PIETRAGALLA LA FEMME QUI - CRÉATION 2019
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
NOTE D’INTENTION La femme qui danse, je l’ai vue tous les jours travailler dans le studio accrochée à la barre, étirant son LA FEMME QUI DANSE corps pour qu’il devienne l’instrument de nos imaginaires, de nos chorégraphies… Seule en scène L’abnégation, la persévérance, la passion qui La mémoire est la faculté de conserver, d’enregistrer animent Pietra prennent leurs sources dans une des états de conscience et de les reconnaître, de les avec personnalité hors du commun, un caractère éprouver à nouveau en tant que souvenirs. La vie MARIE-CLAUDE PIETRAGALLA singulier d’une artiste de génie qui ne laisse consciente n’est possible, n’est permise que dans personne indifférent. Il y a deux femmes ou plutôt la mesure où le souvenir peut être enregistré et Mise en scène et chorégraphie deux personnalités qui cohabitent chez elle : la reconnu. MARIE-CLAUDE PIETRAGALLA femme timide et cependant engagée qui tous et JULIEN DEROUAULT les jours trace sa route, dirige sa compagnie, rêve - Une danse consciente peut-elle exister dans ces sa vie et trouve la force de la réaliser… Puis cette conditions ? - Se remémorer pour ne pas oublier ? Musiques autre femme passionnée et exigeante envers elle- - Comment lier héritage et création ? - Comment TCHAIKOVSKY même qui défie le temps, l’apesanteur et la beauté l’oralité de la transmission peut-elle constituer la STRAVINSKY à chaque seconde passée sur scène. L’artiste se première étape d’une écriture scénique qu’elle OLAFUR ARNALDS métamorphose sans cesse : il emprunte à la vie soit chorégraphique ou théâtrale ? Ce sont ces RAVEL l’énergie décuplée de ses espérances, de ses questions et tant d’autres qui sont à l’origine de ce DEBUSSY doutes et de ce travail minutieux, quasi-sculptural projet si intime et personnel. MOZART du danseur pour mieux faire ressentir sur scène BACH la vie elle-même, sa grandeur, sa décadence, son Seule en scène, tentant de révéler l’indicible de MAX RICHTER originalité, sa poésie et sa puissance. notre métier et de notre art, Pietra s’invente guide ARVO PÄRT et témoin, muse et créatrice, disciplinée et rebelle, Pietra entame aujourd’hui un travail d’intro- actrice et danseuse. spection inédit puisqu’elle plonge dans sa mé- moire psychique et organique pour faire resurgir « Don’t look back » et « La tentation d’Eve » étaient Durée 1h20 des visages, des rencontres, des « moments » de les premiers solos, expériences à la fois enivrantes danse… Que reste-t-il dans le corps et dans le cœur et angoissantes, seule sur scène l’artiste se doit de toutes ces chorégraphies, de tout un parcours d’être son propre univers, sa propre résonnance. d’artiste? Julien Derouault, chorégraphe
« Tout timide est un parleur qui ne se nomme, ni ne se dit. » Du plus loin, qu’il me souvienne, j’ai toujours voulu danser. La danse est entrée dans ma vie à l’âge où la perception du réel n’a pas d’importance, où seul l’imaginaire est porteur de rêve et d’espérance. Enfant, parler était difficile, verbaliser ma pensée vis-à- Elle s’impose à moi comme une évidence, une extension vis des autres, impossible. Faire les premiers pas, engager de moi-même, une douce dépendance. la conversation, oser la moindre approche, impensable. Elle me sauve d’une timidité maladive qui handicape ma relation aux autres. Elle m’offre un mode d’expression puissant et fondateur : un corps parlant et vibrant…
Mon parcours d’artiste est atypique, j’ai vécu plusieurs vies, j’ai fait des choix, pris des risques. Je suis sortie de l’institution à l’apogée en prenant des chemins de traverse, j’ai exploré des sentiers de fortune en revendiquant ma liberté : de Danseuse Étoile de l’Opéra de Paris à Directrice de ballet national, de Chorégraphe à fondatrice du Théâtre du Corps Pietragalla - Derouault. (ma propre compagnie) J’ai compris tout au long de ce chemin que la liberté d’entreprendre et de concevoir s’acquiert avec l’expérience et qu’il n’y a pas d’émancipation sans éducation, formation, et respect de ses maîtres. Que fait-on d’un héritage culturel, d’une expérience de vie singulière, d’une connaissance éclairée sur un monde de la danse en perpétuelle mutation ? Comment insuffler à la jeune génération la conscience de la danse comme art de l’instant, du sensible, de l’éphémère, du renouveau et du fragile ? L’oralité dans l’art chorégraphique est essentielle, trouver et donner sens au mouvement, habiller sa danse avec des mots qui résonnent et nourrissent le geste qu’il soit furtif, lourd, transparent, vibrant, insistant, répétitif, fluide, saccadé, violent, ralenti, spectaculaire, minimaliste, classique, romantique, contemporain, intemporel …
« La Danse est le langage caché de l’âme. » Martha Graham La Danse est le manifeste d’une vibration intérieure, une énergie vitale. Elle n’a pas l’unique vocation de divertir, elle éclaire notre conscience...
PETIPA... GRAHAM… LIFAR... CUNNINGHAM... BÉJART... PETIT... ROBBINS... CARLSON... FORSYTHE... MATS EK... NOUREEV.... Toutes ces rencontres artistiques, nos échanges et le rapport au temps, à l’intime et à l’autre. Explorer le travail accompli ont enrichi mon champ des pos- la fusion entre la danse et le théâtre, la résonance sibles. du geste vers le verbe et réciproquement. Retrou- ver une parole reliée au corps, conjuguer ces deux 40 ans vécus sur scène, multipliant les expériences formes d’expression vitales. chorégraphiques, les influences et les esthétiques, m’ont enraciné dans un travail personnel de créa- C’est de ce point de vue qu’est le départ de ce spec- teur: le Théâtre du Corps. tacle, de cette confidence, du rapport intime avec l’art de la Danse qui révèle un “autre soi”, la part pro- Depuis 15 ans, le Théâtre du Corps est un espace fonde de notre inconscient, des mystères et des in- de création autour de la théâtralité du mouvement terrogations de notre existence. avec le chorégraphe Julien Derouault. C’est une étude permanente sur la dramaturgie et la com- Je suis un animal dansant, un être incarné et désin- plexité de l’être humain et de son inconscient. Il carné qui évolue au gré d’un rythme intérieur, d’un s’agit de faire surgir à travers le corps en mouvement souffle musical, d’une conscience éclairée. l’essence même qui nous constitue. Du conscient à l’inconscient, le travail est immense : s’interroger sur Marie-Claude Pietragalla
LE THÉÂTRE DU CORPS : EN QUÊTE DE L’HUMAIN Que demande-t-on à la danse, cet art éphémère que rôles du répertoire, et chorégraphe bouillonnant Ils créent ou recréent des univers, vrais ou fantasmés, partie secrète de notre cerveau, il s’adresse directement l’on qualifie du joli mot de « vivant » ? De nous étonner, d’idées. Elle est la féline, la flamme, la féminité. Il est le insufflant tantôt un peu de réel dans l’imaginaire, à nos sentiments. Tout l’art des chorégraphes est de nous émerveiller, nous émouvoir ? Certes, mais cela roc, la force, le mâle. Ils ont en commun une virtuosité tantôt un peu d’imaginaire dans la réalité. Depuis toucher cette sensibilité cachée. A l’opposé de certains ne suffit pas. Nous voulons aussi qu’elle nous raconte hors pair, une énergie de damnés, et la passion d’être Souviens-toi (2005), jusqu’à Je t’ai rencontré par hasard styles contemporains qui montrent des corps sans notre propre histoire, qu’elle nous parle de nous, ensemble, à la ville comme à la scène. (2016), en passant par M et Mme Rêve (2013), Pietra âme, Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault qu’elle nous tende un miroir. Oui, un miroir pour nous et Julien mettent en scène un duo de personnages s’efforcent d’atteindre cet autre niveau de conscience révéler à nous-mêmes, avec nos imperfections, nos attendrissant, un homme et une femme auxquels et de faire en sorte que la gestuelle des danseurs fasse chacun peut s’identifier. Ces deux personnages, nous résonner en nous des émotions intimes. Chacune de bassesses, nos grandeurs, nos folies, nos rêves aussi, entrainent dans une promenade nostalgique à travers leurs pièces construit un monde nouveau et singulier, et peut-être pour y capter quelques reflets de notre leur vie de couple et leurs interrogations. Ils expriment peint dans un style impressionniste, avec toutes les inconscient. C’est précisément cette quête de sens, le dilemme amoureux : la souffrance d’être seul et la couleurs de la palette artistique. Mais chacune d’elle cette volonté obstinée d’aller fouiller au profond des difficulté d’être deux. En solitaire dans la Tentation apporte une nouvelle pierre à leur œuvre singulière êtres, d’interroger la sublime dérision de la condition d’Eve (20009) et Etre ou Paraitre (2014), ou bien en qui creuse obstinément l’humain. humaine, qui anime Marie-Claude Pietragalla et Julien groupe dans Conditions Humaines (2006), Sade ou Derouault. Et nos deux petits personnages, l’homme et la femme le théâtre des fous (2007), Marco Polo ou le voyage qui dansent, reviennent nous tendre le miroir en nous imaginaire (2008) et dernièrement Lorenzaccio (2016), interpellant - « Regardez-nous ! Regardez-vous ! » - le Théâtre du Corps creuse au-delà des faits, au-delà pour nous inviter à un supplément d’âme et de beauté. Théâtre du corps… Tout est dit ! Le théâtre : l’art de la du paraître, dans la matière humaine précisément, dramaturgie qui exprime le monde depuis la nuit des pour faire remonter à fleur de peau les émotions et Dominique Simonnet temps. Le corps : ce merveilleux outil, cet éloquent extraire l’essence brute de l’être humain. Dominique Simonnet, écrivain, éditeur, est l’auteur langage qui dit ce que les mots ne peuvent dire, cette d’une vingtaine d’ouvrages, dont La Femme qui danse Pour eux, la danse n’est pas un métier. C’est une manière matière vivante. Théâtre du corps… Avec un talent (Seuil), coécrit avec Marie-Claude Pietragalla. de vivre. Une identité. Ensemble, ils proclament leur insolent, Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault déclaration d’indépendance, et créent leur propre ont cherché le bon accord et opéré la fusion, ils ont compagnie, dont ils sont gestionnaires, créateurs pulvérisé les genres pour en créer un nouveau : celui et, souvent, interprètes. Une indépendance à la fois de ne pas en avoir, ou plutôt de tous les adopter. Finies artistique et administrative, un vrai défi dans un pays les barrières ! A quoi bon découper l’art en morceaux, où l’art chorégraphique pousse le plus souvent dans ranger les styles dans des tiroirs ? Les deux fondateurs le parc des institutions. du Théâtre du corps utilisent tout l’éventail des moyens d’expression : danser bien sûr, car en la matière, ils sont experts. Mais parler s’il le faut (oui, les danseurs Le Théâtre du corps, tel est donc le nom de leur troupe. parlent aussi), montrer, mimer, caricaturer, déclamer, Tel est aussi l’essence de leur quête, dont les contours jouer, chanter, rire, pleurer... Ils ont compris que la et les objectifs se sont précisés au fil des années : tenter vérité sensible se niche dans ces zones indécises, là où de dépeindre les facettes visibles ou dissimulées de les mots font de la musique, là où les gestes se mettent l’être humain, essayer d’approcher un peu plus ce à raconter, là où le corps tout entier s’exprime. mystère, cette folie. « Danser, c’est s’interroger, c’est aller au plus profond de soi » dit Pietra. Et au plus loin de l’univers. Le corps est un grenier rempli de trésors. Déclaration d’indépendance Il est le réceptacle des non-dits, la mémoire des L’aventure a débuté en 2004, lorsque Marie-Claude générations passées, il sait des vérités que le cerveau Pietragalla et Julien Derouault se sont associés. Elle est ignore et que la parole ne peut exprimer. L’art de la l’une des stars mondiales de la danse, étoile de l’Opéra danse, c’est de les révéler. « Tout ce que nous rêvons est réalisable » écrivait de Paris (1990-1998) aux nombreuses distinctions, Ionesco. La phrase prophétique est devenue la devise directrice du Ballet national de Marseille (1998-2004). du Théâtre du corps, et leur acte de foi. Il est danseur soliste à Marseille, interprète des grands Spectacle après spectacle, Pietra et Julien cherchent à relier l’intime et l’universel, l’individu et le monde. Le langage du corps est un mystère : il sollicite une
MARIE-CLAUDE PIETRAGALLA danseuse étoile , chorégraphe , metteur en scène et comédienne Marie-Claude Pietragalla, née à Paris, est une figure En 2004, Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault avec Dominique Simonnet emblématique de la danse française.Entrée en fondent leur compagnie, le Théâtre du Corps - Mademoiselle Rêve et le Pays Lumineux (2014 1973 à l’École de Danse de l’Opéra de Paris, elle est Pietragalla - Derouault. Ils inventent un langage aux Éditions Limonade) engagée dans le corps de Ballet de l’Opéra National commun et complexe où l’improvisation et l’écriture de Paris six ans après. chorégraphique s’entremêlent en permanence. Ils - Le Théâtre du Corps, en collaboration avec Soisic s’appuient sur une synergie permanente qui leur Belin (2015 aux Éditions Plon) En 1990, elle est nommée Danseuse Étoile sous la direction de Patrick Dupond à l’issue de sa prise de permet de poser un double regard sur le monde et - Étoile (2018 aux Éditions Michel Lafon) rôle de Kitri dans le Don Quichotte de Rudolf Noureev. leur travail chorégraphique : masculin et féminin, réel et fantasmé, puissant et poétique, absurde et Elle dansera tous les grands rôles du répertoire dramatique. THÉÂTRE classique et contemporain : Don quichotte, Le Lac des cygnes, Roméo et Juliette, La Bayadère, Cendrillon, - L’Élixir d’Amour (2015), pièce de théâtre d’Éric- Raymonda (Rudolf Noureev) - Giselle (Mats-Ek) - Le DISTINCTIONS Emmanuel Schmitt au théâtre Rive Gauche Sacre du Printemps, Boléro, Juan y Teresa, Arepo - Chevalier de la Légion d’honneur en 2008 (Maurice Béjart) - Le Sacre du printemps, L’Après- - Officier des Arts et des Lettres en 2011 CINÉMA midi d’un faune (Vaslav Nijinski) - In the night, Glass pieces (Jerome Robbins) - In the Middle, Somewhat - Chevalier de l’Ordre National du Mérite en - Constantin (1992), cours métrage de Laurent Blin Elevated (William Forsythe) - Carmen, Notre Dame de 1997 - Quand je vois le soleil (2003), un film de jacques Paris, Le Jeune Homme et la Mort, Camera Obscura Cortal (Roland Petit) - Le Songe d’une nuit d’été, Vaslaw, - Chevalier des Arts et Lettres en 1994 Casse-Noisette (John Neumeier) - Temptations of - En 1998, elle fait son entrée au Musée Grévin et - Livide (2011), un film d’Alexandre Bustillo et the moon (Martha Graham) - Le Palais de Cristal, dans le Petit Larousse. Julien Maury Les Quatre Tempéraments, Agon, Violin Concerto - Elle reçoit en 1998, le Prix Paul Belmondo, et le (George Balanchine) - Signes (Carolyn Carlson) - Etudes Prix Benois de la Danse (Moscou). TÉLÉVISION (Harald Lander) - Suite en Blanc (Serge Lifar) - Nuages (Jiri Kylian) … - Marie-Claude Pietragalla est en 2014, membre du - Mongeville (2015), téléfilm pour France 3 Jury international de la 40e édition du Festival En 1998, elle est nommée Directeur Général du Ballet - Marie-Claude Pietragalla fait partie du jury de du cinéma américain de Deauville sous la National de Marseille et de son École Nationale l’émission de Danse avec les stars (TF1) de 2012 présidence de Costa-Gavras. Supérieure de Danse par le ministère de la Culture, la à 2016. ville de Marseille et la région PACA. De 1998 à 2004, avec le chorégraphe Julien Derouault, ils signent BIBLIOGRAPHIE neuf créations dont : Sakountala, Ni Dieu Ni Maître et Don Quichotte. - La Légende de la danse (1999 aux Éditions Flammarion) En 2000, Marie-Claude Pietragalla est la première danseuse à se produire à L’Olympia dans Don’t - Écrire la Danse, en collaboration avec Michel Look Back, solo mythique chorégraphié par Carolyn Archimbaud (2001 aux Éditions Séguier - Carlson qui tournera pendant 10 ans dans le monde Archimbaud) entier. - La femme qui danse (2008 aux Éditions du Seuil)
JULIEN DEROUAULT danseur , chorégraphe , metteur en scène et comédien Julien Derouault entre en 1994 au conservatoire « Julien Derouault en Lorenzaccio emporte la soirée... Il est du Mans puis au Conservatoire National de Région prodigieux... Une énergie folle, une manière instable de parcourir d’Angers. la scène, sautillant, excité, changeant de direction comme un En 1996, il intègre l’École le Nationale Supérieure de fol histrion, léger, pugnace et percutant comme un boxeur. II ne Danse de Marseille et rejoint quelques mois après s’économise pas, renforçant par sa gestuelle virtuose les dérives du le Ballet National de Marseille sous la direction de personnage qu’il simule et qui le ronge. La diction est parfaite, la Roland Petit. voix se casse comme le corps dont la grimace surprend sans cesse. » En 1999, il est nommé soliste du Ballet National de Le Figaro Marseille sous la direction de Marie-Claude Pietragalla. Il interprète tous les grands rôles du répertoire et travaille avec William Forsythe, Rui Horta, Claude « Au premier éclair, Julien Derouault - Lorenzo saisit. Il danse le Brumachon, Richard Werlock, Rudi Van Dantzig... drame de Musset comme un gardien de but va chercher la balle De 1999 à 2004, il est répétiteur et collabore à l’écriture dans la lucarne, se retourne instantanément, se tord dans tous les chorégraphique avec Marie-Claude Pietragalla de sens. Et ces sens ne sont pas que physiques... Ce Lorenzo n’est pas Sakountala, Ni Dieu Ni Maître, Don Quichotte... muet. Le danseur parle. Diction parfaite qui ne laisse échapper le En 2004, Julien Derouault fonde avec Marie-Claude moindre mot, la moindre intonation. L’athlète du corps et des mots Pietragalla, le Théâtre du Corps Pietragalla - joue, pour ainsi dire, physiquement le drame. Tout est rebonds, Derouault. Ils développent un univers sur scène où corps et répliques. » la danse participe à leur imaginaire en questionnant L’Humanité l’inconscient à travers le corps. L’humain est au centre de leur inspiration et de leur recherche. Que ce soit à travers l’histoire, la mémoire collective ou le rapport à « Julien Derouault offre un Lorenzaccio comme on n’en a jamais vu... l’intime, leur écriture chorégraphique exprime ce qui Le corps recouvert de tatouage, comme ceux des guerriers antiques, constitue et définit notre humanité. chevelure hirsute mais très coiffée, est comme un chevalier relooké Depuis 2006, il réalise l’ensemble des supports vidéos par Jean-Paul Gaultier. Il est magnifique, attire tous les regards. A des spectacles du Théâtre du Corps. Son étonnante virtuosité de danseur, s’ajoute celle d’un comédien supérieur. Il fait oublier la technique, la prouesse physique, nous En 2013, il suit une formation d’acteur au Cours Florent, faisant croire l’espace d’un instant d’inconscience que nous en 3e année, classe de M. Benoit Guibert. pourrions le suivre. Alors qu’il fait des arabesques, des portées ou En 2015, il est le chorégraphe sur le téléfilm Mongeville des équilibres, il vit son texte avec intensité. La voix est sûre, ferme, pour France 3. l’émotion de cet ange perdu palpable. Il a dompté la pesanteur. En 2016, il est acteur et chorégraphe dans le téléfilm Il se tord, se redresse comme dans Matrix. Il est un merveilleux pour France 3 de Josée Dayan. comédien. » Julien Derouault se produit à Paris avec Être ou webtheatre.fr paraître au studio Hébertot avec 60 représentations de septembre 2017 à février 2018.
MARIE-CLAUDE PIETRAGALLA ET JULIEN DEROUAULT : 20 ANS DE CRÉATIONS / 25 CHORÉGRAPHIES 2017 2016 2014 2014 2013 2013 2012 LORENZACCIO VIVANT JE T’AI RENCONTRÉ PAR HASARD ÊTRE OU PARAÎTRE CLOWNS M. & MME RÊVE LES CHAISES? 2009 2008 2007 2006 2005 2005 2004 LA TENTATION D’EVE MARCO POLO SADE LE THÉÂTRE DES FOUS CONDITIONS HUMAINES SACRE DU PRINTEMPS / NOCES SOUVIENS TOI... DON QUICHOTTE 2003 2001 2001 2000 1999 1999 1998 NI DIEU NI MAÎTRE IVRESSE FLEURS D’AUTOMNE SAKOUNTALA VITA L’AME PERDUE CORSICA
T H É ÂT R E D U C O R P S P I E T R A G A L L A - D E R O U A U LT En tournée sur la saison 2019/2020 Contact Aurélie Walfisz + 33 (0) 1 43 75 48 01 / administrateur@theatre-du-corps.com Une production Théâtre du Corps Pietragalla - Derouault Studio Théâtre du Corps 59, rue Marcelin Berthelot 94140 Alfortville Tel + 33 (0) 1 43 75 48 01 / mail@theatre-du-corps.com Siège Social 5, bis rue de Rocroy 94100 Saint-Maur des Fossés Le Théâtre du Corps est subventionné par la DRAC Île-de-France, la ville d’Alfortville et la région Île-de-France. Facebook “f” Logo CMYK / .eps Facebook “f” Logo CMYK / .eps Facebook “f” Logo CMYK / .eps Facebook “f” Logo CMYK / .eps www.theatreducorps.com pietragalla theatreducorps
Vous pouvez aussi lire