Contre le changement climatique, Air France s'engage à Madagascar
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
http://corporate.airfrance.com Juin 2012 Contre le changement climatique, Air France s’engage à Madagascar Devant l’immense défi que représente le changement climatique, Air France s’engage pour la réduction des émissions de CO2 et contribue depuis 2008 à un vaste projet de lutte contre la déforestation à Madagascar. En partenariat avec la fondation GoodPlanet et en collaboration avec le WWF, Air France participe à un projet d’envergure dans lequel la protection de plus de 500 000 hectares de forêts est en jeu. Les objectifs sont multiples : préserver des zones en danger, reboiser ou restaurer de vastes étendues de forêts et avant tout, former les communautés locales à la gestion durable de ce patrimoine vivant. Trois ans après le début du programme de conservation des forêts entrepris par Air France, GoodPlanet et le WWF, les résultats viennent conforter la compagnie dans son choix : les démarches entreprises dans chaque domaine du programme portent leurs fruits. De nouvelles aires protégées garantissent l’avenir de la forêt malgache, des milliers de familles locales ont été sensibilisées aux enjeux de la protection de leurs forêts et les actions menées contribuent à aller toujours plus loin dans la mesure scientifique des stocks de carbone forestier. Cet engagement fort de la compagnie vient accompagner une politique responsable menée dans tous les domaines, qu’il s’agisse des investissements permanents dans une flotte moderne ou de la recherche dans les carburants alternatifs. En agissant sur tous ces leviers, Air France a l’ambition d’apporter sa contribution à la lutte contre le changement climatique. © Edward Paker / WWF-Canon
Contre le changement au cours des 50 dernières années. Selon Sur place, GoodPlanet a choisi le WWF le Ministère de l’Environnement, des pour mener le Programme Holistique de climatique, Air France Forêts et du Tourisme malgache, il subsiste Conservation des Forêts (PHCF). Le WWF participe à la lutte contre aujourd’hui environ 9,3 millions d’hectares est présent sur l’île depuis près de 50 ans la déforestation (93 000 km²) de forêts naturelles. L’essen- et y a développé de nombreux projets de tiel de la forêt a été détruit par la pratique protection des forêts, avec la participation de l’agriculture sur brûlis, la création de active des communautés locales. Le changement climatique est l’un des plus pâturages ou la collecte de bois de feu. grands défis environnementaux auxquels la Actuellement, le taux de déforestation Plusieurs activités ont été définies pour planète est confrontée. La contribution du annuel moyen à Madagascar est de 0,55% mener à bien ce projet : transport aérien mondial aux émissions de de la superficie forestière. gaz à effet de serre d’origine humaine est • La mise en place de nouvelles aires d’environ 2%. Cette part progresse néan- En partenariat avec GoodPlanet, protégées moins de façon mécanique en raison de la Air France soutient depuis 2008 croissance continue du secteur. un projet de très grande ampleur • Le transfert de gestion des ressources couvrant plus de 500 000 hectares de naturelles aux communautés locales Acteur engagé dans le combat pour forêt à Madagascar la réduction des émissions de CO2, • La restauration de paysages forestiers Air France prend part à l’effort collec- Face à ces constats, Air France a décidé dégradés tif en participant à un projet de lutte en 2008 d’investir fortement afin de soutenir contre la déforestation. un projet de lutte contre la déforestation à • Le reboisement à vocation de production Madagascar. Cette opération est réalisée en de bois d’énergie partenariat avec GoodPlanet, fondation pré- La déforestation représente plus de sidée par Yann Arthus-Bertrand qui œuvre à 15% des émissions de gaz à effet la sensibilisation et à l’éducation du public à Les objectifs du projet : de serre, presque 8 fois plus que le l’environnement. secteur du transport aérien - Réduire la déforestation et la dé- Ce programme, dont la compagnie est gradation des forêts à Madagascar Les experts estiment aujourd’hui que la l’unique partenaire financier, porte sur une déforestation est à l’origine de 15% à 20% surface de plus de 500 000 hectares de - Aider au développement humain du total des émissions globales des gaz à forêts à protéger. Ce sont ainsi plus de 32 effet de serre, c’est-à-dire davantage que millions de tonnes de carbone stockées - Protéger la biodiversité le secteur des transports, tous modes qu’il s’agit de préserver en réduisant le taux confondus. actuel de déforestation. - Faire avancer les connaissances Au cours des 50 dernières années, la en matière de foresterie carbone planète a perdu environ 50% de ses forêts1 : environ 13 millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année dans 1 Source : Food and Agriculture Organization 2005 le monde, soit l’équivalent de plus de trois fois la superficie de la Suisse, ou encore 36 terrains de football par minute. Partout dans le monde, la destruction des forêts entraîne des problèmes climatiques en accroissant les émissions de gaz à effet de serre. La déforestation a également de forts impacts sociaux et économiques car des millions d’êtres humains dépendent de la forêt pour subvenir à leurs besoins en eau, en nourriture et en matériaux de construction. A ces conséquences s’ajoutent des pro- blèmes d’érosion, la forêt jouant un rôle de protection des sols et des bassins hydrogra- phiques, et donc de nombreuses sources d’eau. Enfin, la déforestation provoque des pertes massives de biodiversité : 75% des espèces animales et végétales terrestres de la planète vivent dans les forêts. Comme le reste du monde, Madagascar © GoodPlanet / Action Carbone a perdu la moitié de son couvert forestier 2
Les sites du projet Les activités du programme sont menées sur 5 sites du WWF qui se répartissent sur deux types de forêt : • Forêt humide : 379 974 hectares Site d’Andapa-Bealanana : 194 976 ha Site de Fandriana-Marolambo : 24 406 ha Site d’Ivohibe et site de Vondrozo : 109 238 ha Site de Fort-Dauphin (forêt humide) : 51 354 ha • Forêt épineuse : 126 798 hectares Site de Fort-Dauphin Andapa-Delanana Fandriana-Marolambo Ivohibe-Vondrozo Ecorégion Forêt humide Ecorégion Forêt épineuse Sites du projet Fort-Dauphin 3
Trois ans après le début du programme, Air France, GoodPlanet et le WWF mesurent leurs premiers succès Alors que le Programme Holistique de Conservation des Forêts à Madagascar a achevé sa troisième année, les résultats obtenus sont très encourageants. - Près des 350 000 hectares de nouvelles aires protégées ont été sécurisés - Déjà 29 contrats de transferts de la gestion des ressources naturelles ont été officialisés et ritualisés - Les objectifs de reboisement ont d’ores et déjà été atteints à Von- © Air France drozo (90 hectares) et quasiment à Andapa (93 hectares) et Ivohibe (75 On note également une réduction tangible hectares de bas-fonds aménageables en hectares) des défrichements dans les zones des rizières et plusieurs centaines d’hectares NAP en création. de terres aménageables en champs de - Les techniques agricoles alterna- culture. Il bénéficiera directement à plus de tives aux cultures sur brûlis sont L’appui aux communautés locales 300 ménages et indirectement à davantage essayées et adoptées par 5 000 dans la gestion durable de leurs encore car les 150 hectares peuvent être ménages exposés aux différentes forêts, sur une surface de 140 000 étendus à 500 hectares. techniques ou pratiques, soit un hectares taux d’adoption de plus de 17% La restauration des 20 000 hectares Les transferts de gestion sont basés sur de paysages forestiers dégradés - Les audiences ont plus que triplé le principe de responsabilisation des po- en moyenne lors des campagnes pulations locales afin qu’elles deviennent L’objectif de 20 000 hectares est aujourd’hui d’information, d’éducation et de autonomes dans la gestion durable de leur atteint. En vue de rendre durable ces entre- sensibilisation sur les effets du forêt. prises de restauration, 500 paysans ont été changement climatique, et certaines formés sur les techniques de restauration autorités locales s’engagent désor- A ce jour, 29 contrats de transferts de la forestière. mais sur ce thème gestion des ressources naturelles (TGRN) ont été officialisés et ritualisés à Fandria- Le reboisement des 3 000 hectares de na-Marolambo, Vondrozo et Andapa/ terrains La création de nouvelles aires proté- Bealanana. A cela s’ajoutent 80 autres gées couvrant 350 000 hectares secteurs en cours de transfert. Les TGRN Les objectifs de reboisement du pro- déjà en place, ainsi que ceux en cours gramme ont été atteints à Vondrozo et Créer des aires protégées permet de gar- d’établissement, couvrent une superficie quasiment à Andapa et Ivohibe. Au total, der intactes des zones entières afin d’en totale d’environ 205 000 hectares. 1 060 hectares ont été reboisés. Le programme a en outre permis de former préserver l’écosystème. Dans le cadre du L’aide aux communautés prévoit également 500 pépiniéristes et de mettre en place programme de conservation des forêts à 48 pépinières qui assurent la pérennité du des alternatives durables et rémunératrices Madagascar, les populations sont intégrées programme. aux cultures sur brûlis. Dans ce cadre, à la démarche de protection à travers l’inté- 25 600 ménages sont aujourd’hui sensibili- gration de modes de gestion durables. sés et 5 000 ont déjà adopté au moins une des techniques. Aujourd’hui, la quasi-totalité des 350 000 hectares de nouvelles aires protégées Par exemple, à Fandriana-Marolambo, (NAP) en cours de création ont été sécuri- une communauté utilise le Système de Riziculture Intensive (SRI) dans deux tiers sés par un arrêté interministériel de mise en des rizières. Le barrage de Fandriana-Ma- protection temporaire globale. rolambo va permettre d’irriguer environ 150 4
Quelles sont les alternatives aux La biodiversité à Madagascar cultures sur brûlis ? Au niveau mondial, Madagascar fait On en distingue principalement quatre : partie des 35 régions que le WWF estime prioritaires pour la protection de la • Les pratiques génératrices de reve- biodiversité. nus additionnels, qui permettent de rendre les villageois moins dépendants Bien que petites comparées à celles du des produits forestiers pour subvenir à Brésil ou de l’Indonésie, les forêts de Ma- leurs besoins quotidiens. Parmi ces pra- dagascar abritent une diversité d’espèces tiques figurent l’apiculture, l’aviculture, animales et végétales pratiquement aussi la pisciculture et la culture de rente (par grande. On y estime à 250 000 le nombre opposition à la culture vivrière) comme d’espèces animales et végétales présen- les plants de girofliers, caféiers, litchi, tes et 70% de celles-ci ne se rencontrent poivre ou vanille. nulle part ailleurs. Rien qu’entre 1999 et 2010, les scientifiques ont découvert 615 • Les pratiques de diversification nouvelles espèces à Madagascar, dont des cultures, qui permettent d’obtenir 41 mammifères. un équilibre nutritionnel plus approprié notamment entre deux périodes de Cette biodiversité unique doit faire face à © WWF récolte. Elles incluent les cultures de nombreuses menaces, dont l’une des maraichères, l’arboriculture fruitière, plus graves est la déforestation. l’amélioration des systèmes de pêche. • Les pratiques qui augmentent le rendement des cultures et permettent de réduire les besoins en superficies de terrains pour produire la même quantité de nourriture. Les systèmes de rizicul- ture intensive et de riziculture améliorée, peuvent ainsi tripler les rendements agricoles par rapport aux pratiques traditionnelles. • Les pratiques qui utilisent mieux les ressources, comme le recours à des foyers améliorés. Le bois reste quasiment la seule source d’énergie domestique en milieu rural. Il est donc indispensable de l’utiliser de manière plus rationnelle et plus durable. À ces quatre types d’alternatives, il faut ajouter la construction d’infrastructures hydro-agricoles (petits barrages et sys- tèmes d’irrigation) pour aménager des terrains jusqu’à présent non valorisés. Le but est ici d’augmenter la superficie des terrains de culture et de réduire in- directement le risque de conversion des terres forestières en terres agricoles. © Air France 5
Un projet qui s’inscrit dans la durée • Des méthodes innovantes utilisant en travaillant à l’amélioration des des technologies avancées De nombreux partenaires malgaches connaissances sur la mesure du ou étrangers travaillent en étroite colla- carbone dans les forêts Pour réaliser ces études, l’accent a été mis boration sur ce programme. Parmi eux, sur l’acquisition et l’analyse d’images satel- on compte : • 19 millions de tonnes d’émission de lites, la réalisation d’inventaires forestier se- CO2 évitées sur 20 ans lon des méthodes traditionnelles (mesures • des instituts de recherche tels que dendrométriques) et leur couplage avec l’Ecole Supérieure des Sciences • Mesurer l’impact des actions entre- des outils innovants comme la technologie Agronomiques (ESSA-Forêts), l’Institut prises sur la réduction des émissions LiDAR2 (laser aeroporté). et Observatoire de Géophysique de CO2 et la séquestration de carbone d’Antananarivo (IOGA), l’Institut de re- dans les reboisements REDD1 Parmi les résultats obtenus, on peut sou- cherche pour le Développement (IRD), ligner : le Laboratoire des Radios Isotopes Les études liées au carbone forestier font (LRI), le CIRAD et l’institut Carnegie partie intégrante du projet. Réalisées en - La cartographie de l’occupation du sol pour la Science collaboration avec de nombreux partenaires dans les régions de référence la première scientifiques malgaches ou étrangers, elles année du projet, à partir des images sa- • des bureaux d’études et d’expertise ont pour but d’améliorer les connaissances tellite SPOT à très haute résolution et de spécialisés : le Laboratoire des Recher- sur les outils de mesure du carbone fores- validation sur le terrain. ches Appliquées (LRA) tier et de mesurer précisément l’impact des activités déployées sur le terrain. - Le développement d’équations allomé- • le Ministère Malgache de l’Environ- triques pour tous les sites, c’est-à-dire de nement et des Forêts et ses instances En effet, au-delà de lutter directement contre formules mathématiques permettant de régionales, les Collectivités Territoriales la déforestation, les actions entreprises sur passer de mesures forestières classiques Décentralisées (CTD) et les autres Ser- le terrain sont autant d’opportunités de (diamètre, hauteur) aux stocks de car- vices Techniques Décentralisés (STD) mesurer les variations de stock de carbone bone contenus dans la biomasse aérienne dans les zones du projet et ainsi d’inscrire (troncs, branches, feuilles). • les communautés locales le programme dans la durée. - La cartographie précise des stocks de 1 Réduction des Emissions de gaz à effet de serre Ces études contribuent également à carbone de la biomasse pour les sites issues de la Déforestation et de la Dégradation des l’élaboration d’une vision REDD1 plus glo- d’Andapa-Bealanana et de Fort-Dauphin forêts : programme des Nations Unies lancé en bale pour Madagascar et à l’utilisation des (forêts humides et épineuses) sur la base septembre 2008 dans le but d’aider les pays à déve- connaissances acquises pour alimenter des survols LiDAR réalisés dans ces deux lopper leur capacité de réduction des émissions dues au déboisement ou à la dégradation des forêts. les discussions lors des négociations sur régions et d’inventaires effectués au sol. le futur du Protocole de Kyoto après 2012. 2 Light Detection and Ranging - L’analyse des stocks de carbone organi- Les résultats du programme ont été ré- que du sol dans les sites d’Andapa et de gulièrement communiqués lors des COP Fort-Dauphin, à différentes profondeurs (conférences de l’ONU sur le climat) de allant jusqu’à un mètre. Poznan, Copenhague, Cancun et Durban, ainsi qu’à l’occasion de divers ateliers - Le développement d’une méthode nationaux et internationaux. innovante de cartographie des stocks de carbone du sol (site de Fort-Dauphin) Madagascar a en outre choisi d’étendre couplant inventaires de terrain et analyse à tout le pays la méthodologie mise en d’images satellite. oeuvre par le PHCF pour l’évaluation de la biomasse aérienne. - Le calcul et l’analyse des taux de défo- restation historique (depuis 2000) dans un périmètre étendue autour des zones du projet. C’est un élément déterminant pour le développement des scénarios de référence, c’est-à-dire la projection de l’évolution de la déforestation dans le futur en l’absence du projet. - Le renforcement de capacités : l’ensem- ble du personnel technique du programme a bénéficié de séances de sensibilisation ©Fondation GoodPlanet et de formation concernant la comptabilité carbone. 6
d’aménagement et de gestion des TGRN ; Reboiser 5 000 hectares de terrains Les objectifs et plans d’action déployés à 6. Fournir un appui (technique, organi- Plan d’action : sationnel, légal) aux communautés au Madagascar dans le moment de la mise en place du plan de 1. Sensibiliser et former la population cadre du Programme gestion ; à différents niveaux pour une utilisation Holistique de rationnelle de l’énergie quelle que soit sa 7. Participer à des événements régionaux, source ; Conservation des Forêts nationaux et internationaux sur les TGRN ; 2. Identifier, au niveau des sites d’inter- Développer de nouvelles aires 8. Développer des tests et des outils pour vention, les zones potentielles pour des protégées couvrant 350 000 hectares le suivi et l’évaluation des TGRN. activités de reboisement (pour la fourniture de bois de feu aux villes) ; Plan d’action : Restaurer 20 000 hectares de paysa- 3. Etablir un plan de reboisement avec les 1. Sensibiliser et former les paysans vivant ges forestiers dégradés services concernés (Environnement, Forêts à proximité des forêts identifiées comme et Tourisme, Energie et Mines) ; nouvelles aires protégées (NAP) sur l’im- Plan d’action : portance de leur conservation ; 4. Former des paysans modèles pour la 1. Sensibiliser et former les paysans vivant mise en place et l’entretien des pépinières ; 2. Analyser, avec les communautés, les mo- à proximité des zones dégradées sur l’im- des de gestion adéquats pour ces NAP ; portance de la restauration des paysages 5. Réaliser et mettre en oeuvre un plan forestiers (RPF) ; d’aménagement et de gestion des forêts 3. Engager toutes les procédures pour les de reboisement ; délimitations et ritualisations des NAP ; 2. Établir un plan de RPF pour chaque site ; 6. Participer à des événements régionaux, 4. Officialiser l’existence des NAP ; 3. Former des paysans modèles pour la nationaux et internationaux sur les reboise- mise en place et entretien des pépinières ; ments à but énergétique. 5. Réaliser et mettre en oeuvre le plan d’aménagement et de gestion des NAP ; 4. Réaliser et mettre en oeuvre un plan d’aménagement et de gestion des paysa- 6. Renforcer les capacités de gestion des ges à restaurer ; communautés pour ces NAP ; 5. Renforcer la capacité du WWF Mada- 7. Développer et expérimenter des outils gascar sur les restaurations ; pour le suivi et l’évaluation des NAP. 6. Participer à des événements régionaux, nationaux et internationaux sur les RPF. Aider les communautés locales à gérer durablement les forêts sur une surface de 140 000 hectares Plan d’action : 1. Sensibiliser et former les paysans vivant à proximité des forêts identifiées pour les transferts de gestion des ressources naturelles (TGRN) sur l’importance envi- Air France Service Presse ronnementale, sociale et économique de http://corporate.airfrance.com celles-ci ; Fondation GoodPlanet - Service Presse 2. Faire les inventaires et zonages des forêts +33 (0)1 48 42 92 42 où ces transferts doivent être réalisés ; communication@goodplanet.org 3. Etablir les plans d’aménagement des fo- WWF - Martina Lippuner rêts où ces transferts doivent être réalisés ; mlippuner@wwf.mg - +261 34 49 803 84 4. Engager toutes les procédures pour les délimitations et officialiser l’existence des TGRN ; 5. Réaliser et mettre en oeuvre le plan 7
La réduction de la consommation de Air France s’engage pour carburant s’obtient également grâce à l’op- Le vol le plus économe en CO2 réduire ses émissions de timisation de l’espace aérien, l’optimisation Le 13 octobre 2011, Air France a réalisé de la conduite des vols et l’allègement de la CO2 masse des équipements à bord des avions. le vol commercial le plus économe du monde en CO2 en combinant tous les Air France organise quotidiennement des paramètres d’optimisation possibles : Pour soutenir la lutte contre le change- vols ainsi optimisés. Les actions menées ment climatique, Air France agit sur tous ont permis l’économie de 236 000 tonnes . L’usage de biocarburants durables et les leviers pour réduire ses émissions de CO2 en 2010, soit 1,5 % des émissions certifiés pour l’aviation de CO2. Pour cela, la Compagnie met totales d’Air France. en œuvre sa stratégie dénommée . L’optimisation des procédures de vol « Plan Climat », un plan ambitieux pour lutter Le soutien à la recherche en carbu- pour réduire la consommation de carbu- contre le changement climatique. rants alternatifs rant et donc l’émission de CO2 La réduction de l’empreinte carbone Air France soutient le développement de . L’optimisation du trafic aérien avec des de la compagnie biocarburants à faible empreinte carbone, routes aériennes plus courtes n’ayant pas d’impacts environnementaux Pour réduire les émissions gazeuses et ou sociaux négatifs. . L’allégement de la masse et la perfor- sonores, le renouvellement de la flotte est mance de ses avions un des leviers les plus importants. D’une Les biocarburants durables sont en effet la moyenne d’âge de neuf ans, la flotte voie la plus prometteuse pour réduire de Ce vol commercial s’inscrit dans un d’Air France est une des plus jeunes manière drastique les émissions de CO2 programme ambitieux de la Compagnie d’Europe. Les performances énergétiques de l’aérien. Depuis quatre ans, Air France pour soutenir la lutte contre le change- et donc environnementales des avions s’implique activement au sein de l’industrie ment climatique. récents sont sans commune mesure avec du transport aérien afin de favoriser le dé- celles des appareils à peine plus anciens. veloppement de carburants durables pour Ainsi, les émissions de CO2 de l’A380, l’aviation en tant que membre fondateur du dernier arrivé de la flotte Air France, sont groupe SAFUG (Sustainable Aviation Users inférieures de 15% par rapport aux autres Group), membre de la RSB (Roundtable quadriréacteurs actuels. of Sustainable Biofuels) dont les critères de durabilité ont été reconnus par l’Union Le groupe Air France-KLM mène une politi- Européenne en juillet 2011, ou encore au Air France-KLM a été reconnu leader que de modernisation continue de ses avi- sein des associations de compagnies (IATA du transport aérien pour l’année 2011 ons et met en oeuvre une vision long-terme ou AEA). dans le domaine de la responsabilité de sa flotte, comme l’atteste la commande sociétale d’entreprise et confirmé dans de 110 appareils long-courriers approuvée En France, la compagnie participe au les deux indices Dow Jones Sustaina- en septembre 2011. projet de démonstration de production de bility Index (DJSI) World et Europe. Ces avions, qui entreront en service à partir biocarburants à partir de déchets forestiers, Grâce à ses performances, le Groupe de 2016, permettront une réduction de la mené par le CEA (Commissariat à l’énergie se place pour la troisième fois en tête consommation carburant de plus de 15% atomique et aux énergies renouvelables) du secteur «Transports et loisirs». et une réduction importante des émissions initiant ainsi une démarche concrète et sonores et gazeuses. novatrice. Sur l’ensemble du réseau Air France, tou- tes flottes confondues, la consommation moyenne est de 3,7 litres par passager aux 100 km, en baisse de 14% en 10 ans. 8
La participation aux recherches sur le climat et l’innovation technologique Les permis d’émissions de CO2 Air France soutient activement des pro- Air France-KLM a toujours accueilli fa- grammes de recherche dans le secteur vorablement le mécanisme d’échange aéronautique, dans celui du contrôle aérien de permis d’émissions, le considérant mais aussi dans celui de la météorologie et plus efficace qu’une simple taxation de l’étude du climat. pour réduire durablement les émissions du transport aérien. La compagnie participe ainsi au CORAC (COnseil pour la Recherche en Aéro- Le principe de ce mécanisme est de nautique Civile), créé dans le cadre du financer les réductions réalisées par Grenelle de l’Environnement. Elle participe d’autres secteurs à travers un sys- également au projet européen SESAR de tème d’échange de permis d’émissions modernisation du système de contrôle (Emissions Trading Schemes ou ETS). aérien et au Projet IAGOS d’étude d’impact sur le climat des émissions de l’aviation. Le système européen (EU ETS) s’ap- pliquera aux compagnies aériennes, La mobilisation de l’ensemble de à partir de janvier 2012, sur tous les l’entreprise vols de et vers les aéroports de l’Union européenne. Néanmoins, l’efficacité de Pour plus d’informations, téléchargez le La compagnie mobilise l’ensemble de ses ce système dépend du respect de son rapport développement durable Air France- collaborateurs autour de plans d’action périmètre d’application. Compte tenu KLM : www.airfranceklm.com environnementaux ambitieux, concernant de l’opposition et des menaces de les économies de carburant et la réduction rétorsion exprimées par certains Etats des nuisances sonores des opérations non-européens, le Groupe estime que aériennes et la réduction des impacts en- son application devrait se limiter dans un vironnementaux (consommation d’énergie, premier temps à l’espace européen. consommation d’eau et réduction des déchets pour l’ensemble de nos activités au sol). A la suite d’un audit complet demandé par Air France et réalisé en juin 2011, l’organisme indépendant Afnor Certification a renouvelé pour 3 ans la certification environnementale ISO 14 001 de la com- pagnie. Une information transparente et validée : le calculateur de CO2 Air France met à la disposition de ses clients des informations transparentes et fiables sur les émissions de CO2 liées à leur voyage grâce à un calculateur fondé sur les données réelles d’exploitation. Air France propose également à ses passagers de compenser leurs émissions de CO2 en coopération avec le programme Action Carbone de GoodPlanet. La méthode de calcul a été validée par l’ADEME et les données sont vérifiées chaque année par KPMG Audit. 9
Vous pouvez aussi lire