CONTACT - SCIENCES DE L'ESPACE DES PROJETS DE RECHERCHE DES LNC APPUIENT LA CONTRI-BUTION DU CANADA À L'EXPLORATION DE L'ESPACE LOINTAIN

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ÉTÉ 2019

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U N E P U B LI C AT I O N D E S LN C

                        SCIENCES DE L’ESPACE
                        DES PROJETS DE RECHERCHE DES LNC APPUIENT LA CONTRI-
                        BUTION DU CANADA À L’EXPLORATION DE L’ESPACE LOINTAIN
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ACCORDER DU TEMPS À LA SÉCURITÉ
Mark Lesinski, président-directeur général des LNC

Aux LNC, nous avons à cœur la santé et le bien-être de notre          degrés sur 90 pour cent de son corps. L’événement a changé
personnel, de nos voisins et des nombreuses personnes qui             sa vie à jamais et l’a mis sur une nouvelle voie en tant que con-
visitent notre site. C’est ce qui explique notre engagement iné-      férencier inspirant pouvant rappeler aux travailleurs ce qui est
branlable à l’égard de la sécurité et la raison pour laquelle nous    en jeu lorsqu’il s’agit de la sécurité au travail. Personnellement,
nous efforçons continuellement d’améliorer notre culture de           j’ai trouvé que le discours de M. Beach, qui se trouve dans la
sécurité.                                                             photo ci-dessus, constituait une expérience émouvante, et on
                                                                      m’a dit qu’il avait vraiment touché nos employés.
Étant donné la nature unique des Laboratoires de Chalk River
et des projets que nous réalisons pour le compte du gouver-           Nos efforts pour améliorer la culture de sécurité sont allés plus
nement du Canada et de nos clients commerciaux, nous tra-             loin. Dans le cadre de récents changements organisationnels,
vaillons dans un milieu complexe et dynamique qui inclut des          nous avons ajouté le rôle de chef de l’exploitation, un poste de
missions, des exigences, des attentes et même des conditions          cadre supérieur entièrement axé sur les activités internes de
météorologiques en évolution. Par conséquent, nous sommes             notre entreprise. Joe McBrearty est un professionnel expéri-
vigilants quant à l’impact de ces facteurs sur notre travail et       menté dans le domaine nucléaire et, dans son rôle, il apporte
nous réagissons activement pour nous assurer que notre sé-            une force considérable au leadership en matière de sûreté nu-
curité ou celle des personnes qui nous entourent n’est pas            cléaire et de sécurité au travail. Il assurera la surveillance et
compromise. En cas de situation non sécuritaire, il incombe à         présentera les pratiques exemplaires des organismes nuclé-
chaque employé des LNC de prendre des mesures immédiates              aires du monde entier.
pour résoudre le problème.
                                                                      Nous déployons également des efforts considérables pour
Pour atteindre cet objectif, les LNC ont récemment mené une           améliorer notre rendement en matière de sécurité. Pour ne
pause-sécurité pour tous les employés. Il s’agissait d’un événe-      mentionner que quelques faits saillants, nous avons récem-
ment d’une journée entière, auquel tout le personnel a par-           ment renforcé le rôle de nos comités de sécurité et de santé
ticipé et au cours duquel tout le monde a fait une pause pour         sur les lieux, lancé un plan d’amélioration de la sécurité qui met
faire le point sur la sécurité et sur la façon dont la sensibilisa-   l’accent sur l’amélioration des communications et de l’échange
tion, les connaissances et les pratiques de travail pourraient        de l’information, ajouté de nouveaux services de soutien en
être améliorées en vue d’encourager les employés à s’engager          santé mentale et adopté une « approche par zone » pour la
davantage lorsqu’ils rencontrent un problème en matière de            tenue des locaux et des conditions des immeubles afin de ren-
sécurité.                                                             forcer la responsabilité.

Dans le cadre de l’événement, les LNC ont également invité            Aux LNC, la sécurité est le premier élément à prendre en con-
Spencer Beach aux Laboratoires de Chalk River. M. Beach a             sidération dans l’exécution d’une tâche. Ces récentes activités
survécu à un accident industriel au cours duquel un embrase-          soulignent notre engagement à faire tout ce qu’il faut pour pro-
ment éclair a causé des brûlures aux troisième et quatrième           téger nos employés, nos invités et le public local.
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TROUVER DES IDÉES À PARTIR DE LA BASE
      Les LNC font preuve d’innovation concernant le financement de la recherche
                par l’entremise d’une initiative d’externalisation ouverte

Les LNC ont trouvé un moyen unique de trouver de nouveaux produits et services en sciences et
technologie nucléaires en puisant dans les pensées créatives de leurs propres employés.

C’est ce qu’on appelle l’externalisation ouverte : un moyen d’obtenir de l’information ou des com-
mentaires pour un projet ou une tâche en faisant appel aux services d’un grand nombre de per-
sonnes. En collaboration avec Cultivate Labs, une entreprise d’externalisation ouverte, les LNC ont
adopté cette méthode pour mettre en place une plateforme où les employés pourraient soumettre
des idées qui, selon eux, donneraient lieu à de précieux projets de recherche.

Il s’agit du programme SEED des LNC. On a demandé aux employés de soumettre des idées dans trois
domaines thématiques : idées ou capacités novatrices, amélioration des processus de collaboration
et dispositifs, gadgets logiciels et produits. Une fois que les idées ont été examinées en fonction de
critères qui comprennent l’harmonisation avec les objectifs de recherche des LNC, les employés ad-
missibles ont reçu 5 000 $ en argent virtuel pour « investir » dans les projets qui, selon eux, devaient
être réalisés. Ce programme encourage les employés à se faire entendre dans les projets qu’ils sou-
haitent exécuter aux LNC.

Une fois qu’un projet est entièrement financé par ces dollars « virtuels », il est mis de l’avant comme
un vrai projet financé.

En 2019, le programme SEED a connu une croissance considérable par
rapport à l’année précédente (et inaugurale). Cette année, 94 idées
ont été soumises, soit près du double du nombre de l’an dernier. Au
total, 444 employés ont participé à l’initiative qui a donné lieu à 26
projets au cours du présent exercice. Les projets allaient d’une simple
séance photo à la mise au point d’une technologie d’inspection très
complexe, en passant par le financement de projets d’une valeur aussi
petite que 6 000 $ à aussi grande que 100 000 $!

                                                        DU BOIS D’ŒUVRE CANADIEN UTILISÉ DANS
                                                        LES NOUVEAUX BÂTIMENTS DES LNC
                                                        Dans un numéro précédent de CONTACT, les LNC ont annoncé à la com-
                                                        munauté qu’ils utiliseraient du bois lamellé-collé pour construire leurs
                                                        nouveaux bâtiments servant à des activités non nucléaires. Nous sommes
                                                        heureux d’annoncer qu’à compter du mois d’août, le personnel et les visit-
                                                        eurs qui se rendront sur le campus des Laboratoires de Chalk River verront
                                                        l’installation de poutres en bois massif pour la structure de notre nouvel en-
                                                        trepôt de logistique.

                                                        Le bois est de l’épinette noire et sera fourni par Nordic Structures, une en-
                                                        treprise québécoise spécialisée dans les solutions durables de structures en
                                                        bois. L’utilisation du bois de cette façon est conforme aux lignes directrices
                                                        du gouvernement du Canada en matière de durabilité afin de promouvoir
                                                        une croissance propre, d’assurer la santé des écosystèmes et de bâtir des
                                                        collectivités sûres, sécuritaires et durables. Restez à l’affût des dernières
                                                        nouvelles concernant les nouveaux bâtiments des LNC et la revitalisation du
                                                        campus de Chalk River.
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Plus tôt cette année, le gouvernement du Canada a annoncé               tion des risques pour la santé associés à l'exposition au ray-
que le Canada allait jouer un rôle important dans la mission            onnement dans l'espace lointain. Plus précisément, le projet
de la National Aeronautics and Space Administration (NASA)              visera à quantifier les risques accrus de cancer et de maladies
des États-Unis visant à établir une station spatiale, appelée           non cancéreuses en fonction des doses de rayonnement ad-
Gateway, sur l'orbite lunaire d'ici 2024. Le Canada mettra au           ministrées. Dans le cadre de la recherche, les LNC travailleront
point un système robotique autonome, connu sous le nom de               en étroite collaboration avec la Division de la médecine spa-
Canadarm3, qui servira à réparer et à entretenir la station. Une        tiale opérationnelle de l'ASC, le Bureau de la radioprotection
fois terminé, Gateway servira de station de transit pour les voy-       de Santé Canada et le Collège militaire royal du Canada pour
ages à destination et en provenance de la surface lunaire, et           élaborer des modèles.
éventuellement vers Mars, offrant un espace de vie pour les
astronautes et une station d'arrimage pour les engins spatiaux          Pour atteindre cet objectif, les LNC examineront les modèles
et les laboratoires de recherche de passage.                            actuels sur les risques liés aux rayonnements spatiaux élaborés
                                                                        par la NASA, ainsi que d'autres modèles recommandés,
Il s'agit d'une bonne nouvelle pour les LNC, puisque nous con-          notamment de la Commission internationale de protection
tribuerons à des missions d'exploration de l'espace lointain            radiologique, du Committee on Biological Effects of Ioniz-
dans le cadre de deux projets menés au nom de l'Agence spa-             ing Radiation et du National Council on Radiation Protection
tiale canadienne (ASC). Le premier, réalisé avec l'appui d'EACL,        & Measurements. Ces modèles sont actuellement adoptés
s'inscrit dans le cadre du volet sur la quantification des risques      par le Canada et d'autres pays et servent de référence pour
du rayonnement sur la santé du Plan de travail en science et            l'établissement des limites de doses professionnelles. L'objectif
technologie nucléaires fédérales (STNF), tandis que le second           est de comprendre comment ces modèles s'appliquent aux as-
est un contrat commercial conclu avec l'ASC pour la réalisation         tronautes canadiens dans l'espace lointain, où le rayonnement
d'une étude conceptuelle technologique sur la radioprotection           est extrême.
pour l'exploration de l'espace lointain.
                                                                        Afin d'améliorer notre compréhension des effets non can-
Le projet de STNF s'appuie sur un projet triennal antérieur -           cérogènes, les LNC entreprendront des études radiobi-
également mené à terme aux LNC - qui visait à calculer la dose          ologiques axées sur les maladies cardiovasculaires causées par
de rayonnement à laquelle les astronautes peuvent s'attendre            le rayonnement. On a récemment estimé qu'une mission de six
lors de futures missions dans l'espace lointain. Il s'étendra           mois en orbite terrestre basse pouvait faire vieillir le système
aussi sur trois ans et sera axé sur l'interprétation et la qualifica-   cardiovasculaire de jusqu'à 20 ans. On ne sait pas encore claire-
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VERS L’INFINI ET PLUS LOINS ENCORE!
Les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) sont prêts à jouer un rôle impor-
tant dans la contribution du Canada à l’exploration de l’espace lointain.

ment quelle proportion de ces dommages est attribuable au          une proposition conjointe pour aider à atténuer et à quanti-
rayonnement. Les LNC concevront et élaboreront également           fier les risques liés au rayonnement pour l'équipage en cas
des expériences qui pourront aider à quantifier les dommages       d'événements produisant des particules solaires et, plus par-
induits par le rayonnement. De plus, des discussions sont en       ticulièrement, la dose produite par les neutrons.
cours avec l'Institut de recherche de l'Hôpital d'Ottawa afin de
tirer parti de son expertise de classe mondiale dans le domaine    La solution proposée par les LNC comporte deux volets. Le pre-
des fonctions cardiovasculaires grâce à de nouvelles collabora-    mier est axé sur la mise au point d'un nouveau détecteur de
tions.                                                             neutrons pour aider à quantifier la dose de neutrons que les as-
                                                                   tronautes recevront dans l'espace. Cet instrument a également
Les résultats de tous ces travaux serviront à orienter             des applications potentielles pour la protection des travailleurs
l'élaboration d'un modèle de risques canadien qui aura une in-     du secteur nucléaire dans les centrales électriques.
cidence directe sur les limites réglementaires applicables aux
astronautes de l'ASC et sur la durée des missions. Il pourrait     Le deuxième est une nouvelle méthodologie de planifica-
également y avoir des répercussions qui iront au-delà de ce        tion des missions qui tient compte des évènements extrêmes
projet particulier - pour les personnes qui suivent des traite-    produisant des particules solaires, qui sont particulièrement
ments de radiothérapie contre le cancer ou d'imagerie diag-        préoccupants pour les membres d’équipage dans l’espace
nostique, par exemple, et les dommages que ces interventions       lointain, susceptibles d’être atteints du syndrome d’irradiation
peuvent causer aux tissus cardiaques.                              aiguë. Une fois que l’étude conceptuelle technologique sera
                                                                   terminée, ses résultats seront examinés par l’ASC, et, par con-
Le deuxième projet, approuvé en février 2019, est un contrat       séquent, les LNC espèrent que des occasions de mettre en
commercial de six mois conclu avec l'ASC pour une étude con-       œuvre sa solution se présenteront dans le futur.
ceptuelle technologique visant à appuyer de nouvelles mé-
thodes de protection des astronautes dans l'environnement          Tous les employés des LNC sont très fiers du travail accompli sa-
de rayonnement de l'espace lointain. Les astronautes qui           chant que la recherche effectuée aux Laboratoires de Chalk Riv-
se rendront sur la Lune et sur Mars seront exposés à un en-        er contribue à protéger la prochaine génération d'explorateurs
vironnement de rayonnement plus extrême qu'en orbite ter-          spatiaux du Canada.
restre, où l'on profite de la protection offerte par champ mag-
nétique terrestre. La Direction de la physique appliquée et la
Direction de la radiobiologie et de la santé des LNC ont soumis
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CONSTRUIT POUR DURER: LA
                      MEMBRANE DE FOND DE L'IGDPS

                      Pour permettre la revitalisation du site de Chalk River, les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) ont
                      proposé la construction de l’Installation de gestion des déchets près de la surface (IGDPS), un monticule
                      de confinement artificiel qui permettra aux LNC d’éliminer en toute sécurité les déchets radioactifs solides
                      de faible activité produits par les activités d’assainissement de l’environnement et de déclassement. Cette
                      installation est dotée d’un système de membrane de fond technique conçu pour contenir les radionucléides
                      présents dans les déchets pendant un laps de temps suffisant pour permettre une désintégration radioactive
                      et assurer la sécurité du public et de l’environnement.

                      Les diverses collaborations entre les LNC et des experts de premier plan de l’industrie de l’élimination des
                      déchets et du milieu universitaire, dont M. Kerry Rowe, un expert international en systèmes de membrane
                      de fond, ont constitué une part importante du projet d’IGDPS. Une initiative intéressante porte sur la
                      conception de systèmes de membrane composite et la mise à l’essai de ce que l’on appelle la géomembrane
                      en polyéthylène haute densité (PEHD). Cette collaboration a permis aux LNC d’appliquer une technologie
                      de pointe et les meilleures pratiques d’ingénierie dans la conception du système de membrane de fond, y
                      compris des couches de protection en coussins de sable, des caractéristiques reconnues par des chercheurs
                      de l’Université Queen's comme étant efficaces pour réduire la contrainte maximale dans la géomembrane en
                      PEHD et augmenter sa vie utile.

                      Afin de renforcer la confiance dans la durabilité de cette barrière de sécurité clé pour l’installation, le projet
                      a lancé un programme d’essais pour sélectionner systématiquement la géomembrane en PEHD la plus
                      appropriée. Le programme comprenait une série d’essais visant à évaluer les propriétés et la durée de vie
                      utile prévue de plusieurs géomembranes candidates lorsqu’elles sont soumises à des conditions comparables
                      à celles prévues pour l’IGDPS, notamment une chaleur élevée pour simuler un processus de vieillissement
                      accéléré. Cette méthode a été utilisée dans de nombreuses revues scientifiques à comité de lecture et
                      acceptée par la communauté scientifique. Les résultats ont fourni la preuve scientifique que plusieurs
                      géomembranes candidates dépasseront de beaucoup les exigences de l’IGDPS à l’égard d’une durée de vie
                      utile de 550 ans. La durée de vie prévue de certaines de ces géomembranes est en fait de près de 1 000 ans.

                      La géomembrane n’est qu’un élément d’un système plus vaste de membrane de fond pour l’IGDPS. Une
                      fois terminée, l’installation de gestion des déchets sera une enceinte de confinement robuste, dotée d’une
                      barrière de couverture finale de plus de deux mètres de profondeur et d’un système de membrane de fond
                      de près de trois mètres d’épaisseur, tous deux comportant de multiples barrières techniques pour empêcher
                      la pluie et la neige de pénétrer dans l’installation.

UN GROUPE DE DISCUSSION
En mai, l’équipe du projet d’Installation de gestion des déchets près de
la surface (IGDPS) a accueilli un groupe de discussion sur les solutions de
rechange concernant les rejets d’effluents de l’IGDPS. Les LNC continuent
d’évaluer des solutions pour gérer les rejets d’effluents de l’IGDPS et ils esti-
ment qu’un groupe de discussion est bénéfique pour le processus d’analyse
et constitue un forum utile où les membres du public peuvent exprimer
leurs opinions.

Le groupe de discussion comprenait des représentants de Canards Illimités
Canada, de la Ville de Deep River, de la Ville d’Ottawa, de Garde-rivière des
Outaouais et du Collège Algonquin, ainsi que des retraités locaux d’EACL
et des LNC. Les LNC examineront le point soulevé au cours de la discus-
sion concernant les améliorations potentielles à apporter à la conception
de l’installation et à l’étude d’impact environnemental.
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PLUS DE 70 FOURNISSEURS LOCAUX PARTICIPENT
               À L’ATELIER DES LNC
                Les LNC et des partenaires communautaires organisent des activités de
                      développement économique pour les entreprises locales

Les LNC, le comté de Renfrew, la MRC de Pontiac et la Première        Après le mot d’ouverture prononcé par le chef Kirby Whit-
Nation algonquine de Pikwàkanagàn sont heureux d’annoncer             educk, l’atelier a donné lieu à une série de présentations par
que plus de 70 fournisseurs locaux ont assisté à leur atelier de      les principaux entrepreneurs des LNC (dont Chandos Construc-
développement économique cet été, qui visait à aider les entre-       tion, Bird Construction, Sullivan Construction, Plan Group et
prises de la vallée de l’Outaouais à participer à la revitalisation   Bonnechere Excavating) sur la portée de leurs travaux et les
du site des Laboratoires de Chalk River grâce à des partenariats      possibilités commerciales. Les participants ont ensuite eu
avec les principaux entrepreneurs des LNC. Tenue au centre            l’occasion de réseauter avec les hôtes de l’atelier et d’autres
communautaire Makwa à Pikwàkanagàn, cette séance d’une                représentants, puis l’événement s’est terminé par une séance
demi-journée a permis aux participants de mieux comprendre            officielle de questions et réponses. Les participants ont égale-
les lacunes dans les capacités de service des entrepreneurs des       ment eu droit à une expérience riche sur le plan culturel, avec
LNC, de présenter aux partenaires des programmes des LNC les          un déjeuner traditionnel, une danse du cerceau et des béné-
capacités de notre industrie locale et de créer un forum où les       dictions offertes par les Algonquins de la Première Nation de
Algonquins de Pikwàkanagàn peuvent discuter des possibilités          Pikwàkanagàn.
de partenariat avec divers partenaires industriels.
                                                                      « À en juger par le taux de participation et les commentaires
« Les Laboratoires de Chalk River sont en train de devenir un         que nous avons reçus, l’atelier a permis de promouvoir la force
laboratoire nucléaire national durable et de calibre mondial, et      de notre industrie locale, d’offrir des possibilités de parte-
nous voulons aider les entreprises locales possédant les compé-       nariat aux Algonquins de Pikwàkanagàn et de créer des rela-
tences et les capacités appropriées à tirer parti des possibilités    tions commerciales durables qui iront au-delà des possibilités
commerciales qui découlent de ce travail », a déclaré Mark Les-       de sous-traitance offertes par le programme de travail des
inski, président-directeur général des LNC. « Dans l’ensemble,        LNC, a ajouté Chad Charbonneau, directeur des activités de la
le taux de participation à l’atelier a dépassé nos attentes, et       chaîne d’approvisionnement aux LNC. « Aux LNC, nous som-
nous avons pu offrir aux nombreux participants un meilleur            mes conscients des effets que nos activités peuvent avoir sur
aperçu de notre programme d’immobilisations et la possibilité         l’économie locale, c’est pourquoi nous voulons autant que pos-
de collaborer avec l’équipe de la chaîne d’approvisionnement          sible aider les entreprises locales et soutenir les partenaires de
des LNC, les comtés locaux, les Algonquins de Pikwàkanagàn et         nos programmes. »
nos principaux entrepreneurs. »
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ACTUALITÉS COMMERCIALES

LES LNC REMPORTENT UN CONTRAT
POUR LE RÉAPPROVISIONNEMENT EN
COMBUSTIBLE D’UN RÉACTEUR
Les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) ont obtenu du gouvernement du Canada un con-
trat de 8,5 millions de dollars pour le ravitaillement en combustible du réacteur nucléaire
SLOWPOKE-2 du Collège militaire royal du Canada. Le SLOWPOKE-2 est un réacteur autoré-
gulateur de faible puissance qui produit des neutrons pour la recherche scientifique. Il sert
uniquement au perfectionnement professionnel et à la recherche universitaire, y compris en
expertise judiciaire nucléaire et radiologique, et aux interventions rapides en cas d’urgences
environnementales et nucléaires, principalement par le ministère de la Défense nationale et
les Forces armées canadiennes.

Aux termes du contrat, les LNC retireront l’ancien cœur du réacteur nucléaire fédéral,
remettront le réacteur en service avec un nouveau cœur fabriqué à leurs Laboratoires de Chalk
River et transféreront le cœur usé à une installation autorisée de gestion des déchets nuclé-
aires. Le projet durera près de trois ans et prolongera de 30 ans la durée du réacteur vieux de
34 ans.

« Concepteurs d’origine du réacteur SLOWPOKE et seul organisme autorisé à entretenir
l’installation ici au Canada, les LNC sont bien placés pour mener ce projet complexe de re-
chargement », indique Mark Lesinski, président et chef de la direction des LNC. « Au cours
des dernières années, les LNC ont mené à bien des projets de conversion du cœur du ré-
acteur SLOWPOKE, ainsi que de déclassement et d’enlèvement des réacteurs. Nous dispo-
sons d’une équipe compétente en physique des réacteurs et en combustible pour soutenir le
rechargement et la mise en service, et de toute l’expertise nécessaire en assainissement de
l’environnement et en radioprotection pour assurer la sécurité du projet. »

Depuis que le SLOWPOKE-2 a été mis en service au Collège militaire royal en 1985, il s’est
avéré un outil essentiel pour la formation des étudiants, des officiers militaires, des profes-
seurs et d’universitaires de partout au pays qui effectuent de la radiographie neutronique et
de l’analyse par activation. Le réacteur appuie les activités d’éducation et de recherche du
ministère de la Défense nationale, de l’Aviation royale du Canada, du Commandement des
Forces d’opérations spéciales du Canada, de la Direction de la sûreté nucléaire de la Marine et
de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord.

Mis au point par les LNC à la fin des années 1960, le SLOWPOKE (abréviation de Safe Low-
Power Kritical Experiment) est un réacteur à cœur compact de faible puissance qui a été conçu
pour l’analyse par activation neutronique, pour la production de radio-isotopes traces et com-
me outil d’enseignement des sciences et du génie nucléaires. C’est le seul réacteur au monde
considéré comme suffisamment sûr pour qu’il soit permis de le faire fonctionner sans surveil-
lance. Les LNC ont fourni huit réacteurs SLOWPOKE à des universités et centres de recherche
du Canada et de la Jamaïque. Trois sont toujours en exploitation aujourd’hui.

Des contrats de cette envergure et de cette complexité témoignent de la valeur que l’organisme
national de sciences et de technologie nucléaires que sont les LNC apporte au Canada. Au-
cune autre installation scientifique du pays ne pouvait mener à bien ce travail crucial, qui
aidera le Canada à demeurer à l’avant-garde de la sûreté et de la technologie nucléaires pour
les décennies à venir par la formation de la prochaine génération d’ingénieurs en nucléaire,
d’exploitants d’installations nucléaires et du personnel militaire.
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DES ENFANTS DE LA RÉGION SE MOBILISENT POUR
             PROTÉGER LES TORTUES DES LNC
              Jetez un coup d’œil aux affiches radicales pour la protection des tortues

Ces enfants n’ont rien à envier à de Léonard de Vinci! Admirez quelques-uns des magnifiques dessins reçus dans le cadre de
notre récent concours, qui invitait des écoliers de la région à nous aider à concevoir un nouveau panneau signalant le passage
de tortues sur les terrains de nos Laboratoires de Chalk River. Surveillez l’annonce officielle du dessin gagnant sur la page
                                                         Facebook des LNC!
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DANS LA COLLECTIVITÉ
                                                                         JOURNÉE DES PEUPLES AUTOCHTONES
                                                                         Les LNC ont récemment participé à la Journée nationale des peuples
                                                                         autochtones aux Laboratoires de Chalk River et dans la ville de Deep
                                                                         River, ce qui a permis à notre personnel de mieux connaître la di-
                                                                         versité culturelle des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Les
                                                                         Algonquins de Pikwàkanagàn ont initié les employés des LNC à un
                                                                         certain nombre d’activités culturelles, dont le tambour traditionnel,
                                                                         la danse du cerceau et une cérémonie de purification.

                                                                         Le premier groupe de tambour à main pour jeunes femmes des Al-
                                                                         gonquins de Pikwàkanagàn, les Pikwàkanagàn Wildflowers, a égale-
                                                                         ment donné un spectacle au personnel des LNC qui comprenait un
                                                                         certain nombre de chansons traditionnelles.

FIERTÉ À PEMBROKE                                     COURSE GIT’ER DONE                               CÉLÉBRER LA SCIENCE
Les LNC étaient très fiers d’être un comman-          Une fois de plus, les employés des LNC se        La Semaine de l’odyssée des sciences est un
ditaire « argent » de la Semaine de la fierté         sont roulés dans la boue pour une bonne          événement national annuel qui célèbre la sci-
à Pembroke, événement annuel qui vise à               cause à la course annuelle Git'Er Done de la     ence. Des activités amusantes, inspirantes et
créer un milieu plus accueillant et inclusif          Société canadienne du cancer dans le comté       éducatives ont lieu d’un océan à l’autre pour
dans le comté de Renfrew pour les LGBTQ+.             de Renfrew. C’est la quatrième année con-        encourager les gens de tous âges à aimer
                                                      sécutive que les LNC2018       Git cet
                                                                           commanditent    'Erévé-
                                                                                                Done   Mud       Run
                                                                                                       les sciences, la technologie, le génie, les arts
Dans le cadre de la campagne, les LNC ont             nement et y participent, où les participants     et les mathématiques. Cette année, les LNC
participé à la cérémonie de levée du drapeau          se mesurent à un parcours de six kilomètres      ont profité de l’occasion pour renseigner les
de la fierté dans la ville de Deep River pour la      composé d’obstacles difficiles (et extrême-      écoliers du coin sur les sciences nucléaires,
toute première fois.                                  ment boueux) fait pour plaire aux audacieux.     les LNC, et le réseau électrique de l’Ontario,
                                                                                                       parmi d'autres sujets.

                                  Communications des LNC                Numéro sans frais : 1-800-364-6989
                                  286, rue Plant, Stn 700 A             Télécopieur : 613-584-8272
                                  Chalk River (Ontario)                 communications@cnl.ca
                                  K0J 1J0                               www.cnl.ca

                                  CONTACT est une publication du Service des communications des LNC.
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