Audit du système du contrôle alimentaire au Luxembourg - Rapport d'AGILEmaker et LogicaSoft
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Compréhension du contexte Le programme gouvernemental prévoit au chapitre « Le contrôle des produits alimentaires » ce qui suit: « Le Gouvernement entend améliorer le système du contrôle alimentaire au Luxembourg et étudier la mise en commun des différents services et autorités de contrôle alimentaire. Ceci permettra de réduire le nombre d’intervenants et d’augmenter la performance des contrôles. Cette réforme permettra également d’établir un pouvoir décisionnel centralisé afin d’harmoniser les contrôles et d’éviter les double-contrôles dans les entreprises. » 2
Compréhension du contexte La législation nationale en vigueur au Luxembourg établit en tant qu’autorités compétentes le ministre de la Santé d’une part et le ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et de la Protection des consommateurs d’autre part. Par ailleurs elle donne des pouvoirs de contrôle à des agents de plusieurs administrations : Administration des services vétérinaires, Direction de la santé, Police, Douane, Institut Viti-Vinicole et Administration de la Gestion de l’Eau. Afin d’assurer la coordination entre administrations, une nouvelle structure, l’Organisme pour la sécurité et la qualité de la chaîne alimentaire (OSQCA), a été créée en 2007. Ses missions permettent de répondre à un certain nombre d’exigences de la législation européenne notamment l’établissement du plan de contrôle pluriannuel. Comme le cadre légal de la sécurité des denrées alimentaires comporte de plus en plus de domaines, le nombre de systèmes de contrôle a augmenté au cours des années. Actuellement l’OSQCA a identifié 21 systèmes différents. 3
Description de la mission Selon le cahier des charges, la mission doit permettre: D’optimiser l’attribution des responsabilités politiques ; De mettre en évidence les doubles emplois et les lacunes dans les activités de contrôle et d’analyse des différents services impliqués et de déterminer dans quels domaines des synergies sont envisageables et/ou souhaitables dans un souci d’efficacité et d’économie ; D’évaluer le rôle et l’efficacité de l’OSQCA dans le cadre du système de contrôle actuel ; D’étudier le fonctionnement des laboratoires impliqués dans le contrôle officiel quant à l’utilité d’un recentrement des analyses, surtout en cas de crises, sur les laboratoires officiels luxembourgeois et le développement d’activités analytiques communes dans le cadre des différents systèmes de contrôle identifiés, y compris la recherche d’économies potentielles en ce qui concerne les analyses sous-traitées ; D’estimer la perception des consommateurs et des opérateurs sur l’efficacité des systèmes de contrôle au Luxembourg et sa transparence. 4
Preparation Réunion de lancement Déroulé de l’évaluation Compréhension Compréhension de Les livrables sont colorés en bordeaux mission et de son Collecte de Analyse et environnement documents interprétation Etape 1 Définition du Interviews périmètre de Interviews l’évaluation complémentaires Analyse Recommandations Evaluatioin Workshop Présentation constats Etape 2 Etat des lieux de l’état des Préparation lieux Workshop des constats organisationnel Elaboration des pistes d’amélioration Workshop sur les Etape 3 recommandations Proposition d’un plan d’actions d’amélioration Rapport final Rédaction du Présentation Finalisation rapport final finale PowerPoint Etape 4 de l’évaluation 6
Expériences professionnelles (25 ans) Vincent Laurent • Directeur du laboratoire de la SWDE, gestion de la qualité de l’eau • Stratégie de la SWDE dans le cadre du +32 474 80 25 23 schéma directeur de l’eau vincent.laurent@logicasoft.eu • Evaluation et conseil dans la gestion des laboratoires de l’ONEE (Maroc) • Auditeur principal et technique pour Belac et Olas • Conseiller de la Direction Générale chez Activités clés Vivaqua • Membre du GT 2018 (réflexion stratégique au sein de Vivaqua) • Lean Management • Excellence opérationnelle chez Vivaqua • Amélioration de la performance (amélioration des processus) • Stratégie • Business analyst (LogicaSoft), spécialisé en • Business analyst LIMS pour laboratoires • Evaluation de la conformité des • Gérant de MB Research (LU) laboratoires d’essais (Belac, Olas) • Gestion de projets Personalité Formation Décrit comme: Intéressé par: • Visionnaire • Hiking • Esprit d’équipe • Littérature sur le lean • Licence en chimie (UNamur) • Ambassadeur du management • DES en management public (Solvay) changement • Découverte • Lean Six Sigma (Opex Management, • A l’écoute • Tennis SigmaPlus, Deloitte) • Impliqué • Communicateur 8
Expériences professionnelles (25 ans) • Manager à Ramboll-Management BE Jean-Pierre Palante • Analyse du processus de la demande au sein du SPW entre les directions générales et le DTIC +32 478 32 26 99 • Evaluation et conseil dans le pilotage de 9 Jean-pierre.palante@agilemaker.com grands projets d’infrastructures en France et en Angleterre pou Storengy (Groupe GDF SUEZ) • Coaching de directeurs de projets dans le secteur de l’énergie Activités clés • Assistance aux directions de 2 hôpitaux dans leur processus de fusion, notamment • Evaluation organisationnelle concernant l’IT • Gouvernance de programmes et projets • Evaluation des système informatique incluant multiples parties-prenantes d’hôpitaux • Relation entre IT et business vu du coté • Stratégie informatique de la ville de Mons des métiers • Etude de la charge administrative générée • Evaluation de programmes et projets par la PAC pour la DG Agri de la Commission • Coaching de directeurs de projets européenne • Consensus building entre de nombreuses parties-prenantes Personalité Décrit comme: Formation Intéressé par: • Sage • Nature • Esprit d’équipe • Livres sur l’économie • Orienté vers le • Licence en droit (UCL) et la théorie des changement • Formation en gestion de l’innovation (UCL) organisation • Empathie • Accompagnement à la création • Economie circulaire d’entreprise (Solvay Business School) • Impliqué • Philosophie et • Motivé par l’impact de management ses actions 9
Expériences professionnelles (15 années) Gilles Carlier d’Odeigne • Gestion du projet “Mobile Devices pour +32 477 68 58 64 facteurs” chez bpost Gilles.carlier@agilemaker.com • Gestion des impacts d’un large programme de réorganisation pour bpost • Responsable des aspects business sur une large initiative de réorganisation d’un Activités clés département vente et marketing et implémentation d’outil CRM • Développement du plan marketing d’un • Gestion de projets et de programmes opérateur media et telecom impliquant beaucoup de parties-prenantes • Coaching stratégique et facilitateur de • Performance organisationnelle changement pour des PME’s • Business Process Management & Performance Management • Formateur et professeur (UCL) en innovation et en stratégie • Bloggeur (livingcompany.blogspot.be) Personalité Intéressé par: Formation Décrit comme: • Hockey, tennis, • Collaboratif football • Ingénieur commercial (Solvay Business • Avide d’apprendre School) • Ecriture et lecture sur • Innovant l’innovation et la • Certifié Prince2 Foundation & Practitioner • Certificat en gestion de l’innovation (UCL) • Orienté impact collaboration • Certificat en business coaching • Fiable • Psychologie et • Formations en intelligence collective, • Innovant développement gestion du changement, neuropsychologie • Structuré personnel • Chartered Financial Analyst (CFA) • Nature AGILEmaker - 11/07/2017 10
Jean-Christophe Perrot Expériences professionnelles (20 ans) +32 475 96 54 43 jean-christophe.perrot@logicasoft.eu • Administrateur-Gérant de LogicaSoft • Formateur SAP certifié • Expert SAP FICO • Mise en place de projets SAP (> 20) Activités clés • Mise en place de projets ERP Odoo (>20) (best partner odoo EMEA en 2014) • Administrateur-Gérant de MB Research (LU) • Business architect • ERP Expert • Management de la qualité • HACCP • Organisation et Stratégie d’entreprise • Gestion de projets Personalité Formation Décrit comme: Intéressé par: • Communicateur • Nature • Empathique • Cuisine du monde • Ambassadeur du • Ingénieur Chimiste et des industries • Bande Dessinée changement agroalimentaires (FSAGX) • A l’écoute • Musique • Formateur SAP • Challenge • Impliqué • Communicateur 11
Les personnes rencontrées
Personnes rencontrées Personne / Equipe Organisme Date de la rencontre René Scheiden. Gilbert Moris, Marc Laboratoire national de santé 05/01/2015 Fischer Camille Strottner, Franck Schaul, Elisa OSQCA 06/01/2015 Barilozzi Félix Windschultz Contrôle vétérinaire 23/01/2015 André Vandendries 1er conseiller du ministre de l’agriculture 23/01/2015 Schaul Franck, Jeanne Bormann, Danièle Ruckert, Christiane Blum, ASTA 23/01/2015 François Kraus, Franz Kremer, Katja Thill, Monique Decker, Myers Guy Goedert, Jean Feyeneisen Union des Consommateurs 02/02/2015 Patrick Hau SECUALIM 02/02/2015 Paul Gantembein Secrétaire général de la chambre d’agriculture 02/02/2015 Michaël Sibilia, Magalie Lysiak, Bruno Chambre de commerce de Luxembourg 03/02/2015 Lassine, Jean-François Vivier Danielle Hansen-Koenig Directeur de la santé 03/02/2015 Laurent Jomé 1er conseiller du ministre de la santé 03/02/2015 Sven Majerus GIMB 03/02/2015 Patrick Majérus Radio Protection 05/02/2015 Marcel Bruch Pharmacien inspecteur 05/02/2015 Patrick Hau, Camille Strottner,…. SECUALIM/OSQCA 05/02/2015 Mme Muller, Charles Bassing Chambre des métiers 05/02/2015 Magalie Athonady MindForest 12/02/2015 13
Personnes rencontrées Personne / Equipe Organisme Date de la rencontre Workshop 25/02/2015 Workshop Labo 06/03/2015 Jean Brasseur Felix Windschultz Isabelle Paulus Karl Georges Insp Vétérinaire 13/03/2015 Jean Biel Malou Grasges Dr Pierre Weicherding Insp. Sanitaire Christine Mangen Ministère de l’Agriculture 13/03/2015 Lydia MUTSCH Ministère de la santé 25/03/2015 Fernand ETGEN Ministère de l’Agriculture 25/03/2015 Laurent JOME Pia NICK Christiane MANGEN Conseillers des Ministres 23/04/2015 Patrick HAU Xavier POOS 14
Les systèmes en place dans le cadre du contrôle alimentaire
Rappels historiques (cadre réglementaire et organisationnel) Loi de 25/9/1953 ayant pour objet la réorganisation du contrôle des denrées alimentaires Loi du 29/8/1976: administration des services vétérinaire Règlements CE n° o 178/2002, principes généraux législation alimentaire o 852/2004, relatif à l’hygiène des denrées alimentaires o 853/2004, relatif à l’hygiène des denrées alimentaires d’origine animale o 882/2004, relatif aux contrôles 16
Rappels historiques (cadre réglementaire et organisationnel) Mars 2007: Création OSQCA en application du règlement 882/2004 2009: création SECUALIM 2013 : Protection du Consommateur intégré au Ministère de l’Agriculture 17
Rappels historiques (cadre réglementaire et organisationnel) Projets de loi actuellement déposés : o 6614: projet de loi instaurant un système de contrôle et de sanctions relatif aux denrées alimentaires o 6646: projet de loi modifiant loi modifiée du 21/11/1980 portant organisation de la direction de la santé o 6659: Projet de loi portant organisation de l’Administration des Services Vétérinaires o 6525: projet de loi relatif aux produits phytopharmaceutiques 18
Le système Production Contrôle Consommation Consomm- Agriculteurs OSQCA ateurs & ULC Industriels SECUALIM ASV Restaur- DOUANE ASTA ateurs Labo LNS Distrib- vétérinaire uteurs Labo ASTA Aéroport 19
Système Responsabilité Système 1 - Contrôle de la santé animale ASV Système 2 - Contrôle des denrées alimentaires d'origine animale ASV Système 3 - Contrôle des importations d'animaux et de denrées alimentaires d'origine animale ASV Système 4 - Contrôle des aliments pour animaux et de la nutrition animale ASTA Système 5 - Contrôle des encéphalites spongiformes bovines et sous- produits animaux ASV, Min ENV Système 6 - Contrôle des médicaments vétérinaires et résidus ASV DIRSAN-DPM Système 7 - Contrôle des denrées alimentaires et hygiène des denrées alimentaires DIRSAN SECUALIM Système 8 - Contrôle des importations d'aliments d'origine végétale DIRSAN SECUALIM Système 9 - Contrôle des produits phytopharmaceutiques DIRSAN SECUALIM - ASTA- ASV Système 10 - Contrôle du bien-être animal ASV Système 11 - Contrôle de la santé des végétaux ASTA Système 12 - Contrôle OGM DIRSAN SECUALIM Système 13 - Contrôle de l'étiquetage et allégations nutritionnelles DIRSAN SECUALIM ASV ASTA Système 14 - Contrôle des contaminants DIRSAN SECUALIM Système 15 - Compléments alimentaires et alimentation particulière DIRSAN SECUALIM Système 16 - Matériaux et objets entrant en contact avec les denrées alimentaires DIRSAN SECUALIM Système 17 - Contrôle de la production primaire ASTA Système 18 - Contrôle du secteur de l’agriculture biologique ASTA Système 19 - Contrôle des AOP-IGP-STG ASTA Système 20 - Additifs alimentaires DIRSAN SECUALIM ASV Système 21 - Contrôle des allergènes DIRSAN SECUALIM ASV
Les systèmes en place dans le cadre du contrôle alimentaire : Constats généraux
Messages généraux Au niveau du contexte Au niveau des pistes Matière vaste avec beaucoup Privilégier la mise en d’inter-relations entre différentes mouvement compétences Accroître l’adhésion en Exigences européennes de plus associant les acteurs à la en plus importantes construction des solutions Nouvelles tendances qui Identifier la situation idéale à rendent la matière plus long terme … tout en … complexe encore: additifs, privilégiant des actions avec des alicaments, etc gains à court terme Alignement des différents Développer des projets pilotes intervenants sur la nécessité de (aéroport, additifs,..) faire évoluer le système L’OSQCA n’a jamais joué le rôle que l’on attendait de lui 222
Constats – Bonnes pratiques Qualité des contrôles et des analyses Engagement des contrôleurs et des organes Niveau de compétence des contrôleurs et des analystes Disponibilité et ouverture des organes Tout le monde se connaît Au sein du ministère de la santé, multiple collaborations positives: pharmacie, contrôle des OGMs, radio- protection, etc Système de Smileys ( des éléments positifs et négatifs ont été soulignés) 233
Constats – Messages spécifiques par type d’acteur Vétérinaires: o Attitude de dialogue et de conseil vis-à-vis du professionnel o Différences d’attitude entre les contrôleurs et appréciation +/- rigoriste du règlement o Ils contrôlent des établissements o Parfois vu comme juge et partie Secualim: o Attitude globalement plus légaliste que les vétérinaires o Différences d’attitude entre les contrôleurs et appréciation +/- rigoriste du règlement o Ils contrôlent des activités Douaniers: o Approche parfois trop répressive o Déficits de connaissances métier OSQCA: o Peu de visibilité 244 o Lenteur dans les alertes et orientation vers la grande distribution
Attentes des parties-prenantes Consommateur / Sécurité alimentaire (confiance), information, ULC écoute Aéroport Réputation et volume de trafic Luxembourg Réputation, respect des règlements européens Protection de la santé publique avec un max de Etat Simplicité et performance administrative, traçabilité Réputation des labels, défense de la production Agriculture locale, contrôles efficaces, limités, didactiques Confiance du consommateur, développement Commerce et activité économique Métiers Contrôles efficaces, limités, didactiques, équitables 255
Constats vs propositions (1/4) Lacunes et/ou double-emplois Pistes d’amélioration Propositions de loi à adapter, à voter, à rendre effectives Manque de base légale, entraînant une difficulté: Législation à adopter aussi dans le domaine autres que Pour appliquer la réglementation européenne l’hygiène, comme pour les additifs et les compléments Pour effectuer des contrôles homogènes et alimentaires appropriés Créér un poste de juriste au sein du Ministère de la Santé A encadrer les professionnels (juriste technique) Absence de pouvoir décisionnel centralisé Les décisions sont prises au niveau des directions ou dans les service Absence de stratégie commune ou unique (analyses de risque peu coordonnées) Mise en place d’une coupole ou administration dépendant Pas de coordination globale au niveau du directement des Ministres Ministère de la Santé Pas de conseiller Sécualim qui participe aux bureaux ministériels Manque de capacité à sanctionner Doter l’organisme de capacité de sanctions administratives OSQCA La coordination de base sur le volontariat Renforcer les ressources et le pouvoir décisionnel de Personne ne peut prendre des décisions si l’organisation désaccord La doter de ressources propres Personnel insuffisant pour les multiples tâches La faire dépendre directement des 2 Ministres Absence d’hiérarchie claire (agents en provenance de différentes administrations) 266
Constats vs propositions (2/4) Lacunes et/ou double-emplois Pistes d’amélioration SECUALIM : évolution des activités versus ressources constantes Avis de conformité (Inspection sanitaire) Novel Food Transformer SECUALIM en une « Maison de la Commission d’homologation des pesticides (Pharmacie) Santé » ou administration centralisée. Dérogation pesticides eau potable (inspection sanitaire Systèmes informatiques en silo, entraînant des difficultés au niveau de: L’obtention d’une vue globale sur les planning Fusion de certaines bases de données et Pas de vue globale de l’ensemble des activités systèmes Le suivi des résultats des contrôles A court terme: coordination des plannings L’identification de récurrence de problèmes ou d’absence de contrôles Fusion de certaines bases de données et systèmes Présence de double contrôles notamment dans le Possibilité pour les vétérinaires de faire des cadre d’établissements sous agrément européen contrôles relevant de SECUALIM A court terme: coordination des plannings 277
Constats vs propositions (3/4) Lacunes et/ou double-emplois Pistes d’amélioration Lenteur des alertes et système inefficace Atelier de travail avec les professionnels et compétences pour les professionnels élargies du « SPOC » Contractualisation de SLA’s entre services, éventuellement via un projet pilote Manque de mécanismes pour encourager et Systèmes d’information intégrés supporter la coopération, laquelle ne Planning coordonnés dépend principalement du « goodwill » des « Check lists » mieux intégrées personnes Rassemblement sous un même toit Candidat de projet pilote au niveau de l’aéroport Check-lists permettant au professionnel de s’améliorer; transparence sur le calcul des smileys Check lists en lien avec celle de Lux Control Collaboration avec Lux-Control à étudier Système n’intégrant pas suffisamment la Collaborations sur les labels avec la chambre de prévention, l’auto-contrôle, l’amélioration l’agriculture continue Adapter les contrôles selon les risques et la maturité du professionnel Intégrer les programmes de formation de la chambre des métiers 288
Constats vs propositions (4/4) Lacunes et/ou double-emplois Pistes d’amélioration Propositions de loi à adapter, à voter, à rendre effectives Lenteur d’obtention de réponses formelles Augmentation de moyens grâce aux synergies et aux auto-contrôles Sur-qualification des vétérinaires pour certaines Utilisation d’assistant technique pour certaines activités et manque d’homogénéité dans les statuts tâches Absence d’un « SPOC » pour les professionnels Voir les deux scénarios proposés Incohérence entre la responsabilité politique et administrative pour les vétérinaires chargés du Voir les deux scénarios proposés contrôle issu de l’animal Regroupement des laboratoires/des activités Dispersion des moyens analytiques (équipements et analytiques moyens humains) Favoriser les compétences transversales 299
Analyse de risques Non respect des règlements européens Défavoriser les entreprises Luxembourgeoises (règlementation obsolète) Système de sanctions défaillant voire inexistant Perception différente selon les acteurs :établissement vs activité Manque de réactivité en cas de crise alimentaire Dissymétrie entre la réalité politique et l’organisation hiérarchique sur le terrain Perte de crédibilité, de cohérence aux yeux des entreprises Mauvaise circulation de l’information 30
Analyse de risques Silos actuels ne coopèrent pas Absence de prise en compte des attentes des stakeholders Pas de capitalisation sur base des expériences passées Mauvaise répartition des moyens affectés vs contrôles à réaliser Absence de supervision centralisée peut amener des problèmes de déontologie ou à tout le moins une mauvaise compréhension de la missionµ Les véritables clients ne sont pas identifiés 31
Enjeux Optimiser les responsabilités politiques Eliminer les lacunes et les doubles emplois Optimiser les capacités analytiques des laboratoires Respect de la réglementation européenne Visibilité et crédibilité vis-à-vis des stakeholders et des clients 32
Réponse aux constats et enjeux Administration commune intégrant les différentes compétences du contrôle de la sécurité alimentaire Coupole agissant comme SPOC qui distribue le travail vers les administrations compétentes et audite la réalisation des contrôles 33
Les systèmes en place dans le cadre du contrôle alimentaire : Analyse des scénarios identifiés
Benchmark européen (partiel) GB : FSA10 o Département non-ministériel o Chair et Deputy Chair désignés par le secrétaire d’état ayant en charge la santé en accord avec d’autres ministres (Ecosse et Irlande) ayant en charge la santé FR : ANSES o Agence gouvernementale placée sous la tutelle des ministres chargés de la Santé, de l’Agriculture, de l’Environnement, du Travail et de la Consommation 35
Benchmark européen (partiel) DE : BVL o Organisme fédéral indépendant placé sous la responsabilité du ministre fédéral de l’Agriculture et de l’Alimentation (BMEL) E : Spanish Agency for Consumer Affairs, Food Safety and Nutrition o Organisation indépendante sous la responsabilité du ministre de la santé, des Services Sociaux et de l’Egalité. 36
Benchmark européen (partiel) NL : Netherlands Food and Consumer Product Safety Authority o Organisme fédéral indépendant placé sous la responsabilité du ministre fédéral de l’Agriculture et de l’Alimentation (BMEL) E : Spanish Agency for Consumer Affairs, Food Safety and Nutrition o Agence indépendante placée sous la tutelle du Ministère des Affaires Economiques et qui doit procurer des délivrables au ministre de la Santé, du Bien-Etre et du Sport 37
Benchmark européen (partiel) N : Norvegian Food Safety Authority o Organisme gouvernemental. Cet organisme conseille le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le ministère de la Pêche et des Affaires Côtières et le ministère de la santé et des Services de soins S : National Food Agency o Agence gouvernementale autonome dépendant du ministère de l’Entreprise et de l’Innovation 38
Benchmark européen (partiel) P : Food Safety Authority o Organisme dépendant du ministère de la Santé GR : EFET o Organisme public placé sous la supervision du ministère de la Reconstruction, de la Production, de l’Environnement et de l’Energie 39
Benchmark européen (partiel) A : BAES o Agence subordonnée du ministère fédéral de l’Agriculture, des Forêts, de l’Environnement et de l’Eau IRL : FSAI o Organisme placé sous la tutelle du ministère de la Santé 40
Benchmark européen (partiel) IS : Environment Agency o Agence placée sous la direction du ministère de l’Environnement 41
Scénarios possibles (1) Administration commune intégrant les différentes compétences du contrôle de la sécurité alimentaire o Le cas échéant, tutelle « fonctionnelle » d’un seul Ministre, … o …Tout en restant sous la responsabilité des Ministres de l’Agriculture et de la Santé en fonction des sujets (tableau page 20) o Type d’organisation qui pourrait servir d’inspiration : • ILNAS: Institut Luxembourgeois Normalisation, Accréditation et Surveillance • ITM: Inspection du Travail et des Mines • Ministère de la protection des consommateurs 42
Scénarios possibles (2) Coupole agissant comme SPOC qui distribue le travail vers les administrations compétentes et audite les contrôles o Dotée de compétences étendues o Placée directement sous la responsabilité des 2 Ministres o Etablissant des SLA Création de deux « piliers » o Pilier Santé o Pilier Agriculture 43
Les systèmes en place dans le cadre du contrôle alimentaire : Organisation de workshops relatifs aux scénarios proposés 44
Méthodologie workshop Section Contenu 1) Objectifs 1. Les objectifs et les 2) Règles du jeu attentes 3) Les mécanisme de la coopération 1) Actions et SWOT 2. Le développement des 2) Obstacle et leviers pour la mise en œuvre pistes d’actions 3) La coopération à mettre en place 1) Comparatif (+/- de chaque piste) 3. Comparaison entre les 2) Vote pour les actions prioritaires pistes d’actions 3) Conclusion 45
Les mécanismes de coopération Intelligence Collective: « Produire au sein d’un groupe une interaction positive entre les ‘je’ individuels et le ‘nous’ collectif : voilà le champ de l’intelligence collective, qui contribue à l’émergence d’un ‘je’ confortable, au service d’un ‘nous’ performant. » 46
Les mécanismes de coopération (2) 3 rules to create and protect an environment leading to collective performance: Trust Collective Intelligence Openness Empathy 47
Les mécanismes de coopération (3) Pourquoi passez-vous du temps à coopérer avec un collègue? La coopération est nécessaire mais inconfortable Elle implique de supporter des coûts d’ajustement Coopérer, c’est considérer les besoins et la situation des autres dans ce que vous faites – dans vos décisions et actions afin de pouvoir rentrer dans une dynamique d’échanges Echanger repose sur une anticipation de réciprocité et requiert donc de la confiance, confiance en l’organisation et en ses collègues Obtenir des gains qui nous dépassent Mécanisme de la Coopération Repose sur l’échange Basé sur l’empathie Contexte: manque de ressources et climat de confiance Source: AGILEmaker – all rights reserved 48
Méthodologie workshop Comparatifs des pistes Tour de table Vote par post-it Réaction finale et conclusion. 49
Les systèmes en place dans le cadre du contrôle alimentaire : Résultat des workshops
Administration commune Changement de ST R E N GTH S WE AKN ESSES système juridique Accréditation fastidieux 3 3 Analyse de risque Hiérarchie claire, unique réactivité 2 2 Dépendance à deux Conflits d'intérêt ministres 1 1 Libération de Base de données ressources support unique 0 0 Répartition Visibilité extérieure ressources Coordination Perte de know how du système humaines, compétences Ressources Budget centralisé humaines optimisées carrières Mélange de OP P OR T UNITIES T H R E ATS carrières administratives Gagner du temps, 3 Lourdeur de fct Résistance au des ressources d'une déménagement 3 2 administration Hiérarchie claire, Améliorer visibilité distribution des 2 Temps de mise en tâches Conflits d'intérêt 1 place 1 0 Meilleure santé Qualité du travail 0 Séparation sécurité publique renforcée Destruction de alimentaire et compétences normes de… Transposition Procédures de Conflits de Intégration de législation contrôle communes personnel personnel différent (hiérarchie) Moins de doublons Partage des missions Agr Santé 0 51
SPOC renforcé ST R E N GTH S Structure plus light, WE AKN ESSES responsable Risque pour l'emploi 3 3 Rôle du SPOC reste 2 Reporting difficile 2 flou (sanctions) Plus facile à mettre 1 SPOC efficace 1 en œuvre Problème Lourdeur 0 décisionnel (qui 0 administrative décide) Tutelle difficile Manque de visibilité Distribution des Autonomie des (deux ministres) ressources admins Process non uniformes, coordination OP P OR T UNITIES T H R E ATS Indépendance difficile si deux Définir process et ministres responsabilités 3 Autorité de la Scission des admins 3 coupole pas existantes 2 suffisante 2 Egoismes et visions Risque de ne pas 1 personnelles aller vers scénario 1 1 0 0 Ne pas atteindre les Carrières différentes objectifs de sécurité alimentaire Réforme de Procédures claires l'OSQCA, base légale et transparentes Ne répond pas aux Gestion en cas de attentes des crise consommateurs Perte de compétence (pas Agr Santé 0 sur le terrain) 52
Conclusion des workshops SECUALIM : Scénario 1 (Admin commune) ASTA – ASV : Scénario 2 (SPOC renforcé) Mais : o Accord des différentes parties sur la nécessité de réaliser le scénario 1 o ASV et ASTA très réservés sur les chances de succès du scénario 1 o Le SPOC renforcé a déjà échoué (OSQCA) Attente importante des participants par rapport à un choix politique 53
Les systèmes en place dans le cadre du contrôle alimentaire : Analyse du Scénario 1
Scénario 1 Administration commune intégrant les différentes compétences du contrôle de la sécurité alimentaire o Une tutelle à définir o Possibilité de rester sous la responsabilité des Ministres de l’Agriculture et de la Santé en fonction des thématiques (page 20) 55
Scénario 1 Avantages o Clarification des rôles et responsabilités o Indépendance de fonctionnement o Performance de fonctionnement o Economies d’échelles (gains potentiels de 20 % selon les benchmarks internationaux) o Rééquilibrage des contrôles Economiquement et organisationnellement la solution qui répond le mieux à la déclaration gouvernementale 56
Scénario 1 Ministre Ministre Santé Agriculture Sécurité Suivi Pilotage Alimentaire Services Inspections Labos Généraux 57
Scénario 1 Composition de la future « sécurité alimentaire » (exemple) o 17 personnes de Secualim o 5-6 personnes de l’ASV (ou intégration du service) o 3-4 personnes de l’Asta o 8 personnes de l’administration des douanes 58
Scénario 1 Rôle du Comité de Pilotage o Pouvoir décisionnel o Définition de la Politique Générale o Etablissement et suivi des programmes de contrôle o Attribution des moyens de fonctionnement o Composition : • Représentant des Ministres (Santé, Agriculture et Protection des Consommateurs, …) • Responsables Sécurité Alimentaire • Représentant des labos 59
Scénario 1 Rôle du Comité de suivi o Suivi du fonctionnement de la sécurité alimentaire o Propositions d’amélioration o Commission d’avis o Composition : • Représentant des Ministres • Responsables Sécurité Alimentaire (restreint) • Représentant des stakeholders 60
Scénario 1 Points d’attention o Nécessité d’un sponsorship très fort o Relations interpersonnelles dues à l’historique de fonctionnement, aux différences de statuts, d’approches et de métiers o Clarification et redistribution des tâches et responsabilités o Leadership à développer o Statut du personnel à clarifier (notamment pour les agents de SECUALIM) 61
Scénario 1 Premières actions à mener o Mettre en place les comités de pilotage et de suivi o Réaliser un pilote à l’aéroport o Réaliser un inventaire des ressources o Cartographier les compétences o Réaliser des actions de formation o Mener des projets d’Excellence Opérationnelle o Mettre en commun les db inspections o Mettre en commun les systèmes qualité 62
Laboratoires
Constats spécifiques Différents laboratoires sont actifs dans le cadre de la sécurité alimentaire, LNS, AST, Vétés, Institut Viti Vinicole Les laboratoires sont géographiquement dispersés Les équipements analytiques sont performants mais dispersés, sous utilisés La faiblesse des ressources humaines, problème accentué par la dispersion, ne permet pas une utilisation optimale des moyens techniques Activité tournée vers le contrôle de la sécurité alimentaire et non la qualité intrinsèque des aliments 64
Constats spécifiques Les laboratoires subissent des contraintes de la CE en ce qui concerne leurs activités, l’espace de liberté est restreint Obligation de disposer de laboratoires nationaux de référence : difficile pour l’ensemble des activités (coût non négligeable) Accréditation ISO 17025 indispensable, n’est pas disponible actuellement pour toutes les activités Potentiellement de la saisonnalité dans les activités Recours important à la sous-traitance o Analytique o Labo de référence 65
Constats spécifiques Regroupement des entités est jugé nécessaire : difficultés car entités juridiques différentes Echange d’informations : par divers canaux mais ce n’est pas structuré Les plannings analytiques ne sont pas centralisés Pas de LIMS commun (Informatique de gestion de laboratoire) Pas de lien direct entre les bases de données de la sécurité alimentaire et les bases de données de laboratoire 66
Développement d’un scénario d’optimisation Proposition de pistes d’amélioration discutées en workshop o Mettre en évidence les doubles emplois et les lacunes o Définir des synergies o Recentrer la réalisation des analyses sur les laboratoires officiels luxembourgeois o Développer des activités analytiques communes o Rechercher des économies en ce qui concerne les analyses sous-traitées Workshop avec les représentants des laboratoires o SWOT: Strenght, Weaknesses, Opportunities et Threats o Obstacles & leviers o Les processus d’optimisation à mettre en oeuvre 67
68
Laboratoires Pistes d’améliorations o Regroupement physique de certaines unités (vers le LNS) o Création d’un plateau technique commun (au moins pour les analyses sophistiquées) o Créer de la transversalité des compétences et des techniques o Améliorer la planification des activités o Centraliser les systèmes qualité et l’accréditation o Augmentation de la productivité o Maîtrise des budgets de fonctionnement o Diminution des investissements en équipement de pointe (via la centralisation des activités) o Définir un LIMS commun (logiciel de gestion des données de laboratoire) o Créer un lien entre le LIMS et les bases de données de la sécurité alimentaire 69
Laboratoires Quand ? o Immédiatement pour la réflexion relative aux systèmes qualité, la cartographie des compétences et le LIMS commun o Profiter du déménagement labo vétérinaire à Dudelange, envisager le transfert de personnel et d’activités de l’ASTA et de l’ IVV vers le LNS Comment ? o Création d’un comité de pilotage • Définit les besoins • Décide des investissements • Répartit les ressources Gains potentiels o Productivité : > 20% (benchmarks internationaux) o Lissage des investissements, diminution de la sous-traitance o Frais de fonctionnement, diminution de minimum 10 % du budget actuel (ou augmentation de l’activité) 70
Laboratoires Actions proposées o Mettre en place un comité de pilotage : arbitrage en ce qui concerne l’acquisition d’équipements, le développement de nouvelles méthodes,… o Réaliser l’inventaire des ressources humaines et matérielles o Regrouper différents laboratoires sur le site du LNS o Cartographier les compétences o Réaliser des actions de formation o Créer de la transversalité dans les activités o Mener des projets de type « Excellence Opérationnelle » pour améliorer la performance des laboratoires o Mettre en commun les systèmes qualité ISO 17025 o Etendre la réflexion (laboratoire de l’administration de l’eau) ? 71
Audit des bases de données
Audit des bases de données Objectifs : o Recenser les applications, interfaces o Comprendre le fonctionnement informatique o Evaluer l’organisation des processus métiers au sein des systèmes d’information o Préciser des pistes d’amélioration o Entités évaluées : • SECUALIM • ASV • LMVE • ASTA • OSQCA (interactions avec les db CE) 73
Audit des bases de données Eléments analysés : o Organisation générale des services concernés en matière d’utilisation des systèmes d’information o Infrastructure technique mise en œuvre dans les différents services. o Logiciels utilisés dans le cadre de l’activité opérationnelle des services concernés. o Structure des bases de données o Sécurité des systèmes d’information o Echanges de données avec d’autres systèmes d’information interne et/ou externe. 74
Audit des bases de données Constatations: o Une infrastructure propre pour chaque organisation, gestion matérielle centralisée o Centralisation cohérente avec les best practices du secteur (règles d’accès, sauvegarde des infos,…) o Applications gérées en Access ou db Oracle o Développements maintenus en interne par du personnel non spécialisé dans la gestion et le développement des systèmes d’information • Avantage : bonne réactivité • Inconvénient : peut être limitant en matière d’efficacité 75
Audit des bases de données Constatations: o Développement des différentes db de manière autonome sans concertation entre les services o Pas de répertoire commun, par exemple des établissements concernés o L’absence de transversalité est un frein à l’information et la communication entre les services 76
Audit des bases de données Recommandations : De façon schématique, on pourrait imaginer une structure proche de la représentation suivante : o Un socle de données de base communes aux services. Ce socle doit être composé de données transversales dont le contrôle peut être assurés de manière centrale. o Des piliers spécifiques à chacun des services garantissant l’autonomie en fonction des besoins spécifiques. Su base de ces éléments, force est donnée de constater que le système d’information de suivi des activités opérationnelles, développé et maintenu par SECUALIM semble être le plus performant en terme de stabilité et d’intégration. o Un sommet garantissant l’intégration et la mise à disposition de l’information tant en interne (territoire, services) qu’en externe (UE). 77
Mise en œuvre
Mise en œuvre Leviers pour la mise en œuvre o Excellence opérationnelle • Planification, standardisation, redistribution des tâches • Orientation client o Agilité • Mise en mouvement immédiate • Itérations courtes • Expérimentations • Quick wins o Culture et ressources humaines • Leadership • Développement des compétences 79
Mise en œuvre Différents aspects à couvrir : o Organisationnels o Opérationnels o Juridiques 80
Mise en œuvre Loi cadre pour organiser le nouveau système o Organiser le transfert de compétences tout en répartissant les responsabilités des différents Ministres concernés o Adaptation des réglementations existantes Mise en œuvre de la réglementation européenne non transposée 81
La gestion de la transformation Nouvelle législation A mettre en œuvre dès à présent Réalisé pendant l’audit Ancrer la nouvelle Ne pas organisation relâcher l’effort Obtenir des « quick-wins » Enclencher les actions Communiquer pour obtenir Développer la l’adhésion vision Mettre en œuvre Créer l’équipe de pilotage durablement le Créer un changement sentiment Rendre le d’urgence changement possible et engager Créer le climat l’organisation propice au changement 12 à 18 mois 82
Leviers de collaboration Créer un espace physique Implémenter une plate- Développer et échanger Développer des indicateurs pour rassembler les forme de collaboration les bonnes pratiques et du management visuel personnes conviviale •Administration unique •Base de données •Espaces virtuels et •Tableaux de bord de la •Laboratoire centralisé communes physiques d’échanges performance •LIMS commun Développer des indicateurs et du Eviter les « escalations » Définir les SLA’s internes Définir des objectifs riches management visuel • Responsabiliser les acteurs de • Définir des SLA’s entre les • Prendre en compte les attentes • Tableaux de bord de la terrain services d’inspections, les des clients du processus pour performance • Mettre en place le labos,… définir des objectifs « management by exception » • Combiner objectifs individuels et collectifs Comprendre ce que les autres Organiser des retours Promouvoir la mobilité interne Simplifier les procédures font d’expérience • Promouvoir la mobilité entre • Donner de la visibilité aux • Utiliser les retours dans un cadre • Simplifier les procédures en services activités des différents services d’amélioration continue maintenant la qualité des • Accroitre la transversalité contrôles 83
Conclusions L’audit confirme que l’amélioration du système de contrôle alimentaire passe par la mise en commun des services concernés sous une tutelle administrative unique qui devra néanmoins respecter les responsabilités politiques L’organisation actuelle présente des risques en cas de crise alimentaire, notamment en ce qui concerne la prise de décision et la circulation de l’information Cependant, il faut souligner que l’engagement fort des acteurs de terrain permet de limiter ces risques Aucune démarche d’amélioration structurée n’ayant été organisée jusqu’à présent, des gains importants peuvent être atteints tant en ce qui concerne les inspections que les laboratoires 84
Conclusions Il est impératif de profiter du momentum créé par la volonté politique traduite par cette mission pour enclencher à très court terme un plan de transformation tel que décrit dans ce rapport. L’attente des gens de terrain et des stakeholders est importante et il convient d’y apporter une réponse rapide, sans quoi, le sentiment de frustration se renforcera. 85
Recommandations Regrouper les acteurs du système de contrôle alimentaire sous une seule tutelle administrative En fonction des problématiques rencontrées, les différents Ministres restent compétents (répartition des compétences par convention) Regrouper les différents laboratoires (ou parties de laboratoire) qui agissent dans le cadre de la sécurité alimentaire en transférant les ressources vers le LNS 86
Prochaines étapes possibles Préciser les objectifs et ressources pour réaliser la transformation Enclencher les actions à court terme identifiées en vue d’obtenir des quick wins Décider du planning Intégrer notre approche de transformation des organisations 87
Au plaisir de collaborer ensemble ! 88
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