FERME EOLIENNE DE ST JEAN DE LIVERSAY SAS - Résumé non-technique Dossier consolidé - Mars 2018
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Résumé non-technique Dossier consolidé - Mars 2018 FERME EOLIENNE DE ST JEAN DE LIVERSAY SAS Commune de Saint-Jean-De-Liversay (17) Volkswind France SAS Pièce numéro 4 SAS au capital de 250 000 € R.C.S Paris 439 906 934 Annexe 1 Centre Régional de Limoges Aéroport de Limoges Bellegarde 87100 LIMOGES Mars 2018 Tél : 05.55.48.38.97 / Fax : 05.55.08.24.41
17—St-Jean-De-Liversay Résumé non-technique -Sommaire - Sommaire 1. L’entreprise Volkswind Page 5 2. Localisation du site Page 7 3. Nature du projet et sélection du site Page 8 4. Le foncier, l’implantation, les chemins d’accès et le raccordement Page 10 5. Historique du projet Page 12 6. Etude d’incidence N2000 Page 13 7. Étude de la faune et de la flore Page 14 8. Étude des chiroptères Page 15 9. Étude de l’avifaune Page 16 10. Étude acoustique Page 18 11. Étude paysagère Page 20 12. Mesures Page 22-24 3
17—St Jean-De-Liversay 1. L’entreprise Volkswind Une entreprise à taille humaine, adossée à un groupe international Des projets durables et bien intégrés 1. L’entreprise Volkswind France est une société qui conçoit, développe, construit et exploite des De par son expérience dans le développement et Volkswind projets éoliens, en étroite collaboration avec ses partenaires locaux. l’exploitation des grandes éoliennes, la société sait identifier les différents paramètres assurant l’acceptation, Créée en 2001, l’entreprise compte plus de 447 MW raccordés, pour 200 le fonctionnement et la rentabilité à long terme de tels éoliennes installées. Cela couvre les besoins annuels en électricité de 370 000 aménagements. personnes, évitant ainsi le rejet de plus de 286 000 tonnes de CO2 chaque année. (Source ADEME: 1 MW = 640 t CO2/ an évités en moyenne). Volkswind, en tant qu’exploitant, veille Volkswind est une entreprise de proximité grâce à sa structure locale organisée en également à la parfaite maintenance de antennes régionales : son matériel et s’engage ainsi sur le long terme auprès des populations - Paris (Ile -de-France) siège social locales. En effet, par souci de rentabilité - Tours (Centre) de l’investissement, l’exploitant, - Limoges (Limousin) contrairement à un simple investisseur, - Amiens (Picardie) a tout intérêt à pérenniser la production - Montpellier (Hérault) d’énergie de son parc. Des projets en concertation avec la population locale Volkswind attache une grande importance à la communication. Les propriétaires et Volkswind GmbH les exploitants agricoles sont consultés très en amont du projet. Ils peuvent ainsi La société Volkswind GmbH a été créée en Allemagne en 1993 par deux ingénieurs décider, en toute liberté, de participer ou non à sa réalisation. L’information de nos partenaires tout au long du projet de garantit une acceptation consensuelle des spécialistes de l’énergie éolienne. Convaincus que ce mode de production constitue projets. une solution durable, ils souhaitent relever le défi du changement climatique. En Allemagne, Volkswind est devenu le dixième producteur d’électricité d’origine éolienne. Sur le parc laboratoire d’Egeln, l’entreprise a installé une machine d’une Antennes françaises de Volkswind puissance de 4,5 MW. Sur ce site, le groupe teste en conditions réelles une et régions d’implantation et d’étude trentaine d’éoliennes, fournies par cinq constructeurs. Ainsi, la société peut choisir la machine la mieux adaptée à chacun de ses projets en fonction de ses propres tests. La présence de Volkswind France en régions permet à l’équipe de En 2015, pour soutenir sa forte croissance, le groupe Volkswind a cédé 100% de son mieux appréhender les spécificités capital au groupe AXPO, qui produit et distribue de l’électricité pour plus de 3 millions locales et d’instaurer des relations de personnes et plusieurs milliers de sociétés en Suisse. de confiance et de longue durée Le groupe suisse Axpo est l’un des leaders européens pour la commercialisation de avec les administrations et les l’électricité et la conception de solutions énégétiques propres à ses clients, dans plus partenaires locaux. de 20 pays en Europe. Environ 4000 employés assurent depuis 100 ans la production de l’énergie majoritairement sans émission de CO2. Axpo est l’un des leaders européens pour la commercialisation de l’électricité et la conception de solutions énegétiques propres à ses clients. 5
17—St-Jean-De-Liversay 1. L’entreprise Volkswind Nos réalisations : Cette carte présente à la fois les parcs développés par Volkswind qui sont en exploitation ; les permis de construire accordés et les parcs à l’étude. Avec plus de 700 MW en instruction, l’entreprise joue un rôle moteur dans la diversification du bouquet énergétique français. Réalisations de Volkswind France 6
17—St-Jean-De-Liversay 2. Localisation du site 2. Localisation L e projet éolien se situe en région Nouvelle-Aquitaine, dans le département de la Charente-Maritime, sur la commune de St-Jean-De- Liversay, à environ 45 km au Sud-Ouest de Niort, à environ 30 km au Nord-Est de La Rochelle et 28 km au Sud de Fontenay-le-Comte. du site Cette commune rurale, s’étend sur une superficie totale de 41,4 km² et comptait 2 642 habitants en 2013. Ceci nous donne une densité de 63,8 habitants par km², nettement inférieure à celle du département de la Charente-Maritime qui est de 92,3 habitants par km². Le projet d’implantation de 5 éoliennes est prévu selon un axe Sud-Ouest— Nord-Est à proximité du parc éolien des Moindreaux actuellement en construction. Localisation du projet éolien de St Jean De Liversay (17) Localisation des éoliennes 7
17—St Jean-De-Liversay Déroulement d’un projet et choix du site 3. Sélection La sélection du site passe par une première étape : l’étude de préfaisabilité. Celle-ci 3. Nature du projet et sélection du site permet de mettre en lumière le potentiel existant à plusieurs échelles. Pour réaliser du site cette présélection, il est nécessaire de passer par un premier travail cartographique. La méthodologie pour réaliser ce document graphique consiste à superposer les différentes contraintes qu’il est important de prendre en compte pour un projet éolien à l’échelle départementale et à l’échelle communale. L e projet éolien de St Jean De Liversay concerne la création d’un parc d’une puissance nominale totale de 18 MW, composé de 5 éoliennes (marque Vestas ; modèle V126—3,6 MW). Le parc pourra fournir une production annuelle La cartographie de repérage tient compte des contraintes visibles liées au paysage à petite échelle (département), aux espaces naturels protégés, à l’aéronautique, au d’environ 50 500 000 kWh (facteur de charge estimé à 32% avant perte soit un réseau hertzien, au réseau électrique et au patrimoine. Cette carte permet d’écarter les fonctionnement à pleine charge d’environ 2 803 heures). C’est-à-dire qu’il sera en espaces les plus sensibles et de définir les zones favorables à l’implantation d’un parc mesure de couvrir les besoins en électricité hors chauffage d’environ 15 800 éolien. foyers par an (pour une consommation moyenne hors chauffage de 3 200 kWh/ Le potentiel vent an/foyer selon l’ADEME en 2013). La région Nouvelle-Aquitaine dispose de nombreux atouts pour développer une activité Destiné à la production d’électricité, le projet sera raccordé au réseau public de de production d’électricité d’origine éolienne. Le secteur d’étude se caractérise par des transport d’électricité. Il comprendra diverses infrastructures annexes nécessaires vents entre 6,5 et 7 m/s à 100 m, propices pour le développement de projets éoliens. à sa construction et à son exploitation : les chemins d’accès, les aires de montage, et les postes de livraison qui servent d’interface pour transmettre Site de St Jean De Liversay Nature des contraintes l’électricité produite par les éoliennes au poste source du réseau ERDF. Topographie Topographie judicieuse pour le fonctionnement optimal des éoliennes et leur bonne intégration paysagère Climat, vents Vents dominants orientés Sud-Ouest et Nord-Est, de l’ordre de 6,5 à 7 m/s à 100 m du sol Géologie, pédologie Pas de contraintes particulières Qualité des eaux Pas de contraintes particulières Qualité de l’air Aucune contrainte Émissions olfactives Aucune contrainte Émissions sonores Contraintes réglementaires Risques naturels et technologiques, Projet situé en zone de sismicité modéré ICPE Parc éolien autorisé des Moindreaux situé à moins de 500 mètres du projet Trafics Distance de sécurité de 180 m par rapport à la départementale RD115 Gaz Aucune contrainte Sites archéologiques Contraintes Réglementaires Monuments historiques Monument Historique à 1,9 km (église de St-Sauveur-d’Aunis) Chemins de randonnées Aucune contrainte Alimentation en Eau Potable, Irrigation Aucune contrainte Eaux usées Aucune contrainte Réseaux Distance de sécurité de 200 m par rapport à la ligne électrique HT (RTE) ; les autres lignes ERDF sont souterraines et les distances préconisées sont respectées Radio-émissions Pas de contraintes particulières Faisceau hertzien Pas de contraintes particulières Dimensions de l’éolienne Vestas V126 -3,6MW Aéronautiques Balisage diurne et nocturne + éoliennes inscrites au répertoire des obstacles à la navigation aérienne Agriculture Perte de 1,41 ha sur toute la zone 8 Milieu socio-économique Aucune contrainte Documents d’urbanisme Aucune contrainte
U ne fois les zones favorables identifiées, les contraintes permettent de définir précisément les sites potentiels d’implantation. La 17—St Jean-De-Liversay cartographie prend alors en compte les axes de communication, les réseaux électriques et gaziers, les réseaux d’eaux, les servitudes radioélectriques et de télécommunication, ainsi que la distance aux habitations. 3. Sélection du site Les contraintes globales du projet éolien de St Jean De Liversay 9
17– St Jean De Liversay 4. Le foncier, l’implantation des éoliennes, les chemins d’accès et le raccordement 4. Le foncier, l’implantation, les chemins, le raccordement L e poste de livraison sera vraisemblablement raccordé au poste source de Marans, situé à 12,5 km au Nord-Ouest du projet, et ayant une capacité d’accueil de 29,8 MW prévue par le S3RENR. Pour le moment, aucune solution définitive n’est arrêtée puisque la solution technique de raccordement est décidée par le gestionnaire de réseau électrique (Enedis). Implantation des machines et localisation du réseau électrique inter-éoliennes 10
17— St Jean De Liversay 4. Le foncier, l’implantation, les chemins, le raccordement Implantation des machines sur fond cadastral 11
17—St Jean De Liversay 5. Historique 5. Historique du projet L e potentiel éolien s’étant révélé au travers de l’étude de préfaisabilité, Volkswind a alors lancé les études environnementales, paysa- gères puis acoustiques. Les résultats ont donné des conditions favorables au développement d’un projet éolien. DATE EVENEMENTS Octobre 2013 Rencontre et présentation du projet au maire de St-Jean-De-Liversay et étude de préfaisabilité Décembre 2014 Rencontre en mairie de St-Jean-De-Liversay Octobre 2013 Début des rencontres avec les propriétaires et les exploitants Juin 2015 Réunion d’informations en mairie de St-Jean-De-Liversay Juillet 2015 Lancement des études naturalistes (CERA-Environnement) Août 2015 Réunion d’informations en mairie de St-Jean-De-Liversay et présentation du projet devant le conseil municipal Mai 2016 Lancement des études paysagères (Sarl Laurent Coüasnon) Juin 2016 Réunion d’informations en mairie de St-Jean-De-Liversay Juin 2016 Réunion de présentation du projet avec des représentants de la DDT et de la DREAL Août 2016 Lancement des études acoustiques avec la campagne de mesures (EREA ) Septembre 2016 Exposition publique du projet en mairie de St-Jean-De-Liversay Novembre 2016 Dépôt du dossier d’autorisation unique en préfecture Historique du projet 12
17—St-Jean-De-Liversay 6. Etude d’incidence N2000 L ’étude a été réalisée par le bureau d’études CERA Environnement. 6. Etude d’incidence La rédaction de ce volet a été confié à Loïc MECHIN, écologue et N2000 Cartographie des sites NATURA 2000 dans un rayon de 20 km responsable d’études. (sites ZSC et sites ZPS) Les réseaux Natura 2000 ont été institués par la Directive 92/43/CEE du 21 mai 1992 relative à la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, dite « Directive Habitats ». Ainsi furent mises en place les Zone Spéciales de Conservation (ZPS). Par la directive 2009/147/CE, dite «Directive Oiseaux» furent créées les Zones Spéciales de Conservation (ZSC). Méthodologie : CERA Environnement a procédé à un recensement des sites Natura 2000 au sein du périmètre éloigné du projet éolien, à savoir dans un rayon de 20 kilomètres, puis a présenté les enjeux pour les chirop- tères, l’avifaune et la petite faune, afin d’analyser les effets induits par le parc éolien sur les sites Natura 2000 (milieux naturels pré- sents) et les espèces prioritaires qui les occupent et qui ont justifié la création de la zone de conservation. S’en suit une présentation des mesures d’évitement, de réduction, d’accompagnement et de suivis (évaluation des incidences). Observations : L’évaluation des incidences doit porter sur les éléments écologiques concernés par l’étude ayant la désignation de site Natura 2000. C’est- à-dire qu’elle ne concerne que les habitats ou espèces inscrites dans le formulaire Standard des Données (FSD). L’analyse des sites Natura 2000 a été réalisée au sein d’une aire d’étude éloignée, à savoir dans un périmètre de 20 km autour des éo- liennes. Au sein de ce périmètre, on recense 3 ZSC et 4 ZPS. Evaluation des incidences : Selon CERA: Les éléments d’intérêt européen pris en compte dans l’analyse des « Le projet de parc éolien de St-Jean-de-Liversay n’aura donc pas d’incidence significative incidences doivent être « sensibles » vis-à-vis du projet. Une espèce sur les habitats et éspèces ayant justifié la désignation des sites Natura 2000 se trouvant ou un habitat est dit sensible lorsque sa présence est fortement pro- dans un rayon de 20 km autour du site d’implantation » bable et régulière sur l’aire d’étude et qu’il y a une interférence pos- sible entre, d’une part son état de conservation et/ou celui de son ha- bitat et d’autre part, le projet dans sa phase de construction et d’ex- ploitation. Elle ne concerne donc pas les habitats naturels et espèces qui ne sont pas d’intérêt communautaire ou prioritaire, même s’ils sont protégés par la loi. 13
17—St-Jean-De-Liversay 7. Résultats de l’étude faune-flore 7. La faune et la flore Impact résiduel : L’impact résiduel pour ces groupes sera non significatif. L e bilan écologique préalable aux aménagements d’un parc éolien sur le site de St-Jean-De-Liversay a mis en évidence des enjeux écologiques de niveau faible. Flore/ habitat Le projet s’étend sur des surfaces cultivées où les enjeux floristiques sont relativement faibles. Aucune espèce floristique protégée ne devrait être détruite. Les habitats les plus sensibles observés sur la zone d’études sont les Ourlets thermophiles, les Prairies de fauche dégradée et les Haies. Aucune éolienne n’est située sur l’un de ces habitats. Les impacts sur la flore protégée et les habitats présentant un intérêt patrimonial sont jugés non-significatifs pendant la période de travaux et d’exploitation. Autre faune (hors chiroptères et avifaune) Très peu d’espèces ont pu être observées sur la zone en raison du milieu largement dominé par des parcelles agricoles. Des espèces communes comme le Lézards des murailles, le Blaireau européen ou le Renard roux utilisent les quelques milieux boisées (haies, bosquets) présents dans sur le site de projet. L’impact pour ces espèces pendant la construction et l’exploitation du parc éolien est jugé non significatif. Mesures d’évitement L’implantation a été choisie en évitant les habitats arborés (haies, boisements…). L’ensemble des travaux est majoritairement réalisé sur des habitats agricoles. Seul Les habitats naturels sur le site de St-Jean-de-Liversay l’aménagement d’un pans coupé pour l’accès à l’éolienne E05 impactera une haie arbustive sur une longueur d’environ 30 mètres. Les périodes de travaux démarreront préférentiellement en dehors de la période de nidification. 14
17—St Jean-De-Liversay 8. Résultats de l’étude chiroptérologique 8. Chauve-souris L e volet Chiroptère a aussi été réalisé par CERA Environnement. La mission d’inventaires a été confiée à Loïc Mechin, ingénieur écologue, spécialisé en ornithologie et chiroptérologie. Méthodologie : Quatre protocoles ont été menés pour dresser l’état initial des populations de chiroptères au sein des aires d’étude immédiate et rapproché (< 1km): Une recherche des gîtes estivaux (analyse paysagère des enjeux et potentialité des habitats), Des inventaires d’enregistrement automatisé sur 12 points d’écoute pendant 10 minutes afin de mesurer l’activité horaire et la diversité des espèces, Des inventaires d’enregistrement automatisé sur un point d’écoute différent à chaque sortie pendant une durée plus longue (environ 3 heures) Des inventaires d’enregistrement en hauteur (environ 60 mètres) à l’aide d’un captif gonflé à l’hélium. Observations : Au total, 8 sorties ont été effectuées sur les trois cycles d’activité des chauves-souris, ils ont permis d’identifier 9 espèces présentes au de l’aire étudiée. En croisant la notion de patrimonialité des espèces recensées et celle d’activité de ces dernières au sein de l’aire d’étude immédiate, l’enjeu pour ces espèces est qualifié de très faibles à modéré du fait de la présence de la Pipistrelle commune, la Noctule de Leisler, la Noctule commune et la Pipistrelle de Nathusius. Cartographie des sensibilités des habitats sur le site de St –Jean-de-Liversay Impacts : Trois des cinq éoliennes sont localisées à des distances supérieurs à 200 mètres des linéaires de haies présents sur le site. Une des deux éoliennes restantes (E01) est Mesures de réduction : située à environ 60 mètres d’un morceau de haie arbustive non connecté de faible intérêt pour les chiroptères. Pour ces raisons, ces quatre éoliennes présentent un Afin de réduire le risque de collision par les chiroptères, un protocole d’arrêt de niveau de risque acceptable pour les chiroptères. l’éolienne E04 sous certaines conditions (horaire, vitesse du vent et saison) sera mis en place. Un risque résiduel persiste cependant pour les espèces de hauts-vols (Sérotines; Grâce aux mesures d’évitement et de réduction (réduction de coupe de Noctules) et généralistes (Pipistrelles) utilisant la haie arborée à proximité de haie, hauteur des éoliennes, pas de surplomb des bois et haies, bridage de l’éolienne E04. Cette éolienne sera arrêtée lors des périodes favorables à leur sortie l’éolienne E04), l’impact résiduel du parc éolien sur les populations de afin de diminuer le risque de mortalité. chauves-souris est jugé faible. 15
17—St-Jean-De-Liversay 9. Résultats de l’étude avifaunistique 9. L’avifaune Résultats des prospections de terrain - Avifaune hivernante : Les sorties ont permis de recenser 7 espèces hivernantes migratrices ou sédentaires au niveau des prairies et cultures, en petits effectifs. Les espèces sont principalement observées au niveau des espaces C e volet a aussi été réalisé par CERA Environnement et la mission d’inventaires a été confiée à Loïc Mechin et Aymeric Legrand. cultivés (Pipit farlouse, Linotte mélodieuse, Pigeon ramier…). Les enjeux en hiver sont relativement faibles. Seules deux espèces sont inscrites à Méthodologie l’Annexe I de la Directive « Oiseaux » (Pluvier doré et Faucon émerillon). La zone d’implantation potentielle du projet et l’aire d’étude immédiate ont été - Avifaune migratrice : suivies sur un cycle biologique complet, réparti sur un an. Les oiseaux hivernants, migrateurs prénuptiaux, nicheurs puis migrateurs postnuptiaux ont été recensés En migration prénuptiale, 17 espèces au total ont été recensées sur la zone d’étude sur un total de 18 journées de terrain. (12 espèces en migration active et 8 espèces en stationnement migratoire). En migration postnuptiale, ce sont 4 espèces au total qui ont été observées (4 espèces en migration active et 1 espèce en stationnement migratoire). A chaque période d’observation est appliquée une méthodologie adaptée : Le projet n’est pas situé sur un couloir migratoire connu et la migration est qualifié de Phase hivernale (décembre 2015 à mi-février 2016) : 2 passages pour diffuse. Les flux migratoires de la zone sont faibles (une moyenne observée de 20,19 recenser les espèces hivernantes dans l’aire d’étude immédiate, selon oiseaux/heure en période de migration postnuptiale et de 1,53 oiseaux/heure en période les méthodes du parcours-échantillon (transect) et d’indice ponctuelle de migration prénuptiale). Les familles d’espèces observées sont principalement des d’abondance (IPA). petits passereaux (pipits, hirondelles, fringilles et bruants). Aucune Grue cendrée n’a été observée lors des inventaires. Migration prénuptiale (mi-février à mi-mai 2015) : 5 passages pour identifier les flux migratoires et haltes possibles selon la méthode des 2 espèces représentent un enjeu modéré par rapport au projet: le Pluvier points fixes avec au total 6 heures d’observation en continu pour chaque doré (inscrit à l’Annexe 1 de la directive Oiseaux) et le Vanneau huppé passage. - Avifaune nicheuse: Reproduction (mi-mai à mi-août 2015) : 4 passages d’inventaire des Un oiseau nicheur est définie par le fait qu’il se reproduise sur le site. Il y a donc les oiseaux nicheurs, selon les méthodes du parcours-échantillon (transect) espèces sédentaires nicheuses, présentes toute l’année et les espèces nicheuses et indice ponctuelle d’abondance (IPA). migratrices, présentes de manière temporaire mais qui se reproduisent aussi sur la zone. Migration postnuptiale (mi-aout à mi-novembre 2015) : 6 passages pour Environ 37 espèces nicheuses sédentaires et 17 espèces nicheuses migratrices ont été identifier les flux migratoires et haltes possibles, selon la méthode des contactées sur la zone. points fixes avec au total 6 heures d’observation en continu pour chaque Parmi les espèces contactées, 6 sont inscrites à l’Annexe I de la Directive « Oiseaux » : passage. Busard Saint-Martin, Busard des roseaux (espèces sédentaires), Busard cendré, Gorgebleue à miroir, Milan noir et Œdicnème criard (espèces migratrices nicheuses ou potentiellement nicheuses). 4 espèces représentent un enjeu modéré par rapport au projet: l’Alouette des champs, le Busard cendré, le Busard des roseaux et le Milan noir 16
17-St Jean-De-Liversay 9. L’avifaune Effets du parc Dans le cas du projet de St Jean De Liversay, l’impact des travaux d’aménagement lié au dérangement est faible et temporaire pour l’avifaune si la période de réalisation est entre septembre et mi-mars c’est-à-dire hors de la période de reproduction des oiseaux. L’impact de la perte directe d’habitat est jugée faible pour l’avifaune hivernante et nicheuse, en raison de la coupe minime de haie et du choix d’implantation des éoliennes. Les impacts liés aux risques de mortalité direct sont évalués de assez faible à modéré en fonction de la hauteur de vol des espèces présentes sur le site (chasse, migration…), de leur taille, de la capacité d’adaptation, de l’habileté, de la méfiance vis-à-vis des éoliennes, de l’éolienne considérée, mais sont également liés aux conditions météorologiques (le manque de visibilité réduisant la hauteur de vol). L’implantation du parc, en continuité du parc éolien des Moindreaux, permet de réduire les risques d’effets barrière liés à l’installation de ce projet. En effet, la densification d’un parc déjà existant ne constitue pas un obstacle supplémentaire à la migration des oiseaux. Concernant les effets cumulés avec le parc des Moindreaux, l’augmentation de cinq machines dans le secteur augmente le risque de collision des oiseaux nicheurs les plus sensibles comme le Busard cendré et le Busard des roseaux. Les différents suivis avifaune post-implantation permettront de mieux évaluer cet impact. Concernant les chiroptères, les distances d’éloignement des éoliennes aux différents corridors biologiques et la mesure de bridage de l’éolienne E04 permettent de diminuer l’impact de mortalité à un niveau très faible. Mesures d’évitement, réductrices, compensatoires et d’accompagnement Les zones importantes pour la reproduction des oiseaux (haies, lisières) ont été préservées. La période du chantier sera choisi de manière optimale, afin de réduire le dérangement de l’avifaune locale. En termes d’accompagnement, un suivi post-implantation de l’activité et de la mortalité des oiseaux et chauves-souris sera effectué une fois au cours de l’année suivant la mise en service du parc éolien puis une fois tous les 10 ans. Un suivi écologique de chantier par un ingénieur écologue sera mis en place afin d’assurer la coordination environnementale des travaux et la mise en place de mesures associés. De plus, le plan de bridage sur l’éolienne E04 pour les chauves-souris sera également bénéfique pour l’avifaune. 17
17—St-Jean-De-Liversay 10. Acoustique 10. Etude Acoustique Méthodologie La méthodologie a été la suivante : une campagne de mesures sonores a été effectuée pendant 20 jours, en 8 points fixes de mesure longue durée. Par la suite, ont été réalisées des simulations d’émergence, c’est-à-dire la différence de niveau sonore avec et sans les éoliennes. Enfin, des mesures assurant le respect de la législation sont proposées. La conformité acoustique du site devra ensuite être validée, une fois la mise en fonctionnement D ans le cadre de ses projets éoliens, Volkswind collabore avec des bureaux d'études acoustiques spécialisés et indépendants. des aérogénérateurs, par la réalisation de mesures de bruit respectant la norme de mesurage en vigueur. Émergences et contraintes de fonctionnement La société EREA a été choisie pour le projet de St Jean De Liversay. Les simulations numériques d’impact acoustique du projet éolien de St-Jean-De-Liversay à partir de la mise en place de 5 éoliennes de type VESTAS V126 n’ont pas montré de dépassement des seuils réglementaires en période diurne. En revanche, certains Éoliennes et acoustique... dépassements ont été constatés en nocturne. Les éoliennes génèrent trois types d’émissions sonores : Afin de satisfaire aux exigences réglementaires, des plans d’optimisation des machines ont été - le bruit aérodynamique, lié au frottement de l’air sur les pales et le proposés. Ces optimisations, comprenant le bridage d’une ou plusieurs machines selon la mât. Ce bruit s’amplifie proportionnellement à la vitesse du vent vitesse et la direction de vent, permettent d’envisager l’implantation d’un parc éolien - le bruit mécanique lié à la pignonerie et autres appareils abrités par la nacelle en mouvement quand le vent entraîne les pales et que les éoliennes sont en production - le bruit des vibrations amplifiées des pales Ces différentes composantes du bruit émis évoluent avec la vitesse du vent. Ainsi, passé un certain seuil, le bruit du vent lui-même dépasse celui de l’éolienne. On utilise les normes d’émergence pour caractériser la nuisance sonore. L’émergence se traduit par la différence entre le bruit ambiant — y compris le bruit d’un parc éolien en pleine activité — et le bruit résiduel, constitué par l’ensemble des bruits habituels. La loi sur les bruits de voisinage Les éoliennes doivent respecter l’arrêté du 6 Novembre 2014 relatif aux nuisances sonores. Celui-ci stipule que l'émergence sonore induite par la présence des éoliennes ne doit pas dépasser 5 dB(A) le jour et 3 dB(A) la nuit au niveau des habitations les plus proches. Le seuil déclenchant le critère d’émergence est fixé à 35 dB. Localisation des points de mesures acoustiques 18
17—St-Jean-De-Liversay Ce plan de bridage est élaboré à partir de 3 modes permettant une certaine 10. Acoustique souplesse et limitant ainsi la perte de production. Ces trois modes de bridage correspondent à des ralentissements graduels de la vitesse de rotation du rotor de l’éolienne, permettant de réduire la puissance sonore des éoliennes. De même, plus le bridage est important, plus la perte de production augmente. Les plans d’optimisation proposés ci-après seront mis en place dès la mise en exploitation des machines. Pour confirmer et, si nécessaire, affiner ces calculs, il sera nécessaire de réaliser une campagne de mesure de réception en phase de fonctionnement des éoliennes. En fonction des résultats, les plans de bridages pourront être allégés ou renforcés afin de respecter la réglementation en vigueur. - En période diurne : Aucun dépassement de seuil réglementaire n’est estimé. - En période nocturne : Des dépassements d’émergence pourraient être constatés pour les 5 points de mesure suivants : n°2 : 2 dépassement , n°4 : 3 dépassement , n°5 : 3 dépassements , n°7: 3 dépassements , n°8: 2 dépassements , Un plan d’optimisation a été proposé dans le tableau ci-contre afin de respecter les Niveaux sonores dans le périmètre de mesure de bruit de l’installation exigences réglementaires. Après application de ces plans, le parc éolien respectera l’arrêté du 6 Novembre 2014 relatif aux nuisances sonores : - en période diurne (7h00-22h00) : pas de dépassement de plus de 5 dB - en période nocturne (22h00 - 07h00) : pas de dépassement de plus de 3 dB. Plan de fonctionnement optimisé en période nocturne 19
17—St-Jean-De-Liversay 11. Paysage 11. Résultats de l’étude paysagère L e volet paysager de l’étude d’impact a été réalisé par la SARL Laurent Coüasnon. Le dossier a été confié à Céline Lozac’h, ingé- nieure-paysagiste. L e projet se situe à la limite entre des paysages littoraux et des paysages de Plaines de champs ouverts. Ces entités paysagères sont marquées par une topographie plane et une dominance des grandes cultures. Les vues sont majoritairement ouvertes ce qui implique de prendre en comte un périmètre d’étude très étendu autour de la zone de projet. Conformément au Schéma Régional Eolien, ce projet vise à densifier l’existant et ainsi, participe à éviter le mitage, tout en s’insérant dans un paysage d’accueil propice au développement de l’éolien. Sur l’ensemble du territoire d’étude, on compte 45 Monuments historiques et 5 sites protégés. L’étude dans son ensemble a permis de montrer l’absence d’impact de co-visibilité direct et indirect de ces sites avec le projet éolien. Le seul Monument Historique présent dans l’aire d’étude rapprochée (3 km) est l’église de St-Sauveur-d ’Aunis. Une distance de 20 km a été prise autour de la zone de projet pour l’analyse paysagère. Monuments historiques dans l’aire d’étude éloignée du site de Impacts paysagers : St Jean De Liversay Les principaux enjeux identifiés lors de l’état initial sont les perceptions depuis les habitats et les axes routiers dans l’aire d’étude rapprochée. L’analyse des impacts concernant l’inter- visibilité du projet avec le parc éolien des Moindreaux et la co-visibilité avec l’église de St- Sauveur-d ’Aunis a également été privilégié. L’étude paysagère réalisée montre l’absence d’impact depuis l’église de St-Sauveur-d’Aunis. Le projet ne vient pas saturer ni fractionner le paysage existant mais s’inscrit dans la continuité spatiale et visuelle du parc éolien des Moindreaux. Depuis les hameaux proches de la zone d’implantation, les vues seront modifiées de manière modérée notamment sur les franges Sud-Ouest et Nord-Est du hameau de Luché. L’impact paysager depuis l’habitat dans l’aire rapprochée est globalement qualifié de moyen. Exemples de Monuments Historiques autour du projet : l’église de St-Sauveur-d’Aunis et l’Abbaye de la Grâce dieu Benon 20
17—St-Jean-De-Liversay D eux scénarios ont été étudiés afin d’intégrer le projet au contexte paysager local. Le scénario retenu est l’aboutissement de l’ensemble des recherches et représente le meilleur compromis entre la volonté de respecter les recommandations paysagères, patrimoniales, naturalistes et aérauliques, avec les contraintes techniques et économiques. 11. Paysage Photomontage n°42: Vue depuis l’église de St-Sauveur-d ’Aunis 21
17 – St-Jean-De-Liversay 12. Les mesures Mesures réductrices/évitement 12. Mesures Cout estimatif Espèces/Milieu impacté Type de mesures Objectif (€ HT) Eviter au maximum la destruction des haies et boisements (privilégier les Limiter la destruction d’habitats - routes et chemins d’accès existants) Avifaune Implantation des éoliennes parallèlement à l’axe migratoire principal Limiter l’effet barrière et réduire le risque mortalité par collision - Planification des travaux à une période appropriée et optimale : les travaux de terrassement (raccordement jusqu'au poste de livraison compris) démarreront préférentiellement en dehors de la période de nidification. Dans l’hypothèse Limiter la perturbation des oiseaux nicheurs. Cette mesure sera également où les travaux débuteraient en dehors de cette période allant de septembre à - bénéfique pour l’ensemble de la faune présente sur le site mi-mars, deux journées de suivi par un écologue seront réalisées. Avifaune Préserver les habitats humides, et réduire la coupe de haies et d’habitats d’es- Milieu biologique Préserver la flore et les habitats patrimoniaux - pèces S’éloigner au maximum des lisières Limiter les risques de collision - Choix d’une éolienne (nacelle empêchant de se percher ou de rentrer) Limiter les risques de collision - Chiroptères Choix d’une période adaptée pour les travaux Limiter la perturbation des chiroptères arboricoles - Arrêt conditionnel de l’éolienne E04 : Entre mi-avril et mi-octobre Les pertes de production dues à ces Température supérieure à 10°C Limiter les risques de collision arrêts n'excéderont pas 1% du pro- Vitesse de vent inférieur à 5,5 m/s ductible annuel de l'éolienne E04 3 premières heures à partir du coucher du soleil et pendant 1 heure avant le lever Mise en place d’un suivi écologique de chantier par un ingénieur et un coordi- Assurer la coordination environnementale du chantier et la mise en place des 3 000 nateur environnemental mesures associées Remise en état des haies et des accotements, du réseau routier et des che- Remise en état du site à la fin des travaux - mins si ceux-ci sont accidentellement endommagés lors du passage des engins Meilleure intégration visuelle - Peinture du poste de livraison Paysage Surcoût pour le passage enterré des câbles entre éoliennes Réduction de l’impact visuel 44 000 (environ 2.2 km) par rapport au passage aérien (20 000 €/km) Aviation militaire Milieu Humain et Balisage aéronautique (balisage LED) Limiter l’attractivité des chiroptères 75 000 aviation civile S’assurer de la conformité de l’installation par rapport à la législation en vi- Acoustique Campagne de réception 12 000 gueur Modes de bridage des éoliennes Maîtriser le risque de dépassement des émergences et ne pas les dépasser - Acoustique Démantèlement après exploitation Remise en état du site à la fin de l'exploitation 250 000 22 Tableau récapitulatif des mesures d’évitement/réductrices
17 – St-Jean-De-Liversay L ors de l’étude du projet de St Jean De Liversay, un ensemble de mesures a été défini pour limiter au maximum les effets du parc éolien sur l’environnement. 12. Mesures Ces mesures, synthétisées dans les tableaux ci-contre, prennent en compte la protection de la faune et la flore, la préservation du paysage et du patrimoine, les précautions par rapport aux servitudes publiques. Si elles ne peuvent réduire les impacts du projet dès sa conception, elles prévoient des compensations aux effets néfastes sur l’environnement ainsi que des mesures d’accompagnement. Mesures d’accompagnement Cout estimatif global Espèces/Milieu impacté Type de mesures Objectif (€ HT) 1 700 /an (mortalité) Suivi mortalité et d’activité post implantation 3 000/ an (activité) conforme au protocole national Meilleure connaissance des impacts du parc éolien 1 fois au cours des 3 pre- Avifaune mières années de fonc- tionnement du parc, puis 1 fois tous les 10 ans 6 000 /an (activité) Mutualisé avec le suivi Suivi mortalité et d’activité post implantation avifaune pour la Milieu biologique conforme au protocole national mortalité Chiroptères Meilleure connaissance des impacts du parc éolien 1 fois au cours des 3 pre- mières années de fonc- tionnement du parc, puis 1 fois tous les 10 ans 1 000 1 fois au cours des 3 pre- Flore/végétation Suivi des habitats naturels Evolution des habitats naturels mières années de fonc- tionnement du parc, puis 1 fois tous les 10 ans Paysage Panneau d’informations Informer et sensibiliser la population locale 2 500 Tableaux récapitulatifs des mesures d’accompagnement 23
17 – St-Jean-De-Liversay 12. Les mesures 12. Mesures Mesures compensatoires Cout estimatif Espèces/Milieu impacté Type de mesures Objectif 3 750/an (750€/ha/an) Mise en place de mesures agricoles favorisant la biodiver- sité sur 5 ha (luzerne, prairies, retard de fauche, bandes Pendant la période de Avifaune Favoriser l’avifaune de plaine hors du périmètre proche du parc enherbées, installation de reposoir…) pendant la période fonctionnement du de fonctionnement du parc parc, soit pour 20 ans : Milieu biologique environ 75 000 € Chiroptères Amélioration du corridor biologique autour du parc pour l’ensemble des espèces Replantation de 60 m de haies 1 800 (avifaune, chiroptères et faune) Flore / végétation Plantation localisée de 1 310 ml de haies Atténuer l’impact paysager depuis les points de vue proches 19 650 Paysage Plantation de haies supplémentaires à la demande des Atténuer l’impact paysager depuis les points de vue proches 7 500 propriétaires sous 1 an après construction 500mL Tableau récapitulatif des mesures compensatoires 24
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