LA VOITURE ÉLECTRIQUE EST LA SOLUTION
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
DIPARTIMENTO DI LINGUE, LETTERATURE E BENI CULTURALI CAGLIARI – ESAME LINGUA FRANCESE LETTORATO MAGISTRALE 5 – 3-4 giugno 2021 SYNTHÈSE DE TEXTES Après avoir lu les trois textes suivants, vous en ferez la synthèse. LA VOITURE ÉLECTRIQUE EST LA SOLUTION… Le déconsommateur, Consommer moins pour vivre mieux, 2 août 2018 La voiture électrique est souvent présentée comme un bon moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais s’avère-t-elle si propre que ça ? Et devrait-elle vraiment remplacer les véhicules à moteur thermique ? 1. Le mythe Sur le papier, la voiture électrique semble être un excellent concept. Elle répond à ce terrible dilemme : on sait que les bagnoles ça pollue à mort et que la quantité de pétrole est limitée… mais d’un autre côté, personne n’a envie de s’en passer. Et les véhicules électriques, ça n’a pas l’air de polluer, puisque ça ne dégage pratiquement aucun CO2 quand ça fonctionne. Et puis l’électricité, on peut en produire de plein de façons, ça ne dépend pas forcément du pétrole. Bref, c’est génial : on va pouvoir continuer à tartiner sur l’autoroute tout en respectant la nature et l’environnement !! 2. Sauf que… Coût en ressources de la voiture électrique Quand on évalue l’impact écologique d’une telle technologie, il faut prendre en compte tout le processus, depuis l’extraction des matières nécessaires à la fabrication d’un véhicule, jusqu’à l’entretien, au recyclage et au remplacement de la voiture. Et là, on se rend compte que la fabrication d’un véhicule électrique nécessite énormément de ressources minières. Que ces ressources sont en partie non recyclables. Qu’elles sont disponibles en quantité limitée. Que leur exploitation et leur transport polluent énormément et se font parfois dans des conditions de travail abominables… Et quand bien même ces véhicules seraient in fine moins émetteurs de carbone et de pollution, remplacer intégralement le parc essence & diesel par un parc électrique représenterait un énorme coût écologique et énergétique. 3. Électricité propre ? L’électricité propre, pour le moment, ça n’existe pas. Qu’il s’agisse des mythes du « nucléaire propre » ou des « énergies renouvelables » (le solaire et l’éolien font eux aussi appel à des ressources minières), on ne dispose pas de
moyen industriel à peu près clean pour produire de l’énergie électrique à très grande échelle. 4. Externalités négatives. Alors concrètement, c’est quoi le problème avec la voiture électrique ? Il est vrai qu’elle pollue très peu au moment de son utilisation. Par contre, elle implique des « externalités négatives » importantes. En effet, sa fabrication, son entretien et la production de l’électricité nécessaire à son fonctionnement émettent une grosse quantité de gaz à effet de serre et/ou nécessitent l’exploitation très polluante de ressources présentes en quantité limitée sur notre planète. Donc, si elle peut en effet contribuer à améliorer la qualité de l’air dans les métropoles, la voiture électrique déplace une partie du problème dans d’autres régions (creusant ainsi davantage les écarts liés au degré de richesse et au lieu de vie) et exerce elle aussi une pression importante sur les écosystèmes. 5. Alors on fait quoi ? On roule (beaucoup) moins. La clé est vraiment là : baisser les kilomètres parcourus par habitant. Ça veut dire faire appel aux circuits courts pour l’alimentation et les produits du quotidien. Faire ses courses et travailler près de chez soi. S’il y a des efforts à faire au niveau politique et macro-économique, c’est d’abord et avant tout ici. On circule à pied ou à vélo. Retour aux bases, on reprend les méthodes de déplacement non polluantes, les pieds, le skate, la trottinette (mécanique, pas électrique), le vélo… Et en second choix, bien sûr : les transports en commun… Comme on essaie de travailler et de consommer local, on peut utiliser davantage ces modes de déplacements. Idem, pour les trajets plus longs, on peut penser en premier lieu aux trains, aux bus, au covoiturage (qui est aussi une alternative pour les trajets domicile-travail). Moins de voitures et des véhicules plus sobres Quand on doit changer de voiture : soit on ne la remplace pas (dans l’idéal, il ne faudrait jamais dépasser une voiture par foyer), soit on opte pour un modèle d’occasion, sobre et très peu consommateur en carburant. Il faudrait donc choisir un modèle léger, robuste, simple à dépanner. Et donc avec un minimum d’électronique – ce qui veut dire sans GPS, ni caméra de recul, etc. Alors, véhicule électrique ou thermique ? Ni l’un ni l’autre, si possible… Et si on ne peut s’en passer, il ne faut surtout pas croire que la voiture électrique résout tous les problèmes et n’engendre pas de pollution significative.
En 2021, la pollution de l’air va virer au violet Un nouvel indice de la qualité de l’air entre en vigueur le 1er janvier 2021. Destiné à informer les Français, il prend en compte les particules fines PM2,5, particulièrement dangereuses pour la santé. Par Stéphane Mandard, Publié le 31 décembre 2020 à 00h32 - Mis à jour le 31 décembre 2020 à 12h53 En 2021, la pollution de l’air va virer au violet. Non pas que les prévisionnistes anticipent une année particulièrement irrespirable avec des pics à répétition. Mais parce qu’une nouvelle couleur va faire son apparition dans le nuancier censé renseigner les Français sur l’état de l’air qu’ils respirent au quotidien : le violet. Elle est la manifestation la plus visible du nouvel indice de pollution de l’air qui entre en vigueur le 1er janvier. Désormais, le code couleur s’étendra du bleu (« bon ») au violet (« extrêmement mauvais »), en passant par quatre autres gradients (« moyen », « dégradé », « mauvais », et « très mauvais »). Jusqu’ici, l’indice allait de « très bon » (catégorie désormais supprimée) à « très mauvais ». Autre évolution pour rendre sa lecture plus claire et plus précise, l’indice sera désormais aligné sur les seuils, plus bas pour le dioxyde d’azote et l’ozone, retenus par l’Agence européenne pour l’environnement. Conséquence, le nombre de jours avec une qualité de l’air « mauvaise » ou « très mauvaise » devrait bondir. Atmo France, l’organisme qui fédère les associations de surveillance de la qualité de l’air, a fait des simulations. En se fondant sur le nouvel indice, le nombre de journées avec un air « mauvais » ou « très mauvais » serait passé, en moyenne, ces dernières années de 10 à 83 par an à Paris, de 8 à 86 à Marseille, de 14 à 108 à Lyon ou encore de 6 à 60 à Bordeaux. Intégration d’un nouveau polluant Cette explosion attendue du nombre de jours où les Français seront exposés à un air de qualité médiocre ne s’explique pas seulement par l’abaissement des seuils. Il est aussi le résultat de l’intégration d’un nouveau polluant : les particules fines PM2,5 (inférieures à 2,5 micromètres de diamètre). Depuis sa création en 1994, l’indice Atmo était calculé à partir de la concentration dans l’air de quatre polluants : le dioxyde de soufre (émis principalement par l’industrie), le dioxyde d’azote (NO2, issu principalement du trafic routier et en particulier des diesels), l’ozone (O3, dont les pics suivent ceux de chaleur) et les particules dites PM10 (inférieures à 10 µm, générées par le chauffage en hiver, le trafic routier ou encore les épandages agricoles).
Pollution : des restrictions de circulation plus strictes en 2021 Le Blog Coyote 2 janvier 2021 On l’a bien compris, l’année 2021 sera marquée par un véritable durcissement des mesures et restrictions écologiques. La « vague verte » des municipales ainsi qu’une prise de conscience plus générale a fait de la lutte contre les véhicules polluants un sujet central. La logique gouvernementale est très claire : des malus pour les véhicules aux taux d’émission de CO2 les plus hauts (notamment avec une nouvelle taxe incluant le poids du véhicule dans l’équation et différents bonus pour encourager les acheteurs à opérer une transition vers des véhicules électriques ou hybrides. Les restrictions de circulation à venir en 2021 Les mesures écologiques ne concerneront plus seulement le moment de l’achat du véhicule l’an prochain ! Des restrictions de circulation prévues dans le cadre du dispositif « Zone à Faible Émissions » (ZFE) sont attendues. L’utilisation de la norme « Crit’Air » En 2017, le gouvernement a mis en place la vignette Crit’Air dont le but est d’indiquer le niveau d’émission de CO2 par kilomètre pour chaque véhicule. La vignette existe en 6 couleurs différentes : la verte indique qu’il s’agit d’un véhicule électrique ou hydrogène avec zéro émission puis les cinq suivantes (mauve, jaune, orange, marron et gris) correspondent aux différents niveaux de pollution. Jusqu’à aujourd’hui, ces vignettes ont relativement peu été utilisées mais on risque d’en entendre parler davantage en 2021 puisque les véhicules étiquetés Crit’Air 2 ou plus (selon la zone concernée) subiront des restrictions de circulation. Les zones concernées Aujourd’hui, seules quatre métropoles constituent des ZFE : Métropole de Lyon, Grenoble-Alpes- Métropole, la Ville de Paris, et la Métropole du Grand Paris. Dans un premier temps, le ministère de la Transition Écologique compte en ajouter sept en 2021 : Aix- Marseille-Provence, Nice-Côte d’Azur, Toulon-Provence-Méditerranée, Toulouse (qui applique déjà la circulation différenciée lors des pics de pollution), Montpellier-Méditerranée, Strasbourg et Rouen- Normandie. Les véhicules disposant d’une vignette Crit’Air 3 à 5 ne pourront plus circuler dans ces zones. L’objectif du gouvernement est de « lutter contre la pollution de l’air, responsable de 48 000 décès par an et dont le trafic routier est responsable à hauteur de 30% pour les émissions de particules » et il prévoit de mettre en place un dispositif semblable dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici 2025. D’ici-là, une douzaine d’autres métropoles sont actuellement à l’étude pour devenir des ZFE : la Rochelle, le Grand Annecy, Valence Romans Agglo, Cluses-Arve et Montagnes, la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc, Faucigny-Glières, le Pays du Mont-Blanc, Clermont Auvergne Métropole, Arras, le Grand Reims, le Grand Nancy, la Métropole Européenne de Lille, Saint-Étienne. Lors des pics de pollution et des épisodes de circulation différenciée, n’hésitez pas à garder un œil sur l’Application Coyote pour vous tenir au courant des conditions de circulation en temps réel. Les sanctions en cas de non-respect D’après les informations transmises par le gouvernement, les sanctions mises en place pour non-respect des normes de circulation dans les ZFE sont les suivantes : « se déplacer dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) avec un véhicule non autorisé ou sans vignette Crit’Air est sanctionné par une amende pouvant aller jusqu’à 450 euros. En général, il s’agit d’une amende forfaitaire de 68 euros ». Pour l’instant, le système de vérification des vignettes mis en place n’est pas suffisamment efficace et peu d’utilisateurs se sentent concernés par les ZFE. Afin de renforcer ce dispositif, le gouvernement
envisage la mise en place d’un système de vidéo-verbalisation à partir de 2021, même si rien n’est fait pour l’instant. Si vous roulez encore avec un ancien véhicule diesel, c’est très certainement le bon moment pour vous en débarrasser et profiter des différentes primes gouvernementales pour acquérir un véhicule moins polluant !
Vous pouvez aussi lire