Danse macabre Martin Zimmermann - du 20 au 22 octobre - Les deux scènes

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du 20 au 22 octobre
                                           Théâtre Ledoux

Danse macabre
Martin Zimmermann

                                        durée 1h30

Le Théâtre Ledoux   49 rue Mégevand
L’Espace            place de l’Europe
03 81 87 85 85     www.les2scenes.fr
Conception, mise en scène, chorégraphie
Martin Zimmermann
Création et interprétation Tarek Halaby, Dimitri Jourde,
Methinee Wongtrakoon, Martin Zimmermann
Création musicale Colin Vallon
Dramaturgie Sabine Geistlich
Scénographie Simeon Meier, Martin Zimmermann
Collaboration artistique Romain Guion
Conception décor, coordination technique Ingo Groher
Construction du décor maisondelaculture de Bourges
(Nicolas Bénard, Lucas Bussy, Jules Chavigny,
Jean-Christophe David, Luc Renard, Joao De Sousa,
Éric Vincent), Andy Hohl
Costumes Susanne Boner, Martin Zimmermann
Création lumière Sarah Büchel
Création son Andy Neresheimer
Motorisation du décor Thierry Kaltenrieder
Confection costumes Susanne Boner
Peinture décorative Michèle Rebetez-Martin
Régie lumière Jan Olieslagers
Régie son Frank Bourgoin
Régie générale Mateu Pascual Labourdette
Photographie Nelly Rodriguez, Basil Stücheli
Graphic design Marietta Eugster Studio
Administration, distribution Alain Vuignier
Production internationale Claire Béjanin
Communication Manuela Schlumpf
Bureau technique Sarah Büchel, Ueli Kappeler
Comptabilité Conny Heeb

Production MZ Atelier                                          Décharge émotionnelle pour clowns
Coproduction Fonds des programmateurs de Reso                  danseurs
– Réseau Danse Suisse – soutenu par Pro Helvetia,
Fondation suisse pour la culture ; Kaserne Basel ;
                                                               Après la visite tumultueuse
Kurtheater Baden ; Le Volcan, Scène nationale du Havre ;
Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; L’Odyssée             d’un musée (Eins Zwei Drei), Martin
– Périgueux ; maisondelaculture de Bourges, Scène              Zimmermann met en scène les
nationale ; Opéra de Dijon ; Theater Casino Zug Theater        liens quasi familiaux qui unissent
und Musikgesellschaft Zug ; Théâtre de Carouge ; Zürcher       trois exclus vivant dans une
Theater Spektakel
Soutien BvC Stiftung ; Elisabeth Weber Stiftung ; Ernst
                                                               maison au cœur d’une décharge.
Göhner Stiftung ; Fachausschuss Tanz & Theater BS/BL ;         Dans cette cour des miracles où
Stiftung Corymbo                                               pleuvent les rebuts de notre monde,
Remerciements Leone-Sophie Kündig, Daniel Kündig,              ils ont compris que la créativité est
Schauspielhaus Zürich
                                                               la seule issue pour survivre. Ces
Martin Zimmermann bénéficie d’un contrat coopératif            êtres tragicomiques – aux capacités
de subvention entre la Ville de Zurich affaires culturelles,   physiques insensées – déploient
le service aux affaires culturelles du Canton de Zurich
                                                               l’énergie grouillante d’une toile de
et Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture.
                                                               Breughel, sous le regard de la mort,
Martin Zimmermann est artiste associé à la                     incarnée par Zimmermann, maître
maisondelaculture de Bourges – Scène nationale et à la
Tanzhaus Zürich.
                                                               d’une cérémonie mêlant danse,
                                                               musique, clown et manipulation
Avec le soutien du Casino JOA.                                 scénographique ultra-inventive.
                                                               Un théâtre humain, porté par
                                                               un humour aussi mordant que
photographie ©Basile Stuecheli
                                                               salutaire en temps de crise.
Une autre figure plane au-dessus
Danse macabre                             de cette petite communauté fragile :
                                          la mort. Incarnée par Martin
                                          Zimmermann, cette mort narquoise
Danse macabre est la nouvelle
                                          tire les ficelles et intervient dans
création du scénographe,
                                          le déroulement de la scène, mais
chorégraphe et metteur en scène
                                          sans que les interprètes puissent
Martin Zimmermann. Elle s’inscrit
                                          la voir. Les protagonistes ne savent
dans la continuité d’une œuvre
                                          donc jamais si les aléas et les défis
plurielle, créée au cours des 20
                                          auxquels ils se trouvent sans cesse
dernières années. Il y met en scène
                                          confrontés proviennent du monde
trois personnages tragicomiques,
                                          extérieur ou font partie de leur
fragiles, qui n’entrent plus dans le
                                          propre histoire et de leur univers
cadre de la norme sociale et qui,
                                          intime. Dans cette danse macabre,
dans leur détresse, se retrouvent au
                                          les personnages luttent pour
même endroit au même moment.
                                          survivre et ne disposent que d’un
Le dispositif scénique évoque une
                                          seul moyen pour s’en sortir : leur
décharge abandonnée, où s’entasse
                                          humour.
tout ce qui ne peut plus être utilisé
ni éliminé.
                                          « Mon humour correspond au
                                          versant risible du tragique.
C’est dans cet endroit perdu que
                                          L’amplifier jusqu’au comique
s’installe le trio disparate de Danse
                                          permet de le dépasser. Pour moi,
macabre, entreprenant d’y fonder
                                          il y a dans le tragicomique une
une existence. En dépit des revers
                                          violence et un pouvoir féroces : il est
de fortune et de leurs difficultés
                                          radical et tranchant, animé par une
relationnelles, les trois personnages,
                                          certaine méchanceté, mais aussi
interprétés par les artistes favoris de
                                          moqueur, précis et mystérieux. C’est
Zimmermann, se relèvent toujours,
                                          dans cette complexité que je puise
parviennent à un terrain d’entente
                                          l’inspiration de mon travail, c’est elle
et trouvent des issues inattendues.
                                          qui en est la source. »

                                          — Martin Zimmermann
Note                                    La famille réinventée

d’intention
                                        Pour toutes sortes de raisons, les
                                        structures biologiques définies
                                        se dissolvent et l’individu, pour
Tyrannie                                satisfaire à ses besoins sociaux,
                                        doit se mettre en quête de
Selon le Préambule de la
                                        communautés alternatives,
Déclaration universelle des droits
                                        inventer de nouvelles structures
de l’homme, la tyrannie est définie
                                        ou adhérer à des groupements
comme l’oppression en l’absence
                                        d’une autre nature qui se
d’un État de droit, contre laquelle
                                        définissent par leurs contenus.
les personnes ont le droit de se
                                        La désintégration des liens
révolter. Lorsque nous regardons
                                        familiaux peut survenir dans le
le monde qui nous entoure, il est
                                        cadre d’une histoire de migration,
clair que les différentes formes
                                        à cause d’une ascension sociale
de tyrannie se développent de
                                        ou d’un déclassement, mais aussi
manière effrayante. Dans son livre
                                        d’une maladie ou de traumatismes
De la Tyrannie : 20 leçons du XXe
                                        subis à l’intérieur de la famille, qui
siècle, le philosophe américain
                                        peuvent en détruire la cohésion.
Timothy Snyder décrit
concisément et clairement les
                                        La figure tragi-comique
enseignements que nous pouvons
                                        d’aujourd’hui
et devrions tirer de l’histoire.
Le thème de la tyrannie, du             Un sujet qui m’occupe
droit à la révolte et des leçons        constamment est celui du
pour la résistance forment une          clown contemporain. Qui est
superstructure importante pour          le clown d’aujourd’hui ? Dans
mon travail actuel. Je souhaite         notre récente recherche, nous
examiner le sujet à la lumière          sommes tombés sur le livre Karl
des tendances sociales actuelles        Valentin Photographien de Wilhelm
et trouver de nouveaux moyens           Hausenstein. Ce qui nous a
pour différentes formes de mise         particulièrement émus dans cette
en œuvre et d’expression                icône de la tradition clownesque,
artistiques.                            c’est à quel point Karl Valentin
                                        agissait sous l’effet d’une pulsion.
Je m’inquiète à la fois des tyrannies   Il n’y avait là rien de volontaire,
politique, sociale, familiale et de     aucun désir de poursuivre ses
la tyrannie structurelle dont nous      élans de créativité, mais un
souffrons, surtout lorsque nous         impératif, une pulsion, comme
percevons notre existence comme         si sa propre folie cachée voulait
une lutte pour la survie. En tant       se frayer un chemin vers
qu’artiste travaillant avec le corps,   l’extérieur. Certains appellent
je me confronte également à la          cela la passion ; pour nous, c’est
tyrannie que mon propre corps           plutôt l’expression d’un désespoir
exerce sur moi, par exemple à           face à l’irréversible : la pauvreté,
travers la douleur, mais aussi,         une déformation physique ou un
inversement, à la façon dont je me      handicap, une orientation sexuelle
comporte de manière tyrannique et       inhabituelle, un traumatisme,
méprise les besoins de mon corps        etc. C’est ainsi qu’Édouard Louis
ou ceux des autres.                     a fait de son destin un métier : il
                                        écrit maintenant des livres sur
                                        son origine, il peut en vivre, et il a
                                        trouvé une nouvelle famille dans
                                        les milieux intellectuels parisiens.
Ce n’est guère différent d’autrefois,     Cette fois, je mise sur l’humour
lorsque les femmes obèses faisaient       là où il est le plus mordant et là
payer les spectateurs des fêtes           où il fait le plus mal.
foraines pour leur montrer leur           Le personnage de la mort manipule
corps.                                    la scénographie, broie, menace
                                          et transforme la montagne de
La répétition                             détritus ainsi que les protagonistes,
                                          un peu comme des épaves de
La vie est une éternelle répétition.      voitures compactées en cubes.
Ma conduite des personnages               Ce personnage prend plaisir
et des corps, axée sur la répétition      à ce que les autres se heurtent
permanente et sur les écarts les          à leurs limites, et il fait participer
plus minimes – et donc sur la             le public. En même temps, on
variation – explore entièrement un        voit en lui une espèce de squelette
espace du possible jusqu’à ce que         acharné qui travaille, met en
tout soit déformé dans l’absurde et       scène, lutte et occupe tout l’espace
l’incongru, que les lois physiques        théâtral. Ce personnage crée
soient bafouées et que l’impossible       une tension entre le public et
devienne tout de même possible.           les artistes sur scène.
Sur le plan dramaturgique, il en          Sur la scène évoluent quatre
découle la possibilité intéressante       personnages qui sortent peu à peu
de jouer une intrigue déterminée          de leur gangue. Ils retournent
en plusieurs variantes différentes        l’intérieur vers l’extérieur,
et avec des issues différentes.           le rendent visible avec leur corps.
Que serait-il arrivé si l’histoire        Tout à coup, la créativité, l’humour,
avait pris un autre tour à ce             l’inventivité et l’énergie jaillissent
point-ci ? Si un personnage, au           et nous font voir des choses que
lieu de crier, ne l’avait pas fait ? Si   nous n’avions encore jamais
une autre personne avait été à sa         vues. Les corps et les matériaux
place ? Jenny Erpenbeck, dans son         se mélangent. Le corps devient
livre Aller Tage Abend de 2012, fait      déchiqueté comme du papier,
mourir son personnage principal           les déchets prennent une texture
plusieurs fois, pour le faire revivre     et laissent apparaître de nouveaux
dans le chapitre suivant.                 objets tout aussi fragiles que
Pour Sigmund Freud également,             les protagonistes.
la compulsion de répétition est           Dans ce « freak show », les
l’expression de la pulsion de             frontières entre fiction et réalité
mort : répétition et mort sont            deviennent floues et les acteurs
indissolublement liées.                   doivent inventer des choses de
                                          plus en plus extrêmes pour ne pas
Chorégraphie et mise en scène             perdre l’attention de leur public.
Pour cette production, j’explore          Leur public, c’est nous, et nous
un langage scénique âpre et brut.         ne sommes pas des monstres.
Je suis en quête d’authenticité. Je       Eux, ils les jouent pour nous et
développe une forme d’expression          vivent constamment de la survie.
sombre et bizarre qui m’est propre,       Tous recherchent une justification
en sélectionnant avec précision les       possible à leur existence.
danseuses et danseurs, les artistes
de cirque, les actrices et les acteurs    Leur histoire consiste simplement
physiques, les musiciennes et les         à survivre.
musiciens. Pour ces artistes de
haut vol, je taille des silhouettes       — Martin Zimmermann
tragicomiques à leur mesure.
Parcours
                                       L’humour, la magie et l’absurdité
                                       sont les caractéristiques uniques
                                       du travail artistique de Martin
                                       Zimmermann. Pour ses pièces,
Martin                                 il crée des mondes extraterrestres
                                       et y met en scène ses personnages
Zimmermann                             et des objets bizarres. Il prend
conception, mise en scène,             souvent les choses quotidiennes
chorégraphie, scénographie,            de la réalité et les place dans
costumes, interprétation               des mondes parallèles où elles
                                       semblent étrangement déplacées
Martin Zimmermann, né en               et absurdes. Il bouscule les
1970, a grandi dans un petit           conventions, remet en question
village suisse, Wildberg. Il est un    les régularités, révèle l’invisible,
chorégraphe, un metteur en scène,      fait apparaître l’improbable comme
un scénographe et un interprète de     vrai et incite le spectateur à penser
renommée internationale. Après         différemment.
un apprentissage de décorateur         Lorsque Martin Zimmermann ne
à Zurich, il obtient en 1995 un        joue pas de rôle dans ses pièces,
diplôme du Centre national des         il met en scène des danseurs, des
arts du cirque (CNAC) à Paris. En      acteurs et des artistes virtuoses
1998, il quitte la France pour se      extraordinaires et les laisse
résinstaller en Suisse. Depuis plus    devenir complices de son univers
de 20 ans, il invente, chorégraphie    tragi-comique. L’artiste décortique
et met en scène un théâtre visuel      la silhouette de chaque personnage
et physique sans paroles, dont le      avec la même précision, le
mélange de cirque, de danse, de        même soin et la même attention
théâtre et d’installations scéniques   aux détails que pour le décor.
spectaculaires a inspiré un large      Son travail chorégraphique est
public.                                caractérisé par le rythme serré
Ses pièces ont été jouées dans le      avec lequel les images et les scènes
monde entier, dans des institutions    se succèdent. Le dialogue entre le
et des théâtres tels que le BAM        corps humain et les objets ayant
New York, le Tokyo Metropolitan        une vie propre, auxquels il permet
Theatre, le Théâtre de la Ville        de se rencontrer et d’interagir
de Paris, le Barbican London, le       dans un espace le plus souvent
Sydney Opera House, le Grand           instable et menaçant, est au cœur
Théâtre de Luxembourg, le              de ses créations. Au début de son
Théâtre Vidy-Lausanne, le festival     travail, il y a le mot, qui se dissout
d’Avignon ou le musée d’art            dans le processus créatif et laisse
Fondation Beyeler ; ses créations      place à une performance physique
ont également été présentées,          et visuelle sans parole où l’être
entre autres, au Theater Spektakel     humain, dans toute sa complexité,
Zurich et au Schauspielhaus            est au centre.
Zurich. La presse nationale et
internationale rend régulièrement
compte de son talent unique.
Martin Zimmermann vient de
gagner cette année le Grand
Prix suisse des arts de la scène –
Anneau Hans Reinhard, la plus
haute distinction du théâtre et de
la danse suisses.
Methinee Wongrtakoon collabore
Tarek Halaby                         avec divers groupes de cirque,
interprétation                       de danse et de théâtre, notamment
                                     le théâtre Pantomim, le Dramaten
Tarek Halaby a commencé              Royal Theater of Sweden, l’Opéra
sa formation de danseur              royal de Suède, le Théâtre du
à Chicago avant d’étudier            château de Drottningholm, le
la danse à l’université de l’Iowa.   théâtre municipal de Malmö,
En 2001, il a été l’un des membres   Circus Cirkör, et Martin
fondateurs de la société             Zimmermann, qu’elle retrouve ici
new-yorkaise Miguel Gutierrez        après une première collaboration
and the Powerful People. En 2006,    pour Hans was Heiri.
il a rejoint le cycle de recherche
de deux ans du Conservatoire
de danse contemporaine P.A.R.T.S.
à Bruxelles. Depuis lors,            Dimitri Jourde
il développe ses propres projets,    interprétation
comme sa série de performances
                                     Dimitri Jourde a découvert
en solo Performing first time.
                                     le monde du cirque à l’École
Tarek Halaby a également             d’Annie Fratellini et a étudié
travaillé avec Zimmermann &          à l’École nationale du Cirque
de Perrot pour Hans was Heiri,       de Rosny-sous-Bois et au Centre
avec le groupe The Knife, avec la    national des Arts du cirque.
Compagnie Rosas sous la direction    Depuis, il a développé son propre
d’Anne Teresa De Keersmaeker,        vocabulaire chorégraphique tout
et on a pu le voir dans Problemski   en collaborant à de nombreuses
Hotel, un film narratif du           créations, auprès notamment
documentariste flamand               de François Verret, Christel
Manu Riche.                          Johannessen, Kubilaï Khan
                                     Investigations, Guy Alloucherie...
                                     Ces dernières années, il a été
Methinee                             sur scène pour Zimmermann
                                     & de Perrot (Hans was Heiri),
Wongtrakoon                          Yoann Bourgeois (Celui qui tombe)
                                     et Sidi Larbi Cherkaoui (Fractus V),
interprétation
                                     trois créateurs avec lesquels
Methinee Wongtrakoon est une         il a travaillé à plusieurs reprises.
acrobate, danseuse et chorégraphe
suédoise. Elle est la première
artiste de cirque à avoir reçu
le célèbre Bernadotte Art Award.
À neuf ans, elle commence
à exercer l’art du cirque dans
le groupe de cirque des « enfants
Furuvik ». Cela l’amène au lycée
du cirque à Gävle, puis à la
formation du Cirkus Cirkör
en tant qu’acrobate, où elle crée
un langage corporel unique,
fait de son propre mélange
de contorsions, d’acrobaties
et de danse.
Prochainement
                                                                                                     14 & 15 novembre
du 10 au 12 novembre                                                                                 Théâtre Ledoux | Théâtre
Espace | Installation, Théâtre
                                                                                                     HATE
Artefact                                                                                             Lætitia Dosch
Joris Mathieu - Haut et Court                                                                        Il a semblé à l’actrice et metteuse en scène que la
Du théâtre sans comédiens ? Bienvenue dans                                                           meilleure façon de parler du chaos de notre époque
Artefact ! Joris Mathieu imagine un monde où l’humain                                                était de le faire en compagnie d’un cheval, un
a disparu, remplacé par des robots et l’intelligence                                                 être calme et sans jugement. En établissant avec
artificielle. Une intelligence qui n’a pas renoncé                                                   lui une relation d’égalité et en composant avec
au désir de théâtre.                                                                                 l’imprévisibilité de ses mouvements, elle nous invite
                                                                                                     à réinventer nos rapports aux autres.

10 novembre
Espace | Théâtre                                                                                     15 novembre
                                                                                                     Espace | Musique
Inside                                                                                               Sounds of Brelok
Bruno Latour & Frédérique Aït-Touati
                                                                                                     Space Galvachers
La Terre nous semble vaste, mais depuis quelques
années, la notion de zone critique – la fine pellicule                                               À force de se croiser dans des projets allant de la
où la vie est possible – est venue bouleverser les                                                   musique improvisée aux musiques traditionnelles
perceptions traditionnelles de la planète bleue…                                                     africaines et antillaises, Clément Janinet, Clément
La metteuse en scène Frédérique Aït-Touati et le                                                     Petit et Benjamin Flament ont créé Space Galvachers,
philosophe des sciences Bruno Latour nous plongent                                                   un trio – violon, violoncelle et percussions – au
ainsi à l’intérieur de cette zone critique, que nous                                                 son ultra-organique. Bienvenue en terre musicale
habitons, sans vraiment la connaître.                                                                inconnue.

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La Scène nationale de Besançon, Les 2 Scènes, est un établissement public de coopération culturelle. Il est subventionné
par le ministère de la Culture (direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté), la Région
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que du programme européen de coopération transfrontalière Interreg France-Suisse 2014-2020 dans le cadre du projet
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Programme de salle Danse macabre - Les 2 Scènes | octobre 2021
Imprimé par la ville de Besançon
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