L'opposition isole Alexis Sinduhije et le lie au carnage de Ruhagarika
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L'opposition isole Alexis Sinduhije et le lie au carnage de Ruhagarika 12 Juin 2018 Rédigé par Burundi - Agence BUJUMBURA News et publié depuis Overblog L'opposition "armée" isole Alexis Sinduhije et le lie au carnage de Ruhagarika Les choses vont vite au Burundi. Juste avant l'annonce du desistement du président Nkurunziza aux elections de 2020, les trois principaux mouvements armés opposés au régime de Bujumbura se sont fusionnés en une seule structure de commandement politique et militaire. En effet, les mouvements FOREBU, dirigés par le général Godefroid Niyombare, dirigés par le colonel Zacharie et une branche dissidente de RED-Tabara, représentée par son chef d'état major, le major Pascal Furuguta, ont fusionné pour former un seul mouvement armé dont le général Godefroid Niyombare a été nommé tête. Le colonel Zacharie Twagirayezu est devenu le chef de l'état-major général, selon des sources fiables. Le grand absent de cette fusion est Alexis Sinduhije, bien que fondateur et patron de RED-Tabara. Il est accusé par ses collègues d'avoir froidement exécuté plusieurs combattants dont 4 officiers du FPB et du FOREBU groupés en RDC alors qu'ils étaient capturés et retenus en otage par son mouvement sur son ordre. Ce qu'une certaine opinion, y compris plusieurs rebelles, décrit comme des crimes de guerre. Plus sérieusement, Alexis Sinduhije est désormais pris pour cible dans le carnage de Ruhagarika dans la province de Cibitoke, au nord du Burundi. L'ensemble du corps diplomatique accrédité à Bujumbura s'était mobilisé pour condamner ce massacre qui avait emporté des familles, y compris des enfants, toutes liées aux membres de l'appareil de sécurité burundais ou au parti au pouvoir. Depuis lors, les enquêtes sont en cours et si elles confirment ces accusations, il sera le prochain
candidat à la CPI. Ces développements se produisent alors que nous attendons toujours de voir la stratégie que l'opposition adoptera pour contrer le parti au pouvoir en 2020. Les communiqués de presse de l'Union européenne, de la Belgique ou les réactions des diplomates accrédités à Bujumbura convergent tous vers la nouvelle priorité: la tenue d'élections pacifiques, transparentes et ouvertes au cours des deux prochaines années. L'opposition burundaise avait fait de la candidature de Nkurunziza en 2020 son argument de bataille. Et maintenant les questions s'attardent que proposent-ils après l'annonce de son retrait ? SOURCE : http://www.bujumbura.eu/2018/06/l-opposition-isole-alexis-sinduhije-et-le-lie-au- carnage-de-ruhagarika.html
Burundi’s Opposition Bloc Blacklists Sinduhije; Links Him to Ruhagarika Carnage By Admin Trumpet Things are moving fast in Burundi. Just prior to President Nkurunziza’s announcement to step down in 2020, the three main armed movements opposed to the Bujumbura regime had merged into a single political and military command structure. Indeed, the movements FOREBU, led by General Godefroid Niyombare, FPB led by Colonel Zacharie and a dissident branch of RED-Tabara, represented by its Chief of Staff, Major Pascal Furuguta merged to form a single armed movement of which General Godefroid Niyombare was appointed head. Colonel Zacharie Twagirayezu became the Chief of the General Staff, according to reliable sources. The great absentee of this merging is Alexis Sinduhije, though founder and boss of RED-Tabara. He is accused by his colleagues of having coldly executed several fighters including 4 officers of FPB and FOREBU movements grouped in the DRC while they were captured and held hostage by his movement on his order. What a certain opinion, including several rebels, describes as war crimes. More seriously, Alexis Sinduhije is now singled out in the carnage of Ruhagarika in the province of Cibitoke, in northern Burundi.
The entire diplomatic corps accredited in Bujumbura had mobilized to condemn this massacre that had taken away families, including children, all related to members of the Burundian security apparatus or the ruling party. Since then, investigations are on course and if they confirm these accusations, he will be the next candidate for the ICC. These developments occur while we are still waiting to see the strategy that the opposition will adopt to counter the ruling party in 2020. The press releases of the European Union, Belgium or the reactions of diplomats accredited to Bujumbura converge all on the new priority: the holding of peaceful, transparent and open elections in the next two years. The Burundian opposition had made Nkurunziza’s candidacy in 2020 their argument of battle. And now the questions lingers what do they propose after the announcement of its withdrawal? SOURCE : http://trumpetnews.co.ug/burundis-opposition-bloc-blacklists-sinduhije-links-him-to- ruhagarika-carnage/
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