombre Bore 1 3 38 3 45
39L’Oligocène : traitement des données
chimiques
2
Approche
cartographique :
évolution de la
conductivité (en %)
entre 2010 et 2011 =>>
recherche de l’origine
des variations de + ou –
10%
Aucun point concerné
pour l’Oligocène
40L’Oligocène : traitement des données
chimiques
3 Approche cartographique :
teneur moyenne en nitrates en 2011 et évolution de
cette teneur entre 2010 et 2011
2 teneurs / 33 Variations < 5 mg/l
> 30 mg/l
41L’Oligocène : traitement des données
chimiques
4
Approche
cartographique :
évolution de la teneur en
nitrates entre 2003-2004
et 2010-2011
=>> variations
inférieures à 5 mg/l sauf
source de Bussac 2
(- 7,3 mg/l)
42L’Oligocène : traitement des données
chimiques
5
Approche
cartographique : teneurs
maximales en polluants
organiques dosées en
2011
=>> 16 points concernés
avec teneurs parfois
supérieures à 0,1 µg/l
Associations fréquentes :
Atrazine + Simazine + Terbuthylazine + MD
Glyphosate + Sulfosate
AMPA + Métolachlor
43L’Oligocène : traitement des données
chimiques
6
Approche
cartographique :
teneurs maximales en
HAP dosées en 2011
=>> 2 points
concernés mais
teneurs inférieures à
0,1 µg/l (valeur
retenue pour la
somme des 4
composés)
44L’Oligocène : traitement des données
chimiques
7
Approche
cartographique :
teneurs maximales en
COHV dosées en 2011
=>> 4 points
concernés dont un qui
présente une
concentration totale >
10 µg/l pour les 2
substances =>>
activité de
blanchisserie au droit
du forage 45L’Oligocène : avancée des connaissances
scientifiques
Point d’avancement
rapide sur le projet
RODEO à titre
d’information avec
références des
rapports déjà rédigés
et des travaux à venir
46Bilan année 2011
• 2011 : année « chaude et sèche »
• Cumul de précipitations (587,6 mm) inférieur de 37,8 % à la normale
• Pluies efficaces très peu abondantes (45 mm)
• Prélèvements globaux : 177,5 Mm3 (baisse de 16,50% par rapport à 2010
mais valeur non significative compte tenu des taux de retour de
l’enquête menée auprès de la profession agricole)
• Prélèvements retenus au sens des VMPO : 127,4 Mm3 (baisse de 6,7 %
par rapport à 2010)
47Bilan année 2011
• Prélèvements inférieurs de 37,2 % par rapport au VMPO global fixé à
202,9 Mm3 dans le PAGD d’avril 2012
Marges de manœuvre encore importantes
dans le Miocène, l’Oligocène et le Crétacé
48Bilan année 2011
• Cartes piézométriques tracées au moyen de méthodes géostatistiques
• Possible de calculer des variations moyennes entre 2010 et 2011 pour
les nappes de l’Eocène (- 71 cm), de l’Oligocène (- 37 cm) et du Miocène
(- 32 cm) mais assez forte incertitude compte tenu de la prise en compte
des mesures annuelles (variations beaucoup plus importantes que sur
les points suivis plus régulièrement)
• Base du Crétacé supérieur : stabilité des niveaux entre 2010 et 2011
• Sommet du Crétacé supérieur : hausse des niveaux au droit de
l’agglomération bordelaise en lien avec la diminution globale de 17,6 %
des prélèvements,
• Secteur de Martillac (6 forages à l’Eocène) : baisse des prélèvements (-
670 000 m3),
• Ligne des 100 000 m3/j (16 forages à l’Oligocène) : baisse des
prélèvements (- 1 460 000 m3)
• Conditions climatiques sèches =>> nette diminution du débit des
sources suivies par jaugeages (1 oligocène et 2 miocènes)
49Bilan année 2011
• Anomalie qualité la plus fréquente = teneur en fer > 200 µg/l (11 MESO
sur 18)
• Autre anomalie assez fréquente = teneur en manganèse > 50 µg/l (4
MESO sur 18)
• 2 MESO concernées par une anomalie de la conductivité (> 1100 µS/cm)
et de la teneur en chlorures (> 250 mg/l) : base du Crétacé supérieur
(FG075) et alluvions récentes de la Gironde (FG026)
• 1 MESO concernée par une anomalie en sodium (teneur > 200 mg/l) et en
fluor (teneur > 1,5 mg/l) : base du Crétacé supérieur (FG075)
• 1 MESO concernée par une forte teneur en nitrates (150 mg/l) : alluvions
de la Garonne (FG024) mais 1 seul point d’observation =>> test de la
représentativité de ce point à venir dans le cadre d’une étude de
l’ensemble de la MESO (co-finacement CG33)
50Bilan année 2011
• Aucun polluant détecté dans les eaux du Crétacé ou de l’Eocène en
2011,
• Oligocène : pesticides, HAP et COHV retrouvés respectivement sur 16,
2 et 4 points d’eau échantillonnés (sur 66 au total),
• Miocène: 2 points concernés par des HAP et un seul par des COHV
(sur 10 au total),
• Plio-Quaternaire : 5 points concernés par des pesticides et 2 par des
COHV (sur 11 au total)
• Pesticides = micropolluants les plus fréquemment retrouvés (21
pts/87), viennent ensuite les COHV (7/87) puis les HAP (4/87)
51Les points marquants de l’année 2011
• Détection de Perchlorates sur les 2011
sources de Thil – Gamarde et
Caupian. Mise en décharge et
reports de prélèvements à
l’Eocène,
• Impact piézométrique observé sur
la nappe de l’Eocène,
• Prélèvements à l’Eocène : + 1,2% 2010
entre 2010 et 2011 malgré une
baisse sur la zone centre (excepté
CUB).
52Le rapport annuel
• Disponibilité : fin juillet
• Version téléchargeable sur le
site du BRGM mi-août
• Mail d’information aux
participants de la journée et
diffusion plus large réalisée par
le CG33
• Ensemble des données
consultables via le SIGES
(cartes spécifiques) ou ADES
• Historique volumes disponible
sur le SIGES avec mêmes délais
53Les points marquants de l’année 2012
> Cumul de précipitations (846
mm) inférieur de 11 % à la
normale (944,1 mm)
> Recharge hivernale 2011-2012
extrêmement faible compensée
par un début de printemps très
pluvieux (179 mm en avril).
> Situation des nappes libres
critique jusqu’au mois de mars
2011
> Nappes libres en étiages
marqués
> Pression importante sur
l’Eocène
54Plan de la matinée
1. Introduction sur le réseau de suivi des eaux souterraines de la Gironde
A - qu’entend-on par réseau de suivi et de surveillance des eaux souterraines en
Gironde ?
B - Pourquoi un réseau de suivi ? – historique de son évolution
2. Précisément, de quoi est-il constitué ? – quelques notions de vocabulaire en
préambule et présentation du dispositif de suivi et de la collecte des volumes
3. Les résultats sont-ils valorisés ? – les produits issus de l’analyse et de
l’interprétation de ses informations et ce qu’il faut en retenir pour les années 2011 et
2012
4. Où et quand peut-on trouver toute cette information ? – présentation des sites
internet et contacts
5. A quoi son analyse peut-elle notamment aboutir ? – à des outils de planification (le
SAGE nappes profondes de Gironde révisé), à des projets d’approfondissement de
la connaissance sur des secteurs en particulier (le projet RODEO) ou à des projets
de réflexion sur sa propre amélioration (la question de la représentativité - projet
ChiNAD ou celle de la mise à disposition de ces informations – projet SIGES)
6. Préparation de la visite de l’après-midi (balade hydrogéologique du Blayais)
55Disponibilité des informations
Les données brutes validées
- ADES
- SIGES Aquitaine
- Infoterre
Les produits (rapports, fiches ouvrages, ….)
- Site BRGM
- SIGES Aquitaine
- CRIEau
Les contacts sur ce sujet :
- BRGM – Pauline Corbier
- CG33 – Céline Debrieu-Levrat
- AEAG – Isabelle Fournier et Jessica Partaud
- DREAL Aquitaine – Bernard Gaillard
56SIGES Aquitaine
http://sigesaqi.brgm.fr/
>Portail sur les eaux souterraines
en Aquitaine
>Du contenu rédactionnel
• Actualités
• Synthèse
• Accès pédagogique
>Accès aux données
• Formulaire de consultation
• Espace cartographique
• Base documentaire
Cf. plaquette du document de séance
57ADES : Accès aux Données Eaux Souterraines
http://www.ades.eaufrance.fr/
> Description des
points appartenant
à un réseau de
suivi
> Possibilité de
visualiser mais
surtout de
télécharger les
mesures
5859
Plan de la matinée
1. Introduction sur le réseau de suivi des eaux souterraines de la Gironde
A - qu’entend-on par réseau de suivi et de surveillance des eaux souterraines en
Gironde ?
B - Pourquoi un réseau de suivi ? – historique de son évolution
2. Précisément, de quoi est-il constitué ? – quelques notions de vocabulaire en
préambule et présentation du dispositif de suivi et de la collecte des volumes
3. Les résultats sont-ils valorisés ? – les produits issus de l’analyse et de
l’interprétation de ses informations et ce qu’il faut en retenir pour les années 2011 et
2012
4. Où et quand peut-on trouver toute cette information ? – présentation des sites
internet et contacts
5. A quoi son analyse peut-elle notamment aboutir ?
6. Préparation de la visite de l’après-midi (balade hydrogéologique du Blayais)
60A quoi peut servir de détenir une telle quantité
d’informations, acquises depuis des
décennies?
1. utilisation des données dans des outils de planification (le SAGE
nappes profondes de Gironde révisé) – présentation par le
SMEGREG (Monsieur Bruno de Grissac),
2. mise en évidence de nécessaire approfondissement de la
connaissance sur des secteurs en particulier (le projet RODEO) –
présentation par le BRGM (Monsieur Marc Saltel),
3. initier des projets de réflexion sur sa propre amélioration :
• la question de la représentativité – l’exemple du projet ChiNAD –
intervention de l’AEAG (Madame Isabelle Fournier),
• La question de la mise à disposition de ces informations – le
projet de valorisation et communication des connaissances
hydrogéologiques d’Aquitaine – présentation par le BRGM et le
CG33 (Monsieur Bruce Ayache et Madame Céline Debrieu-
Levrat)
61Diaporamas
• SAGE NPG (en cours de réception)
• RODEO (en cours de complément)
• Module 3 (en cours de réception)
62Plan de la matinée
1. Introduction sur le réseau de suivi des eaux souterraines de la Gironde
A - qu’entend-on par réseau de suivi et de surveillance des eaux souterraines en
Gironde ?
B - Pourquoi un réseau de suivi ? – historique de son évolution
2. Précisément, de quoi est-il constitué ? – quelques notions de vocabulaire en
préambule et présentation du dispositif de suivi et de la collecte des volumes
3. Les résultats sont-ils valorisés ? – les produits issus de l’analyse et de
l’interprétation de ses informations et ce qu’il faut en retenir pour les années 2011 et
2012
4. Où et quand peut-on trouver toute cette information ? – présentation des sites
internet et contacts
5. A quoi son analyse peut-elle notamment aboutir ?
6. Préparation de la visite de l’après-midi (balade hydrogéologique du Blayais)
63> 64
Ce que nous allons voir !
1- Réservoir calcaire - Eocène moyen : Citadelle de Blaye
Observation d’une séquence calcaire, des traces de courants
marins et d’une porosité mixte fracture / karstique
2- Eponte imperméable – « Eocène sup. » : Bois de Barbe.
Observation de l’hétérogénéité de l’éponte constituée d’un mille-
feuilles de dépôts à dominante peu perméable protégeant l’Eocène moyen.
En option :
3- Sommet de l’Eponte « Eocène sup. » : Roque de Thau
Observation d’un petit niveau aquifère intercalé dans l’éponte
4- Réservoir Oligocène – Marmisson
Observation de séquences calcaires « granoclassées » et d’une
porosité mixte fracture / matricielle (porosité secondaire de 30 à 50 %).
> 65Ce que nous allons voir !
> 66Ceux que nous allons voir !
> 67Ceux que nous allons voir !
> 68Ceux que nous allons voir !
> 69Ceux que nous allons voir !
> 70Ceux que nous allons voir !
> 71Ceux que nous allons voir !
> 72Merci de votre attention
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