Der Freischütz Carl Maria von Weber - Musique en Plaine
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© DR Der Freischütz Carl Maria von Weber Insula orchestra, accentus Laurence Equilbey direction musicale Compagnie 14:20 mise en scène CRÉATION AU THÉÂTRE DE CAEN LES 1ER ET 3 MARS 2019 Une production du théâtre de Caen dans le cadre de SPRING, festival des nouvelles formes de cirque en Normandie, du 1er mars au 7 avril 2019, proposé par la Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg – Cirque-Théâtre d’Elbeuf. COPRODUCTION : INSULA ORCHESTRA, THÉÂTRE DE CAEN, GRAND THÉÂTRE DU LUXEMBOURG, OPÉRA DE ROUEN NORMANDIE, LUDWIGSBURGER SCHLOSSFESTSPIELE, CIE 14:20, ACCENTUS, EN COLLABORATION AVEC L'ENSATT.
GÉNÉRIQUE Der Freischütz CRÉATION AU THÉÂTRE DE CAEN LES 1ER ET 3 MARS 2019 Une production du théâtre de Caen dans le cadre de SPRING, festival des nouvelles formes de cirque en Normandie, du 1er mars au 7 avril 2019 proposé par la Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg – Cirque-Théâtre d’Elbeuf. opéra chanté en allemand, surtitré en français opéra allemand (singspiel) en trois actes de Carl Maria von Weber (1786-1826) Friedrich Kind livret créé le 18 juin 1821 au Schauspielhaus de Berlin Insula orchestra accentus choeur Laurence Equilbey direction Clément Debailleul, Raphaël Navarro – Compagnie 14:20 mise en scène Valentine Losseau dramaturge Émilie Rault mise en scène Elsa Revol création lumières Siegrid Petit-Imbert costumes avec Tuomas Katajala, Johanni van Oostrum, Chiara Skerath, Vladimir Baykov, Christian Immler, Thorsten Grümbel, Samuel Hasselhorn, Anas Seguin, Clément Dazin EN TOURNÉE 1er et 3 mars 2019 – Théâtre de Caen CRÉATION 7 et 8 mars 2019 – Grand Théâtre de Provence 18 mars 2019 – Bruxelles, Belgique (Version concert) 22 mars 2019 – Vienne, Autriche (Version concert) 12 et 14 juillet 2019 – Festival Ludwigsburg, Allemagne 19 juillet 2019 – Beaune – Version concert 4 et 6 octobre 2019 – Grand Théâtre du Luxembourg 19, 21, 23 octobre 2019 – Théâtre des Champs-Élysées, Paris 13, 15, 17 novembre 2019 – Opéra de Rouen Normandie Coproduction : Insula orchestra, théâtre de Caen, Grand théâtre du Luxembourg, Opéra de Rouen Normandie, Ludwigsburger Schlossfestspiele, Cie 14:20, Accentus, en collaboration avec l'ENSATT.
ÉDITO Pour obtenir la main de celle qu’il aime, Max doit remporter un concours de tir. Un pacte avec le diabolique Samiel lui permet de bénéficier de munitions magiques sans pour autant savoir quelle sera sa victime… Conte romantique noir et passionné, Der Freischütz est considéré comme l’une des œuvres fondatrices du répertoire lyrique allemand. Chevalerie, sorcellerie et magie, résonnances faustiennes, lutte des classes, des générations, triomphe du Bien sur le Mal : Weber pose les grands thèmes de l’opéra allemand, revendiqués et exacerbés quelques décennies plus tard par Richard Wagner. Der Freischütz est l'une des œuvres majeures de l'opéra européen du XIXe siècle. Pour restituer cette atmosphère fantastique, la compagnie rouennaise de magie nouvelle 14:20, qui signe la mise en scène, s’appuiera sur la vidéo, les hologrammes et le noir profond. Un parti pris spectaculaire qui permet de jouer avec la perception du spectateur, entre le réel et l’irréel, le visible et l’invisible, le conscient et l’inconscient. Der Freischütz réunit la célèbre chef d’orchestre Laurence Equilbey, directrice d’Insula orchestra qui joue notamment sur instruments d’époque, en résidence à La Seine Musicale sur l’île Seguin à Boulogne-Billancourt. Fondatice du chœur accentus, Laurence Equilbey a révolutionné le chant choral. Accentus est ainsi l'un des premiers chœurs de chambre français à se lancer sur la voie de la professionnalisation.Laurence Equilbey est aujourd'hui l'une des grandes figures du paysage musical français. Cette nouvelle coproduction régionale et internationale témoigne des forces vives présentes sur le territoire normand. Répétée et créée au théâtre de Caen, cette nouvelle production lyrique rassemble quelques-uns de ses acteurs les plus importants : le théâtre de Caen et l'Opéra de Rouen sont coproducteurs ; la Compagnie de magie nouvelle 14:20 est installée à Rouen ; le chœur accentus poursuit une résidence importante à l'Opéra de Rouen autour de concerts et d'opéras. Enfin, Der Freischütz sera créé au théâtre de Caen, en ouverture de SPRING, festival dédié aux nouvelles formes de cirque en Normandie et partenaire de longue date du théâtre de Caen. Un festival proposé par la Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg – Cirque-Théâtre d’Elbeuf. Je me réjouis que le théâtre de Caen soit l'un des moteurs de ce réseau exceptionnel ! Bon spectacle à tous ! Patrick Foll Directeur du théâtre de Caen
LE MOT DE L'ÉQUIPE ARTISTIQUE « Nous admirons le travail de captifs, transmutation de chair en Laurence et l’approche sensible et fantôme, de matière en soupir et humaine de sa démarche artistique. d'opacité en transparence. Quand elle nous a parlé du La magie est cette force qui Freischütz, il y eut une forme d’évi- transforme et donne à voir l’alchimie dence, un déclic, car la musique intérieure des personnages. de Carl Maria von Weber porte en Dans une mise en scène intimiste, elle cette force magique que nous 14:20 convoque le patrimoine recherchons, comme une invitation commun de l’opéra et de la magie à contempler l’invisible et le caché. pour saisir le spectateur dans sa Dans cet opéra si singulier, l’univers perception et interroger son rapport visuel, les personnages et le pacte à l’invisible et à l’inconscient. Une faustien du livret nous offrent la première mise en scène d’opéra possibilité d’une mise en scène où avec l’équipe de Laurence Equilbey la magie est permanente, laissant avec qui la compagnie avait déjà ainsi ouverte la porte d’un monde collaboré ces dernières années… » au-delà du tangible, comme une échappée libératrice. Compagnie 14:20 Traversée de différents états de pesanteurs, délivrance de rêves
« Le Freischütz de Weber est à spectres me semblait être tout mes yeux un des opéras les plus destiné au travail de magie nouvelle fascinants de cette première période exploré par la Compagnie 14:20, romantique. Singspiel étincelant, avec qui je souhaitais collaborer j’aime son alliage d’un langage depuis quelques années dans mouvementé, instable et noir, à un un projet lyrique. Notre souhait autre, plus poétique et profond. Il d’une lecture nouvelle de l’histoire explore la thématique de l’épreuve, de ce destin inexorable nous a du pacte avec le diable, de la rassemblés. » fantasmagorie. Cet univers de la forêt, d’une "gorge aux loups", de Laurence Equilbey fonte de balles et d’apparition de © Julien Benhamou
NOTES SUR LA MISE EN SCÈNE L’expérience du noir profond est corps est variable devant la présence souvent un point de départ des immanente de ces forces obscures et spectacles que nous imaginons. enfouies. Déstabilisé, le spectateur est ainsi Max et Kaspar, Agathe et Ännchen, déplacé dans une disposition chaque personnage chemine aux propice à l’écoute et à l’ouverture. côtés de son double, facette positive La magie met le flottement du réel ou négative, reflet trouble d'eux au centre des enjeux artistiques mêmes. et dévoile un territoire imaginaire La magie opère autour des inattendu où le rêve et la réalité se personnages plongés dans cette nuit mêlent intimement. de la métamorphose. Le noir constituera ici la matrice du À l’impermanence de la musique drame et la représentation de la répond l’immatérialité de la magie forêt, abordée dans la mise en scène qui s’incarne dans le personnage de comme un espace à la fois intérieur Samiel. Avec l'ermite, il représente une et extérieur, un lieu et une identité. force supérieure, transcendantale, De ce noir, tout est surgissement. capable de renverser les règles Sous formes d’apparitions et de établies. disparitions, amplifiées par un La formule magique, l’incantation chœur entre présence et absence, les fait advenir ce qui manque à être. personnages dévoilent leurs doutes, Les mots du livret, apparaissent sur la nature double et complexe de le plateau grâce aux hologrammes, leurs intentions, le trouble qui les prennent presque une consistance habite et les pousse au-delà de leurs matérielle et donnent corps aux représentations, hors limites. didascalies surréelles du Freischütz. Le temps se suspend, la gravité des « Elle [la nuit] n’est pas un objet devant moi, elle m’enveloppe, elle pénètre par tous mes sens, […]. La nuit est sans profils, elle me touche elle-même […]. C’est toute entière qu’elle s’anime, elle est une profondeur pure […] sans distance d’elle à moi… » Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception (Gallimard, 1945)
NOTES SUR L'APPROCHE SCÉNIQUE L’espace est pensé comme un mécanismes enfouis, l’alchimie secrète prolongement de la lumière qui brise des êtres. l’obscurité. Eclairage direct, indirect, L’utilisation de projection holographique reflété mais aussi lumière de l’image permet de faire apparaître une autre vidéo-projetée. Pans textiles, soies, nature d’images, éphémères et miroirs visibles ou dissimulés sont fantomatiques. Grâce à ce procédé, autant de filtres entre le regard du certains éléments contextuels et spectateur et la scène, d'outils propices accessoires apparaissent de manière au dévoilement. fugitive comme le flux de la pensée qui Tantôt supports à l'image, tantôt se construit continuellement. amplificateurs de la lumière, ils La lumière, tout en finesse, oscille définissent un espace entre matériel et entre visible et invisible et travaille aux immatériel, reflet de l'univers mental limites de la perception, invitant ainsi des personnages. le spectateur à imaginer, à remplir de La vidéo permet de changer de sens ce qu’il voit. Inspiré du clair-obscur, perspective et de valeur d’échelle. la lumière sublime les personnages, L’image fortement ralentie donne éclatants par contraste avec l’espace à voir de manière monumentale indéfini qui les entoure. certains détails du corps des De cette polysémie visuelle et personnages (visage, regard, mains, dramaturgique vont pouvoir naître etc.). Ce déplacement d’échelle et de spectres, rêves et fantômes. temps permet de plonger dans la Les costumes sobres et dégagés de toutes fabrique du sentiment, d’accéder à références historiques ou culturelles l’inconscient. Les images entrent en favorisent cette approche archétypale résonance et amplifient l’enjeu de la de l’œuvre et provoquent une empathie scène, le temps suspendu permet de plus grande des spectateurs. Les révéler le processus de la pensée, les personnages deviennent allégories. © Compagnie 14:20
© Compagnie 14:20
ARGUMENT ACTE I de Kuno, Max refuse l'invitation à pensées noires poursuivent Agathe Max, le chasseur, vient de perdre rejoindre la danse commune (valse depuis qu'elle consulté un sage un concours de tir contre Kilian, un bohémienne), et continue à broyer ermite qui l'a mise en garde contre paysan : l'événement, qu'il ressent du noir (« Nein, länger trag'ich nicht » un mystérieux danger, en lui offrant comme une suprême humiliation, – « Durch der Wälder » – « Jetzt is un bouquet de roses blanches, censé est fêté par les paysans comme wohl ». Il n'en partage pas moins la protéger. Aeenchen va se coucher, une grande victoire (introduction avec Kaspar un verre de vin où celui- laissant Agathe seule face à la nuit « Viktoria, Viktoria ! », avant qu'ils ci a subrepticement versé quelques (« Wie nahte mit der Sclummer » ne moquent le gagnant et ne fêtent gouttes suspectes (« Hier im ird'schen – « Leise, leise » – « Alles pflegt » – le perdant, en accord avec les Jammertal »). La joie mauvaise de « All meine Pulse schlagen »). Max coutumes (marche – « Schau der Kaspar inquiète Max, mais la boisson finit par frapper à la porte, mais ses Herr mich an als König »). Kuno, fait son œuvre et il finit par prêter paroles n'ont rien de rassurant : non garde-chasse du prince, semble très l'oreille à ses conseils. Kaspar charge seulement il ment sur sa défaite au déçu par l'échec de Max, d'autant son fusil et le lui tend, en lui indiquant concours de tir, mais encore il prétend que la malchance poursuit son un objectif invisible, au-dessus des avoir abattu un grand rapace qu'il protégé depuis quelques semaines nuages ; Max tire et voit tomber à lui faut aller chercher dans la forêt, déjà. Le jeune chasseur ignore qu'il le ses pieds un superbe aigle qu'il vient près de la Gorge aux Loups. Ce nom doit à un sinistre camarade, Kaspar, d'abattre à l'aveuglette. Voilà la provoque l'effroi d'Agathe (trio : qui fraie avec Samiel, un avatar solution de tous les problèmes : cette « Wie, was, entsetzen ! ») qui le supplie du Diable en résidence dans la nuit, nuit de nouvelle lune, aux douze d'y renoncer, mais rien ne peut retenir région. Voyant Kaspar qui propose coups de minuit, Max retrouveras Max. à Max une méthode efficace de Kaspar, l'unique ami qui lui veut du conjurer le mauvais sort, Kuno le bien, dans la Gorge aux Loups, où ils Second tableau chasse, rappelant au jeune homme couleront ensemble des balles qui ne Dans une atmosphère de terreur, un autre concours auquel il doit ratent jamais. Désespéré et abruti par Kaspar attend Max à la Gorge participer le lendemain, devant le l'alcool, Max accepte la proposition, aux Loups (chœur : « Milch des prince Ottokar, et dont dépend son sous le sceau du secret. Le succès de Mondes ». Samiel paraît, et son mariage avec sa tendre Agathe, fille Kaspar dépend de son silence : si par verdict est impitoyable : soit Kaspar de Kuno. Le concours est organisé malheur quelqu'un venait à mettre lui amène une nouvelle victime, depuis qu'un ancêtre de Kuno a Max en garde contre ses manigances, prolongeant ainsi son contrat de réussi un tir virtuose, en tuant un c'est Kaspar lui-même, et non pas sa trois nouvelles années, soit l'enfer cerf sans égratigner un braconnier nouvelle victime, qui se retrouverait l'engloutira sans tarder. Hanté par qu'on avait attaché à ses cornes. le lendemain dans les griffes de des visions d'horreur, Max surgit au L'exploit lui valut d'être nommé l'enfer... ( « Schweig, schweig... »). bord du précipice avant de rejoindre garde-chasse du prince, charge Kaspar qui a déjà préparé son rituel dont Kuno a hérité. Les envieux effroyable. Invoquant les forces firent alors circuler le bruit selon ACTE II infernales, il coule une à une les sept lequel l'ancêtre avait eu partie liée Premier tableau balles maudites, pendant que le ciel avec le diable, et que sa balle était Pour Agathe, il n'est pas question se couvre de nuages que traverse une « balle franche » (« Freikugel »): d'aller dormir avant de revoir Max, bientôt une monstrueuse partie de sur les sept balles coulées sous la surtout après l'accident qui vient chasse (« Durch Berg und Tal »), sur protection du malin, six vont où leur de faire battre son cœur angoissé : fond d'orage. Un éclair déchire le ordonne le tireur (le « Freischütz » – le portrait d'un vénérable ancêtre ciel, laissant paraître la vision du « franc-tireur »), mais la dernière est tombé tout seul de son clou. Chasseur noir, Samiel en personne ; obéit au démon. Kuno espère que Aennchen, amie joyeuse d'Agathe, Max s'effondre, évanoui. Max emportera l'épreuve mais le le remet à sa place (duo : « Schelm, jeune homme en proie à de sombres halt fest »), en essayant de dissiper ACTE III pressentiments que Kaspar excite la tristesse d'Agathe avec une Des chasseurs passent par la à l'envi (trio avec chœur : « Oh, chanson (« Kommt ein schlanker clairière, devisant sur les horreurs diese Sonne »). Après le départ Bursch gegangen »). Mais des qui ont secoué, la nuit dernière, la
Gorge aux Loups. Max a déjà tiré trois de ses balles, avec un succès insolite qui provoque des commentaires dubitatifs. Ayant partagé les sept balles avec Kaspar, il ne lui en reste plus qu'une seule, tandis que Kaspar tire sa troisième sur une proie sans valeur et part en riant. Dans sa chambre, Agathe remet son sort entre les mains du Seigneur (« Und ob die Wölke ») ; elle vient de faire un cauchemar où elle s'est vue sous la forme d'une colombe blanche que Max abattait de son fusil. Mais Aennchen ne croit pas aux mauvais rêves ; pour égayer son amie, elle lui raconte l'aventure de l'une de ses aïeules qui faillit mourir de peur lorsqu'un fantôme est entré dans sa chambre ; fort heureusement, ce n'était que Néro, le chien de garde. Des demoiselles d'honneur arrivent pour remettre à Agathe sa couronne nuptiale (chœur : « Was gleicht wohl auf Erden »). Le bon prince Ottokar indique à Max sa cible : une colombe blanche sur un arbre où Kaspar s'est placé aux auguets, et au pied duquel surgit Agathe. Qui fut atteint par la dernière balle, la balle « libre » du démon ? Protégée par la couronne des roses blanches que la bénédiction de l'Ermite a investies de toute la puissance céleste, Agathe a été épargnée, tandis que la balle maléfique, détournée de sa course, a frappé Kaspar qui expire en maudissant le ciel. Samiel s'empare aussitôt de son âme. Le prince Ottokar, courroucé par la conduite de Max qui vient d'avouer sa faute, bannit le jeune chasseur ; sur l'intervention de l'Ermite, il assortit toutefois ce verdict d'un an de sursis après lequel Max sera à nouveau admis par les bons chrétiens et pourra épouser Agathe. source : Mille et un opéras, Piotr Kaminski (Fayard)
NOTES SUR LE PROCESSUS DE CRÉATION Les laboratoires et les partenaires Dès 2009, elle développe une La mise en scène de l’Opéra et sa réflexion autour de l’éclairage de relation avec la magie nouvelle spectacle de magie nouvelle que l’on verront le jour au cours de retrouve dans Wade in the water de plusieurs ateliers et résidences tant la compagnie 14:20. techniques qu’artistiques, avec Le directeur technique, Vincent plusieurs partenaires : Wüthrich, sera à la fois concepteur - Le Centre National des Arts du technique et scénographe sur cet Cirque (CNAC), qui accueille depuis opéra après avoir travaillé plusieurs 10 ans une formation annuelle sur années à la Comédie-Française, en la mise en scène en magie nouvelle tant que responsable des études de et qui dispose depuis 2016 d’un plans et scénographies. espace de recherche et de résidence Il est directeur technique du Faust, à conçu pour la magie nouvelle et la Comédie Française (mars 2018). appelé : la boîte noire ; Le régisseur général, Khalil Bessaa, - L’École Nationale Supérieure des est très lié à l’opéra, étant un des Arts et Techniques du Théâtre de régisseurs généraux du Festival d’Aix. Lyon qui accueillera un mois de Il accompagne également le Ballet résidence au sein de son école et Preljocaj depuis plusieurs années et proposera, avec l’équipe de création la compagnie 14:20, autour du travail de 14:20, un parcours pédagogique de lévitation. et l’accueil en stage de post- Le chorégraphe Aragorn Boulanger diplômés qui suivront la création et travaillera très étroitement avec les la tournée. solistes autour de la question de la lévitation et du rapport au corps et L’équipe et les collaborateurs au temps. En effet, il invente depuis 14:20 travaillera sur ce projet avec l’âge de 15 ans sa technique et une équipe de collaborateurs à la son langage chorégraphique. Il a fois proche de la magie nouvelle et travaillé avec de nombreux artistes de l’opéra. contemporains, dont Andy Degroat La créatrice lumière, Elsa Revol, (Rednotes), Abdel-Aziz Sarrokh (Hush formée à l’ENSATT en section lumière Hush Hush), Nacéra Belaza, Michel et auprès d’André Diot en suivant Schweizer ou Bob Wilson, pour La plusieurs de ses créations lumières Flûte enchantée à l’Opéra National de théâtre ou d’opéras, a rejoint de Paris Bastille, et Marie Claude le Théâtre du Soleil pour la régie Pietragalla. Depuis 2010, il collabore lumière de la tournée internationale avec la Cie 14:20 dans son travail sur du spectacle Les Éphémères. En la magie nouvelle. 2010, pour Ariane Mnouchkine, elle crée les lumières des Naufragés du Fol Espoir. Et dernièrement, Mac Beth. C’est en 2011 qu’elle réalise une première création lumière pour la Comédie-Française puis deux autres en 2014, Le Jeu de l’amour et du hasard et Tartuffe mis en scène par Galin Stoev ainsi qu’Othello mis en scène par Léonie Simaga. Elle continue sa collaboration avec Galin Stoev par l’opéra Le Nozze di Figaro et Les Gens d’Oz.
ÉQUIPE ARTISTIQUE [ Compagnie 14:20 ] Fondée en 2000 par Clément l’École Nationale Supérieure des Arts Debailleul et Raphaël Navarro, la et Techniques du Théâtre (ENSATT) Compagnie 14:20 est à l’initiative et l’École Supérieure Nationale des et porteuse du mouvement Arts de la Marionnette (ESNAM) artistique de la magie nouvelle. La ainsi que, depuis dix ans, une compagnie a réalisé une vingtaine formation professionnelle au CNAC. de créations – formes longues, Son parcours est jalonné de formes courtes, performances, collaborations diverses et de installations plastiques : Solo S croisements pluridisciplinaires avec (2003), Vibrations (2009-2011), l’écrivain Michel Butor, le couturier Notte (2010), Stormy Weather Jean-Paul Gaultier, le chorégraphe (2013), Nous, rêveurs définitifs Philippe Decouflé, Le Cirque du (2016) et Wade in the Water (2016). Soleil, le chef étoilé Alexandre En 2018, elle a présenté une mise en Gauthier, la chef d’orchestre scène de Faust au Théâtre du Vieux- Laurence Equilbey... En parallèle, Colombier de Paris et en mai 2019 Clément Debailleul collabore avec un nouveau cabaret magique au Philippe Beau et le metteur en scène Théâtre du Rond-Point de Paris. Galin Stoev pour la mise en scène Elle dirige un laboratoire des Noces de Figaro. d’expérimentations magiques Raphaël Navarro co-écrit les composé d’une partie itinérante spectacles de la compagnie appelée Le Monolithe, et d’une Monstre(s)/Étienne Saglio et de partie permanente destinée à la L’Absente /Yann Frisch. recherche, à l’innovation, à la Artistes associés au Cent quatre- formation et à la ressource au Paris depuis 2012, les auteurs de Centre National Des Arts du Cirque 14:20 sont aujourd’hui artistes (CNAC) : La Boîte noire. associés au Théâtre du Rond-Point. Elle encadre aussi des formations La cie 14:20 est conventionnée par spécifiques à la magie nouvelle la Région Normandie et la Ville de (dramaturgie et techniques) dans Rouen. deux écoles nationales supérieures :
ÉQUIPE ARTISTIQUE [ Laurence Equilbey ] Chef d’orchestre, directrice musicale Elbphilharmonie de Hambourg), le d’Insula orchestra et d’accentus ballet Sous apparence de Marie- qu’elle a créés, Laurence Equilbey Agnès Gillot (Opéra de Paris), allie l’exigence artistique et la Ciboulette de Reynaldo Hahn et volonté de construire un projet La Nonne sanglante de Gounod ouvert et innovant. (Opéra Comique), Der Freischütz de Ses activités symphoniques Weber (Grand Théâtre de Provence, la conduisent à diriger les BOZAR de Bruxelles, Theater an der orchestres de BBC National Wien, Festival de Ludwigsbourg). Orchestra of Wales, Hessischer Elle est artiste associée au Grand Rundfunk, Lyon, Bucarest, Liège, Théâtre d’Aix-en-Provence et Leipzig, Copenhague, Brussels poursuit une relation privilégiée Philharmonic, Akademie für avec la Philharmonie de Paris. Avec Alte Musik Berlin, Concerto le Département des Hauts-de-Seine Köln, Camerata Salzburg, et Insula orchestra, elle inaugure en Mozarteumorchester Salzburg, 2017 La Seine Musicale. Très investie Scottish Chamber Orchestra, dans la création contemporaine, Gulbenkian Orchestra… Laurence Equilbey continue © Juilien Benhamou Sur les scènes lyriques, Laurence d’explorer le grand répertoire de Equilbey dirige notamment La la musique vocale avec accentus. Création de Haydn mise en scène Elle est directrice artistique et par La Fura dels Baus (Grand pédagogique du Département Théâtre de Provence, La Seine supérieur pour jeunes chanteurs Musicale, Theater an der Wien, duCRR de Paris. Ludwigsburger Schlossfestspiele,
[ Insula orchestra ] Fondé en 2012 par Laurence la musique classique pour aller à Equilbey grâce au soutien du la conquête de tous les publics, en Département des Hauts-de-Seine, créant un dialogue constant entre Insula orchestra a inauguré en avril la musique symphonique, l’espace 2017 La Seine Musicale. L’orchestre et la scène. est en charge d’une partie de la Insula orchestra fait la part belle programmation de l’Auditorium, au aux solistes vocaux – Sandrine Piau, sein duquel il est en résidence sur Werner Güra, Franco Fagioli, Ann l’île Seguin. Hallenberg, Stanislas de Barbeyrac Insula orchestra joue sur – et instrumentaux – Nicholas instruments d’époque un Angelich, Antoine Tamestit, répertoire allant principalement Viktoria Mullova, Alice Sara Ott, du classicisme au romantisme et Bertrand Chamayou – , ainsi qu’à présente des programmes aussi des metteurs en scène tels que La bien symphoniques qu’avec chœur Fura dels Baus, Séverine Chavrier, et solistes ou lyriques. L’orchestre Pascale Ferran, Yannis Kokkos, revisite les formats et les codes de Yoann Bourgeois… © Juilien Mignot
ÉQUIPE ARTISTIQUE [ accentus ] accentus est un chœur de chambre également ensemble associé à professionnel très investi dans le l’Orchestre de chambre de Paris répertoire a cappella, la création depuis 2009 et partenaire privilégié contemporaine, l’oratorio et l’opéra. de la Philharmonie de Paris. Fondé par Laurence Equilbey il y a Christophe Grapperon est chef plus de 20 ans, il se produit dans associé de l’ensemble depuis 2013. les grandes salles de concerts et Tous ses disques ont été largement festivals français et internationaux. récompensés par la presse L’ensemble collabore régulièrement musicale. Transcriptions, vendu avec chefs et orchestres prestigieux à plus de 130 000 exemplaires, a (Pierre Boulez, Andris Nelsons, Eric été nominé aux Grammy Awards Ericson, Christoph Eschenbach, 2004 et a obtenu un Disque d’Or en Orchestre de Paris, Ensemble 2008. Manoury Inharmonies (2011) intercontemporain, Les Siècles, a été récompensé par 5 Diapasons. Concerto Köln, Akademie für Alte En 2014/2015, accentus a sorti Musik Berlin, Insula orchestra, chez naïve le Requiem de Mozart etc.). Il participe également à de aux côtés d’Insula orchestra, Le nombreuses productions lyriques : Désert de Félicien David et la Petite Perela l’Homme de Fumée de Messe solennelle de Rossini avec Pascal Dusapin et L’Espace Dernier l’Orchestre de chambre de Paris, et de Matthias Pintscher à l’Opéra Mantovani voices. Le disque Orfeo de Paris, Le Barbier de Séville de ed Euridice de Gluck avec Franco Gioachino Rossini au Festival d’Aix- Fagioli sort à l’automne 2015 chez en-Provence, Lakmé de Léo Delibes, Deutsche Grammophon (Archiv Ciboulette de Reynaldo Hahn à Produktion). l’Opéra Comique… accentus a été consacré Ensemble accentus poursuit une résidence de l’année par les Victoires de la importante à l’Opéra de Rouen musique classique en 2002, en 2005 Normandie, articulée autour et en 2008. de concerts et d’opéras. Il est
[ Valentine Losseau ] Valentine Losseau est magicienne, depuis 2009, elle poursuit ses dramaturge, anthropologue et recherches au Laboratoire fondatrice du mouvement artistique d’Anthropologie Sociale du Collège de la magie nouvelle avec Clément de France sous la direction de Debailleul et Raphaël Navarro. Philippe Descola. Depuis 2006, elle Elle enseigne la magie et organise colloques et rencontres l’anthropologie au Centre National internationales de chercheurs et des Arts du Cirque depuis 2005. d’artistes en France, au Mexique et Dramaturge, elle participe à à l’international et est invitée à de l’écriture des spectacles des nombreuses conférences en France, compagnies 14:20 (Wade in the aux Etats-Unis, au Mexique, en Water : 2016), Monstre(s)/Étienne Slovaquie, en Croatie, à Taïwan, Saglio (Les Limbes, 2014), L’Absente/ en Haïti... Elle a publié plusieurs Yann Frisch (Le Syndrome de articles scientifiques sur la magie et Cassandre, 2015), Blizzard Concept l’écologie symbolique. (Lazare Merveilleux, 2018)... Elle signe également, avec Prune Elle est auteure associée au Théâtre Nourry, l’installation Anima à du Rond-Point depuis 2017. l’Invisible Dog Art Center de New En 2018, elle signe sa première York en 2016. mise en scène à l’invitation de Anthropologue spécialiste de l’Inde la Comédie-Française : Faust de et des cultures mayas, dont elle Goethe. parle trois langues, elle confronte Parallèlement, elle est commissaire sa passion pour la magie et la de l’exposition Hybrids : the Body as dramaturgie aux perspectives imaginary au Museo Nacional de théoriques de la recherche. Associée Antropología et au Museo Nacional au Centre d’Etude Mexicaines et del Palacio de Bellas Artes à Mexico CentrAméricaines (CNRS,Mexico) [ Émilie Rault ] Musicienne, comédienne, Émilie Polzin, Sommer Ulrickson et Kirsten Rault obtient son diplôme de Master Dehlholm en Allemagne, (das en Musique et Musicologie suite Zentrum, Bayreuth), en Corée du Sud à un double cursus d’études à la (Opéra National de Corée, Séoul), Sorbonne et à la Colombia University, en Belgique (Théâtre de la Monnaie, à New York. Elle suit des cours d’art Bruxelles), en Autriche (Festival dramatique auprès de Jean-Laurent de Sankt Margarethen et Festival Cochet, Jack Garfein et Scott Williams, d’Erl) et en France (sur plusieurs en passant par la Summer School de scènes nationales) Émilie a assisté la Royal Academy of Dramatic Arts à actuellement Valentine Losseau et Londres. Raphaël Navarro sur leur prochaine Depuis 2012, elle met en scène une production de Faust à la Comédie- variété d'œuvres du répertoire lyrique, Française à Paris, tout en préparant dont Le Couronnement de Poppée sa mise en scène de Romantica (Monteverdi), Pelléas et Mélisande Romantica, une création originale (Debussy), Faust (Gounod), Orphée de Roger Salloch, Yvonne et Nicolas (Gluck) et Le Barbier de Séville Baby. Elle a collaboré également avec (Paisiello) à Paris et à New York. les jeunes artistes de l’Opéra Studio Parallèlement, elle est assistante à de l’Opéra National du Rhin, qu’elle a la mise en scène auprès de Philippe mis en espace dans Roméo et Juliette Arlaud, Galin Stoev, Alexander (Gounod) en février 2018.
théâtre de Caen 135 bd Maréchal-Leclerc 14007 Caen cedex 1 02 31 30 48 20 www.theatre.caen.fr theatre@caen.fr directeur Patrick Foll > p.foll@caen.fr directeur adjoint Ludwig Chenay > l.chenay@caen.fr Le théâtre de Caen est scène conventionnée responsable communication Nathalie Colleville > n.colleville@caen.fr pour le développement de l'art relations presse Julie Deschamps > j.deschamps@caen.fr lyrique et du théâtre musical.
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