Andris Nelsons Gewandhausorchester Leipzig - Jeudi 3 mai 2018 - 20h30 - Philharmonie ...

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Gewandhausorchester Leipzig
       Andris Nelsons
        Jeudi 3 mai 2018 – 20h30

    Grande salle Pierre Boulez – Philharmonie
PROGRAMME

Thomas Larcher
Chiasma

Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie no 40

ENTR ACTE

Piotr Ilitch Tchaïkovski
Symphonie no 6 « Pathétique »

Gewandhausorchester Leipzig
Andris Nelsons, Gewandhauskapellmeister

Fin du concert vers 22h40.
LES ŒUVRES

Thomas Larcher (1963)
Chiasma pour orchestre

Commande du Gewandhausorchester, avec le soutien de la Fondation Musicale
Ernst von Siemens.
Première mondiale le 15 mars 2018 à Leipzig avec le Gewandhausorchester
sous la direction d’Andris Nelsons.

Composition : 2017.
Effectif : 3 flûtes (2e jouant la flûte alto, 3e jouant le piccolo et la flûte alto), 3 hautbois
(3e jouant le cor anglais), 3 clarinettes (2e jouant la clarinette en mi bémol, 3e jouant
la clarinette basse), 3 bassons (3e jouant le contrebasson) – 4 trompettes, 3 cors,
3 trombones, 1 tuba – timbales, 3 percussions (2 glockenspiels, 2 xylophones,
vibraphone, carillon tubulaire, kalimba, steelpan, water gong, cymbales suspendues,
triangle, grosse caisse, caisse claire, 3 bongos, 2 temple blocks, bobine de ressort,
plaque-tonnerre, 4 sand blocks, papier suspendu) – accordéon, piano – cordes.
Durée : environ 10 minutes.

Un chiasma, symbolisé par la lettre grecque x (= khi), se définit soit comme
une « intersection anatomique », tel le chiasme optique qui est le croise-
ment des nerfs optiques dans le cerveau, soit, dans un contexte génétique,
comme une « figure en forme de croix de chromatides appariées ».

Cet entrecroisement et l’appariement consécutif de différents compo-
sants me rappellent la méthode que j’ai utilisée pendant des années dans
mes compositions, où des éléments hétérogènes se trouvent juxtaposés
et mis en relation d’une manière qui modifie chacun des composants et
les rassemble parfois en un tout unique.

Cette pièce se développe à partir de plusieurs motifs très simples, elle
évolue rapidement dans des directions variées par la juxtaposition – la
« confrontation » – de ces motifs et atteint un « double sommet »
dramatiquement distinct avant de s’effondrer. Ce sont là précisément
les composantes primordiales de toute composition (en particulier dans
le cas de la symphonie) : confrontation, développement et synthèse.

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Le résultat est une sorte de micro-symphonie compressée. Le défi
particulier que je m’étais lancé était de développer dans une durée de
dix minutes une pièce contenant le monde entier, du moins UN monde
entier dans sa disparité, avec son intensité meurtrière, sa tendresse et
sa beauté comme sa brutalité et sa futilité.

Thomas Larcher

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Symphonie no 40 en sol mineur K 550

1. Molto allegro
2. Andante
3. Menuetto : Allegretto
4. Allegro assai

Composition : datée du 25 juillet 1788.
Effectif : 1 flûte, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 2 cors – cordes.
Durée : environ 36 minutes.

La Symphonie en sol mineur K 550 constitue l’une des trois dernières
symphonies de Mozart, composées à Vienne entre les mois de juin et
d’août 1788. S’il n’est pas impossible qu’elles aient été jouées la saison
suivante, il n’existe cependant pas de trace d’une exécution du vivant de
Mozart. Sans doute le compositeur nourrissait-il l’espoir de les program-
mer, car il a revu l’orchestration de la Symphonie no 40, ajoutant deux
parties de clarinettes et modifiant celles des hautbois. Ses deux seules
symphonies dans le mode mineur adoptent la même tonalité de sol
mineur, associée chez lui à une forte densité expressive. Mais depuis la
Symphonie no 25 de 1773, que de chemin parcouru ! L’énergie tumultueuse
de la jeunesse demeure, tout en laissant apparaître une rigueur formelle
supplémentaire, une écriture plus riche et une orchestration plus raffinée.

L’exaltation fiévreuse va ici de pair avec une certaine intériorité : il n’est
pas fortuit que l’orchestre ne comporte ni trompettes, ni timbales, et
que la dernière version de la partition fasse entendre le timbre velouté

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et crépusculaire des clarinettes. Mozart décline toutes les nuances d’un
trouble intérieur : premier thème agité et haletant du Molto allegro initial,
au rythme obsessionnel ; douce effusion teintée d’ombres de l’Andante ;
vigueur étonnante du Menuetto, les sonorités champêtres du paisible
trio central en sol majeur (qui met en valeur les bois, sans les clarinettes)
apportant néanmoins une détente bienvenue ; violence de l’Allegro
assai, qui ne laisse aucun répit et conclut dans la tonalité initiale, sans la
majorisation fréquente dans un finale de cette époque.

La puissance de l’expression est encore renforcée par l’utilisation de
modulations étonnantes, qui s’aventurent dans des tonalités éloignées
(fa dièse mineur au début du développement du premier mouvement)
et se succèdent rapidement, générant une sensation de précipitation.
L’abondance du contrepoint, qui témoigne de la fusion du style classique
et du contrepoint hérité de Bach réalisée par Mozart au cours des années
1780, densifie le discours et renforce la tension dramatique, dans des
formes au demeurant d’une remarquable concision. La Symphonie dite
« Jupiter », dernier « acte » de la trilogie de l’été 1788, reprendra de tels
procédés, mais la véhémence inquiète laissera place alors à une conclu-
sion solaire et triomphale.

Hélène Cao

Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893)
Symphonie no 6 en si mineur op. 74 « Pathétique »

Adagio – Allegro non troppo
Allegro con grazia
Allegro molto vivace
Adagio lamentoso

Composition : 1893.
Création à Saint-Pétersbourg le 16 octobre 1893 sous la direction du compositeur.
Effectif : 3 flûtes (1 piccolo), 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors,
2 trompettes, 3 trombones, tuba – timbales, cymbales – cordes.
Durée : environ 50 minutes.

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La mort de Tchaïkovski reste entourée de mystère. Choléra ? Suicide
camouflé, suite à un scandale de sa vie privée ainsi qu’à son état profon-
dément dépressif ? Le compositeur devait disparaître neuf jours après la
création de sa Symphonie « Pathétique » : avait-il conscience, comme se
le demande André Lischke, de diriger son testament musical ? À l’origine,
l’ouvrage devait porter le titre ambigu de Symphonie à programme :
« Le programme restera secret pour tout le monde, déclarait son auteur.
Qu’on le devine ! Il est profondément empreint de sentiments subjectifs
et maintes fois, en composant mentalement, j’ai beaucoup pleuré ».
Pathétique, cette œuvre l’est en effet dans son premier mouvement, mais
surtout dans le dernier, qui s’enlise dans un déchirant adieu. Tchaïkovski
a dédié l’ouvrage à son neveu Bob Davydov, joli garçon qu’il idolâtrait,
mais qui restait très indifférent à son vieil oncle, à ses états d’âme et
même à son génie musical.

Il était de bon ton, dans les années 1950-1970, de mépriser un peu
Tchaïkovski à cause de ses désespoirs largement étalés et de son
hypersensibilité névrotique faite musique. Lui-même savait s’en moquer
un peu : « Quel vieux pleurnichard je fais ! ». Toutefois, il n’a jamais cessé
d’être très joué et la popularité de ses trois dernières symphonies, dites
« du Destin », ne s’est jamais démentie. Cette Sixième, par sa force
expressive et ses originalités, se maintient à sa juste place parmi les
chefs-d’œuvre du répertoire.

Une introduction lugubre, qui laisse pressentir l’Adagio final, fait entendre
un embryon de thème au basson, tapi dans l’obscurité des cordes graves
et divisées. Le premier thème reprend cette cellule en la précipitant,
pleine de fièvre et d’anxiété. Après un pont capricieux qui fait beaucoup
dialoguer les cordes et les bois, le deuxième thème, véritable thème
principal de ce mouvement, exprime aux violons une nostalgie très senti-
mentale ; il est généreusement repris par tout l’orchestre, puis finit par
s’éloigner à une clarinette soliste, piano, pianissimo… jusqu’à pppppp. Le
développement éclate comme une déflagration : c’est une des crises les
plus réalistes de Tchaïkovski, sur la tête d’un premier thème tout traversé
de soubresauts et de terreurs. Les trompettes vocifèrent une gamme
en diagonale foudroyante : c’est le Destin, bien sûr ; au loin, un choral
fantomatique de cuivres passe, en psalmodiant un extrait du requiem

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orthodoxe. Après un nouveau crescendo, le développement agonise,
en une écriture largement imitative qui roule les vagues d’un naufrage.
La réexposition commence directement sur le thème sentimental, et se
prolonge en un éclairage presque apaisé ; après un nouveau solo de
clarinette où perce, il faut le reconnaître, un peu d’auto-pitié, la coda, sur
une scansion funèbre de pizzicati, assume dignement le Destin.

Le deuxième mouvement, Allegro con grazia, amène une détente sur
des mélodies douces et régulières ; sa coupe est des plus symétriques,
ABA. Il présente la singularité d’être mesuré, d’un bout à l’autre, à
cinq temps. D’abord une sorte de valse, mousseuse et tendre, rend un
hommage discret aux charmes de la vie. Puis la partie centrale, où le
cœur se serre, est sous-tendue par un battement constant, à la timbale,
aux parties graves, d’une seule note, le ré : sur cette pédale obsédante,
la mélodie déplore les flétrissements de l’existence. La coda reprendra
ces nostalgies : c’est une prise de congé, pleine de poésie et de rêve,
qui respire encore un parfum évanoui.

L’Allegro molto vivace du troisième mouvement est une sorte de scherzo,
une marche frénétique, mais sans le moindre répit, ce qui est rare chez
Tchaïkovski. Ses appels aux quatre coins de l’espace, ses cortèges
convergents, sont superbes. Une importante introduction, très spirituelle,
s’apparente aux féeries de la danse : sur un fond de tarentelle frémissante
sautillent à tour de rôle plusieurs motifs, dont nul ne saurait dire lequel
sera retenu comme thème à part entière. Enfin, la première idée est
prolongée en une marche très amusante, qu’exposent les clarinettes puis
les violons. Au moins les deux tiers de ce morceau se maintiennent dans
cette authentique gaîté, pas pathétique du tout, signée par un excellent
spécialiste de ballets. Tchaïkovski reprend in extenso sa pétillante intro-
duction, sans risquer de lasser ; puis soudain, le retour de la marche se
produit avec des moyens beaucoup plus massifs, le poids des cors, le
flash des cymbales : plus on avance vers la coda, et plus ce thème se revêt
de tutti saturés, caricaturaux. Mais, plutôt que de taxer le compositeur
de vulgarité, essayons de voir son expressionnisme précurseur : on se
croirait parmi les mascarades du peintre James Ensor.

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Entre la décision du troisième mouvement et le sanglot qui éclate dans
      le quatrième, le contraste est total. Finir une symphonie sur un Adagio
      lamentoso, et non sur les traditionnelles festivités ou victoires, voilà qui
      est inédit. Ce final est essentiellement confié aux cordes, tout impré-
      gnées de spleen, et ses deux thèmes luttent en vain contre des pentes
      inexorablement descendantes. Le premier thème surtout, avec ses
      appels de détresse, s’efforce de soulever la mélodie par son glissando
      initial, très réitéré ; il n’en retombe pas moins dans les sables mouvants.
      Un deuxième thème, en majeur, mêle à ses regrets un lyrisme intense ;
      mais dans un deuxième exposé il reviendra en mineur, et il n’en sortira
      plus, c’est un thème condamné. Vers la fin, un choral sinistre de cuivres
      évoque, par sa vision d’enterrement, le requiem du premier mouvement ;
      et la symphonie se laisse mourir dans le grave, l’indistinct, dans le néant
      où elle avait commencé.

      Isabelle Werck

                                       Partenaire de la Philharmonie de Paris

         MET À VOTRE DISPOSITION SES TAXIS POUR FACILITER VOTRE RETOUR
                      À LA SORTIE DES CONCERTS DU SOIR.
         Le montant de la course est établi suivant indication du compteur et selon le tarif préfectoral en vigueur.

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Le saviez-vous ?

Les symphonies de Tchaïkovski

Au xixe siècle, Tchaïkovski fut le plus grand symphoniste russe : six parti-
tions intitulées « symphonie » entre 1866 et 1893, auxquelles il faut ajouter
Manfred (1885), sous-titré « Symphonie en quatre tableaux d’après le
poème dramatique de Byron ». Fidèle à la coupe traditionnelle en quatre
mouvements (sauf dans la Symphonie n° 3, en cinq mouvements), il évolue
toutefois à la croisée de plusieurs univers : l’opéra (la Symphonie n° 2
contient des fragments d’Ondine), le ballet et la musique à programme.
Les rythmes de danse rappellent qu’il porte la musique de ballet à un
degré d’accomplissement jamais atteint auparavant. La valse se glisse
dans les nos 3, 5 et 6 (où elle tourbillonne sur une mesure à cinq temps !) ;
le finale de la n° 3 est une polonaise.

Plusieurs symphonies reposent sur des éléments programmatiques,
généralement autobiographiques. Le premier mouvement de la
Symphonie n° 1 s’intitule « Rêves durant un voyage d’hiver », le deuxième
« Contrée lugubre, contrée brumeuse ». Dans ses trois dernières
symphonies, Tchaïkovski exprime avec une intensité déchirante ses
tourments intérieurs. Selon ses propres termes, la n° 4 est marquée par
« le fatum, cette force inéluctable qui empêche l’aboutissement de l’élan
vers le bonheur ». La n° 5, jalonnée par un motif cyclique, envisage une
« soumission totale devant le destin » et s’interroge sur la possibilité
d’une foi salvatrice. Créée un mois avant le suicide du compositeur, la n° 6
« Pathétique » se termine sur un Adagio lamentoso (non sur un mouve-
ment vif), sorte de requiem instrumental gorgé de toutes les larmes que
Tchaïkovski dit avoir versées en composant son ultime partition.

Hélène Cao

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Les COMPOSITEURs

Thomas Larcher                                    cette voie d’exploration, au croisement
Fort d’une réputation internationale              et à la jonction des frontières stylis-
de compositeur, de pianiste et de                 tiques, « cheminant librement entre
programmateur, Thomas Larcher                     les traditions musicales ». Les quatuors
s’affirme comme l’une des personna-               utilisent des sonorités très originales,
lités les plus créatives du monde de la           souvent dérivées de techniques de jeu
musique classique. Né à Innsbruck en              étendues pour les cordes. Larcher s’est
1963, il a grandi dans le Tyrol autrichien        ensuite attaqué aux couleurs orches-
et étudié la composition et le piano              trales, d’abord avec ses concertos
à Vienne. On lui doit des composi-                pour soliste Still (2002) pour alto et
tions audacieuses et captivantes dans             orchestre, Böse Zellen pour piano
lesquelles les harmonies contempla-               et orchestre de chambre (2006) et
tives s’associent à de fortes perfor-             son Concerto pour violon (2008) écrit
mances techniques – musique à la fois             pour Isabelle Faust. Red and Green,
expérimentale et fidèle à la tradition.           sa première grande composition pour
En 1994, Larcher a fondé le festival de           orchestre associant deux mouvements
musique contemporaine Klangspuren,                aux colorations tonales contrastées,
aujourd’hui de renommée internatio-               a été écrite pour le San Francisco
nale. Il a poursuivi sur sa lancée en             Symphony en 2011 et créée sous la
créant le festival Swarowski « Musik              direction d’Osmo Vanska. L’année
im Riesen » à Wattens (Autriche),                 suivante, le Double Concerto pour
événement dont il est toujours en                 violon et violoncelle, commande des
charge et qui réunit chaque année au              BBC Proms de Londres, a été créé par
mois de mai les meilleurs musiciens               Viktoria Mullova et Matthew Barley
de chambre de la scène internatio-                sous la direction d’Ilan Volkov, ce qui
nale. Les premières compositions de               a valu à Larcher le British Music Award
Larcher reflètent son intérêt premier             en 2012 dans la catégorie internatio-
pour le piano et ses qualités tonales.            nale. Larcher témoigne d’un talent
Larcher a posé de nouveaux jalons                 évident pour la composition vocale,
dans la littérature pianistique avec des          dans des pièces pour ensemble et
pièces telles que Naunz pour piano                orchestre d’une originalité frappante
solo (1989), Kraken pour violon, violon-          comme My Illness is the Medicine I
celle et piano (1994-1995) et Mumien              Need (2002) pour soprano et trio avec
pour violoncelle et piano (2001). Dans            piano, souvent donné en concert et
une série de quatuors à cordes, Cold              que le compositeur vient de réarranger
Farmer (1999), Ixxu (1998-2004) et                dans une version pour orchestre de
Madhares (2006-2007), il a continué sur           chambre, Heute (2005) pour soprano et
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orchestre ou Die Nacht der Verlorenen           deux ans une contribution remar-
(2008), écrit pour Matthias Goerne et           quable au répertoire de la musique
le London Sinfonietta. Un cycle dédié           de chambre. ECM lui a consacré
à Mark Padmore, originellement pour             trois disques qui illustrent pleine-
ténor et piano préparé, a été recom-            ment sa personnalité de composi-
posé pour orchestre et voix et créé             teur : Naunz (2001), nommé Editor’s
par le BBC Symphony Orchestra sous              choice par le Gramophone ; Ixxu
la direction d’Edward Gardner en                (2006) récompensé par le Prix de la
novembre 2014. Il est programmé pour            Critique Discographique Allemande et
la prochaine saison avec l’Orchestre            Madhares (2010). What Becomes, avec
de la Radio Bavaroise à Munich                  Mark Padmore et Tamara Stefanovich,
sous la direction de Mariss Jansons.            est paru chez Harmonia Mundi en
Thomas Larcher a reçu commande                  2014. Ses enregistrements ont reçu
de la part des Wiener Philharmoniker            de nombreuses récompenses inter-
d’un nouvel ouvrage pour orchestre              nationales dont le Prix de la Critique
– la Symphonie no 2 « Kenotaph ».               Discographique Allemande, le Choc
Semyon Bychkov en a dirigé la création          de la musique et le Diapason d’Or.
mondiale au Musikverein de Vienne               Pianiste renommé, Larcher maîtrise
en juin 2016, et les BBC Proms l’ont            un vaste répertoire qui s’exprime dans
créée au Royaume-Uni en août 2016.              une discographie variée allant d’un
Les créations allemandes et néerlan-            album Schubert/Schönberg chez ECM
daises ont suivi à l’automne 2017 – avec        au Schwanengesang de Schubert
le Deutsches Symphonie-Orchester                avec Mark Padmore. Par des choix
Berlin et Robin Ticciati, l’Orchestre           musicaux intelligents qui révèlent les
Philhar monique de Munich et                    liens comme les contrastes, Larcher
Semyon Bychkov ainsi que l’Orchestre            jette une nouvelle lumière sur le
Philharmonique des Pays-Bas et Markus           répertoire établi tout en interpré-
Stenz. Le New York Philharmonic                 tant la musique contemporaine de
créera l’ouvrage aux États-Unis en              manière particulièrement convain-
avril 2019. Larcher a été composi-              cante. Au cours des dernières années,
teur en résidence du Konzerthaus de             il s’est lancé dans une carrière de
Vienne, de l’Orchestre du Mozarteum             chef d’orchestre, invité notamment
de Salzbourg, du Wigmore Hall de                à diriger l’Orchestre de Chambre
Londres et de nombreux festivals tels           de Munich et la Kamerfilharmonie
que ceux de Davos, Heimbach, Risör,             de la Radio des Pays-Bas, avec des
Mondsee et Bantry. En 2015, il a reçu           solistes tels qu’Isabelle Faust et Igor
le Prix Elise L. Stoeger 2014-2015 de           Levit. Chiasma, nouvelle pièce orches-
la Chamber Music Society du Lincoln             trale écrite pour Andris Nelsons et le
Center, récompense saluant tous les             Gewandhausorchester de Leipzig, vient

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d’être créée en mars 2018. Larcher               à Milan de trois nouveaux opéras :
travaille actuellement à la composition          Mitridate, re di Ponto (1770), Ascanio
de son premier opéra pour Bregenz à              in Alba (1771) et Lucio Silla (1772). Au
l’été 2018, The Hunting Gun.                     retour d’Italie, Mozart obtient un poste
                                                 de musicien à la cour de Hieronymus
Wolfgang Amadeus Mozart                          von Colloredo, prince archevêque
Lui-même compositeur, violoniste et              de Salzbourg, qui suppor te mal
pédagogue, Leopold Mozart, le père               ses absences répétées. Les années
du petit Wolfgang, prend très vite la            suivantes sont ponctuées d’œuvres
mesure des dons phénoménaux de                   innombr ables (not amment les
son fils, qui, avant même de savoir              concertos pour violon, mais aussi des
lire ou écrire, joue du clavier avec             concertos pour piano, dont le Concerto
une parfaite maîtrise et compose de              no 9 « Jeunehomme », et des sympho-
petits airs. Le père décide alors de             nies) mais ce sont également celles de
compléter sa formation par des leçons            l’insatisfaction, Mozart cherchant sans
de violon, d’orgue et de composition,            succès une place ailleurs que dans
et bientôt, toute la famille (les parents        cette cour où il étouffe. Il s’échappe
et la grande sœur, Nannerl, elle aussi           ainsi à Vienne – où il fait la connais-
musicienne) prend la route afin de               sance de Haydn, auquel l’unira pour le
produire les deux enfants dans toutes            reste de sa vie une amitié et un profond
les capitales musicales européennes              respect – puis démissionne en 1776 de
de l’époque. De 1762 à 1764, Mozart              son poste pour retourner à Munich, à
découvre notamment Munich, Vienne,               Mannheim et jusqu’à Paris, où sa mère,
Mannheim, Bruxelles, Paris, Versailles,          qui l’avait accompagné, meurt en juillet
Londres, La Haye, Amsterdam, Dijon,              1778. Le voyage s’avère infructueux, et
Lyon, Genève et Lausanne. Il y croise            l’immense popularité qui avait accom-
des têtes couronnées, mais aussi des             pagné l’enfant, quinze ans auparavant,
compositeurs de renom comme Johann               s’est singulièrement affadie. Mozart
Christian Bach, au contact desquels il           en revient triste et amer ; il retrouve
continue de se former. À la suite de             son poste de maître de concert à la
ses premiers essais dans le domaine              cour du prince-archevêque et devient
de l’opéra, alors qu’il n’est pas encore         l’organiste de la cathédrale. Après la
adolescent (Apollo et Hyacinthus, et             création triomphale d’Idoménée en
surtout Bastien et Bastienne et La finta         janvier 1781, à l’Opéra de Munich,
semplice), il voyage de 1769 à 1773 en           une brouille entre le musicien et son
Italie avec son père. Ces séjours, qui           employeur aboutit à son renvoi. Mozart
lui permettent de découvrir un style             s’établit alors à Vienne, où il donne
musical auquel ses œuvres feront                 leçons et concerts, et où le destin
volontiers référence, voient la création         semble lui sourire tant dans sa vie

                                            13
personnelle que professionnelle. En            Piotr Ilitch Tchaïkovski
effet, il épouse en 1782 Constance             Formé en droit à Saint-Pétersbourg,
Weber, la sœur de son ancien amour             Piotr Ilitch abandonne le Ministère de
Aloysia, et compose pour Joseph II             la Justice (1859-1863) pour la carrière
L’Enlèvement au sérail, créé avec le           musicale. L’année de son inauguration
plus grand succès. Tour à tour, les            (1862), il entre au Conservatoire de
genres du concerto pour piano (onze            Saint-Pétersbourg dirigé par Anton
œuvres en deux ans) ou du quatuor à            Rubinstein, dont il est l’élève. Sa
cordes (Quatuors « À Haydn ») attirent         maturation est rapide. Dès sa sortie
son attention, tandis qu’il est admis          (en décembre 1865), il est invité par
dans la franc-maçonnerie. L’année              Nikolaï Rubinstein, le frère d’Anton,
1786 est celle de la rencontre avec le         à rejoindre l’équipe du Conservatoire
« poète impérial » Lorenzo Da Ponte ;          de Moscou, qui ouvrira en septembre
de la collaboration avec l’Italien             1866 : Tchaïkovski y enseignera
naîtront trois des plus grands opéras          jusqu’en 1878. Sa première décennie
de Mozart : Les Noces de Figaro (1786),        passée à Moscou regorge d’énergie : il
Don Giovanni (1787) et, après notam-           se consacre à la symphonie (no 1 à 3), à
ment la composition des trois dernières        la musique à programme (Francesca da
symphonies (été 1788), Così fan tutte          Rimini), compose son Premier Concerto
(1790). Alors que Vienne néglige de            pour piano et ses trois quatuors. Le Lac
plus en plus le compositeur, Prague, à         des cygnes (1876) marque l’avènement
laquelle Mozart rend hommage avec              du ballet symphonique. Intégré dans la
la Symphonie no 38, le fête volontiers.        vie des concerts, publié par Jurgenson,
Mais ces succès ne suffisent pas à le          Tchaïkovski se fait rapidement un nom.
mettre à l’abri du besoin. La mort de          Au tournant des années 1860-1870,
Joseph II, en 1790, fragilise encore sa        il se rapproche du Groupe des
position, et son opéra La Clémence             Cinq, partisan d’une école nationale
de Titus, composé pour le couron-              russe (avec la Deuxième Symphonie
nement de Leopold II, déplaît – au             « Petite-russienne », puis Roméo et
contraire de La Flûte enchantée, créée         Juliette et La Tempête). Mais il se
quelques semaines plus tard. Mozart            voudra au-dessus de tout parti. L’année
est de plus en plus désargenté, et la          1877 est marquée par une profonde
mort le surprend en plein travail sur          crise, lorsqu’il se marie, agissant à
le Requiem, commande (à l’époque)              contre-courant d’une homosexua-
anonyme qui sera achevée par l’un de           lité acceptée. C’est aussi l’année de
ses élèves, Franz Xaver Süssmayr.              la Quatrième Symphonie et de son
                                               premier chef-d’œuvre lyrique, Eugène
                                               Onéguine. Nadejda von Meck devient
                                               son mécène : cette riche admiratrice,

                                          14
veuve, lui assure l’indépendance finan-      (1888), Tchaïkovski retrouve une
cière pendant treize années, assor-          aisance créatrice. Il collabore avec
ties d’une correspondance régulière.         le chorégraphe Marius Petipa pour
Tchaïkovski rompt avec l’enseigne-           le ballet La Belle au bois dormant,
ment. Entre 1878 et 1884, il ne cesse        auquel succède un nouveau sommet
de voyager, à l’intérieur de la Russie et    lyrique : La Dame de Pique. L’opéra
en Europe (Allemagne, Italie, Autriche,      Iolanta et le ballet Casse-Noisette
Suisse, France). Outre le Concerto           connaîtront une genèse plus rebelle.
pour violon et l’opéra Mazeppa, il se        La Sixième Symphonie « Pathétique »
réoriente vers des œuvres plus courtes       est créée une dizaine de jours avant
et libres (Suites pour orchestre), et la     sa mort, dont la cause n’a jamais été
musique sacrée (Liturgie de saint Jean       élucidée (choléra ? suicide ? insuf-
Chrysostome, Vêpres). S’il jette l’ancre     fisance des médecins ?). Parmi les
en Russie en 1885, il repart bientôt         Russes, Tchaïkovski représente l’assi-
en Europe, cette fois pour diriger           milation des influences occidentales
lors de tournées de concerts, culti-         et de l’héritage classique, unis au
vant des contacts avec les principaux        génie national. Ce romantique qui
compositeurs du temps. La rupture            vénérait Mozart marque l’histoire dans
annoncée par Mme von Meck, en                les domaines de l’opéra, de l’orchestre
1890, est compensée par une pension          et du ballet.
à vie accordée par le tsar (à partir
de 1888) et des honneurs internatio-
naux. Après la Cinquième Symphonie

                            Les INterprètes

Andris Nelsons                               internationale. Après un an passé en
Andris Nelsons est le directeur musi-        tant que directeur musical du Boston
cal du Boston Symphony Orchestra,            Symphony Orchestra en 2014-2015,
et le Gewandhauskapellmeister du             il voit son contrat prolongé jusqu’à
Gewandhausorchester Leipzig depuis           la saison 2021-2022. Durant l’été
février 2018. Ces deux engagements           2015 et le printemps 2016, le Boston
– qui tissent un lien innovant entre         Symphony Orchestra et lui ont effec-
ces deux institutions renommées –            tué leur première tournée en Europe,
et le Grammy Award dont il a été             largement saluée par la critique. Ils
récompensé, confortent sa place              effectuent leur première tournée au
parmi les grands chefs de la scène           Japon en novembre 2017, notamment

                                        15
avec trois représentations au Suntory       Andris Nelsons entretient un partena-
Hall. Andris Nelsons a fait ses débuts      riat avec Deutsche Grammophon, qui
avec le Gewandhausorchester dans des        a ouvert la voie à trois projets phares.
œuvres de Richard Strauss, Beethoven        Andris Nelsons et le Boston Symphony
et Sibelius en décembre 2011, suivis par    Orchestra se sont lancés dans l’enre-
des concerts donnés régulièrement au        gistrement de l’intégralité des sym-
Gewandhaus au cours des années sui-         phonies de Chostakovitch, et de son
vantes. En février 2018, Nelsons a reçu     opéra Lady Macbeth de Mtsensk.
le titre de Gewandhauskapellmeister,        Cette excitante collaboration leur a
lors d’un festival d’inauguration de        permis de remporter les deux années
quatre semaines, qui marque éga-            consécutives le Grammy Award de la
lement le 275e Jubiläumssaison de           meilleure performance orchestrale,
l’orchestre. À partir d’avril 2018,         en 2016 et 2017. Le chef et le label ont
Nelsons et le Gewandhausorchester           également entamé une nouvelle colla-
ent ament leur première tour-               boration avec le Gewandhausorchester
née européenne, avec des perfor-            qui apporte un éclairage nouveau aux
mances dans des lieux prestigieux,          symphonies de Bruckner, redéfinissant
tels que la Philharmonie de l’Elbe          le monde sonore très particulier de ce
de Hambourg, le Concertgebouw               dernier. La version la plus récente de
d’Amsterdam et le Musikverein de            sa Symphonie no 3 est acclamée par la
Vienne. Durant la saison 2017-2018,         critique. Andris Nelsons mène aussi un
Nelsons est artiste en résidence du         projet avec les Wiener Philharmoniker,
Konzerthaus Dortmund, tandis qu’il          avec lesquels il enregistrera l’intégra-
poursuit sa collaboration régulière         lité des symphonies de Beethoven
avec le Wiener Philharmoniker, menant       entre 2016 et 2019, avant de donner
l’orchestre dans une tournée en Chine,      en concert le cycle complet en 2020,
avec des dates dans cinq villes dont        année de la célébration du 250e anni-
Shanghai, Macao et Guangzhou. Au            versaire du compositeur. Né à Riga
cours de sa carrière, Nelsons a établi      en 1978 dans une famille de musi-
des collaborations régulières avec          ciens, il a commencé sa carrière en
l’Orchestre Royal du Concertgebouw,         tant que trompettiste de l’Orchestre
le Berliner Philharmoniker, l’Orchestre     de l’Opéra National de Lettonie avant
de la Radio Bavaroise et l’Orchestre        d’étudier la direction. Il a été direc-
Philharmonia. Dans la fosse, Nelsons        teur musical du City of Birmingham
a été un invité régulier au Festival        Symphony Orchestra de 2008 à 2015,
de Bayreuth et au Royal Opera               chef principal de la Nordwestdeutsche
House Covent Garden, où il dirigera         Philharmonie de Herford de 2006 à
Lohengrin, dans la nouvelle produc-         2009 et directeur musical de l’Opéra
tion de David Alden cette saison.           National de Lettonie de 2003 à 2007.

                                       16
Gewandhausorchester Leipzig                    cantates de Bach à la Thomaskirche.
Plus ancien orchestre municipal au             Aucun orchestre symphonique de
monde, le Gewandhausorchester a                cette catégorie ne se consacre aussi
été fondé en 1743, par un groupe               intensément à la musique de J. S.
de seize musiciens philanthropes               Bach. Le Gewandhausorchester est
– représentants de la noblesse et              régulièrement amené à sillonner le
des citoyens ordinaires – pour se              monde depuis 1916 et jouit d’une
produire dans le cadre d’une nouvelle          présence presque inégalée dans les
société de concert baptisée Das                médias tels que la radio, la télévision,
Große Concert. En 1781, il élit pour           les CD et DVD. Peu d’orchestres ont
résidence la halle aux tissus de la            joué un rôle aussi actif et formateur
ville – le Gewandhaus – et prend               dans le développement de la musique
le nom de Gewandhausorchester.                 symphonique, aujourd’hui encore
D’illustres Kapellmeisters l’ont dirigé        l’orchestre attire à lui les meilleurs
au cours des derniers siècles, parmi           compositeurs, chefs et solistes. Le
eux Johann Adam Hiller, Felix                  Gewandhausorchester peut s’enor-
Mendelssohn Bartholdy, Arthur Nikisch          gueillir d’avoir donné le cycle des
et Kurt Masur. Après son inaugura-             neuf symphonies de Beethoven du
tion en 2005, le mandat phénoménal             vivant du compositeur (1825-1826)
de Riccardo Chailly en tant que                ainsi que la première intégrale de
Gewandhauskapellmeister a pris fin             l’œuvre symphonique de Bruckner
en 2016. Andris Nelsons deviendra le           (1919-1920). Le prélude des Maîtres
nouveau Gewandhauskapellmeister                chanteurs de Nuremberg de Wagner,
pour la saison 2017-2018. Appréciée            le Concer to pour piano n o 5 de
des mélomanes du monde entier,                 Beethoven, le Concerto pour violon
la sonor ité exceptionnelle du                 et Un requiem allemand de Brahms
Gewandhausorchester le distingue               et la Symphonie no 7 de Bruckner ne
de tout autre orchestre sympho-                représentent qu’une fraction de la
nique. Cette identité sonore unique,           richesse du répertoire symphonique
associée à la diversité extraordinai-          du Gewandhausorchester. Encore
rement riche du répertoire que joue            aujourd’hui, l’orchestre commande
le Gewandhausorchester, est cultivée           et crée chaque saison de nouvelles
chaque année dans plus de deux cents           œuvres. Au cours de son mandat de
représentations, qu’il interprète dans         Gewandhauskapellmeister (1835-
ses trois « maisons ». Il se produit           1847), Felix Mendelssohn Bartholdy
chaque semaine au Gewandhaus,                  a exercé une influence décisive sur le
participe aux productions de l’Opéra           développement de ce qui constitue
de Leipzig et rejoint le Thomanerchor          aujourd’hui le cœur du répertoire
dans un programme hebdomadaire de              symphonique. Pendant son mandat,

                                          17
il a dirigé la création de plusieurs de     avec Stefano Bollani, les concertos
ses propres œuvres dont le Concerto         pour piano, l’Oratorio de Noël, la
pour violon en mi mineur, la Symphonie      Passion selon saint Matthieu et les
no 3 « Écossaise » et l’ouverture de        concertos brandebourgeois de Bach,
Ruy Blas. Mendelssohn a également           les concertos pour piano de Brahms
dirigé l’orchestre dans la création         avec Nelson Freire, la Symphonie
mondiale de la Symphonie en ut              no 2 (Lobgesang) de Mendelssohn et
majeur « La Grande » de Schubert            l’album « Mendelssohn Discoveries ».
ainsi que dans les Symphonies no 1, 2       Le projet d’enregistrement du
et 4 de Schumann. Par le biais d’une        cycle complet des symphonies de
programmation particulièrement origi-       Gustav Mahler (chez Accentus)
nale – très novatrice pour l’époque – il    est arrivé à son terme en 2016. Le
a réveillé chez les auditeurs leipzigois    Gewandhausorchester a collaboré avec
la conscience des chefs-d’œuvre du          Herbert Blomstedt de 2005 à 2012
passé, notamment en réintroduisant la       dans une intégrale des symphonies de
musique orchestrale de Bach, musique        Bruckner (chez Querstand) faisant déjà
qui, jusqu’à son arrivée à Leipzig, était   référence. Chef lauréat de l’orchestre,
curieusement tombée dans l’oubli. Le        Herbert Blomstedt l’a dirigé dans
premier conservatoire d’Allemagne fut       l’enregistrement d’un cycle complet
fondé à l’initiative de Mendelssohn, à      des symphonies de Beethoven paru à
Leipzig en 1843, l’actuelle Hochschule      l’occasion de son 90 e anniversaire en
für Musik und Theater « Felix               juillet 2017.
Mendelssohn Bartholdy ». Fidèle à la
conception originale de son fondateur       Violons I
qui était de permettre aux futures          Sebastian Breuninger, 1er solo
générations de musiciens d’orchestre        Andreas Buschatz, 1er solo
de s’entraîner au plus haut niveau, le      Conrad Suske, assistant 1e solo
Gewandhausorchester collabore avec          Yun-Jin Cho, assistant 1er solo
la Hochschule sous la forme d’une           Tristan Thery
Académie d’Orchestre Mendelssohn.           Johanna Berndt
Les diplômés de l’académie reçoivent        Jürgen Dase
un master en pratique orchestrale.          Hans-Rainer Jung
La discographie de l’orchestre avec         Liane Unger
Riccardo Chailly a été couronnée de         Brita Zühlke
nombreuses récompenses presti-              Gunnar Harms
gieuses parmi lesquelles le Golden          Christian Krug
Disc ; pour les cycles complets des         Chiara Astore
symphonies de Schumann, Brahms et           Franziska Mantel
Beethoven, un album dédié à Gershwin        Mao Zhao

                                        18
Dzafer Dzaferi                           Violoncelles
Sanghee Ji                               Christian Giger, 1er solo
Marie-Luise Vit                          Léonard Frey-Maibach, assistant 1er solo
                                         Gayane Khachatryan
Violons II                               Michael Peternek
David Wedel, 1er solo                    Christian Erben
Miho Tomiyasu-Palma Marques, solo        Kristin Elwan
Markus Pinquart                          Dorothée Erbiner
Sebastian Ude                            Henriette-Luise Neubert
Gudrun Spörl                             Moritz Klauk
Udo Hannewald                            Pedro Pelaez Romero
Rudolf Conrad                            Olivier Marger
Edwin Ilg                                (Mendelssohn-Orchesterakademie)
Kathrin Pantzier
Lars Peter Leser                         Contrebasses
Tobias Haupt                             Rainer Hucke, 1er solo
Karl Heinrich Niebuhr                    Karsten Heins, solo
Lydia Dobler                             Burak Marlali, solo
Nemanja Bugarcic                         Waldemar Schwiertz
Camille Gouton                           Eberhard Spree
Lifan Zhu                                Thomas Stahr
Alexander Lesch                          Slawomir Rozlach
(Mendelssohn-Orchesterakademie)          Christoph Winkler
                                         You Young Lee
Altos
Vincent Aucante, 1er solo                Flûtes
Elizaveta Zolotova, solo                 Katalin Stefula, solo
Olaf Hallmann                            Sébastien Jacot, solo
Peter Borck                              Manfred Ludwig
Katharina Dargel                         Tünde Molnár-Grepling (piccolo), solo
                                                                                    Licences E.S. 1-1083294, 1-1041550, 2-1041546, 3-1041547 - Imprimeur :Impro

Dorothea Hemken
Claudia Bussian                          Hautbois
Birgit Weise                             Henrik Wahlgren, solo
Anne Wiechmann-Milatz                    Domenico Orlando, solo
David Lau                                Thomas Hipper
Tahlia Petrosian                         Simon Sommerhalder (cor anglais), solo
Ivo Bauer
Jihye Han
(Mendelssohn-Orchesterakademie)

                                    19
Clarinettes                              Timbales
Thomas Ziesch, solo                      Mathias Müller, solo
Peter Schurrock, solo                    Tom Greenleaves, solo
Matthias Kreher
(clarinette en mi bémol), solo           Percussions
Volker Hemken (clarinette basse), solo   Gerhard Hundt
                                         Philipp Schroeder
Bassons                                  Wolfram Holl
Thomas Reinhardt, solo
David Petersen, solo                     Piano et célesta
Lutz Klepel                              Hazel Beh
Hans Schlag (contrebasson), solo         (Mendelssohn-Orchesterakademie)

Cors                                     Accordéon
Ralf Götz, solo                          Luka Juhart (invité)
Bernhard Krug, solo
Jan Wessely                              Directeur du Gewandhaus
Jochen Pleß                              Andreas Schulz
Simen Fegran
Jürgen Merkert                           Chef de la gestion d’orchestre
Christian Kretschmar                     Marco Eckertz
Julian Schack
(Mendelssohn-Orchesterakademie)          Gestion d’orchestre
                                         Nele Kemmerich
Trompettes
Gábor Richter, solo                      Équipe technique
Jonathan Müller, solo                    Tobias Göthert
Ulf Lehmann                              Holger Berger
Johann Clemens                           Stephan Hildebrandt
                                         Thomas Hupe
Trombones
Jörg Richter, solo
Tobias Hasselt, solo
Stefan Wagner
Johannes Urban (invité)

Tuba
David Cribb

                                     20
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