GUIDE DE L'AUDITEUR Complément d'informations au Manuel de Certification CTC en République Démocratique du Congo - BGR
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GUIDE DE L’AUDITEUR Complément d’informations au Manuel de Certification CTC en République Démocratique du Congo Version 1.1, Juin 2020
Table des matières I. Introduction ........................................................................................................ 2 II. Processus d’Audit.............................................................................................. 3 1. Recrutement de l’auditeur ................................................................................. 3 2. Équipe de l’audit ............................................................................................... 3 3. Planification de l’audit ....................................................................................... 3 4. Du rapport de l’Audit ......................................................................................... 3 5. Procédures de contestation .............................................................................. 4 III. Méthodologie de l’Audit ...................................................................................... 5 1. Étapes de l’audit ............................................................................................... 5 Recherche bibliographiques................................................................................. 5 Etablissement de la Communication .................................................................... 5 Descente sur terrain ............................................................................................. 5 Entrevues ............................................................................................................. 6 Collecte des Documents ...................................................................................... 6 Vérification de déclarations .................................................................................. 6 2. Fiche d’inspection minière ................................................................................ 7 IV. Interprétation du Standard CTC ......................................................................... 8 Principe 1 : Bonne Gouvernance, Transparence, Traçabilité et Exercice du devoir de Diligence raisonnable du Guide de l’OCDE .................................................. 11 Principe 2 : Droits et avantages des travailleurs et des affiliés .......................... 20 Principe 3 : Statut légal, droit d’usage et responsabilités ................................... 23 Principe 4 : Hygiène, Santé et Sécurité au travail (HSST) ................................. 25 Principe 5 : Développement communautaire ..................................................... 29 Principe 6 : Protection de l’Environnement ........................................................ 31 1
I. Introduction Le présent Guide est un complément d’informations au « Manuel de certification CTC version 01 d’octobre 2019, des minerais des filières aurifère, cupro-cobaltifère, stannifère et des pierres de couleur du secteur minier artisanal et à petite échelle en RD Congo, destiné aux auditeurs indépendants de tierce partie. Il se base sur le manuel lui-même et en développe les aspects essentiels. Il prend également en compte les différentes indications de la fiche d’inspection minière. Un audit de tierce partie est réalisé par une entité neutre externe sur demande soit d’une autorité de tutelle, soit d’un organisme de contrôle, etc. L’auditeur est considéré neutre et externe dans le sens qu’il ne dispose d’aucune relation avec l’organisation auditée ou des services publics. De plus, il ne doit pas avoir participé ni à la création ni à l’établissement moins encore à la mise en œuvre de la mine de l’organisation auditée dans les 24 mois précédant son recrutement. Ce type d’audit se termine par un rapport qui est la propriété du commanditaire. Le rapport va mettre en évidence les conformités et/ou les non-conformités par rapport aux standards. En tenant compte des conclusions de l’auditeur, le Ministre des Mines, commanditaire de l’audit décidera s’il accorde ou non « l’attestation de conformité CTC » à l’organisation auditée. L’auditeur, responsable de l’audit, doit être un homme intègre, crédible affichant un comportement conforme à l’éthique et une expérience avérée dans le secteur minier. Il est attendu de lui un rapport objectif, concis, précis avec des recommandations bien formulées et des conclusions motivées. Son attitude, en face des interlocuteurs, doit être rassurante avec une écoute attentive. Objectif de l’audit L’objectif est d’évaluer, sur base de la loi et des normes relatives à l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, tous les aspects fonctionnels d’une organisation (aspect sécuritaire, social, technique et environnemental) afin d’en dégager les forces et faiblesses et le cas échéant, proposer des mesures correctives et/ou formuler des recommandations visant l’amélioration de sa performance. 2
II. Processus d’Audit 1. Recrutement de l’auditeur L’auditeur accrédité est recruté par le Ministre des Mines sur proposition du Comité de Pilotage qui en définit les modalités. 2. Équipe de l’audit L’équipe de l’audit est composée de l’auditeur indépendant et des observateurs. L’équipe d’observateurs est constituée de deux (02) personnes dont : - Un (01) Expert en certification, membre du Comité de pilotage national ; - Un (01) Inspecteur des sites miniers du ressort. Les observateurs doivent avoir des compétences requises. Il est recommandé que l’Inspecteur des sites miniers du ressort qui sera incorporé dans l’équipe d’audit ait des connaissances approfondies de la région et de ses caractéristiques propres (sites miniers, transports, sécurité, particularités culturelles…). 3. Planification de l’audit Le Comité de Pilotage est en charge de la planification des audits. Mais il revient à l’auditeur de faire le plan du déroulement de l’audit (itinéraire à suivre, sites miniers à visiter suivant un ordre établi). Le Comité de pilotage se doit d’informer au moins trente (30) jours avant l’organisation à auditer de la venue de l’audit afin de s’assurer que tous les éléments nécessaires à l’audit soient disponibles lors de la visite. Il est nécessaire que la sécurité soit assurée à l’équipe d’audit. L’équipe de l’audit doit faire elle-même l’effort de s’informer auprès des autorités responsables, de se conformer aux restrictions et aux lois locales (par exemple le couvre-feu). 4. Du rapport de l’Audit Dans un délai maximal de trente (30) jours après le déroulement de l’audit, l’auditeur devra transmettre au Comité de Pilotage le projet de rapport d’audit pour requérir les avis et observations des Experts du Comité de Pilotage. Dans un délai de quinze (15) jours, le Comité de Pilotage devra retourner à l’auditeur indépendant le résultat de leurs analyses. Le rapport d’audit devra contenir les informations concernant l’organisation auditée, la présentation de sa chaine d’approvisionnement partant du site minier à la 1 ère vente (Centre de négoce, point d’achat.) au moins, les informations sur la conformité ou non, à chaque exigence, une comparaison de l’évolution de certains aspects antérieurs (sur base des audits antérieurs ou de l’inspection des sites miniers) avec la situation actuelle si possible, les mesures correctives et/ou les recommandations de l’auditeur. 3
Les mesures correctives sont proposées par l’auditeur Indépendant à l’issue d’un audit dont l’organisation auditée affiche des faiblesses minimes pouvant être corrigées dans un bref délai (ne devant pas excéder 30 jours). Les recommandations à l’amélioration de la performance sont formulées dans le cas où l’organisation auditée aurait accusé de profondes faiblesses et par voie de conséquence, nécessite un autre audit d’évaluation après une mission pédagogique de monitoring. Après échange des points de vue entre l’auditeur et le Comité de Pilotage, le rapport final, est transmis par le moyen le plus rapide et le plus fiable au Comité de Pilotage pour transmission à l’organisation auditée. L’auditeur doit justifier la conformité attribuée ou non, notamment en fournissant toutes les preuves photographiques et les documents nécessaires. L’auditeur doit conserver tous les éléments de l’audit pour une période de cinq (5) ans. 5. Procédures de contestation Dans un délai de quinze (15) jours ouvrables à compter de la notification du rapport d’audit à l’organisation auditée, celle-ci a le droit de contester formellement ce résultat et d’introduire un recours auprès du Comité de Pilotage. Le Comité de Pilotage saisit l’Auditeur pour l’informer du recours. Le sous-comité de Certification travaille conjointement avec l’Auditeur pour analyser le recours et en tirer les conclusions. Ce n’est qu’à la fin de ce processus que les conclusions finales seront transmises au Ministre des Mines pour décision. Au cas où les conclusions de l’Auditeur recommandent la certification, le Comité de Pilotage transmet un projet d’Attestation de Conformité CTC au Ministre des Mines pour signature. 4
III. Méthodologie de l’Audit 1. Étapes de l’audit L’audit se divise en six (06) étapes, qui doivent toutes être documentées: Recherche bibliographiques L’auditeur se doit d’avoir des connaissances pointues sur le fonctionnement des mines artisanales et à petite échelle en RDC et de leurs chaînes d’approvisionnement. Il doit prendre connaissance des publications récentes y relatives, consulter la Fiche d’inspection minière de la RDC, détenir des informations afférentes à la géographie, à l’hydrographie, à la démographie et à la géologie de la région concernée par l’audit. L'auditeur est tenu de s'informer sur la situation sécuritaire dans la région pendant les préparatifs de l'audit. En plus, il doit obtenir des informations sur le secteur minier local (la fiche d’inspection minière, chaînes d'approvisionnement, matières premières, voies de transport,…), auprès des autorités compétentes ou d’autres sources d'information, et les mentionner dans le rapport en introduction. Une vue d'ensemble des communautés concernées par l'audit, leur relation avec l'entité auditée et un aperçu de leurs paramètres socio-économiques doivent être aussi inclus dans le rapport. L’auditeur s’informe sur l’accessibilité des sites miniers tout en tenant compte de la saison. Etablissement de la Communication Avant la descente sur terrain, l’auditeur doit informer préalablement l'entité auditée de l’objet de l'audit et l'impliquer dans la planification de l'audit. Les documents pertinents doivent également être demandés afin qu'ils soient directement accessibles à l'auditeur pendant l'audit. L’auditeur se convient de la langue de travail et dans le cas échéant se faire accompagner d’un traducteur, ainsi que de la confidentialité de certaines informations à requérir. L’auditeur ajuste son agenda par rapport à la disponibilité de l’audité. Descente sur terrain C’est au cours de la descente sur terrain que l’auditeur indépendant entre en contact physique avec l’organisation à auditer à travers ses dirigeants et ses travailleurs ou affiliés. Par la même occasion, il réalise des entrevues, fait la collecte des documents et les constats par les visites les chantiers d’exploitation et s’informe sur les voies d’évacuation des minerais. 5
Entrevues L’auditeur indépendant, accompagné d’observateurs, procède aux entrevues avec les autorités politico-administratives et coutumières lors des visites de courtoisie, poursuit des entrevues avec les représentants de la société civile et de confessions religieuses avant d’en finir avec les dirigeants et les travailleurs et/ou affiliés des organisations à auditer ainsi que les négociants. Au cours desdites entrevues, l’auditeur a la chance d’obtenir des informations utiles, de toute sorte. Les informations obtenues doivent toujours être vérifiées pour en vérifier la plausibilité. Cela peut être fait en comparant la précision des informations provenant des entretiens sur un aspect spécifique avec les informations sur les aspects y dépendants ou liés. Le nombre d'exploitants artisanaux par rapport aux chiffres mensuels de production, à la teneur en métaux et aux prix du marché en est un exemple. Ces facteurs peuvent également être comparés aux chiffres d'affaires fournis par l'audité, ce qui permet de savoir si ces chiffres sont présentés de manière concluante. En outre, les informations issues des entretiens doivent être triangulées, c'est-à-dire que le même phénomène doit être interrogé par le biais de plusieurs sources d'information indépendantes ou d'autres données. Collecte des Documents Au cours des contacts avec les différentes parties prenantes, l’auditeur indépendant collecte des informations afférentes à sa mission auprès des administrations de services publics des Mines (Administration des Mines, SAEMAPE, CEEC et CAMI) et des organisations à auditer (coopératives minières ou la petite mine). Sans être exhaustif, les documents à collecter pourront être : PV des réunions, listes de présences, fiches d’adhésion, rapports d’activités, procédures d’extraction, de transformation et d’exportation, contrats de travail, politiques (de salaires, sociales, environnementales…), attestations de paiement, bordereaux de transport, état des comptes bancaires, factures ou tout autre document jugé pertinent. Vérification de déclarations L’auditeur doit se donner les moyens de vérifier (instantanément ou par après) par lui- même, l’exactitude des informations recueillies dans les documents reçus. Sans être exhaustif, cette vérification peut porter sur la capacité de production, les substances extraites, les droits de travailleurs et/ou affiliés, les conditions de travail et le travail des enfants, etc. Il est recommandé à l'auditeur de demander ou de prendre des copies ou des photographies des documents pertinents, car ceux-ci viendront étayer son rapport et permettront d'approfondir toute enquête qui pourrait être nécessaire dans le cadre du rapport. Il est également recommandé de procéder à des contrôles de plausibilité et à une triangulation lors de l'examen des documents. 6
2. Fiche d’inspection minière Au-delà du guide ci-présent, des fiches d’inspection minières, comme document de travail, peuvent orienter l’auditeur à travers les points essentiels de la certification CTC et peuvent être fournies par le sous-comité en charge de la Certification du Comité de Pilotage. Elles lui servent de guide sans être une restriction. Quelques points peuvent être précisés quant à l’utilisation de ces fiches : • Concernant les détails du titre du site minier, il est entendu qu’on définit une mine comme artisanale lorsque l’extraction est réalisée par des coopératives travaillant avec des outils manuels ou mécaniques rudimentaires. Au contraire, une mine est dite semi-industrielle lorsque l’extraction est dirigée par une entreprise ou une coopérative qui se servent d’équipements mécaniques modernes. Une mine semi- industrielle est une « petite mine » telle que définie dans la législation congolaise. • Au paragraphe 5 portant sur les généralités sur la main d’œuvre, les travailleurs et/ou affiliés du site minier représentent toutes les personnes directement impliquées dans l’exploitation minière. 7
IV. Interprétation du Standard CTC Dans le souci de garantir une interprétation rationnelle des exigences du standard CTC, ce chapitre est inclus dans le présent document pour palier à toute éventualité qui découlerait des interprétations contradictoires de ces exigences et explicite la classification de celles-ci en catégories de base et de progrès. Le standard CTC est constitué de six (06) principes ayant trente-huit (38) exigences. Lesquelles sont regroupées en catégorie de base (30) et catégorie de progrès (08) telles qu’illustrées dans le tableau ci-dessous. 8
Tableau 1 Structure et classification des exigences Exigences de la Exigences de la Principes Catégorie de Base Catégorie de Progrès 1.1 : Interdiction de soutenir directement ou indirectement les Groupes armés, éléments incontrôlés des forces de sécurité publiques et/ou privées. 1.2 : L’organisation lutte contre la corruption et la fraude fiscale. 1.3 L’organisation lutte contre la fraude et la contrebande minières 1.4 : L’organisation lutte contre le blanchiment d’argent Principe 1 : 1.5 : L’organisation respecte la Bonne Gouvernance, transparence des paiements Transparence, conformément à la norme ITIE. Traçabilité et Exercice 1.6 : L’organisation respecte les du devoir de Diligence dispositions du Manuel des raisonnable procédures de traçabilité des conformément au minerais en vigueur Guide de l’OCDE 1.7 : Déclaration de la Production. 1.8 : Interdiction de pires formes de travail des enfants. 1.9 : Abolition de toutes formes de travail forcé. 1.10 : Abolition de toutes formes de tortures, de traitement cruel, inhumain et dégradant. 1.12 : L’organisation respecte les 1.11 : Interdiction d’harcèlement et exigences du guide de l’OCDE de violences sexuelles sur le devoir de diligence raisonnable 2.1 : Promotion des Conditions du travail dignes 2.2 : L’organisation respecte le principe de la liberté d’association 2.3 : L’organisation applique le Principe 2 : principe de rémunération juste et Droits et avantages des équitable travailleurs/affiliés 2.4 : L’organisation observe la procédure légale en cas de mesures disciplinaires 2.5 : Promotion de la lutte contre la 2.6. Promotion du genre discrimination. Principe 3 : 3.2 Existence d’un plan Statut légal, droit 3.1 : L’organisation exerce ses d’extraction et d’un registre des d’usage et activités dans un cadre légal. équipements disponibles responsabilités 3.3 Existence d’un plan d’affaires 4.1 : Respect des mesures d’hygiène, de santé et de sécurité Principe 4 : au travail Hygiène, Santé et 4.2 : Gestion des risques liés à sécurité au travail l’HSST (HSST) 4.3 : Prévention des risques et maladies professionnelles 9
4.4 : Sécurité du site minier et des ouvrages miniers. 4.5 : Disposition et utilisation effective des Equipements de 4.6 : Existence du Plan de Protection Individuelle (EPI) par Sécurité l’Organisation 5.1 : Organisation des Consultations entre parties prenantes 5.4 : Harmonisation des Principe 5 : 5.2 : Promotion de la main d’œuvre interventions des organisations locale et de la sous-traitance Développement dans la mise en œuvre du plan de nationale communautaire développement communautaire 5.3 : Exécution du cahier de 5.5 : Participation au charges/Engagement envers les développement communautaire communautés locales. 6.1 : Existence d’une Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) et Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) 6.2 : L’organisation dispose d’un plan de Gestion des rejets miniers Principe 6 : 6.3 : Existence du Plan de Environnement réhabilitation et de fermeture 6.4 : L’organisation dispose d’un plan de Gestion des matières toxiques sur le site minier. 6.5 : L’organisation dispose d’un 6.6 : Elaboration du rapport sur plan de Gestion de l’eau dans le site l’environnement. minier. Commentaire : Telles que reprises dans le tableau ci-dessus, les trente (30) exigences constituant la catégorie de base, déterminent la certification lorsqu’elles sont totalement réalisées. Elles proviennent principalement de la législation nationale et du Guide de l’OCDE sur le devoir de diligence raisonnable. Les huit (08) exigences constituant la catégorie de progrès, sous-tendent l’ensemble de bonnes pratiques à réaliser par l’organisation à auditer. Ces exigences ne sont pas contraires à la législation nationale et n’impactent pas négativement sur la décision de certification de l’organisation concernée. Explication Dans le cadre du présent « Guide », l’auditeur comprendra par : Organisation : coopérative minière agréée ou la société détentrice du PEPM. Travailleur : salarié d’une société détentrice du PEPM ; Affilié : Exploitant artisanal, porteur d’une carte d’exploitant artisanal en cours de validité et membre adhérant à une coopérative minière ; 10
Principe 1 : Bonne Gouvernance, Transparence, Traçabilité et Exercice du devoir de Diligence raisonnable du Guide de l’OCDE Ce principe comprend les exigences qui sont alignées à celles du Guide de devoir de diligence de l’OCDE. Exigence 1.1 Interdiction de soutenir directement ou Catégorie Domaine indirectement les Groupes armés et/ou de Base d’application éléments incontrôlés des FARDC Aucune forme de soutien (logistique, financier, ressources humaines et travail de contribution) aux groupes armés, éléments incontrôlés des forces armés publiques et ou privées Petite Mine Conforme n’est constatée dans le chef des dirigeants, des travailleurs et Artisanat et/ou affiliés, des fournisseurs, des sous-traitants de l’organisation. De(s) indice(s) de soutien aux groupes armés et/ou éléments Non incontrôlés des forces armés publiques et ou privées sont Petite Mine conforme constaté(s) dans le chef des dirigeants, des travailleurs et/ou et Artisanat affiliés, des fournisseurs, des sous-traitants de l’organisation. Explication : Dans le cadre du présent « Guide », l’auditeur comprendra par : Organisation : coopérative minière agréée ou la société détentrice du PEPM. Travailleur : salarié d’une société détentrice du PEPM ; Affilié : Exploitant artisanal, porteur d’une carte d’exploitant artisanal en cours de validité et membre adhérant à une coopérative minière ; Soutien : Toute forme d’aide financière, matérielle, morale, ou de complicité, d’appui volontaire ou non, aux groupes armés ou aux éléments incontrôlés des FARDC. Exigence 1.2 L’organisation lutte contre la corruption et la Catégorie Domaine fraude fiscale de Base d’application L’organisation s’engage, par écrit, à combattre activement la corruption et la fraude fiscale et a prévu des dispositions dans son Règlement d’Ordre Intérieur qui les sanctionne. L’organisation procède régulièrement à des actions de Petite Mine sensibilisation sur la corruption et la fraude fiscale. et Artisanat Conforme L’organisation tient de manière transparente tous les rapports et documents comptables. Aucun indice en rapport avec la corruption et la fraude fiscale n’est signalé. Pas d’existence d’une administration/comptabilité parallèle, pas de paiement illicite/illégale. Aucun engagement à combattre la corruption ni la fraude fiscale. L'organisation ne procède à aucune sensibilisation sur Non Petite Mine la lutte contre la corruption ni la fraude fiscale. L'organisation ne et Artisanat conforme tient aucun rapport. De(s) indice(s) de la corruption et de la fraude fiscale ont été signalé(s) et vérifié(s). 11
Explication : L’auditeur doit : Considérer que l’extorsion de fonds est également prise en compte dans cette exigence ; Comprendre que la « fraude fiscale » est le fait pour l’organisation de se soustraire de manière délibérée et illégale au paiement d’un impôt dû ; Considérer les affiches, supports audio, panneaux comme des outils de sensibilisation ; Considérer les PV, compte-rendu, rapports d’activités, listes de présence, invitations aux réunions, comme des preuves des actions menées dans le cadre de sensibilisation ; Considérer le ROI et autres actes d’engagement contenus dans les politiques de l’organisation comme preuves d’engagement pour une conduite responsable. Exigence 1.3 L’organisation lutte contre la fraude et la Catégorie Domaine contrebande minières de Base d’application L’organisation s’engage, par écrit, à combattre activement la fraude et la contrebande minières et a prévu des dispositions dans son Règlement d’Ordre Intérieur qui les sanctionne. L’organisation procède régulièrement à des actions de Petite Mine Conforme sensibilisation de lutte contre la fraude et la contrebande et Artisanat minières vis-à-vis de ses travailleurs/affiliés ainsi que ses partenaires d’affaire. Aucun indice attestant l’implication de l’organisation dans la fraude et la contrebande minières n’a été identifié. Aucun engagement à combattre la fraude et la contrebande minières. L'organisation ne procède à aucune sensibilisation Non Petite Mine sur la lutte contre la fraude et la contrebande minières. et Artisanat conforme L'organisation ne tient aucun rapport. De(s) indice(s) de la fraude et la contrebande minières ont été signalé(s) et vérifié(s). Explication : L’auditeur doit : Comprendre que la fraude minière est le fait que l’organisation se livre à l’extraction, la détention, le stockage, le traitement, le transport et la commercialisation des minerais de manière illicite ; Comprendre que la contrebande minière est le fait pour l’organisation de se livrer à un commerce transfrontalier illicite des minerais ; Considérer les affiches, supports audio, panneaux comme des outils de sensibilisation ; 12
Considérer les PV, compte-rendu, rapports d’activités, listes de présence, invitations aux réunions, comme des preuves des actions menées dans le cadre de sensibilisation ; Considérer le ROI et autres actes d’engagement contenus dans les politiques de l’organisation comme preuves d’engagement pour une conduite responsable. Exigence 1.4 L’organisation lutte contre le blanchiment Catégorie Domaine d’argent de Base d’application L’organisation s’engage, par écrit, à combattre activement le blanchiment d’argent et a prévu des dispositions dans son Règlement d’Ordre Intérieur qui les sanctionne. L’organisation Petite Mine Conforme procède régulièrement à des actions de sensibilisation sur le et Artisanat blanchiment d’argent. L’organisation tient de manière transparente tous les rapports relatifs au flux financier. Aucun indice en rapport avec le blanchiment d’argent n’est signalé. Aucun engagement à combattre le blanchiment d’argent. Non Aucune action de sensibilisation n’a jamais été entreprise par Petite Mine conforme l’organisation. De(s) indice(s) de blanchiment ont été signalé(s) et Artisanat et vérifié(s). Explication : L’auditeur doit : Comprendre par blanchiment : action de dissimiler la provenance d’argent acquis par des manières illégales ; Veiller à l’identification des sources de financement de l’organisation auditée ; S’assurer de l’accessibilité aux informations relatives à la source de financement, des acquisitions (équipement et immeuble) et à la propriété réelle de l’organisation ; Considérer les Affiches, support audio, panneaux comme des outils de sensibilisation ; Considérer les PV, compte-rendu, rapports d’activités, listes de présence, invitations aux réunions, comme des preuves des actions menées dans le cadre de sensibilisation ; Considérer le ROI et autres actes d’engagement contenus dans les politiques de l’organisation comme preuves d’engagement pour une conduite responsable. Exigence 1.5 L’organisation respecte la transparence des Catégorie Domaine paiements conformément à la norme ITIE. de Base d’application L’organisation paie tous les droits, taxes, frais, ou autres redevances ayant un soubassement légal. L’organisation permet la consultation des preuves de paiement. L’organisation Petite Mine Conforme publie tous les paiements faits au profit du Trésor Public, les et Artisanat provinces, les Entités Territoriales Décentralisées et les services de l'Etat conformément aux normes nationales et à 13
l'ITIE. L'organisation publie les paiements sociaux et subventions au profit des tiers conformément à ses engagements sociaux. Non L’organisation ne paie aucune taxe, frais, droit ou autres Petite Mine conforme redevances prévus par la Loi. et Artisanat Explication : L’auditeur doit comprendre par : Soubassement légal : L’ensemble des documents qui relèvent de la nomenclature officielle de la RD. Congo relative au paiement des taxes, frais, droits, impôts et autres redevances à percevoir au profit du pouvoir central, des provinces, des Entités Territoriales Décentralisées et des services publics ; Entités Territoriales Décentralisées (ETD) : Les subdivisions de l’Administration territoriale de la RD. Congo. Les ETD sont dotées d’une personnalité juridique distincte, ayant des organes, un patrimoine et des finances propres. Elles sont responsables de leur développement. Il s’agit de : la province, la ville, la commune, le secteur ou chefferie. Exigence 1.6 L’organisation respecte les dispositions du Catégorie Domaine Manuel des procédures de traçabilité des de Base d’application minerais en vigueur Existence des preuves attestant que l’organisation respecte les différentes étapes et procédures contenues dans le Manuel de procédures de traçabilité en vigueur en RDC. Absence des Petite Mine Conforme preuves des fausses déclarations d’origine des minerais, et Artisanat d’extorsion de minerai et de contamination (de la chaîne d’approvisionnement) avec des minerais venants d’autres sites miniers. L’absence des preuves attestant que l’organisation respecte Non Petite Mine les différentes étapes et procédures contenues dans le et Artisanat conforme Manuel de procédures de traçabilité en vigueur en RDC. Explication : L’auditeur doit faire la lecture de l’annexe 2 du Manuel de Certification CTC lorsqu’il s’agit de vérifier la procédure de traçabilité des minerais ; L’auditeur doit également s’assurer de la présence des agents des services publics intervenants de la mine jusqu’à la 1ère vente notamment, le SAEMAPE, l’Administration des Mines et le CEEC ainsi que la PMH pour l’artisanat ; L’auditeur devra vérifier si l’« organisation et l’acheteur » déclarent le total, le type et l’origine des minerais clairement, correctement avec des preuves sur le site minier et au niveau de la 1ère vente. Les prix, les teneurs ainsi que la valeur de la marchandise devraient faire partie de cette déclaration. 14
Catégorie Domaine Exigence 1.7 Déclaration de la Production de Base d’application Existence d’un plan de prévision de production, mis à jour sur une base continue, permettant à la société de rendre compte de ses statistiques de production et de son flux minerais. Existence d’un registre des travailleurs impliqués dans la Petite Mine production. Conforme Existence d’un registre de matériels et équipements de production. Existence d’un registre de production, mis à jour sur une base continue permettant à la coopérative minière de rendre compte Artisanat de ses statistiques de production et de son flux minerais. Existence d’un registre des affiliés impliqués dans la production. Absence de plan de prévision de production des minerais. Absence d’un registre des travailleurs impliqués dans la Petite Mine production. Non Absence d’un registre de matériels et équipements de conforme production. Artisanat Absence d’un registre de production. Absence d’un registre des affiliés impliqués dans la production. Explication : L’auditeur peut commencer par comparer les données sur la production minière en rapport avec le nombre de travailleurs, les méthodes d’exploitation et de traitement des minerais, de cette manière, il pourra tirer la conclusion si la production paraît justifiée et logique ou pas. L’auditeur doit ensuite vérifier si cette production est restée justifiée et logique au cours du temps, notamment dans le denier semestre. Il s’agit de détailler les anomalies de production et évaluer si celles-ci sont justifiables. Selon ses observations, l’auditeur devrait indiquer si la production minière du site est plausible et évaluer l’importance du risque de fausse déclaration d’origine. Exigence 1.8 Interdiction des pires formes de travail des Catégorie Domaine enfants. de Base d’application Aucune personne âgée de moins de 18 ans ne travaille sur le site minier. La carte de membre, le registre et la fiche d’adhésion le prouvent, le port du badge (carte de membre, Petite Mine Conforme carte d’exploitant artisanal…) étant obligatoire. Existence sur le et Artisanat site minier des panneaux (pictogrammes) interdisant le travail des personnes de moins de 18 ans d’âge. L’entrée sur le site minier est strictement contrôlée. Il y a indice de présence des personnes de moins de 18 ans Non Petite Mine d’âge qui travaillent dans le site minier en violation de l’article et Artisanat conforme 3 du Code de Travail. 15
Explication : L’auditeur doit faire la distinction entre la présence et le travail effectif des personnes âgées de moins de 18 ans. Catégorie Domaine Exigence 1.9 Abolition de toutes formes de travail forcé de Base d’application Existence de preuves de libre consentement pour les travailleurs/affiliés (Contrat de travail/Acte d’adhésion). Inexistence de la pratique de toutes formes de travail assimilées au travail forcé (consacrer des heures de travail pour des personnes non éligibles). Sensibilisation régulière, par la Petite Mine Conforme coopérative minière, contre toutes formes de travail assimilées et Artisanat au travail forcé. Existence des panneaux (affiches, pictogrammes….) interdisant toutes formes de travail assimilées au travail forcé. Déclaration de la lutte contre toutes formes de travail assimilées au travail forcé sur les statuts de l’organisation. Evidence de l’existence de la pratique de travail forcé dans le site minier (Absence de consentement expresse, Multitude de prélèvements au profit de la coopérative minière. Prééminence Non Petite Mine de système de troc, Servitude pour dettes. Servitude pour et Artisanat conforme autorité coutumière, autorité administrative locale, autorité militaire. Existence du système de location de périmètre à exploiter. Ou autres évidences similaires constatées. Exigence 1.10 Abolition de toutes formes de tortures, de Catégorie Domaine traitement cruel, inhumain et dégradant. de Base d’application Existence d’un engagement écrit dans lequel l’organisation décrète la lutte contre toutes formes de tortures, de traitement cruel, inhumain et dégradant dans ses activités minières. Existence d’un code de bonne conduite et d’un règlement Petite Mine Conforme d’ordre intérieur sanctionnant ces actes. Mécanisme interne de et Artisanat réception et de traitement des plaintes. Absence de tout indice de perpétration de tortures, de traitement cruel, inhumain et dégradant. Absence d’engagement écrit, absence d’un code de bonne conduite ni de dispositions dans le règlement d’ordre intérieur Non Petite Mine sanctionnant ces actes. Indice de perpétration des actes de et Artisanat conforme torture, de traitement cruel, inhumain et dégradant et autre acte similaire. Explication : Il revient à l’auditeur d’avoir un esprit critique afin de ne pas confondre un travail manuel artisanal de l’organisation avec un travail mécanisé, automatisé de l’industrie moderne pour qualifier le 1 er de cruel, inhumain et dégradant. Le Code de bonne conduite peut avoir une ou plusieurs dispositions contenues dans le Règlement d’Ordre Intérieur (ROI) de l’organisation. 16
Exigence 1.11 Interdiction d’harcèlement et de violences Catégorie Domaine sexuelles. de Base d’application L’organisation s’engage par écrit (dans son règlement d’ordre intérieur et/ou déclaration) de lutter contre toute forme de violences sexuelles et harcèlements faites au genre. L’Organisation procède à la sensibilisation de ses Petite Mine Conforme travailleurs/affiliés sur toutes formes de violence et harcèlement et Artisanat faite au genre y compris les violences sexuelles. Existence d’un mécanisme interne de réception et de traitement des plaintes. Absence d’indice de toute forme d’harcèlement et de violences sexuelles. Aucun engagement de lutter contre toute forme de violence sexuelles et harcèlements faites au genre. Aucune Non- Petite Mine sensibilisation, aucun mécanisme interne de réception et de et Artisanat conforme traitement des plaintes. Indice d’harcèlement et de violences sexuelles. Exigence 1.12 L’organisation respecte les exigences du Catégorie Domaine Guide de l’OCDE sur le devoir de Diligence de Progrès d’application raisonnable. En accord avec ce que prévoit le Guide de Devoir de diligence de l’OCDE et son supplément : L’organisation est dotée d’un solide système de gestion des risques. L’organisation est dotée d’une politique interne contextualisée. L’organisation identifie et Petite Mine Conforme évalue les risques. L’organisation a conçu et met en œuvre une et Artisanat stratégie pour atténuer les risques et dispose d’un mécanisme de suivi des indicateurs d’amélioration sur le terrain. L’organisation publie son rapport annuel. Non Petite Mine L’organisation ne dispose pas d’une politique. et Artisanat conforme Explication : L’exigence s’oriente sur les définitions et méthodes comme décrits dans les cinq étapes du guide OCDE sur les devoirs de diligence pour des chaines d’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque. Pourtant, il est à considérer que les recommandations du guide ne sont pas entièrement applicables au niveau d’extraction. L’auditeur doit donc seulement évaluer si l’organisation suit les recommandations du guide en fonction du contexte de niveau de la chaine d’approvisionnement et qu’il adopte les politiques et méthodes suivants : Politique interne de devoirs de diligence & système de gestion de l’organisation Politique interne = politique de diligence raisonnable pour les chaines d’approvisionnement responsables Annexe 2 risques sont adressés par la politique 17
Communication en interne de la politique Communication à l’externe de la politique Formation des employés et sous-traitants si nécessaire sur la politique Système de gestion de risque Responsables désignés pour la mise en œuvre de la politique Mise à disposition de fonds financiers et de ressources humaines pour le système de diligence raisonnable Système de communication interne ainsi que hiérarchie définie pour des questions de diligence raisonnable Documentation de procédures et de décisions prises Formations des employés responsables pour la mise en œuvre de la politique Révision régulière du système Analyse de la chaine d’approvisionnement (production à première vente) Répertoire de sites miniers opérationnels ou en production pour l’organisation Identification de parties prenantes dans le commerce de produits miniers (acheteurs, sous-traitants, acteurs étatiques) Stockage des informations pour au moins cinq ans Mécanisme d’alerte est en place Documentation appropriée des informations Suivi des incidents et mesures correctives Identification des risques Identification de risques liés aux activités de l’opérateur minier Consultation des informations d’autres parties prenantes et triangulation entre ces informations et l’analyse interne Evaluation des risques Identification des impacts que ces risques ont sur les activités de l’opérateur minier, ses sous-traitants ainsi que l’acheteur direct de sa production Propre évaluation de conditions et contexte locale L’opérateur minier contrevérifie les résultats de son évaluation de risques avec sa politique Consultation de parties prenantes Atténuation de risques Communication à l’interne des risques identifiés La stratégie de l’opérateur minier est définie afin de mitiger les risques identifiés y compris un planning Consultation des parties prenantes Evaluation des mesures prises afin d’atténuer les risques identifiés Communication aux acheteurs Mécanisme de suivi 18
Compte-rendu public annuel Compte-rendu régulier sur la politique, le système de gestion, les risques identifiés ainsi que les mesures prises pour atténuer lesdits risques. 19
Principe 2 : Droits et avantages des travailleurs et des affiliés Ce principe comprend les notions suivantes : l’organisation auditée s’engage dans un processus d’amélioration continue des droits et avantages des travailleurs ou des affiliés. Elle garantit en outre une rémunération juste et équitable. Les travailleurs et affiliés sont censés connaitre leurs droits. L’organisation applique les droits de l’Homme, les défend et les promeut avec vigueur. Catégorie Domaine Exigence 2.1 Promotion des conditions de travail dignes. de Base d’application Tous les travailleurs possèdent un contrat de travail dûment signé. Tout engagement est justifié par un document Petite Mine administratif (contrat de travail, carte de service…) délivré par la société. Tout engagement se fait après appel d’offre d’emploi. Conforme Tous les affiliés possèdent la carte d’exploitant artisanal en cours de validité et la carte de membre de la coopérative minière. Toute adhésion/engagement est justifié par un Artisanat document administratif détenu par la coopérative minière. Les conditions d’adhésion fixées par la coopérative doivent être conformes à la législation nationale en vigueur. La majorité des travailleurs sont sans contrat de travail. La majorité des travailleurs ne détient aucun document Petite Mine administratif délivré par la société. Non- La majorité des affiliés sont sans cartes de membre de la conforme coopérative minière et ne détiennent pas la carte d’exploitant artisanal en cours de validité. Artisanat La majorité des affiliés ne détient aucun document administratif délivré par la coopérative minière. Exigence 2.2 L’organisation respecte le principe de la Catégorie Domaine Liberté d’association. de Base d’application Existence de Syndicat. Délégués régulièrement élus par les travailleurs. Négociation des conditions de travail avec les Petite Mine employeurs. Tenue régulière des réunions et existence des P.V des réunions dûment signés par les participants. Conforme Existence de Groupe de défense d’intérêts. Délégués régulièrement élus par les affiliés. Négociation des conditions de travail avec les dirigeants de la coopérative minière. Tenue Artisanat régulière des réunions et existence des P.V des réunions dûment signés par les participants. La liberté d'association n'est pas garantie par des textes (le statut et le règlement d'ordre intérieur) de l'organisation. Petite Mine Absence de Syndicat. Absence de Délégués des employés Non- régulièrement élus par les travailleurs. Pas des réunions. conforme La liberté d'association n'est pas garantie par des textes (le statut et le règlement d'ordre intérieur) de l'organisation. Artisanat Absence de Groupe de défense d’intérêts. Absence de Délégués régulièrement élus par les affiliés. Pas des réunions. 20
Exigence 2.3 L’organisation applique le principe de Catégorie Domaine Rémunération juste et équitable de Base d’application Les salaires des travailleurs sont égaux ou supérieurs au SMIG ou à la rémunération comparable du secteur en RDC et sont Petite Mine réguliers. Le salaire est en fonction du grade. L’organisation Conforme prend en compte les heures supplémentaires. Les affiliés reçoivent leurs dividendes proportionnellement à Artisanat leurs apports conformément au principe coopératif. Les paiements des travailleurs sont inadéquats et/ou irréguliers ou sont prélevés d’un indu par un supérieur hiérarchique ou Non Petite Mine alors sont attribués arbitrairement par un supérieur conforme hiérarchique. Les affiliés ne reçoivent pas leurs dividendes. Artisanat Explication : L’auditeur doit s’assurer que la politique de rémunération est équitable, juste et régulière. Juste fait référence à un système de prix appliqué par l’organisation auditée qui est vérifiable et qui reflète largement les prix du marché mondial du minerai extrait. Régulier signifie au moins une fois le mois ou le jour selon le type d’activité pour les travailleurs. Et selon le calendrier prévu dans le ROI de la coopérative minière en ce qui concerne les affiliés. Équitable fait allusion au traitement de chacun selon sa fonction pour le travailleur et selon son apport pour l’affilié. Exigence 2.4 Mesures disciplinaires respectant les Droits Catégorie Domaine Humains de Base d’application Existence du règlement d’ordre intérieur dûment visé par Petite Mine Conforme l’Inspecteur de travail du ressort. et Artisanat Non Inexistence du règlement d’ordre intérieur dûment visé. Petite Mine conforme et Artisanat Explication : L’auditeur doit : S’assurer de l’existence, des dispositions qui respectent le principe de la présomption d’innocence dans le règlement d’ordre intérieur de l’organisation ; Noter que le présumé fautif ne peut être entendu qu’en présence d’un délégué du syndicat ou du groupe de défense d’intérêts, sur base d’un PV ; S’assurer qu’il n’y a pas de sanctions disciplinaires arbitraires ou prises sans respect du principe de la présomption d’innocence et en l’absence d’un délégué du syndicat ou du groupe de défense d’intérêts. 21
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