Saison 3 3 DOSSIER PEDAGOGIQUE _ Cie DianeM - Espace Ecole
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MERCREDI 13 17 - 29 mai Diane Muller - Cie DianeM Partant de son expérience personnelle, Diane Muller reconstitue (tout en la Salle du Haut fictionnalisant) une fable judiciaire, celle d’un brutal licenciement au sein d’une compagnie de théâtre. Tous les soirs à 19h Relâche le jeudi 23 mai La metteuse en scène traite ce sujet sans complaisance ni tabou, et met en avant le concept d’utilité – une personne qui travaille est une personne utile à la société – et Représentation RELAX celui de la soumission, autrement dit la capacité d’un individu à obéir afin de conserver le lundi 27 mai à 19h son travail. Le théâtre devient ici un miroir tendu à nos pratiques laborieuses, à notre capacité d’acceptation du « tout et n’importe quoi » capitaliste et libéral, afin de rester dans les Mardi 30 avril à 19h30 : normes du monde du travail. Pour s’interroger enfin sur un basculement possible vers Table ronde sur le une nouvelle société. harcèlement au travail Salle du haut Mardi 28 mai à l’issue de la représentation : Bord de scène avec l’équipe artistique Salle du haut
Mise en scène et texte Diane Muller Jeu Roland Gervet, Diane Muller, Céline Nidegger, Emanuelle Petit, Bastien Semenzato Collaboration à la mise en scène Barbara Schlittler Scénographie Hélène Bessero-Belti Création son, régie et jeu Cédric Simon Alexis Gfeller Vidéo Géraldine Rod Création lumière William Lambert Costumes Iris Aeschlimann Administration Guiti Tabrizian Coproduction Cie DianeM, Le Grütli – Centre de production et de diffusion des Arts vivants Soutiens Loterie romande, SIS, Fondation Nestlé pour l’Art, SSA, Fondation Ernst Göhner Contact relations publiques : Marilu Cali - marilu@grutli.ch - 022 888 44 79 Informations pratiques : www.grutli.ch Réservations : 022 888 44 88 / reservation@grutli.ch Le Grütli – Centre de production et de diffusion des Arts vivants, 16 rue Général-Dufour, 1204 Genève
FORMES / PROCESSUS Le public assiste aux répétitions d’un spectacle sur le licenciement. Ses coutures, sa fabrication seront exposées. On y verra l’équipe artistique s’interroger sur ce qui est montrable, sur la difficulté de parler du licenciement dans le milieu artistique, sur l’intérêt d’une telle démarche pour le spectateur qui, lui, vient rêver et passer un bon moment. Il s’agira d’un montage de textes, d’ambiances, de niveaux et de registres de jeux (affirmé, léger, faux, classique, contemporain), d’adresses publiques (4ème mur, adresse directe, participation du public), dans lequel nous guiderons le spectateur. Cet objet sera crée en grande complicité avec les acteurs, tous choisis pour leur niveau exceptionnel, leur lien étroit avec cette thématique et leur capacité à participer à un projet d’écriture de plateau. Je vois la scène comme un laboratoire dont l’objet serait de transformer une oppression en art et je vois la représentation comme un cheminement de l’obscur vers le soleil. S’il fallait résumer le projet en une phrase : Je ne suis pas que la victime de mon licenciement, j’en suis aussi l’héroïne et toi aussi tu peux choisir le rôle que tu veux jouer.
PROPOS La dimension collective du licenciement m’intéresse au plus haut point pour la scène. Erigé en système, il est un moyen de pression du patronat sur les conditions de travail. Des techniques sont élaborées pour pousser les salariés à quitter leur poste sans demander d’indemnités. La plupart des licenciés ne comprennent ces pressions que trop tard. Elles peuvent conduire certaines personnes jusqu’au suicide. Le licenciement a quelque chose de terrorisant, il est bon de sortir de la solitude pour y réfléchir. Mais il est aussi le lieu d’un bouleversement intime. Après un choc, il faut réapprendre l’humanité. Le choc prend ici la forme du licenciement, mais il pourrait tout aussi bien être une rupture amoureuse, le décès d’un proche, l’annonce d’une maladie… tout événement qui ne nous laisse pas là où nous en étions, qui nous oblige à renaître à l’issue d’un long parcours initiatique -récit que l’on réserve habituellement à la jeunesse mais qui nous concerne à tout âge. Je choisis de raconter mon licenciement dans le milieu du spectacle, non pas pour raconter ma vie ni la réécrire mais pour mettre le doigt sur un sujet tabou dans le milieu du théâtre : nous sommes aussi des travailleurs. Au théâtre on peut se rejouer les événements, pour les digérer, tendre un miroir, se questionner ensemble sur ce que nous nous faisons les uns aux autres. La société et ce que nous souhaitons pour elle se reflète dans le milieu du travail: égalité des salaires, organisation familiale, institutionnelle, accès à l’emploi, tâches dégradantes, risques, pénibilité… Sur cela nous pouvons avoir prise, nous ne sommes peut-être pas soumis à la fatalité d’une société de plus en plus rapide niant les particularités de chacun tout en exacerbant son individualisme. Le théâtre est vu ici comme un lieu d’expérimentation de l’existence collective et individuelle. Le banc d’essai où se mesurent les chances réelles d’intervention de la liberté dans le monde. (cf. Duvignaud) J’aimerais que les gens se sentent plus forts à l’issue de la représentation, plus aguerris dans leur observation des rapports humains au travail, plus courageux. L’idéal serait que le spectateur puisse prendre une décision, soutenu par un sentiment d’appartenance à un groupe qui lui aurait transmis de la force, qu’éventuellement il puisse passer à l’action, ou avoir le courage de ne plus se taire. Le théâtre l’aiderait à revenir à sa responsabilité en tant qu’individu, sans lui dire quoi penser, il lui permettrait, grâce à cette bulle temporelle, de porter un regard différent sur ce que nous voyons chaque jour. « Communiquer au spectateur d’aujourd’hui l’énergie qui lui fait défaut et dont il a besoin pour reconstruire le monde. » Meyerhold
CORPUS Le récit autofictif de mon licenciement, mon dossier Prud’hommes et de Cour d’Appel, nos expériences d’acteurs, des documents internes de management, de séminaires d’entreprises Pour soutenir cette matière, nous nous intéresserons à la sociologie du travail, notamment l’expérience d’Elton Mayo à la Western Electric, fondatrice pour la discipline, mais aussi pour le management, qui sera passionnante à mettre en lien avec le théâtre, notamment avec le métier d’acteur, puisqu’elle met à jour que le fait d’être observé augmente la satisfaction et de ce fait la productivité. Mais aussi la sociologie de l’art, plus particulièrement celle des interprètes qui permet de comprendre beaucoup de phénomènes (comme la disparition des femmes des scènes à partir d’un certain âge), elle est peu connue des artistes eux-mêmes puisqu’elle peut mettre à mal l’idée de l’artiste qui ne devrait son génie qu’à son talent exceptionnel. Tirer de ces chiffres les enseignements qu’ils veulent bien nous offrir, nous en amuser, ne pas tomber dans le didactisme, rester suffisamment ouvert pour intéresser au-delà de notre corporation. Vendredi ou les limbes du Pacifique de Tournier, parce que nous avons besoin de mythes, de poésie et de littérature. C’est le parcours d’un homme qui pour échapper à la psychose, tombe dans la perversité (autrui n’existe pas), le management actuel s’inspirerait parfois de la structure perverse (au sens psychanalytique). Ce choix s’appuie aussi sur l’aspect politique du texte concernant le travail et la vie en société que nous menons, mais surtout sur un parcours initiatique (alchimique) qui nous fera passer de l’événement traumatique à l’art: de même que Robinson écrit son journal de bord sur un livre effacé par l’eau, de même que Tournier écrit par-dessus Defoe, j’écris par-dessus Tournier, je transforme mon licenciement en spectacle et par mon parcours personnel. La scène devient une île déserte, l’homme est naufragé, soumis, mais il se reconstruit. Nous travaillerons sur le rapport d’esclavage et d’oppression avec Vendredi. Ce sera la représentation d’un espace mental. Un espace onirique, beau, silencieux, calme, en harmonie avec la nature. La vidéo et le son seront des médiums pour nous faire accéder à notre for intérieur. Ici le langage n’est peut-être plus nécessaire. Vendredi joue le rôle de miroir. Par son regard, il peut nous éveiller, ne serait-ce que subrepticement, et nous permettre de commencer à interroger notre mode de fonctionnement.
CORPUS Le réel et son double de Clément Rosset ne sera peut- être pas présent en tant que texte, mais il a joué un rôle prépondérant dans mon choix de distribution : 2 hommes et 2 femmes permettent des combinaisons de doubles (couple idéal, maléfique) Par un changement de rôles, cela permet aussi de mettre à jour le trouble sur sa propre identité mais aussi sur celle de l’autre qui n’est peut-être pas celui qu’on croit. Qui est qui ? Qui est la victime ? Qui le bourreau ? Suis-je responsable de ce qui m’arrive ? Suis-je le personnage ou l’acteur ? Suis-je celle que je prétends être ? Et finalement, sujet de terreur extrême : suis-je seulement quelqu’un ?
MEDIATION CULTURELLE Le mobbing Le harcèlement psychologique (mobbing) est un enchaînement de propos ou d’agissements hostiles qui altèrent le climat de travail et se traduisent, notamment, par des comportements, des paroles, des actes, des gestes, des écrits unilatéraux, répétés fréquemment pendant une certaine période, et par lesquels une ou plusieurs personnes cherchent à nuire ou portent atteinte à la personnalité, à la dignité ou à l’intégrité psychique ou physique d’une personne ou mettent en péril son emploi. L’employeur a l’obligation de protéger son personnel des atteintes à la personnalité, et notamment du mobbing et du harcèlement (CO art.328 et Loi fédérale sur le travail, art. 6 al. 1 ). https://www.unil.ch/dialog/fr/home/menuinst/quand-ca-va-mal/les-autres-et- moi/harcelement-psychologique.html L’obéissance et la manipulation L’obéissance (ou soumission à l’autorité) est l’une des formes de l’influence sociale. En psychologie sociale, il est question d’obéissance lorsqu’un individu adopte un comportement différent parce qu’un autre individu, perçu comme une source d’autorité, le lui demande/impose. L’individu dominé reconnaît à un autre, ou à un gouvernement une valeur certaine. Lorsque cette reconnaissance est faite, l’individu passe alors un accord tacite, un consentement avec le supérieur qu’il a reconnu ; il échange sa liberté contre la volonté générale d’être assuré et sécurisé. Jusqu’où l’obéissance de l’homme peut-elle le conduire ? Les récits des exactions commises par des soldats au demeurant bons fils, bons pères de famille, maris doux et prévenants peuvent surprendre le genre humain par leur sauvagerie apparente. Il en va de même de l’absence totale de sentiment exhibée par des jeunes soldats, qui avant de vivre une situation de conflit, n’avaient commis aucune exaction, aucun acte violent à l’égard d’autrui. Alors, y a-t-il une sauvagerie, une perversion latente chez l’homme ou alors sont-ce les circonstances qui expliquent nos actes ? La question de l’obéissance et des mécanismes psychologiques qui l’expliquent interroge depuis longtemps les chercheurs en psychologie sociale. Déjà en 1924, Landis, dans le cadre de recherches sur les réactions émotionnelles, parvint à faire décapiter des rats vivants par 71 % de ses sujets ou à laisser les moins obéissants assister à la scène alors que la décapitation était faite par l’expérimentateur. Cela montrait bien que l’autorité de l’expérimentateur était suffisante pour vaincre la résistance des sujets. Sommes-nous tous prêts à devenir donneurs d’organes ? à donner de l’argent à un inconnu dans la rue ? à trier nos poubelles ? À toutes ces questions nous allons certainement répondre que, oui, cela est possible mais encore faut-il en avoir l’occasion. Vous allez voir que, en fait, ce n’est pas nécessairement l’occasion qui va vous conduire à agir mais la façon dont celui qui va vous solliciter va procéder. Un nombre important de techniques d’influence sociale du comportement existe. Leur niveau d’efficacité est variable puisque certaines vont vous conduire à donner plus favorablement 0,20 euro à un inconnu dans la rue tandis que d’autres pourront vous conduire à trier consciencieusement, des années, voire des décennies durant vos poubelles et vos ordures ménagères. De la même manière, on verra qu’une même technique peut être tout aussi efficace lorsqu’il s’agit d’inciter des personnes à répondre à un questionnaire dans la rue que lorsqu’il s’agit d’accepter de devenir donneurs d’organes. Malgré ces différences d’efficacité, ces techniques d’influence ont toutes quelque chose en commun : elles n’emploient aucune pression physique, morale ou économique pour induire le comportement attendu de la part de celui qui les utilise. Gueguen, N. (2014). Chapitre 1. La soumission à l’autorité : l’obéissance à moindre coût. Dans : , N. Gueguen, Psychologie de la manipulation et de la soumission (pp. 3-25). Paris: Dunod.
EN CLASSE Des interventions de la part de l’équipe du théâtre et de l’équipe artistique sont envisageables Consignes Ecriture Donner l’énoncé la veille pour que les élèves aient le temps d’y réfléchir. Penser à une situation où on a obéi alors que ce n’était pas juste ; ou on a vu quelqu’un obéir qui n’aurait pas du. Ou bien on a été harcelé ou on a vu quelqu’un harceler quelqu’un d’autre. Décrire précisément la situation, les faits et gestes et paroles des protagonistes. Ces textes doivent rester anonymes pour plus de liberté. Jeu Les textes seront récoltés par l’enseignant, et en fonction du temps à disposition, différents textes peuvent être choisis et joués par des volontaires. Les élèves jouent le texte une première fois et une première discussion menée par l’adulte peut déjà avoir lieu. Ensuite le texte est joué une 2e fois, les acteurs font exactement pareil que la 1ère fois, avec la différence que si quelqu’un qui est en dehors a une solution, il peut se lever, remplacer un des élèves qui est en train de jouer. L’élève qui propose la solution tape dans ses mains, les autres s’arrêtent ; il dit le nom de l’acteur dont il veut prendre la place pour faire évoluer différemment la scène et explique à quel moment il veut qu’on reprenne la scène pour améliorer la situation. La scène est donc jouée encore une fois avec les « améliorations » apportées. À chaque fois qu’un texte est joué ou rejoué, une réflexion doit être menée par l’enseignant ou l’adulte. Un texte peut être joué plusieurs fois, jusqu’à ce qu’une solution convenable soit trouvée. Debriefing Il est bienvenu que l’adulte puisse apporter une solution si les élèves n’y parviennent pas. Souvent, la solution vient du groupe: prendre à parti quelqu’un d’autre, demander publiquement de l’aide, dénoncer rapidement et ouvertement pour ne pas s’isoler. Cet exercice permet de se mettre en jeu sans se juger, tout le monde est potentiellement acteur mais concentré sur un objectif qui peut lui permettre de s’oublier en train de jouer. Ces exercices sont à préciser en lisant « Jeux pour acteurs et non acteurs » d’Augusto Boal. Si l’adulte a peur des histoires trop personnelles, il peut imposer le scénario, peut-être inspiré d’une histoire qu’il sait s’être produite pour les élèves ou dont ils ont parlé. Ou qui le touche lui.
DIANE MULLER Après une licence de sociologie-anthropologie à l’Université de Bourgogne, et une formation en flûte traversière au Conservatoire de Dijon, Diane Muller est diplômée en 2006 de la Manufacture, sous la direction d’Yves Beaunesne, où elle a été formée par Claude Régy, Jean-Yves Ruf... Elle a la chance, depuis, d’avoir été la Marianne de l’adaptation de Pierrot le fou par S. Gaudin au Théâtre de Vidy. Elle était Kathy dans l’adaptation de Platonov de Tchékhov en série théâtrale par A. Doublet, elle a travaillé depuis avec Christian Geffroy Schlittler, Julien Mages, Marielle Pinsard, Julien Barroche, Hélène Cattin, Jo Boegli, Adrien Barazzone, Olivia Seigne, la Cie Pied de Biche... En France elle a tourné 5 ans avec la Cie l’Artifice notamment dans Lettres d’amour de 0 à 10 qui avait obtenu le 1er Molière Jeune public. Elle a participé au jury de sélection de la promotion J de la Manufacture où elle intervient parfois auprès des élèves ou dans le cadre de projets de recherche. CELINE NIDEGGER Céline Nidegger est diplômée du Conservatoire d’Art Dramatique de Lausanne (SPAD) en 1999. Elle coopère dès lors avec différents metteurs en scène et dans la plupart des institutions romandes. Entre autres : Hervé Loichemol, Andrea Novicov, la Cie Pasquier-Rossier, Marielle Pinsard, Emmanuel Demarcy-Motta, Denis Maillefer, Gérard Desharte, Dominique Ziegler et Va- lentin Rossier. En 2016-2017, elle participe au SLOOP 3 – i-monsters au Poche/GVE au côté des metteurs-en- scènes Manon Krüttli, Yvan Rihs et Michèle Pralong. En parallèle de son travail d’interprète, elle fonde en 2009 avec Bastien Semenzato, la Cie Superprod. Ils travaillent ensemble sur des projets filmés et des performances en associant ludisme et bricolage à un contenu politique. Superprod s’attèle également à des projets de théâtre en collaboration avec d’autres compagnies : La Maladie de la Famille M, spectacle crée au Théâtre de l’Orangerie en été 2015, et Après le deluge création pour le TU – théâtre de l’Usine, au printemps 2017.
BASTIEN SEMENZATO Bastien Semenzato est diplômé de la première volée de la Manufacture (Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande). Au théâtre, il collabore entre autres avec Oscar Gomez Mata, le Théâtre en Flammes, notamment sur In love with Federer co-écrit et co-mis en scène avec Denis Maillefer, José Lillo, Joan Mompart et joue dans la plupart des institutions romandes. A la télévision, il reçoit le prix Swissperform du meilleur comédien en 2009 pour Les Caprices de Marianne réalisé par Helena Hazanov et joue un des rôle principaux de la série 10. En parallèle de son travail d’interprète et dans une volonté de création, il fonde avec Céline Nidegger la compagnie Superprod avec laquelle il vient de produire le spectacle La Maladie de la famille M et Après Le Déluge. Il collabore également avec la compagnie l’Alakran, notamment sur le spectacle La Maison d’Antan dont il signe la version dans ta classe. Dès septembre 2016, il rejoint la manufacture comme intervenant pédagogiques pour le module en « présence ». CEDRIC SIMON Composition / son Cédric Simon est né en 1983 en région parisienne. Après avoir mené à bien une formation technique en audiovisuel (Brevet de Technicien Supérieur), il se lance dans des études de théâtre à Paris. En 2006, Cédric intègre la Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande - La Manufacture à Lausanne, il y poursuit sa formation de comédien. Aujourd’hui il alterne les fonctions de technicien son, compositeur musical & comédien principalement pour le théâtre.En tant que comédien, Cédric a notamment travaillé sous les directions de Gisèle Salin (Jocaste Reine – 2009), Dorian Rossel (La tempête – 2010), Massimo Furlan (You can speak, you are an animal – 2010), Cédric Dorier (Hansel & Gretel – 2011), Ludovic Chazaud (L’étang – 2010 // Une histoire ou Christian Crain – 2012 // Imaginez les lézards heureux – 2016) et Georges Grbic (Les 3 petits cochons – 2015). Depuis 2014, Cédric œuvre régulièrement aux spectacles du Collectif du Loup (Recherche éléphants, souplesse exigé – 2014 // Viande, morceaux choisis – 2015). Comme technicien son et musicien, il signe en particulier les créations sonores des compagnies Jeanne Föhn, Chris Cadillac, Face Public, Le pavillon des singes et Sköln At Thtr. Son travail de création sonore se situe à la frontière entre musique et paysage sonore. Parmi ses créations sonores on compte : Tim & les Zinvisibles – 2012 // Couvre- feux – 2013 // Je m’appelle Jack – 2015 // Il est minuit... si on chantait – 2015 // Imaginer les lézard heureux – 2016 // Rien – 2016.
ROLAND GERVET Après une formation à Paris au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 1995), Roland Gervet a travaillé des textes de Racine, Tchekov, Beckett, Fassbinder, Koltès, Grumberg, Piemme, Mathieu Bertholet ou encore Novarina ; sous la direction de Marcel Bozonnet, Piotr Fomenko, Bruno Bayen, Philippe Adrien, Elisabeth Chailloux, Jean Boillot, Alexandre Doublet, Nalini Me- namkat ou encore Yvan Rihs ; en France (Comédie Fran- çaise, MC93, Nanterre Amandiers, TGP, Grande Halle de la Villette...), en Suisse (Comédie de Genève, Grütli, Arsenic, TLH...), et par delà les grandes eaux, en Afrique, aux Antilles et en Amérique Latine. Quand le Cinéma l’appelle, il dit oui à Raoul Peck ou à Rabah Ameur Zaimeche. Entre autres. BARBARA SCHLITTLER Barbara Schlittler est metteure en scène et danseuse formée en danse contemporaine au Laban Centre for Contemporary Danse à Londres. De retour en Suisse, elle co-dirige, de 1999 à 2005, le collectif pluridisciplinaire Demain on change de nom avec Christian Geffroy Schlitt- ler, Dorian Rossel, et Michèle Gurtner. En 2009, elle fonde Le Laboratoire de Madame Z. Avec cette compagnie, elle crée Fantasmes & Phasmes en 2010 à l’ADC à Genève, et Pop Song, en 2011 également à l’ADC. En 2012, elle entame un Master en mise en scène à la HETSR – La Manufacture à Lausanne. En juin 2014, elle crée la pièce Premier séjour en Laponie dans le cadre du festival Burn Out de la HETSR qui a eu lieu au Théâtre de Vidy à Lausanne. Elle obtient son diplôme en 2015. Cette même année, elle met en scène le texte Paysage intérieur brut de Marie Dilasser au Théâtre POCHE/GVE à Genève. Depuis 2015, elle co-dirige la com- pagnie lausannoise Kajibi Express avec Katy Hernan. Elles créent la pièce 1985 ... 2045 au Petit Théâtre de Lausanne et au Théâtre Am Stram Gram à Genève en novembre 2016. Le projet a fait partie de l’édition 2017 de la Sélection Suisse en Avignon. Depuis 2016, elle est régulièrement sollicitée par d’autres artistes ou compagnies pour collabo- rer à la mise en scène de différents projets : Théâtrologie Bocagère de Christian Geffroy Schlittler à L’Arsenic à Lau- sanne, Les Luttes intestines d’Adrien Barazzone au Théâtre du Loup à Genève et Zang Boum de la compagnie LaScam, Valerio Scamuffa. Comme interprète, elle a travaillé en Suisse, en France et en Angleterre pour Ambra Senatore, Jessica Huber, Nasser Martin Gousset, Oskar Gómez Mata, Le groupe Quivala – Pascal Gravat et Prisca Harsch etc.
WILLIAM LAMBERT Lumières Diplômé de l’école du Théâtre National de Strasbourg en 1994, depuis il travaille sur la lumière au théâtre avec différents metteurs en scène (C.LasneDarcueil, L.Spycher, M.Dydim, A.Maratrat, F.Marin, V.Rouche, F.Coupat, N.Fleury, C.Marcadé, R.Sammut,P.Lambert, J.Maisonnave, M.Grobety, A.Doublet C.Martin,JF.Alcoléa,D.Richard,S.Alik,...). Après plus d’une centaine de spectacles éclairés, parallèlement à son métier d’éclairagiste de théâtre, il s’intéresse depuis quelques années à la mise valeur de l’architecture par la lumière. Il conçoit des Scénographie-Lumière (Lycée Pas- teur-Festival d’Avignon ,Le Logis du Rétail- Département des Deux- Sèvres, Théâtre Auditorium de Poitiers, Nuits Romanes en Poitou-Charentes, Journées du Patrimoine,...), réalise des vidéos pour des spectacles de théâtre, danse et musique. Parallèlement il occupe le poste de régisseur général au Nouveau Théâtre de Montreuil (direction Mathieu Bauer) HELENE BESSERO-BELTI Scénographie Suite à l’obtention de son papier de Maturité fédérale en option «Arts visuels» en 2006, Hélène Bessero- Belti travaille durant une année dans différents théâtres suisses comme stagiaire en construction avant d’entamer sa forma- tion de scénographe. De 2007 à 2012, elle suit des études de scénographie à la Cambre ENSAV (Ecole Nationale Su- périeure des Arts Visuels) à Bruxelles et obtient son Master 2 «Arts visuels, plastiques et de l’Espace» avec distinction. Pendant ses études, elle continue à participer à différents- projets comme constructrice, scénographe, ou assis- tante-scénographe en Suisse, en Belgique et en France. Elle aura l’occasion de travailler avec Adeline Rosenstein, Léa Drouet, Nicolas Mouzet, Céline Ohrel, et la compagnie Mladha. Elle entame sa vie professionnelle en Belgique et travaille presque essentiellement dans le théâtre, bien que son intérêt pour l’espace ne s’arrête pas à ce seul domaine. Depuis son arrivée en Suisse, il y a deux ans, elle a eu l’occasion de travailler sur des projets variés: notamment de découvrir le poste de chef-déco sur le film de la débâcle de Giétroz réalisé par Christian Berrut, de découvrir le monde de la marionnette avec les Héros Fourbus et les Guignols à Roulettes, de continuer ses collaborations avec la compa- gnie Mladha et d’accompagner le travail de Florence Faghe- razzi, de Julien Jacquérioz et de Léonard Bertholet.
GERALDINE ROD Video Géraldine Rod est née à Lausanne en 1986. Elle a étudié à la Haute Ecole d’Arts et de Design de Genève HEAD, à Concordia University à Montréal et, pour son master ciné- ma/télévision, à la Haute École d’Arts et Medias de Cologne KHM. À ce jour, elle a écrit et réalisé plusieurs courts-mé- trages qui ont parcouru les festivals internationaux, ainsi qu’une série transmédia, La Vie sur Vénus, en co-produc- tion avec la RTS. Au fil des années, elle a acquis une solide expérience professionnelle dans le domaine de la scénari- sation et de la production audiovisuelle. De 2015 à 2017, elle est responsable de l’équipe vidéo du CHUV avant de créer Nocturne Films, avec Michele Pennetta. IRIS AESCHLIMANN Costumes Iris Aeschlimann est née à Genève en 1981. Créative et po- lyvalente, elle développe son ouverture d’esprit et son sens pratique grâce à un environnement familial propice et de nombreux voyages. Avant et pendant sa formation de sty- lisme au Studio Berçot à Paris, elle participe déjà à la réali- sation de costumes pour le théâtre (Gisèle Vienne) ou le ci- néma (Filippo Filliger). Elle répondra aussi à une commande de la villa Noaille – Hyères – pour réaliser les costumes du Bal de clôture au Pavillon Français de la Biennale d’architec- ture – Venise. Elle part en Thaïlande pour la conceptualisa- tion de prototypes de robes de mariées (AADARZA) avant de revenir en Suisse. Dès son arrivée en Valais en 2006, elle expose au Manoir de Martigny, au Château de Réchy ou à la fondation Valette. Prochainement, elle réalisera une perfor- mance au Musée de la Chasse et de la Nature de Paris. Pour le théâtre, elle collabore avec de nombreuses com- pagnies dont Un Air de Rien, Les Bamboches, Boll&Roche, Stogram, Alexandre Doublet, Push up, Carnet de Bal, Numé- ro 24 ou MuFuThe.
ALEXIS GFELLER Composition Pianiste et compositeur du trio jazz Format A’ 3 avec lequel il enregistre sous le label Altrisuoni six albums unanimement salués par la critique – le dernier VI E est paru en 2016 - Alexis Gfeller est par ailleurs le claviériste et arrangeur du chanteur/comédien Thierry Romanens avec lequel il crée les spectacles Voisard, vous avez dit Voisard - slam, jazz & poetry créé au théâtre de Vidy en 2011 et mis en scène par Denis Maillefer puis Courir de Jean Echenoz créé au théâtre Nuithonie en novembre 2016 mis en scène par Robert San- doz et actuellement en tournée. Il compose régulièrement pour le théâtre et notamment aux côtés des metteurs en scène P.A. Gamba, Matthias Urbàn, Julien Mages, Georges Grbic, Michel Toman ou récemment Julien George, Ludo- vic Chazaud. Il crée également des bandes sons de courts métrages et de documentaires - dont notamment pour le réalisateur Jean- François Amiguet - ainsi que pour des spectacles de danse de Kaori Ito. Dès 2012, il compose et joue régulièrement aux côtés de l’altiste Priscille Oehninger avec qui il crée plusieurs spectacles / performances dont récemment En toute pyromanie avec le poète haïtien James Noël et La dernière Lettre – Encres Noires avec la dan- seuse/performeuse Elodie Aubonney. Titulaire d’un diplôme de piano de la section jazz du Conservatoire de Montreux depuis 1998, il est très actif sur les scènes suisses et eu- ropéennes, il compose et arrange et orchestre également pour de nombreuses formations tant dans la musique vocale [Maennerchor du Nord], orchestrale [compose pour le Grand Eustache orchestre de 30 musiciens] que pop [arran- gement de cordes pour Bastian Baker].
PLUS D’INFORMATIONS ━ https://www.youtube.com/playlist?list=PLzuGCPLj7byWq98YJevFa_6vUuYhlA-dU ━ https://drive.google.com/file/d/0B3W5n29aYubjTkwzWkFnTVdzazQ/view ━ https://compagniedianem.wixsite.com/website
Saison 2018-2019 Quasi niente 10-13 avril 3�3 Daria Deflorian et Antonio Tagliarini Programmation avril-juin Bibliothèque des 27 avril projets non achevés 27-29 juin ou simplement évoqués Céline Nidegger et Bastien Semenzato Cie SuperProd Il n’aura qu’à dire 8-19 mai que tu l’as poussé dans l’escalier Raphaële Teicher Cie RA de MA ré Mercredi 13 17-29 mai Diane Muller Cie DianeM Out of the Box – 21-25 mai Biennale des Arts inclusifs Happy Island 21 mai La Ribot Dançando com a diferença Une bouche 22 mai Lila Derridj + Solo for Maria Maria Tembe et Panaibra Gabriel Canda Ma vie sans bal 23 mai Éric Languet Compagnie Danses en l’R + Atelier et Bal + Soirée dansante avec DJ set Dévaste-moi 25 mai Emmanuelle Laborit IVT International Visual Theatre Tout à Verlan 5-16 juin Christophe Balleys Cie Jerrycan Spectacle tout public dès 4 ans Faire le Gilles – 8 juin séminaire sur le cinéma #4 Robert Cantarella Le Cogitoscope 12-15 juin Espace discursif de philosophie pratique en 4 épisodes Épisode_4 : Un homme mon fils Vincent Coppey et Jean-Louis Johannides Cie Fatum et Cie En déroute Comme à la maison 25 juin Teintureries Général-Dufour 16 Promotion 2019 CH-1204 Genève +41 (0)22 888 44 84 www.grutli.ch Billetterie : +41 (0)22 888 44 88 reservation@grutli.ch
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