LANCEMENT DE LA SEPTIÈME ÉDITION DU SILICON VALLEY STARTUP CAMP - VSKBnet
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Communiqué de presse LANCEMENT DE LA SEPTIÈME ÉDITION DU SILICON VALLEY STARTUP CAMP Créé dans le but de faire germer l’esprit d’entreprise chez de jeunes étudiants vaudois, le Silicon Valley Startup Camp (SVSC) connaîtra sa septième édition du 25 au 31 août 2019. Les postulations sont attendues dès aujourd’hui jusqu’au 15 avril. Sur les traces des premières éditions de ce programme innovant, les étudiants sélectionnés partiront en Californie pour participer à des ateliers sur-mesure, visiter des campus et laboratoires de création, observer des start-up, rencontrer des capital-risqueurs et découvrir des sociétés emblématiques de la Silicon Valley. Ils pourront ainsi s’imprégner, par immersion, de l’esprit d’entreprise qui est si dense dans cette région. L’idée qui a présidé à cette démarche est de détecter, à un stade précoce, des étudiants des hautes écoles (EPFL, UNIL, HEIG-VD, ECAL, EHL à ce jour) du canton qui manifestent un intérêt pour la création de leur propre entreprise et de les plonger pendant une semaine dans le climat stimulant de la Silicon Valley. Leur programme est organisé en collaboration avec Swissnex San Francisco, l’organisme chargé par la Confédération de tisser et de développer des liens entre la Suisse et l’Amérique du Nord en matière de science, d’éducation, d’art et d’innovation. Une dizaine d’étudiants seront retenus par un jury composé de représentants des partenaires de cette opération. Le septième SVSC se déroulera du 25 au 31 août prochain. Cette opération est financée et pilotée par la BCV, qui agit en partenariat avec les hautes écoles vaudoises, la CVCI, la Fondation pour l’Innovation Technologique, Swissnex et le Journal des arts et métiers. L’opération lancée aujourd’hui est menée sur Facebook (page Silicon Valley Startup Camp) et sera relayée par la communication interne des hautes écoles. Les étudiants intéressés sont invités à présenter, à motiver et à déposer leur candidature, en anglais (1 page A4 maximum), via la page Facebook du camp #svsc19, d’ici au 15 avril 2019. Lausanne, le 19 mars 2019 Contact : Christian Jacot-Descombes, porte-parole Tél. : + 41 21 212 28 61 Courriel : christian.jacot-descombes@bcv.ch www.facebook.com/BCVsvsc #svsc19 1
Témoignages Lancement du SVSC 2019 (vidéo 80 secondes), avec la participation de (par ordre d’apparition) : • Axel de Tonnac (Alumni 2016), • Naïk Londono (Alumni 2014), • Melodie Rey (Alumni 2018), • Floria Papadopoulos (Alumni 2018), • Dana Ghosn (Alumni 2018), • Yannick Vallat (Alumni 2018) Pages suivantes: Extrait du rapport Responsabilité Sociale d’Entreprise 2016-2017 de la BCV. 2
Silicon Valley Startup Camp Pierre Vandergheynst Vice-président pour l’Éducation auprès de l’École polytechnique fédérale de Lausanne et membre du jury du Silicon Valley Startup Camp «Le Silicon Valley Startup Camp offre une expérience concrète de l’entrepreneuriat «Le camp est dans un lieu de prédilection» «Mille étudiants sortent chaque année de l’EPFL et en pro- l’étincelle qui m’a portion, très peu lancent leur entreprise à la sortie de l’école. Pourtant, un réservoir de créateurs énorme existe. Nombreux sont ceux à avoir des idées, des envies mais les concrétiser leur permis d’avancer» paraît difficile. C’est l’un des atouts du camp: découvrir tout l’écosystème qui permet de passer d’un projet à une réalité, ainsi que la culture entrepreneuriale d’aujourd’hui. La Silicon Valley reste son bassin historique. Se rendre à la source per- Yannick Iseli développe la société Novacess, à Yverdon-les-Bains. met de s’inspirer directement de l’esprit qui y règne. Rencon- Au sortir d’HEC, il hésitait pourtant à se lancer dans une carrière trer des entrepreneurs à différents stades, des investisseurs, entrepreneuriale. Le Silicon Valley Startup Camp l’a aidé à se visiter des entreprises comme Facebook ou Google permet décider. Un choix qu’il ne regrette pas. de ressentir et comprendre cette énergie de tous les possibles, qui n’existe pas en Suisse. Créer des start-up est bien évidem- ment réalisable ici, mais les faire grandir reste difficile.» Alors qu’il achève son cursus des Hautes abordés de manière théorique durant ses Études commerciales (HEC) de l’Univer- études et vus concrètement en Californie. Yannik Iseli a pu mettre à profit des sité de Lausanne en 2013, Yannick Iseli Le concept de minimum viable product, concepts découverts lors du Silicon Valley est tenté par une carrière dans l’innova- par exemple. «C’est le fait de proposer très Start-up Camp de 2013 pour participer au tion technologique. Pour son travail de rapidement un produit, quelque chose que développement de Novaccess. master, il a travaillé dans une start-up Novaccess a fait, en proposant très vite une d’Yverdon-les-Bains, Novaccess. Mais il plateforme technologique pour l’Internet hésite à franchir le pas. «Ses cofondateurs des objets appliquée au milieu industriel. m’ont proposé de les rejoindre. J’étais En Suisse, on a tendance à vouloir penser Enfin, une rencontre en particulier lors du très motivé, mais je me posais beaucoup parfaitement un produit en imaginant voyage avec la BCV a particulièrement mar- de questions. Je n’avais aucun recul, je ne les besoins avant d’aller sur le marché. En qué Yannick Iseli en tant que jeune start- savais pas si l’entrepreneuriat était une voie Californie, j’ai découvert comment faire upper: celle d’un jeune entrepreneur ayant raisonnable», se souvient le jeune Vaudois autrement.» Autre dimension explorée connu une croissance forte et rapide, qui a qui voit ses amis partir pour des postes et lors du SVSC, celle de pivot. «C’est le fait pris le temps d’expliquer aux participants des entreprises prestigieuses. Au même de changer radicalement de produit suite comment il a vécu cette période. «Cela m’a moment, il est sélectionné pour participer aux premiers retours du terrain avec de été utile sur deux plans. D’abord pour com- à la première édition du Silicon Valley vrais clients. L’essentiel est de se lancer prendre exactement comment se passent Startup Camp (SVSC). «C’est l’étincelle qui d’abord et de trouver son marché ensuite. différents rounds d’investissements, ce que m’a permis d’avancer. J’ai rencontré plein Novaccess a démarré avec une plateforme j’ignorais jusque-là. Et puis pour identifier de gens comme moi, avec les mêmes générique pour la télégestion d’objets les dangers de cette situation, notamment envies et convictions. Je me suis rendu connectés dans le milieu industriel. Puis, le fait d’être dans une bulle. Pour une jeune compte que l’entrepreneuriat était une nous avons utilisé ce qui était destiné à entreprise, les gros investissements peuvent alternative viable et je me suis senti confor- être notre produit comme notre cœur faire perdre de vue l’essentiel. Avec Novac- peu à peu depuis 2013. Après NovaLight, à incendie, dans des domiciles, elle pré- té dans mon choix vers cette voie.» Au technologique pour le développement cess, nous avons toujours tenté d’avoir une solution de contrôle des éclairages publics vient les secours en cas de déclenchement retour du voyage, il rejoint définitivement d’applications métiers. C’est ainsi que croissance la plus organique possible, de via un réseau Internet des objets basse d’un feu. Dans le domaine des villes et des Novaccess et accompagne le développe- nous avons construit une solution de Novaccess utilise la même technologie, rester connectés aux besoins du marché et fréquence, testée par la Ville de Lausanne, bâtiments connectés, les applications sont ment de la jeune entreprise. télégestion de l’éclairage public, NovaLight. basée sur l’Internet des objets, pour de nos clients.» Novaccess poursuit son expansion. Sa tech- multiples et Novaccess les explore une à Aujourd’hui, avec la même technologie, plusieurs applications. nologie est utilisée à d’autres fins. Appliquée une avec succès. L’entreprise, qui a levé des Des concepts incarnés et vécus nous développons également un système De Lausanne à Dubaï sur des radars pédagogiques, à Versoix, elle fonds auprès d’investisseurs de Dubaï en de détection centralisé des incendies, un récolte des données sur le trafic automobile 2016 pour un montant non communiqué, Dans les années qui suivent, il a l’occasion domaine dans lequel nous avons identifié Effectivement, c’est à partir des besoins de et permet de prévoir les zones de conges- compte aujourd’hui dix personnes. Cinq d’éprouver plusieurs «apprentissages» une opportunité», explique l’entrepreneur. ses clients que Novaccess se développe tion. À Dubaï, connectée sur des panneaux embauches devraient avoir lieu en 2018. 18 Responsabilité sociale d’entreprise 2016-2017 19
Silicon Valley Startup Camp Pierre Vandergheynst Vice-président pour l’Éducation auprès de l’École polytechnique fédérale de Lausanne et membre du jury du Silicon Valley Startup Camp «Le Silicon Valley Startup Camp offre une expérience concrète de l’entrepreneuriat «Le camp est dans un lieu de prédilection» «Mille étudiants sortent chaque année de l’EPFL et en pro- l’étincelle qui m’a portion, très peu lancent leur entreprise à la sortie de l’école. Pourtant, un réservoir de créateurs énorme existe. Nombreux sont ceux à avoir des idées, des envies mais les concrétiser leur permis d’avancer» paraît difficile. C’est l’un des atouts du camp: découvrir tout l’écosystème qui permet de passer d’un projet à une réalité, ainsi que la culture entrepreneuriale d’aujourd’hui. La Silicon Valley reste son bassin historique. Se rendre à la source per- Yannick Iseli développe la société Novacess, à Yverdon-les-Bains. met de s’inspirer directement de l’esprit qui y règne. Rencon- Au sortir d’HEC, il hésitait pourtant à se lancer dans une carrière trer des entrepreneurs à différents stades, des investisseurs, entrepreneuriale. Le Silicon Valley Startup Camp l’a aidé à se visiter des entreprises comme Facebook ou Google permet décider. Un choix qu’il ne regrette pas. de ressentir et comprendre cette énergie de tous les possibles, qui n’existe pas en Suisse. Créer des start-up est bien évidem- ment réalisable ici, mais les faire grandir reste difficile.» Alors qu’il achève son cursus des Hautes abordés de manière théorique durant ses Études commerciales (HEC) de l’Univer- études et vus concrètement en Californie. Yannik Iseli a pu mettre à profit des sité de Lausanne en 2013, Yannick Iseli Le concept de minimum viable product, concepts découverts lors du Silicon Valley est tenté par une carrière dans l’innova- par exemple. «C’est le fait de proposer très Start-up Camp de 2013 pour participer au tion technologique. Pour son travail de rapidement un produit, quelque chose que développement de Novaccess. master, il a travaillé dans une start-up Novaccess a fait, en proposant très vite une d’Yverdon-les-Bains, Novaccess. Mais il plateforme technologique pour l’Internet hésite à franchir le pas. «Ses cofondateurs des objets appliquée au milieu industriel. m’ont proposé de les rejoindre. J’étais En Suisse, on a tendance à vouloir penser Enfin, une rencontre en particulier lors du très motivé, mais je me posais beaucoup parfaitement un produit en imaginant voyage avec la BCV a particulièrement mar- de questions. Je n’avais aucun recul, je ne les besoins avant d’aller sur le marché. En qué Yannick Iseli en tant que jeune start- savais pas si l’entrepreneuriat était une voie Californie, j’ai découvert comment faire upper: celle d’un jeune entrepreneur ayant raisonnable», se souvient le jeune Vaudois autrement.» Autre dimension explorée connu une croissance forte et rapide, qui a qui voit ses amis partir pour des postes et lors du SVSC, celle de pivot. «C’est le fait pris le temps d’expliquer aux participants des entreprises prestigieuses. Au même de changer radicalement de produit suite comment il a vécu cette période. «Cela m’a moment, il est sélectionné pour participer aux premiers retours du terrain avec de été utile sur deux plans. D’abord pour com- à la première édition du Silicon Valley vrais clients. L’essentiel est de se lancer prendre exactement comment se passent Startup Camp (SVSC). «C’est l’étincelle qui d’abord et de trouver son marché ensuite. différents rounds d’investissements, ce que m’a permis d’avancer. J’ai rencontré plein Novaccess a démarré avec une plateforme j’ignorais jusque-là. Et puis pour identifier de gens comme moi, avec les mêmes générique pour la télégestion d’objets les dangers de cette situation, notamment envies et convictions. Je me suis rendu connectés dans le milieu industriel. Puis, le fait d’être dans une bulle. Pour une jeune compte que l’entrepreneuriat était une nous avons utilisé ce qui était destiné à entreprise, les gros investissements peuvent alternative viable et je me suis senti confor- être notre produit comme notre cœur faire perdre de vue l’essentiel. Avec Novac- peu à peu depuis 2013. Après NovaLight, à incendie, dans des domiciles, elle pré- té dans mon choix vers cette voie.» Au technologique pour le développement cess, nous avons toujours tenté d’avoir une solution de contrôle des éclairages publics vient les secours en cas de déclenchement retour du voyage, il rejoint définitivement d’applications métiers. C’est ainsi que croissance la plus organique possible, de via un réseau Internet des objets basse d’un feu. Dans le domaine des villes et des Novaccess et accompagne le développe- nous avons construit une solution de Novaccess utilise la même technologie, rester connectés aux besoins du marché et fréquence, testée par la Ville de Lausanne, bâtiments connectés, les applications sont ment de la jeune entreprise. télégestion de l’éclairage public, NovaLight. basée sur l’Internet des objets, pour de nos clients.» Novaccess poursuit son expansion. Sa tech- multiples et Novaccess les explore une à Aujourd’hui, avec la même technologie, plusieurs applications. nologie est utilisée à d’autres fins. Appliquée une avec succès. L’entreprise, qui a levé des Des concepts incarnés et vécus nous développons également un système De Lausanne à Dubaï sur des radars pédagogiques, à Versoix, elle fonds auprès d’investisseurs de Dubaï en de détection centralisé des incendies, un récolte des données sur le trafic automobile 2016 pour un montant non communiqué, Dans les années qui suivent, il a l’occasion domaine dans lequel nous avons identifié Effectivement, c’est à partir des besoins de et permet de prévoir les zones de conges- compte aujourd’hui dix personnes. Cinq d’éprouver plusieurs «apprentissages» une opportunité», explique l’entrepreneur. ses clients que Novaccess se développe tion. À Dubaï, connectée sur des panneaux embauches devraient avoir lieu en 2018. 18 Responsabilité sociale d’entreprise 2016-2017 19
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