Bernard Sobel Christian Dietrich Grabbe - Hannibal du 13 septembre au 4 octobre 2013

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© Hervé Bellamy

Bernard Sobel
Christian Dietrich Grabbe
Hannibal
du 13 septembre au 4 octobre 2013
Représentations : mardi, jeudi 19h30, mercredi, vendredi, samedi 20h30, dimanche 15h, relâche lundi
Tarifs : 24€ / 15€ / 12€ / 9€
Réservation : sur place ou par téléphone au 01 41 32 26 26 / du mardi au samedi de 13h à 19h
ou billetterie@tgcdn.com et en ligne sur : www.theatre2gennevilliers.com

Service de presse : Philippe Boulet — 01 41 32 26 10 — boulet@tgcdn.com
Bernard Sobel
Christian Dietrich Grabbe
Hannibal
du 13 septembre au 4 octobre

texte original, Christian Dietrich Grabbe
traduction et adaptation, Bernard Pautrat
mise en scène, Bernard Sobel

collaboration à la mise en scène, Michèle Raoul-Davis
décor, Lucio Fanti
costumes, coiffures et maquillages, Mina Ly
son, Bernard Vallery
lumière, Dominique Borrini
assistante à la mise en scène, Mirabelle Rousseau
assistante au décor et régie générale, Clémence Kazémi
assistante aux costumes, Isabel Fortin

avec
Sarah Amrous, Jacques Bonnaffé, Romain Brosseau, Eric Castex, Pierre-Alain Chapuis,
Laurent Charpentier, Simon Gauchet, Claude Guyonnet, Jean-Claude Jay, Yann Lefeivre,
Vincent Minne, Anaïs Muller, François-Xavier Phan, Tristan Rothhut, Gaëtan Vassart

Production Compagnie Bernard Sobel (compagnie aidée par le Ministère de la Culture et de la Communication / DGCA)
Coproduction Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national de création contemporaine, Théâtre Liberté-Toulon, Centre
dramatique national Orléans/Loiret/Centre, Théâtre National de Strasbourg
Avec la participation du Théâtre National de Bretagne et le soutien de la Ville de Gennevilliers
La compagnie Bernard Sobel bénéficie du soutien de la Ville de Paris.

Le théâtre de Christian Dietrich Grabbe est édité aux éditions de LʼÂge dʼHomme.

en tournée :
10 au 19 octobre 2013 - Théâtre National de Strasbourg
22 et 23 novembre 2013 - Théâtre Liberté à Toulon
4, 5 6 décembre 2013 - CDN Orléans/Loiret/Centre

++
[vendredi 27 septembre 2013 à 18h – au siège du PCF]
En partenariat avec le journal L'Humanité
Comment penser l'avenir sans illusion ?
invités (sous réserve) : Bernard Sobel, Jean-Luc Nancy, Christophe Prochasson,
Judith Davis, Olivier Neveu, Patrice Loraux, Pierre Laurent.
PCF – Espace Niemeyer – 2 place du Colonel Fabien – 75019 Paris
(entrée libre)

[samedi 28 septembre à 18h – au T2G]
Rencontre philosophique : « Déjà-vu(s) : souvenirs du présent, futurs virtuels »
Emmanuel Alloa invite Elie During en regard du spectacle de Bernard Sobel
(entrée libre sur réservation au 01 41 32 26 26 ou billetterie@tgcdn.com)

Le Théâtre de Gennevilliers est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Gennevilliers et le
Conseil Général des Hauts-de-Seine.
Hannibal

Dans la pièce de Christian Dietrich Grabbe, Hannibal, le fameux général
carthaginois en guerre contre Rome, prévoit dès le début lʼissue fatale de ses
retentissants faits dʼarmes : après sa victoire à Cannes, viendra la défaite, il lui
faudra fuir et préparer sa sortie de scène, cʼest-à-dire son suicide. Pourtant, il
poursuit ses efforts, même sʼil les sait voués à lʼéchec, et refuse autant le
découragement quʼun espoir bercé dʼillusions. Grabbe, auteur encore méconnu, né
dans une petite ville dʼAllemagne où son père était gardien de prison, eut une vie
courte et malheureuse. Une seule de ses pièces fut jouée de son vivant. Dans
Hannibal, dont lʼaction se déroule en Italie, en Espagne, en Asie mineure et à
Carthage, il met en scène des événements tels que la chute de Numance,
lʼincendie de Carthage, les sacrifices humains à Moloch… une succession
dʼépisodes à la mesure, ou à la démesure de son héros.

Valérie Mréjen

                                                                          Si lʼavenir est digne de vous, alors, bravo !
                      Sʼil ne lʼest pas, consolez-vous en vous disant que votre sacrifice en méritait un meilleur…
                                                Christian Dietrich Grabbe, Napoléon ou les Cent-Jours, Acte V, scène 7

 Il y aura encore une histoire après la nôtre — même si la nôtre, c'est-à-dire celle qui a commencé il y a deux ou
          trois cents ans en Europe, nous apparaît aujourdʼhui, comme « fermée ». Mais cette histoire à venir est
                imprévisible. Cʼest déjà un progrès dʼavoir renoncé à la prévoir pour nous consacrer à lʼexpliquer.
                                                                         François Furet, Les chemins de la mélancolie
Nous, dans l'Histoire
Note dʼintention

J'aime chez Grabbe que l'Histoire, lointaine ou proche,        Grabbe a vécu une vie douloureuse et brève, dans une
soit sa matière poétique, non comme un refuge contre           époque de gueule de bois historique. Il aurait eu les
le présent, mais pour mieux le comprendre.                     meilleures raisons du monde d'être désespéré. Il y a de
                                                               la fureur, de l'extravagance, du grotesque, dans sa vie
J'aime qu'il prenne la matière historique à bras le corps,     et dans son théâtre, mais jamais de tragédie, ou alors
à l'échelle de l'Europe ou à celle de son équivalent pour      c'est du « théâtre », le mauvais théâtre qu'il désigne
le monde antique, le bassin méditerranéen. Mais c'est          comme tel du lâche Prusias couvrant de son manteau
une pensée qui vient d'en bas et du fond d'une prison,         rouge le cadavre d'Hannibal, l'hôte qu'il a trahi.
celle dont son père était gardien et où il a grandi, dans      Hannibal nous raconte la défaite d'un homme, la fin, la
une petite ville de province dont il n'a pu s'échapper ; et    destruction par le fer et le feu d'un monde, tout comme
l'histoire des hommes est autant pour lui celles des           Napoléon nous racontait l'apparente retombée des
petits que des grands, celle du marchand de poisson et         peuples d'Europe dans les vieux esclavages à l'issue
celle du stratège génial, à égalité. Son œuvre abonde          de Waterloo. Familier de Shakespeare, auteur de la
de personnages aussi inoubliables que les fossoyeurs           Shakespearomania, l'histoire des hommes est pour lui
d'Hamlet.                                                      aussi « une histoire pleine de bruit et de fureur, ne
J'aime, dans nos époques faites de tsunamis                    signifiant rien », et il affirme furieusement contre toute la
successifs, politiques, économiques, philosophiques,           philosophie de l'Histoire de Hegel – qu'il exècre –
écologiques, quand la survie même de lʼespèce et celle         qu'elle n'a ni sens ni signification. Ce qui ne signifie
de la planète sont en question, son refus de l'espérance       pourtant jamais qu'il faille renoncer à agir, baisser les
comme celui du désespoir, puisque de toute façon, au           bras devant l'absurde. Il n'y a pas d'absurde chez
présent, l'avenir est indécidable.                             Grabbe, il y a des intérêts, de la lâcheté, de la bêtise,
                                                               de l'énergie, de la fatigue, de l'ambition, du grotesque,
Le théâtre, toujours, en commençant par les Grecs,
                                                               des erreurs, de mauvais choix, mais ni absurde ni
frappe à cette porte mystérieuse du sens et du non-
                                                               tragique.
sens.
                                                               Grabbe nous raconte des histoires dont nous
Grabbe a inventé un outil qui sans mise en œuvre de
                                                               connaissons l'issue. Il n'y a aucun suspense. Comme
moyens extraordinaires nous permet de « voir » de
                                                               les Tragiques grecs, il s'attache à montrer comment les
grands événements de l'histoire des hommes qui ont
                                                               choses adviennent, le plus souvent en raison de
moins besoin d'être montrés que donnés à réfléchir et à
                                                               mauvais choix, d'erreur de jugement. Mais sans fatalité :
comprendre. Grabbe prend l'Histoire, et même la très
                                                               si les dirigeants de Carthage avaient compris plus tôt la
grande Histoire, pour matière, il n'écrit pas de pièces
                                                               nécessité de soutenir Hannibal, s'ils avaient envoyé plus
historiques, à la différence d'un Hugo ou même d'un
                                                               tôt des renforts, si Hasdrubal n'avait pas commis l'erreur
Schiller.
                                                               de suivre le même chemin qu'Hannibal à travers les
Et je n'hésiterai pas à dire de Grabbe qu'il est mon           Alpes, le cours de l'histoire eût été réellement différent...
contemporain, « absolument moderne » comme                     Même le suicide d'Hannibal n'a rien de tragique en soi.
Rimbaud, ayant forgé un théâtre qui dans son texte et          C'est Prusias qui fait d'Hannibal mort un personnage de
sa méthode nous permet d'affronter l'aléatoire de notre        tragédie classique. Hannibal, lui, envisage son suicide,
univers et de notre condition.                                 dès le début de la pièce, comme une issue ultime et
                                                               raisonnable. Et je pense à cette réflexion de Jean-Pierre
Face à la mondialisation, au retour du religieux, à la         Vernant, dont je ne sais plus d'où elle vient mais qui
recherche de refuges « hors du monde », Grabbe est             m'avait frappé et que j'avais notée: « Voici donc une
aussi nécessaire quʼEschyle, toujours aussi                    solution à la condition humaine : trouver par la mort le
« moderne » que lui.                                           moyen de dépasser cette condition humaine, vaincre la
                                                               mort par la mort elle-même, en lui donnant un sens
En 1929, Freud, réfléchissant sur ce qu'il qualifie de         qu'elle n'a pas, dont elle est absolument dénuée. »
Malaise dans la civilisation, cite « ... ce poète original
qui, en guise de consolation, en face d'une mort               En quelques mots un peu trop long, voilà pourquoi
librement choisie, fait dire à son héros : "Nous ne            vouloir aujourd'hui monter Grabbe, auteur allemand
                                                                                                        è
pouvons choir de ce monde." » C'est une citation de            toujours quasi inconnu du début du XIX siècle,
l'Hannibal de Grabbe (« Nous ne tomberons pas hors             contemporain sans succès de Büchner, un raté, un
du monde, puisque nous sommes dedans.») et ce n'est            furieux alcoolique mort à 35 ans, auteur de sept pièces
certes pas un hasard. Ces paroles pour moi font écho à         dont quatre inachevées et toutes réputées injouables.
cette phrase de Marx dans La Critique de la philosophie        Et monter qui plus est Hannibal, une pièce dont l'action
du droit de Hegel : « L'exigence de se débarrasser des         se déplace d'Italie en Espagne, de Carthage jusqu'en
illusions sur le sort qui nous est dévolu n'est rien d'autre   Asie mineure entre le second et le premier siècle avant
que l'exigence de se débarrasser d'un état des choses          J.-C., qui met en scène, outre les sacrifices humains à
qui fait qu'on a besoin d'illusion. »                          Moloch, la chute de Numance et l'incendie de Carthage.

Oui, dit Grabbe, nous sommes dans ce monde et il n'y           Et puis « merdre » comme disait notre bon Jarry qui lui
en a pas d'autre. Il est impitoyable, sans nostalgie           au moins a pris la peine de traduire Plaisanterie, satire,
comme sans illusions. Son théâtre rompt avec la                ironie et signification plus profonde de notre original.
métaphysique, la morale et la psychologie. Il le fait
brutalement et va dans ce sens bien plus loin que              Bernard Sobel, mars 2012
Büchner. Cela explique sans doute son moindre succès.
A propos dʼHannibal
Hannibal nʼest pas une pièce historique ; même si la matière de lʼœuvre est celle du conflit qui opposa – à lʼéchelle
du monde de lʼépoque – Rome et Carthage entre le IIè et le Ier siècle avant Jésus-Christ ; même si Grabbe suit le
parcours du principal protagoniste de ce conflit, Hannibal, le général carthaginois qui fit trembler Rome, de sa
victoire à Cannes sur les Romains à sa fuite et son suicide en Bithynie.

Les libertés que prend Grabbe avec la réalité historique, la synthèse quʼil opère sur les événements, les
personnages, la chronologie, alors même quʼil en a parfaitement connaissance, traduisent clairement son projet :
comme avec Napoléon ou les Cent-Jours, revenir sur les événements qui, de lʼEspagne à la Russie, ont secoué
lʼEurope de son enfance et de son adolescence. Après un passé tout proche, ce détour par lʼantiquité, loin dʼêtre
un refuge contre un présent décevant, est la prise de distance qui lui permet de mieux le réfléchir et le
comprendre.

Grabbe a une pensée de lʼhistoire. Mais il nʼécrit pas de traités dʼéconomie politique ni de grandes synthèses
théoriques. Matières mortes et vaines, il nʼa pour elles que mépris. Il utilise le moyen du théâtre, du poème
dramatique, pour, de façon vivante, réfléchir, méditer, en philosophe et en stratège autant quʼen poète, sur cette
matière dont il a été et continue dʼêtre témoin, lʼimpérialisme, la conscience ou lʼabsence de conscience nationale,
le sens de lʼÉtat, le jeu des intérêts et, plus généralement, sur lʼhomme dans lʼhistoire, le rôle des peuples, celui
des grandes individualités.

Lʼépoque est sombre. Après Waterloo, la réaction triomphe apparemment partout en Europe. Le monde ressemble
beaucoup à la prédiction de Napoléon : une morne retombée dans les vieux esclavages. Le réveil des peuples, les
espérances de libération et dʼunité nationale, tout semble bien loin désormais. Les intérêts privés priment, semble-
t-il, partout.
Et Grabbe lui-même, malgré la reconnaissance et le soutien de quelques-uns, a échoué à faire reconnaître son
génie. Il est presque arrivé au terme de sa courte vie. Mais la grandeur de cet homme et de son œuvre, cʼest que
lʼéchec apparent, lʼabsence totale dʼillusions ne le conduisent pas, non plus que son personnage, au renoncement.
Il éructe, grince des dents, ironise ; il ne désespère pas et va au bout du possible.

Dès le début de la pièce, alors même quʼil vient de remporter une victoire peut-être décisive sur les Romains,
Hannibal, chez Grabbe, sait que la défaite et la mort sont au bout de son chemin et dès ce moment il prépare sa
sortie de scène, son suicide. Et pourtant cette conscience de lʼéchec quasi certain ne lʼempêche pas de faire tout
ce quʼil est humainement possible pour triompher.
Comme son personnage, Grabbe refuse et le désespoir et lʼespérance, lʼun et lʼautre clairement désignés comme
des illusions. Il continue de faire ce quʼil a à faire, écrire, et sans repli sur lui-même, sans souci dʼun avenir
indécidable – il ne croit ni en des lendemains qui chantent ni en aucun au-delà –, il persévère sans renoncer à
aucune de ses ambitions. Lʼéchec, pour Grabbe, ne rend pas lʼeffort dérisoire.
Cette attitude est aujourdʼhui plus que jamais exemplaire.

Michèle Raoul-Davis
Repères historiques
247 avant J.-C.     Naissance dʼHannibal. Issu dʼune grande famille de très riches négociants carthaginois, il est
                    le fils dʼHamilcar Barca, principal acteur de la 1ère Guerre Punique, conflit qui oppose Rome
                    et Carthage pour lʼhégémonie et le contrôle des marchés sur lʼensemble du monde connu de
                    lʼépoque, essentiellement méditerranéen, entre le 1er et le 2è siècle avant Jésus-Christ.

221 av. J.-C.       Hannibal devient chef des armées carthaginoises.

218 av. J.-C.       Début de la 2è Guerre Punique. Hannibal, au lieu dʼattaquer par la mer, où il est attendu,
                    franchit les Pyrénées et les Alpes avec ses troupes et ses éléphants et surprend les
                    Romains.

217 av. J.-C.       Victoire dʼHannibal au lac Trasimène. Il perd un œil des suites dʼune infection.

216 av. J.-C.       Ecrasante victoire dʼHannibal à Cannes. La stratégie mise alors en œuvre par Hannibal est
                    encore étudiée de nos jours dans les écoles de guerre. Rome est directement menacée.

216-215 av. J.-C.   Au lieu dʼattaquer Rome, Hannibal et ses troupes passent lʼhiver à Capoue (les « délices de
                    Capoue »). Il lui en sera fait reproche.

211 av. J.-C.       Publius Scipion (le futur Scipion lʼAfricain) est élu par le Sénat romain général de lʼarmée
                    dʼEspagne. Il attaque les possessions carthaginoises en Espagne.

205 av. J.-C.       Fin de la guerre dʼEspagne sur un succès romain.

204 av. J.-C.       La flotte romaine débarque en Afrique du Nord.

203 av. J.-C.       Menacée par les Romains, Carthage rappelle Hannibal qui doit quitter lʼItalie où il poursuivait
                    le combat.

202 av. J.-C.       Rencontre entre Hannibal et Scipion avant la bataille de Zama. Victoire romaine.

201 av. J.-C.       Signature dʼun traité de paix entre Rome et Carthage. Fin de la 2è Guerre Punique.

195 av. J.-C.       Hannibal doit prendre le chemin de lʼexil. Il trouve refuge en Syrie auprès du roi Antiochus.

183 av. J.-C.       Hannibal se réfugie en Bithynie, auprès du roi Prusias. Mais menacé dʼêtre livré aux
                    Romains, il se suicide.

149 av. J.-C.       Début de la 3è (et dernière) Guerre Punique.

146 av. J.-C.       Destruction de Carthage, rasée par les Romains.

135 av. J.-C.       Chute de Numance.
Christian Dietrich Grabbe
Les uns ont vu en lui un psychopathe, un fou alcoolique, un « minus psychomaniaque », un « prétentieux
grossier », les autres en ont fait un « cannibale littéraire », un « météore déréglé ». Brecht et Goebbels lʼont
admiré. Jarry, captivé, traduira lʼune de ses œuvres. Pour Heine, il est à la fois un « génie » et « une bête sauvage
et poétique ». Fils dʼun gardien de prison de la petite ville de Detmold, Christian Dietrich Grabbe ne parvint jamais
à se défaire de lʼhabit trop serré de cette enfance et de cette ville. Une seule de ses pièces fut jouée de son vivant,
sans succès, et sa vie fut une tragédie brève et misérable. Il se savait lʼinventeur dʼune nouvelle forme de théâtre
et si Heine reconnut son génie, si plus tard Jarry plaça Plaisanterie, satire, ironie et signification plus profonde
dans la bibliothèque du docteur Faustroll, puis Breton un extrait de cette même pièce dans lʼAnthologie de
lʼhumour noir, il reste encore aujourdʼhui méconnu.
Jean-Christophe Bailly

Principales œuvres de Grabbe (1801-1836) : Le duc théodore de Gothland (1822). Plaisanterie, satire, ironie et
signification plus profonde (1822). Marius et Sylla (1823). Don Juan et Faust (1829). Lʼempereur Frédéric
Barberousse (1829), Napoléon ou les Cent-Jours (1831), Hannibal (1834).

Bernard Sobel
Bernard Rothstein dit Sobel s'est installé à Gennevilliers en 1963. Au début des années 1970, le Ministère de la
Culture participe progressivement au financement de l'Ensemble Théâtral de Gennevilliers, qui devient Centre
Dramatique National en 1982.
Bernard Sobel et le collectif de travail qu'il a constitué ont assuré depuis le début une programmation et des
créations puisant dans des répertoires très divers et révélant souvent des auteurs peu connus en France, comme
Heiner Müller et Alexandre Ostrovski.
Au cours de ces trente années d'existence, le Théâtre de Gennevilliers est devenu une sorte de laboratoire où des
metteurs en scène comme Patrice Chéreau, Stéphane Branschweig, Stuart Seide, ont fait leurs premières armes.
Il a mis en scène Maria Casarès, Philippe Clévenot, Daniel Znyk, Anne Alvaro, Denis Lavant, Pascal Bongard etc.
A cette activité s'ajoute la création, en 1974, de la revue Théâtre/Public, qui publie en juin 2013 son
208ème numéro.
Par ailleurs, Bernard Sobel, dans le cadre du théâtre musical à Avignon, a mis en scène Le Pavillon au bord de la
rivière de Kuan Han Chin (musique de Betsy Jolas), Mario et le magicien d'après Thomas Mann (musique de
Jean-Bernard Dartigolles), Va et vient et Pas moi (textes de Beckett, musique de Heinz Holliger - co-production
IRCAM / Festival d'Avignon), et Le Cyclope d'Euripide (opéra de Betsy Jolas). Il a en outre assuré la mise en
scène du Porteur d'eau de Cherubini à l'Opéra-comique en 1980 et en 1992, celle de Il Prigioniero, opéra de Luigi
Dallapiccola au Théâtre Musical de Paris (Châtelet), en 1993, Les Excursions de Monsieur Broucek de L.
Janacek, en 1994, L'Affaire Makropoulos de L. Janacek à l'Opéra du Rhin. En 2005, Le Couronnement de
Poppée, à lʼOpéra de Lyon, direction William Christie.

Germaniste, il a participé à de nombreux travaux de traduction, notamment la version française de Hitler, un film
d'Allemagne de Hans Jürgen Syberberg (scénario publié aux éditions Laffont-Seghers).

Bernard Sobel est aussi réalisateur pour la télévision française. Il est Commandeur des arts et des lettres et
Officier de la Légion dʼhonneur et a reçu en 2008 la médaille Goethe du Goethe-Institut.

Ces dernières années, il a mis en scène La Pierre de Marius von Mayenburg (Théâtre national de la Colline,
Théâtre du Nord) Cymbeline de William Shakespeare, Amphitryon de Heinrich von Kleist à la MC93 Bobigny et en
2011 L'Homme inutile ou La Conspiration des sentiments de Iouri Olecha, (Théâtre national de la Colline).
Les mises en scène de Bernard Sobel

1964 Tanker Nebraska de Herb Tank                           1986 La Charrue et les Etoiles de S. O'Casey
1964 Antigone de Brecht                                     1987 Nathan le Sage de Lessing
1965 La Farce du poulier                                    1987 Le Roi Lear de Shakespeare (en allemand, au
1966 La Farce de Maître Pathelin                            Théâtre de Zurich)
1966 Cœur ardent dʼAlexandre Ostrovski                      1988 Hécube d'Euripide
1966 Ruzzante revient de guerre de Beolco                   1988 Les Amis font le philosophe de Lenz
1966 Vietnam une résistance héréditaire                     1989 La Forêt d'Ostrovski
1966 L'Exception et la règle de B. Brecht                   1989 Les Tu et Toi ou la parfaite égalité de Dorvigny
1967 Jeppe de la montagne de Ludwig Holberg                 1990 La Bonne Ame du Setchouan de Brecht
1967 Enquête pour un fait divers de Claude Prin             1990 Tartuffe de Molière
1967 Première de cavalerie de Vichnevsky                    1991 Vie de la révolutionnaire Pélagie Vlassova de
1968 Du millet pour la VIII ème armée de Loo Ding, Chang    Tver, Brecht/Gorki
Fan, Shu Nan                                                1992 Il Prigioniero, opéra de Luigi Dallapiccola (joué au
1969 L'Opéra du gueux de John Gay                           Théâtre Musical de Paris-Châtelet)
1970 Philoctète de Heiner Müller                            1992 Vie et Mort du Roi Jean de Shakespeare
1970 California Story de Hanns Eisler et Ernst Ottwald      1993 Marie d'Isaac Babel
1970 Homme pour homme de Brecht                             1993 Cache-cache avec la mort de Mikhaïl Volokhov
1971 Le Candidat de G. Flaubert                             1993 Threepenny Lear de Shakespeare
1971 Timon d'Athènes de Shakespeare                         1994 Les Géants de la montagne de Luigi Pirandello
1972 Madame Legros de Heinrich Mann                         1994 Les excursions de Monsieur Broucek et L'Affaire
1973 Têtes rondes et têtes pointues de Brecht               Makropoulos de Janacek (à l'Opéra du Rhin, Strasbourg
1973 Dom Juan de Molière                                    et Théâtre Sao Carlos, Lisbonne)
1974 La Tempête de Shakespeare                              1995 Cœur ardent dʼAlexandre Ostrovski
1974 Le Précepteur de Lenz                                  1996 Napoléon ou les Cent-Jours de C.D. Grabbe
1975 Marie d'Isaac Babel                                    1997 Zakat d'Isaac Babel
1975 Le Pavillon au bord de la rivière de Kuan Han Chin     1997 Des Perles aux cochons (Pearls for Pigs) de
1976 Le Juif de Malte de Christopher Marlowe                Richard Foreman
1977 Les Paysans d'après Balzac                             1997 Les Nègres de Jean Genet
1977 Timon d'Athènes de Shakespeare (en allemand au         1998 La Tragédie optimiste de Vsevolod Vichnevsky
Théâtre de Zurich)                                          1999 La Fameuse tragédie du riche Juif de Malte de
1978 Maximilien Robespierre de Bernard Chartreux et         Christopher Marlowe
Jean Jourdheuil                                             1999 Couvre-feu de Roney Brett
1978 Dom Juan et Tartuffe de Molière (en allemand au        2000 Manque (Crave) de Sarah Kane
Théâtre de Bâle)                                            2000 Bad Boy Nietzsche de Richard Foreman
1979 Mario et le Magicien d'après Thomas Mann               2000 Le Mandat de Nikolaï Erdman
1980 Le Porteur d'eau ou les deux journées, opéra de L.     2001 L'Otage de Paul Claudel
Cherubini (Opéra de Paris)                                  2001 Ubu roi d'Alfred Jarry
1980 Va et Vient et Pas Moi de Samuel Beckett (Festival     2002 Le Pain dur de Paul Claudel
d'Avignon – IRCAM)                                          2002 En attendant Godot de Samuel Beckett
1981 Edouard II de Christopher Marlowe                      2003 Innocents coupables dʼAlexandre Ostrovski
1981 La Chute de l'égoïste Johann Fatzer de B. Brecht       2003 Et qui pourrait tout raconter ? (Le Seigneur Guan
1982 L'Eléphant d'or d'Alexandre Kopkov                     va au banquet) de Guan Hanqing
1983 Coriolan de Shakespeare                                2003 Les Sept contre Thèbes dʼEschyle
1983 Marie Stuart de Schiller (en collaboration avec la     2004 Un Homme est un homme de Bertolt Brecht
Comédie-Française)                                          (Festival d'Avignon)
1984 La Cruche cassée de Kleist                             2005 Troilus et Cressida de Shakespeare
1984 Philoctète d'Heiner Müller                             2006 Don, mécènes et adorateurs d'Alexandre Ostrovski
1984 Entre chien et loup ou La Véritable Histoire           2007 Le mendiant ou la mort de Zand dʼOlecha
d'Ah Q de Christoph Hein                                    2008 Sainte Jeanne des abattoirs de Bertolt Brecht
1985 L'Ecole des femmes de Molière                          2009 La Pierre de Marius von Mayenburg
1985 Nathan le Sage de Lessing (en allemand, à Berlin)      2010 Cymbeline de William Shakespeare
1986 Le Cyclope d'Euripide, opéra de Betsy Jolas            2010 Amphitryon de Heinrich von Kleist
(présenté au Festival d'Avignon et au Théâtre National de   2011 L'Homme inutile ou La Conspiration des
Chaillot)                                                   sentiments de Iouri Olecha
1986 La Ville de Paul Claudel (joué au Théâtre des
Amandiers de Nanterre)
Sarah Amrous
Née en 1984, issue dʼun parcours de danseuse et de plasticienne, elle intègre lʼécole du Théâtre National de Bretagne (Promotion 7),
                                                                              ème       ème
après avoir suivi à Paris les cours dʼart dramatique des conservatoires du V      et XV     arrondissements, ainsi que la section chant
                                  ème
lyrique du Conservatoire du XV        arrondissement. Elle commence le théâtre en 2004 en Biélorussie, où elle suit une master class dʼun
an avec les professeurs de lʼAcadémie des Arts à Minsk autour de Stanislavski et de Tchekhov. Durant sa formation au TNB, elle suit
les stages de Stanislas Nordey, Benjamin Lazar, Eric Lacascade, Adel Hakim, Serge Tranvouez, Bruno Meyssat, Eric Didry, Yves-Noël
Genod et Thomas Jolly. Elle prend part à lʼenregistrement de pièces radiophoniques sur France Culture (réalisation Marguerite Gateau)
et participe à la lecture de textes de Frédéric Vossier à Théâtre Ouvert. Elle écrit et monte Jardins secrets, en juin 2009 au Théâtre du
Rond-Point. Au théâtre, elle joue dans Living ! mise en scène de Stanislas Nordey (au TNB et au Théâtre des Quartiers dʼIvry, 2012) ;
TDM3 de Didier-Georges Gabily, mise en scène Yann-Joël Collin (au TNB, 2010) ; B.Mania, mise en scène Julien Fisera (Mains
dʼŒuvres, 2008). Elle met en scène avec Yann Lefeivre Violences de Didier-Georges Gabily. Elle intervient à la prison des femmes de
Rennes dans le cadre dʼateliers dirigés et mis en scène par Christine Letailleur (Lʼassemblée des femmes dʼAristophane, 2011).

Jacques Bonnaffé
Formé au Conservatoire de Lille, il travaille, à ses débuts au cinéma dans les années 1980, sous la direction dʼEdouard Niermans,
Jean-Luc Godard, Jacques Doillon, Jean-Charles Tacchella, Renaud Victor, Philippe Garrel… Au théâtre, il travaille notamment sous la
direction de Gildas Bourdet, Hans-Peter Cloos, Claude Stratz, Gilles Chavassieux, John Berry, Christian Rist, Patrice Kerbrat, Christian
Schiaretti, André Engel, Abbès Zahmani, Simone Amouyal, Alain Françon, Michel Vinaver et Didier Bezace, Joël Jouanneau, Denis
Podalydès et Frédéric Bélier-Garcia, Véronique Bellegarde, Jean-Pierre Vincent, Marc Feld, Jean-François Peyret, Arnaud Meunier… Il
se consacre aussi à la poésie et aux lectures publiques (Arthur Rimbaud, Jules Mousseron ou des auteurs contemporains tels que
Jean-Pierre Verheggen). Au carrefour de toutes ses activités, il interprète en patois picard et met en scène Cafougnette et lʼdéfilé
dʼaprès Les Histoires de Jules Mousseron, montrant ainsi son attachement à sa terre natale. Sa troupe, la compagnie Faisan, a reçu un
Molière en 2009 pour LʼOral et Hardi de Jean-Pierre Verheggen.

Romain Brosseau
Né en 1988, il intègre l'école du Théâtre National de Bretagne (promotion 2009/2012), après avoir suivi la formation d'art dramatique du
Conservatoire de Bordeaux avec Christian Rousseau et Gérard Laurent. Durant sa formation au TNB, il travaille avec Eric Lacascade,
Daria Lippi, Adel Hakim, Roland Fichet, Véronique Nordey, Thomas Jolly, François Tanguy, Bruno Meyssat, Eric Didry, Julia Cima et
Maya Bösch. Au théâtre, il joue dans Living ! mis en scène par Stanislas Nordey (TNB et TQI) ; Violences de Didier-Georges Gabily,
mené par Sarah Amrous et Yann Lefeivre (La Fonderie, Le Mans) ; L'assemblée des femmes d'Aristophane, mis en scène par Christine
Letailleur, dans le cadre d'ateliers à la prison des femmes de Rennes. Il assiste Guylaine Kazsa et Nathalie Bécue sur les répétitions du
spectacle Les Voyages de Médée (Cie Carnet de Voyage). Actuellement, il travaille avec la compagnie du Pas suivant sur le spectacle
Training (Scène nationale d'Aubusson), une écriture collective autour du milieu sportif et avec le collectif guà-guà, sur la pièce de Pablo
Picasso, Le désir attrapé par la queue (Domaine de Thizé). Il participe à l'enregistrement de pièces radiophoniques sur France Culture
(réalisation Margueritte Gateau) et joue dans des films pour le cinéma ou la télévision. Il est dans le dernier long-métrage de Vincent
Dieutre, Déchirés/Graves.

Eric Castex
Elève à lʼINSAS à Bruxelles (1989-1992), il démarre sa carrière sous la direction de Thierry Salmon, dans Des passions dʼaprès Les
Démons de Dostoïevski, qui le dirigera ensuite dans LʼAssalto al cielo dʼaprès Kleist. Sʼensuit une longue collaboration avec Armel
Roussel qui le dirige dans Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès, puis dans The Europeans de Howard Barker, Enterrer les morts,
réparer les vivants dʼaprès Platonov de Tchekhov, Hamlet de Shakespeare (Kunsten Festival Bruxelles 2003), POP ?, création
collective (2005 Théâtre Varia). Il travaille ensuite avec Bernard Sobel dans Un homme est un homme de Brecht (2004), puis Dons,
mécènes et adorateurs dʼAlexandre Ostrovski et Le Mendiant ou la Mort de Zand de Iouri Olécha. En novembre 2008, il joue dans Le
Revizor de Gogol, mis en scène par Michel Dezoteux, création Théâtre Varia (Bruxelles). En 1997, il travaille pour la première fois avec
Stuart Seide (La Tragédie de Macbeth de Shakespeare), avec qui il retravaille ensuite pour Mary Stuart de Friedrich Schiller en 2009 et
Au bois lacté de Dylan Thomas. Il poursuit par ailleurs une carrière cinématographique en tant que réalisateur : Lady Macbeth Project et
Nature morte (Sélection festival fantastique Bruxelles 2005) ; et comme comédien, dans Get born production ARTE (Belgique) 2008 de
Nicole Palo, À lʼombre des sapins de Vincent Merveille, Correspondance de D. Wittorski et XYZ de Vincent Merveille. Il joue pour la
télévision dans Quai n°1, Avis de tempête, PJ, Le Violon, La Rivale. Il crée sa propre compagnie théâtrale en 2010 et met en scène La
nuit juste avant les forêts de Bernard-Marie Koltès (spectacle nommé pour les prix de la critique en Belgique).

Pierre-Alain Chapuis
Formé au Conservatoire National Supérieur dʼArt Dramatique, il a joué au cinéma et à la télévision, sous la direction, entre autres, de
Sylvain Monod, Raoul Ruiz, Vincent Nordon ou encore Jean-Luc Godard. Au théâtre, il joue dans un grand nombre de pièces dont
LʼEchange (Claudel) - Bernard Lévy ; Macbeth (Shakespeare) - Sylvain Maurice ; Lʼéternel Mari (Dostoïevski) - Rosine Lefèvre ; Le
Conte dʼhiver (Shakespeare) - Stéphane Braunschweig ; Rêves/Kafka (Enzo Cormann) - Philipe Adrien. Il signe plusieurs mises en
scènes, dont Stimulant, amer et nécessaire (Ernesto Caballero) / Théâtre de la tempête, Le Naufrage du Titanic (H.M Enzensberger) /
50°Festival dʼAvignon, Cloître des Carmes, Théâtre de la Tempête et tournée nationale, La serveuse nʼa pas froid (Jean Marie Piemme)
/ Théâtre de la Tempête, ou encore Lʼintrus (JL Nancy) / Théâtre de la tempête.
Laurent Charpentier
Diplômé du Conservatoire National Supérieur dʼArt Dramatique, où il a suivi les classes de Dominique Valadié, Catherine Hiegel,
François Regnault, il joue par la suite dans des spectacles mis en scène par Alain Françon (Ivanov de Tchekhov), Lukas Hemleb (Titus
Andronicus de Shakespeare et Je me crois en enfer donc jʼy suis dʼaprès Rimbaud), Jeanne Champagne (George Sand), Sandrine
Lanno (Plus loin que loin de Z. Harris), Brigitte Jaques-Wajeman (La Chanson de Roland), Bernard Sobel (Don, mécènes et adorateurs
dʼOstrovski et Amphitryon de Kleist), Emmanuel Demarcy-Mota (Homme pour Homme de Brecht et Casimir et Caroline dʼHorvath),
Mirabelle Rousseau (Ma Langue de Tarkos), Matthieu Roy (Histoire dʼAmour de Lagarce et LʼAmour conjugal de Moravia), Frédéric
Maragnani (Le Cas Blanche-Neige de Barker et Tout doit disparaître dʼ Eric Pessan), Frédéric Sonntag (Toby ou le saut du chien),
Caterina Gozzi (Le Vertige des animaux avant lʼabattage de Dimitris Dimitriadis), Emilie Rousset (La Place royale de Corneille), le
groupe ACM (Casimir et Caroline dʼHorvath). Au Théâtre de la Ville, en 2011, il joue dans trois pièces de Philippe Minyana (De lʼamour,
Sous les arbres et Jʼai remonté la rue et jʼai croisé des fantômes). Il sera à lʼaffiche dʼune création de Stéphanie Marchais, par Thibault
Rossigneux, au Théâtre de la Tempête en janvier 2014. Au cinéma, il tourne notamment avec Philippe Garrel, Nicolas Klotz, Thierry
Charrier et Caroline Deruas, et pour la télévision, avec Bernard Stora et François Luciani.

Simon Gauchet
Acteur, metteur en scène, scénographe, plasticien, il est diplômé de lʼécole du Théâtre National de Bretagne en 2012. A lʼâge de 16
ans, il rencontre de façon décisive Antonin Artaud quʼil prend pour maître sur les bancs du lycée Jacques Cartier de Saint-Malo. Après
avoir obtenu son bac, option latin et théâtre, il part à Paris, où il commence une licence Lettres et Arts à lʼuniversité Paris 7 et étudie au
                      ème
Conservatoire du V arrondissement de Paris. En 2009, il est reçu à lʼEcole des Beaux-arts de Rennes, où il nʼira finalement pas pour
préférer lʼignorance comme vecteur de trajectoire et dʼapprentissage. Il choisit ses maîtres par contemplation et tente dʼenseigner
chaque jour les choses quʼil ignore. Une fois, il partit errer en Autriche sur les traces du fantôme de Werner Schwab, ou une autre fois
plus loin à lʼEst, en Indonésie et au Japon, pour tenter de comprendre les fonctions du théâtre dans les cérémonies dʼexorcisme. En
2010, il rencontre lʼœuvre plastique de Joseph Beuys, quʼil prend également pour maître. Tout comme Henri Michaux, Georges Bataille
et Georges Mathieu, rencontré lʼannée qui précède. Il est le co-créateur du Jeune Théâtre Laboratoire Européen, de lʼEcole Parallèle
Imaginaire et du Mouvement M. En tant que metteur en scène, il signe plusieurs travaux et performances : Basti Merzlota (2005), Mimi-
Nashi Hoïchi (2007), Lʼépopée de Gilgamesh (2008), Le théâtre ambulant Chopalovitch (2009), Le gisant/Danse macabre (2009), Nouer
la corde du pendu avec les dents dʼun cheval mort/détachement (2012), Le jet de sang (2013). En tant quʼacteur, il travaille avec Hubert
Humeau, Joëlle Durand-Raucher, Chloé Jarsky-Decoust, Agathe Sanz, Muriel Lefebvre, Eric Lacascade, Anton Kouznetsov, Christian
Colin, Bruno Meyssat, Serge Tranvouez, Vincent Dissez, Julia Cima, Stanislas Nordey, Eric Didry, Yves-Noël Genod, François Tanguy,
Thomas Jolly.

Claude Guyonnet
Sorti du Conservatoire National Supérieur dʼArt Dramatique en 1984, travaille régulièrement sur des textes aussi bien classiques que
contemporains avec de nombreux metteurs en scène, parmi lesquels Claude Régy, Daniel Mesguich, Dominique Pitoiset, Laurent Pelly,
Jean-Pierre Miquel, Stuart Seide, Michel Soutter, Dietrich Sagert, Carlos Wittig, Francois Rancillac, Jean Lacornerie, Gilles Bouillon,
Claude Yersin, Anne Monfort. En 2012, il reprend Nous Trois, un spectacle de Claire Lasne-Darcueil autour de textes de Racine,
Musset, Brecht et Duras, à la maison du comédien/Maria Casares (Alloue), puis adapte Cervantes pour jouer Quichotte y Panza, mis en
scène par Richard Sammut au Pot au Noir/Rivoiranche, et joue Cahin-Caha de Serge Valetti, mis en scène par David Géry au
Lucernaire. En 2013, participe au film associé au spectacle de Claire Lasne-Darcueil Les trois sœurs dʼAnton Tchekhov, présenté à Cap
Sud Poitiers, puis joue Auguste dans Cinna de Corneille mis en scène par Laurent Delvert au Luxembourg et à Metz. Hannibal est le
onzième spectacle pour lequel il joue sous la direction de Bernard Sobel, depuis Les Amis font le philosophe de Jacob Lenz en 1988.

Jean-Claude Jay
Il a joué dans de nombreuses pièces de théâtre : Le Roi Lear de Shakespeare, mise en scène dʼAndré Engel (2005), Merlin ou la terre
dévastée de Tankred Dorst, mise en scène de Jorge Lavelli (2005), Les Brigands de Schiller, mise en scène de Paul Desveaux (2004),
La Vie est un songe de Calderon mise en scène de Guillaume Delaveau (2004), La Mouette de Tchekhov (2002) et Cymbeline de
Shakespeare (2001), mises en scène de Philippe Calvario, Dommage quʼelle soit une putain de John Ford, mise en scène de Jérôme
Savary (1997), La Danse de la mort de Strinberg, mise en scène de Lucian Pintillie (1990), Mobie Diq de Marie Redonnet, mise en
scène dʼAlain Françon (1988), Electre de Sophocle, mise en scène dʼAntoine Vitez (1985). Au cinéma, il a joué, entre autres, dans Le
Coût de la vie de Philippe Le Guay (2003), Le Duc de Guermantes de Raoul Ruiz (1999), La vie de Marianne de Benoit Jacquot (1994),
Jeanne la Pucelle de Jacques Rivette (1993).

Yann Lefeivre
Né en 1987, il travaille, parallèlement à ses études universitaires (Licence 1 de Droit à Nantes), aux Machines de lʼîle de Nantes (2007 -
2010) et suit la formation du conservatoire dʼart dramatique de Nantes. Au conservatoire, il met en scène ses camarades dans Hamlet
Machine de Heiner Muller et Res Personna de Ronan Chéneau. Après avoir reçu son certificat de fin dʼétudes théâtrales, il intègre
lʼécole du Théâtre National de Bretagne (Promotion 2009) sous la direction pédagogique de Stanislas Nordey. Là, il suit les stages
dʼinterprétations dʼAnton Kouznetsov, Stanislas Nordey, Serge Tranvouez, Jean-Christophe Sais, Julia Cima, Boris Charmatz, Christine
Letailleur, Thomas Jolly, Pascal Kirsch, Frédéric Vossier, Eric Lacascade, Françoise Bloch, François Tanguy, Bruno Meyssat, Chiara
Guidi. Il participe à lʼenregistrement de pièces radiophoniques sur France Culture : Le meilleur Bleu dʼAurianne Abécassis (réalisation
Margueritte Gateau, 2012). Il joue dans Déchirés/Graves, film dirigé par Vincent Dieutre. Au théâtre il joue dans Les Névroses sexuelles
de nos parents mis en scène par Marylin Leray ; Living ! mise en scène de Stanislas Nordey (Mettre en Scène, TNB et au TQI, 2012) ;
Violences de D.G Gabily (rôle de La Dech), quʼil met en scène avec Sarah Amrous ; dans deux mises en scène de Christine Letailleur
autour dʼAristophane qui sʼinscrivent dans des ateliers à la prison des femmes de Rennes (2010-2011) ; dans la création Intendance 01,
mise en scène de Loïc Auffret et Rémis de Vos (Théâtre Universitaire / Nantes / 2008) ; Laboratoire numérique de Falk Richter, mise en
scène de Cyril Teste (Lieu Unique / Nantes/2007) et avec lʼatelier « Mixte » (Théâtre Universitaire / Nantes / 2008).
Vincent Minne
Né en 1972, il poursuit ses études en France jusquʼà lʼâge de 21 ans. Après avoir quitté la section Histoire des Arts et des Techniques
du Théâtre de lʼUniversité Paris VIII en 1991, il vient à Bruxelles pour suivre une formation dʼacteur à lʼinstitut National Supérieur des
Arts du Spectacle (INSAS, promotion 1995). Il travaille au sein de la compagnie Utopia #3 depuis 16 ans. Avec Armel Roussel, il joue
dans Roberto Zucco (1996), Armageddon je mʼen fous (1998), Les Européens dʼHoward Barker (1998), Enterrer les morts, réparer les
vivants dʼaprès Platonov de Tchekhov (2000), Notre besoin de consolation est impossible à rassasier dʼaprès Stig Dagerman (2002),
Hamlet (version Athée) dʼaprès Shakespeare (2003), POP ? (2005), And Björk of course… de Thorvaldur Thorsteinsson (2006), Si
demain vous déplaît (2009) et enfin Ivanov/remix avec lequel il est en tournée depuis 2010. Avec Karim Barras Artefact (1999) ; Michel
Dezoteux, Richard III de Shakespeare (2003) ; Philippe Sireuil Tartuffe ou lʼimposteur de Molière (2004), Shakespeare is dead de Paul
Pourveur (2008). Il a également joué dans trois pièces de Sofie Kokaj : Elle a passé tant dʼheures sous les sunlights, Sunlights 2, et
This is not a love song entre 2006 et 2009. Avec Selma Alaoui, pour IWPNT (I would prefer not to). En France, il a joué pour Alfredo
Arias dans La Pluie de Feu en 1997 et Bernard Sobel, dans Dons, Mécènes et adorateurs dʼAlexandre Ostrovski en 2006, Le mendiant
ou la Mort de Zand, en 2007 et Lʼhomme inutile ou la conspiration des sentiments de Youri Olecha en 2011.

Anaïs Muller
Après un Bac Littéraire option arts plastiques, elle entre à lʼEcole Supérieur dʼArt de Grenoble - où elle a pu expérimenter diverses
techniques et moyens dʼexpressions -, puis suit différents stages de cinéma pour enfin entrer à lʼécole du TNB (Théâtre National de
Bretagne) à Rennes, sous la direction de Stanislas Nordey, où elle travaille avec François Tanguy, Chiara Guidi, Nadia Xerri-L, Roland
Fichet, Anton Kouznetsov, Jean Christophe Saïs, le Workcenter, Bruno Meyssat, Eric Lacascade, Boris Charmatz, Julia Cima, Martine
Joséphine Thomas, Ivitsa Bulian, Frédéric Vossier, Bruno Tackels, Françoise Bloc, Vincent Dissez, Thomas Jolly, Laurent Sauvage,
Vincent Dieutre. Elle travaillera pour la saison 2013/2014 avec Stanislas Nordey dans Neufs petites Filles de Sandrine Roche, création
au TNB, puis avec Yves Chaudouët sur sa prochaine création. Récemment, elle a joué dans Le désir… dʼaprès la pièce de Picasso Le
Désir attrapé par la queue, une création collective au domaine de Tizé en juin 2013. Elle a également travaillé avec Yann-Joël Collin
dans TDM3 de Gabily au TNB en 2011, avec Pier Lamandé au TNB pour dʼune lecture en partenariat avec le Centre Thérapeutique de
jour Janet Frame en 2012, avec Stanislas Nordey dans Living ! au TNB et au TQI en 2012, et lors dʼune lecture de Frédérique Vossier à
Théâtre Ouvert en 2011. Elle a prêté aussi sa voix pour une pièce radiophonique Le transport en commun des mortels, dirigée par
Marguerite Gateau pour France Culture en 2012. Lors de sa formation au TNB, elle a pu interpréter Clytemnestre de Sénèque, dirigée
par Vincent Dissez, Tisbé dans Angelo Tyran de Padoue de Victor Hugo et Lady Macbeth, dirigée par Thomas Jolly à la Cartoucherie
de Vincennes, le rôle de Reine mère dans Violences de Gabily, lors dʼune carte blanche, Phèdre de Gabily sous la direction de Nadia
Xerri-L, elle a aussi joué dans Days of Nothing de Fabrice Melquiot, sous la direction de Laurent Sauvage. Elle a également participé à
deux reprises au festival FIND plus à la Schaubühne de Berlin, sous la direction de Thomas Ostermeier. Au cinéma, elle a tourné dans
Déchirés/Graves, long métrage de Vincent Dieutre.

François-Xavier Phan
Après des études scientifiques et économiques à lʼUniversité Renée Descartes à Paris, cʼest à 22 ans que François-Xavier Phan
découvre le théâtre au conservatoire dʼAntony, avec Brigitte Damiens et Christian Gonon. Au départ passionné par le jeu masqué, le
mime et le clown, il participe au stage dirigé par Ariane Mnouchkine au théâtre du Soleil en 2009. Cette rencontre marque un tournant
dans sa vie : il prend la décision de sʼengager totalement dans le théâtre et intègre la même année la formation dʼacteur du Théâtre
National de Bretagne à Rennes. Stanislas Nordey, responsable pédagogique de la formation, lui offre la chance de sʼexprimer sur un
plateau, de se dresser et de prendre la parole sur scène en tant quʼêtre humain. Trouver sa nécessité intime dʼêtre sur un plateau de
théâtre. A Rennes, pendant 3 ans, il a la chance de rencontrer de nombreux artistes et metteurs en scène venant de différents horizons
avec qui il commence à travailler dès la sortie de lʼécole : Marguerite Gateau, réalisatrice pour France Culture, Stanislas Nordey,
Guillaume Doucet et Simon Deletang, metteurs en scène.

Tristan Rothhut
Né en 1987 à Maore (Lagwiyan, Guyanne française), il entre en 2005 au Conservatoire de Strasbourg, où il rencontre Christian Rist,
dont il devient lʼassistant. En 2007, il joue dans Il la menace précédé de Afrique Afrique, deux drames incantatoires de Charles Duits
créés par le VOIR DIT - Compagnie Christian Rist au Festival de Phalsbourg. En 2008, il écrit et met en scène Hamlet… Hamlet. Hamlet.
espèce de pièce brève dʼaprès la tête quʼil aurait fait dans un crâne qui aurait été Shakespeare Laforgue Müller. De 2009 à 2012, il
étudie à lʼécole du Théâtre National de Bretagne, à Rennes, en compagnie de Stanislas Nordey, Roland Fichet, Bruno Meyssat, Serge
Tranvouez, Pascal Kirsch, Julia Cima, Éric Lacascade et Daria Lippi, Éric Didry, Thomas Jolly, Renaud Herbin et Christophe Leblay,
Adel Hakim, Françoise Bloch, François Tanguy, Chiara Guidi et Claudia Castellucci… En 2012, il joue dans Déchirés/Graves, un film de
Vincent Dieutre ; coécrit et met en scène avec Simon Gauchet Nouer la corde du pendu avec les dents dʼun cheval mort -I1-
détachement ; et joue sous la direction de Stanislas Nordey dans Living ! (à partir des écrits de Julian Beck et du Living Theater), créé
au Festival Mettre en Scène, à Rennes, et repris au Théâtre des Quartiers dʼIvry et au Festival dʼAvignon. En 2013, il créé Box Office,
                                                                                           ème
un texte inédit de Damien Gabriac, mis en scène par Thomas Jolly dans le cadre de la 4 édition du Festival Ado du Préau (CDR de
Vire) ; et performe avec GUÀ-GUÀ Le Désir… (dʼaprès Le Désir attrapé par la queue de Picasso). Parallèlement, il poursuit des
chantiers de recherche ouverts à lʼécole avec François Tanguy et le Théâtre du Radeau à la Fonderie, au Mans, Renaud Herbin et
Christophe Leblay au TJP (CDN de Strasbourg), Roland Fichet et le théâtre de Folle Pensée à Saint Brieuc.

Gaëtan Vassart
Né à Bruxelles en 1978, il est diplômé du CNSAD en 2004, après la classe libre au Cours Florent et lʼINSAS. Au théâtre, il joue sous la
direction de Bernard Sobel dans Amphitryon de Kleist, La pierre de Mayenburg, Le mendiant ou la mort de Zand dʼOlecha, Dons,
mécènes et adorateurs dʼOstrovski ; Philippe Adrien dans Yvonne, Princesse de Bourgogne et Meurtres de la princesse juive ; Michel
Didym dans Poeub de Serge Valetti ; Joël Jouanneau dans Préparatifs dʼimmortalité de Peter Handke ; Gilberte Tsaï; Brigitte Jacques-
Wajeman, Pauline Bureau et Sarah Capony. Au cinéma, il tourne dans Lʼaffaire Courjault de Jean-Xavier de Lestrade et Lʼexercice de
lʼEtat de Pierre Schoeller, ainsi quʼavec Chloé Thomas, Francis Perrin et Liova Jedlicki. Il écrit aussi des chansons et publie trois albums
sous le label Igloo Records quʼil défend sur diverses scènes musicales (Francofolies, Les Trois Baudets, première partie de Francis
Cabrel à lʼOlympia…) et un premier texte dramatique La tête dans les étoiles et onze millions six dans mon dos, autour du fait divers du
convoyeur de fonds Toni Musulin, texte qui a reçu lʼAide à la création du CNT en mai 2012. A la demande de Radio France, il écrit Peau
dʼOurse dʼaprès le conte italien du Pentamerone de Giambattista Basile, dit par Anne Alvaro. Au printemps 2013, il est en résidence à la
Chartreuse de Villeneuve-Lès-Avignon. Gaëtan Vassart enseigne également lʼart dramatique aux Cours Florent.
 

Infos pratiques
Théâtre de Gennevilliers
Fondateur Bernard Sobel
Direction Pascal Rambert
41 avenue des Grésillons
92230 Gennevilliers
Standard + 33 [0]1 41 32 26 10
www.theatre2gennevilliers.com

Réservation
sur place ou par téléphone au +33 [0]1 41 32 26 26
du mardi au samedi de 13h à 19h
télépaiement par carte bancaire

Vente en ligne sur :
www.theatre2gennevilliers.com

Revendeurs habituels :
Fnac — Carrefour 0 892 683 622 (0,34 euros/min), fnac.com,
Theatreonline.com, 0 820 811 111 (prix dʼune communication locale),
Starter Plus, Billetreduc, Kiosque jeune, Crous et billetteries des Universités Paris III, VII, VIII, X,
Maison du Tourisme de Gennevilliers, Maison du Tourisme dʼAsnières-sur-Seine

Accessibilité
Salles accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Navettes retour vers Paris
Certains soirs, après la représentation, une navette gratuite vous raccompagne vers Paris. Arrêts desservis : Place de
Clichy, Saint-Lazare, Opéra, Châtelet et République.

Accès Métro
Ligne [13 ] direction Asnières-Gennevilliers, Station Gabriel Péri [à 15 mn de Place de Clichy] Sortie [1] puis suivre les
flèches rayées rouges et blanches de Daniel Buren

Accès Bus
Ligne [54] direction Gabriel Péri ; arrêt Place Voltaire

Accès voiture
- Depuis Paris - Porte de Clichy : Direction Clichy-centre. Tourner immédiatement à gauche après le Pont de Clichy,
direction Asnières-centre, puis la première à droite, direction Place Voltaire puis encore la première à droite, avenue
des Grésillons.
- Depuis lʼA 86, sortie n° 5 direction Asnières / Gennevilliers-centre / Gennevilliers le Luth.

Parking payant gardé à proximité.

Le FoodʼArt
Restaurant au sein du T2G, ouvert avant et après le spectacle
Tel. + 33 [0]1 47 93 77 18

Valérie Mréjen
Les textes signés par Valérie Mréjen lui ont été commandés par le T2G pour le programme 2013-2014.
	
  
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