JOGGING de et avec Katia Petrowick et Marie Sinnaeve duo chorégraphique à partir de 11 ans - Embellie Musculaire
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
JOGGING de et avec Katia Petrowick et Marie Sinnaeve duo chorégraphique à partir de 11 ans Création les 17&18 janvier 2019 au Château de Morsang sur Orge Conception, chorégraphie et interprétation: Katia Petrowick et Marie Sinnaeve Dramaturgie et regard extérieur: Véronique Petit Scénographie et costumes: Ombline de Benque Lumières: Violaine Burgard Musique : MMM - Que Barbaro « Lo Signore ringraçando » - La Reverdie ©OUTHERE MUSIC FRANCE Son: Guillaume Magne Chargée de production et diffusion: Mariana Rocha Crédits photos spectacle: Ombline de Benque Production : L'Embellie Musculaire Co-production : Culture Commune - Scène Nationale du Bassin minier du Pas-de-Calais, Maison de l’Art et de la Communication de Sallaumines, Centre Culturel de Morsang sur Orge, EPCC La Barcarolle Saint Omer Accueil en résidence : Culture Commune scène nationale, MAC de Sallaumines, Salle des Fêtes de Fives/Ville de Lille, EPCC La Barcarolle, Salle Allende de Mons en Baroeul, Théâtre de Vanves, Studio 28/ Brahim Bouchelagem Soutiens : DRAC Hauts-de-France, Ville de Lille, Conseil Départemental du Pas-de-Calais, Région Haut de France
Avec le projet JOGGING, les danseuses Katia Petrowick et Marie Sinnaeve proposent une interro- gation sociologique du vêtement par le corps, et abordent la question du corps par le prisme du vê- tement. Le projet est à destination d'un public adolescent pour qui ces questions, qui soulèvent celles de l'identité, de l'appartenance à un groupe, de l'émancipation personnelle ont une résonance particu- lière. Les problématiques seront donc abordées à travers ce moment clé de la construction d'un in- dividu prêt à entrer dans l'âge adulte et à prendre sa place dans la société. Comme point de départ, nous avons choisi un vêtement spécifique : le jogging. Qu'est-ce que le jogging quand il est porté par un adolescent ? Raconte-il la même histoire sur tous les corps, à tous les âges et dans tous les milieux sociaux ? Des questions émergent qui ouvrent la voie à un champ de problématiques lié plus largement à l'habit. Le jogging est un prétexte à aborder la sociologie du vêtement de façon générale. Nous irons jusqu'à aborder la question du vêtement de théâtre, du costume, du déguisement, et par analogie : la ques- tion de la représentation. De la scène du théâtre à la scène sociale. Quentin Bell, dans son Essai sur la sociologie du vêtement (1992), attire notre attention sur ce qui pour lui constitue une des caractéris- tiques principales du vêtement : «Qui de nous est insensible au désagrément qu'il y a à porter certains vêtements que nous nous sentons obligés de porter ? [Mais] nous nous plions à la norme. Il n'y a guère de gens pour défier purement et simplement les règles de l'usage». En matière vestimentaire, il existe donc des codes, des normes, même si nous n'en avons pas tou- jours conscience. L'habit ne s'épuise pas dans ce à quoi il sert explicitement. L'acte de se vêtir mani- feste symboliquement ou par convention une essence, une ancienneté, une tradition, une caste, une religion, une génération, une position sociale, un rôle économique... Il rend visible et consacre les clivages, les hiérarchies et les solidarités.
Le jeu du corps et de la matière textile « Les gestes et les attitudes corporelles liés aux façons de se vêtir et de se dévêtir sont significatifs de différentes classes d’âge, de sexe, de fonctions, de rangs et de statuts. Le vêtement révèle autant qu’il cache. Il est le signe et la garantie des corps sexués, du statut politique, économique, social et religieux des personnes. Il relève aussi bien d’attitudes attendues et reconnues par un groupe, par une société donnée, que de stratégies de distinction particulières. Il est tributaire d’espaces et de temps précis. » Pratiques politiques et culturelles du vêtement par Florence Gherchanoc et Valérie Huet, maîtres de conférences en histoire ancienne à l’Université Paris VII – Denis-Diderot. (2007) Nous posons donc comme point de départ pour le duo JOGGING, le dialogue entre le corps et la matière textile, recherche artistique très présente au sein de la compagnie depuis 2012. Avec PULL OVER (création jeune public 2014) nous explorons le jeu des transformations et mé- tamorphoses en partant des sensations de la matière laineuse sur nos corps, de manière brute et abs- traite. Nous y abordons la question de l'identité pour le tout-petit, imaginant la création comme une sculpture vivante. Avec JOGGING, cette démarche se poursuit et se développe, s'éloignant de la forme onirique et imaginaire, pour aller davantage vers une projection sociologique et philosophique du vêtement porté. Avec PULL OVER le corps humain disparaît sous l’amas textile pour donner vie à des figures fan- tastiques voire mythologiques. Avec JOGGING le vêtement fait au contraire apparaître le corps, d'où surgissent les spécificités humaines dans un rapport allant de l'habit commun au délire carnavalesque.
Les vêtements sont portés de diverses manières ; ils habillent plus ou moins la personne, ils intro- duisent et induisent des attitudes corporelles, des gestes : couvrir, voire dissimuler son corps ou en- core exposer sa nudité. Cela explore, ainsi, gestes et vêtements, gestes et nudité, leurs valeurs sym- boliques (esthétisme, conformité à la norme sociale, anticonformisme et altérité). Nous irons du corps vêtu au corps dévêtu, en allers-retours, considérant le vêtement dans sa dyna- mique propre. Le vêtement est-il intrinsèquement sociologique ?
La danse dans JOGGING naîtra donc du corps en rapport direct et au présent avec l’objet textile, pour une écriture cadrée par la matière, et qui se réinventera à chaque représentation, avec une grande part d’adaptation et d’improvisation, pour être au plus près d’une sincérité corporelle et émotionnelle. Le vêtement conditionne le corps (vêtement serré, ample...) le modèle, et influence ses mouvements et ce qu’il renvoie. Le processus d’écriture partira de ce constat pour le transformer, le déployer, créer des danses révélant, dévoilant toutes les identités qui nous constituent. Le vêtement sera envisagé parfois comme une coque, qu'on inter-change, enlève, superpose. Le simple fait de passer d'une coque textile à une autre sera pour nous une invitation à bouger, danser différemment, jouant des clichés et stéréotypes. Nous allons nous imposer des contraintes d’écriture fortes, sous forme de règles du jeu. Ces règles du jeu vont venir accentuer le processus d’écriture instantanée, et entretenir un rapport ludique et spontané avec le public : Nous souhaitons pousser le motif d’habillage et de déshabillage sur la totalité du spectacle, pour explorer la matière essentielle qui va se dégager de ce geste (s’habiller/ se déshabiller) appartenant au quotidien identifiable très facilement par le public. Ainsi pour dès le départ mettre en place un jeu de transformation et métamorphose physiques qui au début sera proche de la « culture » humaine (comme construction sociale et identitaire) pour ensuite aller vers la « nature » humaine (notre part animale). Le jeu de l'imitation prendra également une place importante et viendra questionner le rapport du duo leader/suiveur, que l'on retrouve à la base des dynamiques de groupe, de clan, et qui apparaît très fortement à l'adolescence. L’effet de mode est un jeu d’avant-garde et d'imitation, de modèle et d'imitateur, et il révèle à la fois la relation entre individus et l'histoire de la communauté. Puis nous explorerons le simple fait de s'attraper par le vêtement dans un geste de manipulation de la matière, créant un nuancier physique allant de la douceur à la violence. Ces gestes de manipulation extraits de leur contexte provoqueront un imaginaire décalé et parfois perturbé chez le jeune spectateur, questionnant l'étroite relation entre le geste, l'attitude et le vête- ment.
Scène théâtrale et scène sociétale : costume et vêtement Dans JOGGING, le costume revêtira multiples définitions que Ombline de Benque, costumière et scénographe, nous aidera à explorer. Elle apportera un éclairage spécifique à la recherche. Le vêtement devient-il nécessairement costume dès lors qu'il franchit l'espace théâtral ? Nous mettrons en abîme le vêtement au plateau. Qu'est ce qui transforme un vêtement en habit, en uniforme, en costume ou en déguisement ? Nous jouerons à interroger les codes vestimentaires en faisant éclater les codes du théâtre. La question du 4ème mur sera soulevée, pour mettre en branle la notion de spectacle. Il s 'agira de répondre aux questions : qui regarde ? Qui est regardé ? Le regard que l'on porte sur l'autre est une notion qui nous paraît fondamentale pour JOGGING, car l'autre est un miroir, un re- flet. Comment nous définissons-nous ? En lien ou en rejet de l'autre ? Comment jugeons-nous ? Comment acceptons-nous ? Le costume nous permettra de mettre en exergue ces sujets sociétaux, et d'inclure le spectateur comme acteurs vêtus de notre réflexion. Nous pousserons l'expérience jusqu'à inclure une véritable action participative lors de la représenta- tion. De ce contact direct avec le public : tactile, textile, social et culturel, nous nous en éloigneront peu à peu pour entrer pleinement dans l’espace du plateau, où le jeu subtil des lumières accompagnera notre métamorphose, dans un retour au vêtement comme peau, puis peut-être à la peau seule, comme révélation de notre animalité. Le vêtement se posant alors à la frontière de notre humanité. Nous envisageons ainsi JOGGING comme une œuvre multiple et rayonnante, témoignage d'une réflexion, d'une expérience et d'une création collectives.
LA COMPAGNIE et L’EQUIPE ARTISTIQUE L’Embellie Musculaire est née de la rencontre de la marionnettiste Ombline de Benque et de la danseuse Katia Petrowick en mai 2009. Elle rassemble les créations et explorations singulières des deux artistes ainsi que leur recherche commune. Depuis la création de la compagnie, L’Embellie Musculaire explore la rencontre entre la danse et l’objet, et cette quête conduit à chercher l’objet frontière entre les deux disciplines. Le vêtement, devient naturellement l’axe de travail de la compagnie car il est à la fois manipulateur de corps et amplificateur de mouvement. L’imaginaire qu’offre l’art textile et le vocabulaire de sensation que propose le contact corps – vêtement est une source inépuisable d’écriture poétique. La création jeune public est présente au sein de la compagnie depuis 2009. La qualité de l'échange avec le jeune spectateur, sa spontanéité de regard et d'écoute, l'immédiateté de ses réactions amène à une exigence d'écriture et d'interprétation au plus proche des sensations. Ainsi de cet échange vient l’envie de créer des spectacles pour enfants et adolescents où se met en place un espace de création ludique, dans un état d'éveil permanent à ce qui se passe sur le plateau. Cela permet de ne pas se figer dans la représentation, rester vivant, vibrant. Par la création jeune public, la compagnie développe en parallèle une démarche pédagogique sur du long terme. Les ateliers donnés autour des spectacles en milieu scolaire viennent questionner les recherches et les écritures des artistes. Ces allers-retours entre l'artistique et le pédagogique enri- chissent le travail de la compagnie.
Katia Petrowick danseuse Née en 1986, Katia Petrowick est une artiste française protéiforme. Elle s'est formée en danse au Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris de 2001 à 2006, en clown au Centre National des Arts du Cirque de 2008 à 2009 et plus récemment a débuté la formation d'éducatrice somatique par le mouvement (Body-Mind Centering®). Katia envisage la création comme le lieu des métamorphoses infinies, elle aime jouer comme un enfant et ainsi créer des règles du jeu et contraintes pour se mettre en mouvement de manière spontanée, immédiate et directe. Son écriture naît des sensations éprouvées par son corps en relation avec les autres corps, les objets, les matières, qu'elle amplifie (avec humour parfois) pour donner à voir des compositions singulières souvent re-questionnées dans l'instant présent de la représentation. Depuis mai 2009, elle est chorégraphe et interprète pour la compagnie L’Embellie Musculaire, au sein de laquelle elle présente les créations jeune public CoNg COng coNG, PULL OVER et JOGGING et des performances in situ avec Le Vestiaire, laboratoire de recherche autour de la danse et l’art textile. Parallèlement depuis 2007, elle collabore en tant qu'interprète avec des chorégraphes et metteurs en scène: Marilèn Breuker, Stéphanie Chêne, Eric Senen, Dominique Boivin et Dominique Rebaud, Luc Petton, Kataline Patkai, Stéphanie Constantin, Estelle Clareton, Bérénice Legrand, Clémentine Vanlerberghe, Elodie Sicard, Gisèle Vienne, Catherine Contour. Marie Sinnaeve danseuse Née à Amiens en 1984, Marie commence la danse auprès de Marie-José Delaunay, au Centre de danse d'Amiens. Elle poursuit sa formation de danse au Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris, dont elle sort diplômée en 2005.En 2006, Marie rejoint la compagnie néerlandaise Emio Greco/PC pour les créations Hell et Purgatorio popopera, avec lesquelles elle tournera internationa- lement pendant 4 ans.De retour en France, elle danse avec des oiseaux vivants dans deux spectacles de la compagnie Luc Petton - Le Guetteur: La Confidence des oiseaux, puis Swan, création pour 6 danseuses et 8 cygnes.Elle travaille également pour d'autres chorégraphes, comme la compagnie montpelliéraine Groupe Noces qui l'engage en 2015 pour créer le solo Lullinight, puis For Love, création pour 7 danseurs et circassiens.En parallèle à son activité de danseuse, Marie s'est également intéressée à d'autres disciplines, comme le kung fu, le parkour ou la capoeira, le yoga ou plus ré- cemment le clown et elle est diplômée de l'école de la Métaréfléxologie. Depuis 2013 Marie est col- laboratrice artistique et interprète pour la compagnie L'Embellie Musculaire (PULL OVER et per- formances du Vestiaire).
Ombline de Benque marionnettiste, plasticienne et scénographe Formée aux arts plastiques à l’école ATEP de Paris, c’est en passant son diplôme sur le thème «la marionnette et son double » qu’elle rapproche ses visions des arts plastiques et de la marionnette. Alain Recoing l’accueille au Théâtre aux Mains Nues pour suivre une formation d’acteur marion- nettiste. Sa rencontre avec Philippe Genty à l’ESNAM est décisive dans sa recherche sur le théâtre visuel. Depuis 2001, avec la Cie Stratégies du Poisson, elle explore différentes formes d’écriture scénique, créations, installation, performances… Ses spectacles sont programmés entre autres à Avignon (Theâtre de Monclar), au Festival de Charleville Mézière, à l’Agora (scène d’Evry), au Festival Lutke en Slovénie, à Dives sur Mer, avec le théâtre de la Marionnette à Paris… En 2006 et 2007, elle est lauréate des « Pépinières Européenne pour Jeunes Artistes » sur un projet de mise en scène en Roumanie à Sibiu. Depuis, elle signe plusieurs mises en scène pour les compagnies L'Ali- néa et la Cavalière Bleue ainsi que la scénographie et les marionnettes pour la compagnie les miettes de margoulas, le théâtre des turbulances, la compagnie l'Eygurande… Dès 2009 elle confronte et échange son travail avec la danseuse Katia Petrowick au sein de la Cie L’Embellie Musculaire. Plusieurs spectacles et performances naîtront : SYSTEME A.R.T, Cong Cong Cong, Les Soyeuses, Le Vestiaire et PULL OVER. Violaine Burgard créatrice lumière Éclairagiste depuis plus de trente ans, Violaine Burgard enchaîne les créations d’éclairage pour le spectacle vivant (Catherine Dasté, Angélique Ionatos, Daniel Emilfork, Bernard Sultan, Laurence Février, Sylviane Fortuny, Philippe Dorin, Alain Sachs, Boris Jacta, Anne Sultan, …) l’Embellie musculaire. Directrice technique du Théâtre de la Marionnette à Paris puis de la Biennale Interna- tionale de la Marionnette à Paris depuis 2007, Violaine Burgard est également Régisseur général pour le Festival d’Avignon IN de 1986 à 1990, le Théâtre des quartiers d’Ivry en 1990-93, la Mai- son des métallos à Paris en 2014. Elle est par ailleurs concepteur d’éclairage architectural (châteaux et musées). Guillaume Magne musicien Guillaume Magne est né à Paris en 1983. A l’âge de 12 ans il commence l’apprentissage de la guitare électrique par le rock, ses racines et ses dérivés. Plus tard, il étudie la guitare jazz par intérêt plus que par passion et l'écriture classique plus par passion que par intérêt. Son chemin singulier se trace depuis 2007 avec comme point de dérive son retour à l'énergie adolescente, insoutenable et déraisonnée du rock 'n roll. Depuis, bordure/marge/bordure/marge etc…Depuis 2003, on a pu le croiser au côté de L-Dopa, Momo Erectus, Maaskin Gömm, Seyta Police, Fred Pallem et le Sacre du Tympan, L’orchestre de la boule noire, Poni Hoax, Gaspard LaNuit, Clarys, Inga Liljeström, Hollywood Mon Amour, Surnatural Orchestra, This is the Kit, Le bal à Momo, Intrasèche électrique, eliotE and the ritournelles, la troupe du Phénix, TILT de Joce Mienniel, YOM, The Wolphonics, Parquet, YOU, Barbarie Boxon, Journal Intime, OK et SABOT dont il est le co-fondateur et compositeur. Il est également le batteur de Clémentine March. Il a enseigné la guitare électrique et la formation musicale pendant de nombreuses années et se consacre pleinement à la scène depuis 2014.
Véronique Petit dramaturge Après une licence de chinois, elle entreprend une formation théâtrale à l'Université Paris VIII (Claude Buchvald, Michelle Kokosowski), et aux Ateliers des Quartiers d'Ivry sous la direction de Philippe Adrien. Elle crée en 1987 la Compagnie Théâtre à Grande Vitesse, un théâtre qui ques- tionne les codes et comportements de nos contemporains en s’appuyant sur l’expérience intime. Vé- ronique Petit écrit, met en scène et joue une vingtaine de créations pour la scène et hors plateau, no- tamment Que s’est-il passé exactement entre le loup et le petit chaperon rouge ? (Théâtre de la Cité internationale, 2014), Personne ne peut faire la sieste pour vous (La Loge-Paris, 2013), Who's black (Monty-Anvers, 2005), Strip-Tease (La Ménagerie de Verre, 1999) ; des parcours spectacles en re- gard d’expositions (Forum du Blanc-Mesnil, Centre G. Pompidou) ; une installation interactive tou- jours en tournée, Le Photomaton. Le TGV a réalisé également plusieurs projets participatifs, notamment avec la Ville de Houilles : Kesskispas (2008) et Autoportrait (2009). Parallèlement, Véronique Petit vit deux années à Londres où elle rencontre plus particulièrement les artistes du performing art et la danse. De 1991 à 1993, elle est coordinatrice de projets au Place Theatre à Londres. En tant que performeuse, elle réalise des performances avec la plasticienne Marie-Noëlle Deverre (Festival Artonic 2003, La Ferté Ber- nard, Festival Météor 2002, Bergen, Norvège ; Journées du Patrimoine 2001, Valenciennes). Elle collabore avec la plasticienne néerlandaise Karen Lancel pour son projet Agoraphobia (Villette Nu- mérique 2004), le musicien percussionniste Cyril Hernandez pour les projets Multiples de deux (2005) et Soli in Situ (2006-2007). En 2008 et 2009 elle réalise la programmation danse du Théâtre de l'Echangeur à Bagnolet.De 1995 à 1999, sous le nom de Véronique Klein, elle est critique danse et théâtre de la rubrique "arts/scène" du magazine Les Inrockuptibles, puis de celle du quotidien en ligne Mediapart. Elle a participé à l'édition française du livre de Rose Lee Goldberg Performances (éd. Thames and Hudson.), et co-écrit avec Pierre Hivernat, en 2010, Panorama des arts du cirque aujourd’hui (éd. Textuels). Elle a été chroniqueuse pour l'émission La grande Table sur France Culture en 2010-2011. Elle est également assistante pour le film documentaire de Laurence Petit- Jouvet La Ligne de couleurs (2014) Elle collabore avec Tomeo Vergés depuis 2006.
CALENDRIER DE CREATION RESIDENCES DE CREATION Du 19 au 23 février 2018 Studio 28/ Brahim Bouchelagem, Roubaix Du 23 au 27 avril 2018 Studio 28/ Brahim Bouchelagem, Roubaix Du 27 au 31 août 2018 à la MAC de Sallaumines Du 4 au 6 septembre 2018 Salle des Fêtes de Lille Fives Du 12 au 14 septembre 2018 Studio 28/ Brahim Bouchelagem, Roubaix Du 18 au 22 septembre à Culture Commune, Loos en Gohelle Du 9 au 12 octobre 2018 Salle Daniel Balavoine, Arques Du 15 au 19 octobre 2018 à Culture Commune, Loos en Gohelle Du 21 au 23 octobre 2018 Salle des Fêtes de Lille Fives Du 10 au 14 décembre 2018 théâtre de Vanves PRESENTATION D’ETAPES DE TRAVAIL 22 septembre 2018. SMOB à Cuinchy, Culture Commune 23 octobre 2018 Festival Pas Cap! /Salle des Fêtes de Lille Fives CREATION 17&18 janvier 2019 Château de Morsang sur Orge DIFFUSION 28&29 janvier 2019 - 3 représentation à Harnes- Culture Commune 1er février 2019- 2 représentations à l’Allende- Mons en Baroeul 6&7 février 2019- 3 représentations au théâtre Berthelot- Montreuil 1er mars 2019- 1 représentation à la Salle Daniel Balavoine- Arques 28&29 mars 2019- 3 représentations à la MAC- Sallaumines Octobre 2019- festival Pas Cap! - théâtre Massenet, Lille Automne 2019- 2 représentations au théâtre de Vanves Cie L'Embellie Musculaire Siége social : Théâtre Massenet, rue Massenet 59000 Lille Artistique : Ombline de Benque/ 06 84 21 74 92 Katia Petrowick/ 06 89 39 44 67 chargée de diffusion/ production : Mariana Rocha/ mrocha.difusao@gmail.com/ 06 09 55 17 93 email : embelliemusculaire@gmail.com site : www.embellie-musculaire.com Crédits photos: Ombline de Benque
Vous pouvez aussi lire