Alice et versa Lewis Carroll / Cie Atmosphère Théâtre - Famille 15 et 16 février à 19h

Alice et versa
Lewis Carroll / Cie Atmosphère Théâtre
Famille
                      Contact presse: 022 989 34 00
                      Ushanga Elébé / ushanga.elebe@forum-meyrin.ch
www.forum-meyrin.ch   Camille Dubois / camille.dubois@forum-meyrin.ch

                      15 et 16 février à 19h

Le spectacle
Courir, courir pour être à l’heure, pour être performant, pour être aimable, pour être comme il faut…
et si pour une fois vous courriez derrière un lapin jusqu’à tomber à l’intérieur de vous même…
Arrivée au pays du dedans, Alice va se perdre dans un labyrinthe de portes, converser avec de
minuscules champignons, philosopher avec une chenille acariâtre, boire le thé avec un lapin qui a
arrêté le temps…
Un parcours irréel ou l’invisible devient visible, ou chaque rencontre amène Alice à se rapprocher
un peu plus d’elle-même.

La note d’intention
Alice, une jeune femme d’une trentaine d’année, à une vie bien réglée entre métro, boulot, dodo,
elle ne se rend pas compte qu’elle s’est mise à vivre en automate. Pourtant un jour, elle va rompre
le rythme saccadé de son quotidien et suivre un lapin. C’est alors, que s’ouvre pour elle un autre
monde : celui de l’intérieur. Comme dans Alice aux pays des merveilles, elle ouvre une porte et
tombe. Toutefois ce n’est pas dans un monde magique qu’elle s’aventure mais bien, en elle-même,
pour une plongée introspective renversante.

Composé comme un poème visuel, Alice et versa est une suite de tableaux drôles, surréalistes et
captivants. Conte moderne et initiatique, la pièce ravit les plus jeunes tout en séduisant l’esprit des
adultes rêveurs.

La compagnie Atmosphère Théâtre
Créée en Mars 2001, Atmosphère théâtre a vu le jour avec l’association d’un frère et d’une sœur
respectivement régisseur et comédienne-metteur en scène. Depuis cinq ans, ils sont à la recher-
che d’un théâtre physique où le langage est joué comme une partition musicale. La compagnie se
distingue dans les thèmes qu’elle aborde : centrée autour de l’Homme, elle donne à voir ce qui est
caché, secret, intérieur… Elle cherche la théâtralité des liens invisibles entre les êtres autant que
la relation à eux-mêmes.

Cette compagnie basée près de Lille, participe en 2009 au « Off » d’Avignon avec Alice et versa.
Marie Liagre, directrice artistique de la compagnie, signe la mise en scène et la conception de ce
spectacle en travaillant toujours moins sur les mots que sur le visuel. Son langage à elle utilise le
corps, les expressions du visage, les objets, la scénographie.

Entretien avec Marie Liagre
Comment s’est opéré le glissement entre le roman de Lewis Caroll à Alice et versa ?
Quand j’ai relu Alice au pays des merveilles, je n’y ai pas vu juste un conte de fées, mais le vé-
ritable parcours intérieur d’une femme. J’ai imaginé que derrière la petite-fille, qui cherche des
réponses sur son identité, il y avait une femme qui pense savoir qui elle est, en se définissant par
rapport à sa vie professionnelle et sociale. Il m’a paru intéressant et contemporain de mettre en
perspective le récit de Lewis Carroll et les préoccupations d’une jeune femme en 2007.

Quel est l’enjeu de ce langage scénique bien particulier que vous développez ?
L’enjeu est de chercher dans les mots le rythme, saisir le mouvement juste et trouver la force de
l’image par le groupe. Inviter le spectateur à entrer dans une atmosphère particulière, un univers
souvent onirique, fait de métaphores gestuelles où les personnages sont « universalisés ». Le lan-
gage chorégraphié d’un propos dramatique apporte une « distance » entre acteur et spectateur, un
voile permettant de suggérer sans montrer. Cette médiation communique au spectateur, non une
illusion de réalité à laquelle il pourrait s’identifier, mais un ensemble de signes à la fois concrets et
métaphoriques, à partir desquels il aura à construire lui-même sa lecture du spectacle.

Dans Alice et versa, vous semblez vouloir jongler entre le visible et l’invisible ? Comment
vous y prenez-vous ?
Le théâtre est un merveilleux « outil » pour donner à voir nos révolutions intérieures, les histoires
invisibles de notre dedans. Il offre la possibilité de créer des conventions et propose au spectateur
de vivre dans l’instant un voyage particulier. De là, mon souci de styliser, c’est-à-dire de trouver des
formes théâtrales pour extérioriser la plus grande intériorité.
Dans le cas de ce spectacle, l’intériorité est celle d’une Alice trentenaire. Une jeune femme à la
vie bien rangée qui décide un jour de casser la routine de son quotidien pour explorer les parts
cachées de sa personnalité.

La presse
En entrant, on s’attend certes à une reprise en main du roman de Lewis Caroll, mais je ne m’at-
tendais pas à ce que la main soit si légère, ni à ce qu’elle aille si loin; avec cette idée géniale de
consacrer comme nouvelle Alice une jeune femme moderne, qui doute et qui à l’occasion d’une
errance monstrueuse et créatrice, va se reconstruire.
Les Trois Coups, 1er août 2009

Le public sort sous le charme de cet univers onirique, d’un moment suspendu dans le temps pen-
dant lequel on se laisse mener par le lapin, Alice ou la chenille, à la recherche de bribes de notre
enfance, ou d’une signification plus profonde sur notre monde intérieur.
Nord Eclair, 22 juillet 2009

Alice et versa triomphe à l’espace culturel : une poésie limpide, ingénieuse, malicieuse Levée d’as-
tres au son du violon, créatures parlant à l’envers, ballet aérien du thé, aux ustensiles suspendus,
chenille dans son alcôve, exhalant une rose bouffée psychédélique de son narguilé, l’univers d’Ali-
ce au pays des merveilles est réinventé tout en finesse et en poésie, dans une parfaite symbiose
entre la musique, bondissante et piquante, et les images, léchées. D’ingénieux dispositifs lèvent
la tempête dans les voiles, font battre portes et parois d’avant en arrière, étirent les personnages,
impriment un rythme sautillant à l’absurde, grave dans le réel, facétieux dans l’imaginaire.
Voix du Nord, 4 février 2009

Alice et versa invite le public à un voyage initiatique fondé sur un « théâtre physique et visuel »,
un théâtre qui cherche le rythme dans les mots, qui tente de saisir le mouvement juste pour créer
un poème d’images.
Avignon en scène(s), 8 juillet 2009

Distribution
Conception et mise en scène Marie Liagre
Interprétation Rodrigue Bauchet, Nicolas Cornille, Gaëlle Fraysse
Musique Maxence Vandevelde
Régie lumière et son Sylvain Liagre
Régie plateau Amaury Roussel

Production Atmosphère Théâtre
Coproduction Ville de Bondues

Crédit photo Sylvain Liagre

Locations et renseignements
Théâtre Forum Meyrin
Place des Cinq-Continents 1
1217 Meyrin (GE)

Billetterie
Du lundi au vendredi de 14h à 18h
ou par téléphone au 022 989 34 34

Achat des billets en ligne sur
www.forum-meyrin.ch

Prix des billets
Plein tarif : CHF 20.-
Prix réduit : CHF 17.-
Prix étudiant, chômeur, enfant : CHF 10.-
Carte famille: CHF 10.-

Autres points de vente
Service culturel Migros
Migros Nyon-la-Combe
Stand Info Balexert

Partenaire Chéquier culture
Les chèques culture sont acceptés à nos guichets

Relations presse
Responsable : Ushanga Elébé
ushanga.elebe@forum-meyrin.ch

Assistante : Camille Dubois
camille.dubois@forum-meyrin.ch

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