LE MOT COQ ET SON CHAMP SEMANTIQUE

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LE MOT COQ ET SON CHAMP SEMANTIQUE
                                                      Adela-Marinela STANCU

       Il est bien connu que le coq est un des emblèmes nationaux de la France. En
latin, coq et gaulois se disaient tous deux gallus. Au début du Bas Moyen Âge
(XII-e), les ennemis de la France réutilisèrent le calembour par dérision, faisant
remarquer que les Français (tout particulièrement leur roi Philippe-Auguste) étaient
tout aussi orgueilleux que l’animal de basse-cour. Par esprit de contradiction, les
Français reprirent à leur compte cette expression en mettant en avant ce fier animal.
       Bien que présent comme figure symbolique en France depuis l’époque
médiévale, c’est à partir de l’époque de la Renaissance que le coq commence à être
rattaché à l’idée de Nation française qui émerge peu à peu. Sous le règne des
Valois et des Bourbons, l’effigie des Rois est souvent accompagnée de cet animal
censé représenter la France dans les gravures, sur les monnaies. Même s’il reste un
emblème mineur, le coq est présent au Louvre et à Versailles.
       Le coq gaulois gagna une popularité particulière à l’occasion de la
Révolution française et de la monarchie de Juillet, où il fut introduit en
remplacement des animaux symboliques de la Royauté (lion et aigle), ainsi que du
lys dynastique. Ainsi, à la période révolutionnaire, on le voit figurer sur un écu,
orné du bonnet phrygien, sur le sceau du Premier consul et l’allégorie de la
fraternité porte souvent un bâton surmonté d’un coq. Napoléon I-er substitue
l’Empire à la République et dès lors l’aigle remplace le coq car pour l’Empereur:
„Le coq n’a point de force, il ne peut être l’image d’un empire tel que la France”.
Après une période d’éclipse, les „Trois Glorieuses” de 1830 réhabilitent l’image du
coq français et le Duc d’Orléans, c’est-à-dire Louis-Philippe, signera une
ordonnance indiquant que le coq devrait figurer sur les drapeaux et les boutons
d’uniformes de la garde nationale. L’aigle impériale retrouve sa place avec
Napoléon III, comme signe de la permanence de l'Empire.
       Après cela, le coq ne retrouva jamais une véritable autorité au niveau
politique. On peut seulement trouver quelques références éparses, telles que: le
sceau de la II-e République représentant la figure de la Liberté tenant un gouvernail
marqué du coq; la grille du Palais de l’Elysée fut ornée d’un coq, „la grille du coq”
que l’on peut voir encore actuellement; la pièce d’or de 20 francs frappée en 1899
et circulant jusqu’en 1914, dont le dos est orné d’un coq; le coq apparaît
occasionnellement sur des timbres.

      Après avoir vu l’histoire du symbole gaulois, nous voulons porter une
discussion sur le mot coq. Il a été attesté vers l’année 1138 dans la forme coc
(coccus) (rencontrée dans Vie de saint Gilles) qui a éliminé l’ancien français jal,
jau du latin gallus1. Le Nouveau Petit Robert2 explique le mot coq „oiseau de
basse-cour, mâle de la poule (gallinacé)”.
      Le coq franc symbolise le coq gaulois.
On emploie aussi le mot coq (fig. et fam.) à propos d’un homme „qui est le
plus riche, le plus considéré d’un village, d’une paroisse de campagne”; „homme
qui séduit ou prétend séduire les femmes par son apparence avantageuse”; „homme
jouissant d’une certaine notoriété dans une ville ou un village par le fait de sa
profession, de sa fortune ou de son pouvoir de domination sur les autres”; „homme
exerçant une certaine fascination sur les jeunes filles”:
       Il est le coq de son village (paroisse). („le galant qui courtise toutes les
belles du lieu”)
       Par analogie, coq du collège, coq de la classe - „meneur, chef”.
       Coq se dit aussi à la figure qu’on met sur la pointe des clochers des églises et
qui sert de girouette. C’est un coq stylisé, placé sur le clocher des églises, faisant
office de girouette et symbolisant la lumière et la résurrection du Christ: le coq de
telle église, le coq du clocher:
       Il faut voir où est tourné le coq, pour savoir de quel côté vient le vent.
       En horlogerie, on rencontre le syntagme le coq d’une montre avec
l’explication „platine gravée servant à recouvrir et protéger le balancier de
certaines montres.”
       Comme terme culinaire, coq se retrouve en coq au vin; il a aussi le sens de
„cuisinier du bord, sur les grands navires”.
       Comme terme mythologique, coq se rencontre dans sacrifier un coq à
l’Esculape (par allusion aux paroles prononcées par Socrate avant sa mort) „faire fi
de certains préjugés, même s’il doit en coûter”. Socrate voue, en mourant, un coq à
l’Esculape, pour se disculper du reproche d’athéisme et Buffon se confesse à un
capucin; il voulait être enterré pompeusement.
       En botanique, nous trouvons le coq dans coq-franc, coq des jardins, herbe
au coq, menthe au coq, la crête-de-coq, pour une plante aromatique des régions
méditerranéennes.
       En zoologie, le terme coq est rencontré souvent:
       – coq faisan, coq de perdrix - „mâle de certains gallinacés et de quelques
oiseaux” ;
       – le grand coq ou grand tétras - „gros oiseau au plumage rouge éclatant, à la
queue garnie de longues plumes lui permettant de faire la roue” ;
       – petit coq, petit tétras, tétras lyre, coq de bouleau - „oiseau de petite taille,
au plumage bleu nuit brillant, à la queue fourchue” ;
       – la crête du coq, les barbillons du coq - „caroncule ou l’excroissance
charnue, rouge, sur la tête ou la gorge de certains gallinacés - coq, dindon,
casoar”3 ;
       – les ergots du coq - „pointe recourbée du tarse, doigt abortif servant d’une
arme d’offensive”4 ;
       – le plumage du coq - „camail, les longues plumes du cou et la poitrine chez
le coq”5 ;
       – coq de roche - „rupicole, oiseau passereau”6; „passereau au plumage
brillant jaune orangé”; synonyme savant rupicole; couleur coq-de-roche „d’un
beau jaune orangé” ;
– coq de marais - „gélinotte, oiseau voisin de la perdrix”7) ;
       – coq héron - „huppe, oiseau portant une touffe érectile de plumes rousses
tachées de noir à l’extrémité”8 ;
       – coq indien, coq d’Amérique - „oiseau comestible qui tient du faisan et du
pigeon” ;
       – coq châtré, coq vierge - „chapon, jeune coq châtré que l’on engraisse pour
la table et qui est très apprécié”9 ; „préparation faite à partir d’un coq, d’un poulet
ou d’un autre volaille”10 ;
       – coq en pâte - „poularde, coq ou chapon farci” ;
       – coq de bruyère - „nom de deux variétés de gallinacés”, „oiseau grand et
fort; il est noir avec la poitrine verte métallique, le ventre marqué de blanc. Il
habite les forets des montagnes. Sa chair est très estimée”10. Le syntagme est attesté
en 131711 ;
       – coq de bouleaux (bouleau < ancien français boul, 1516, „arbre de sols
sableux, des régions froides et tempérées, à petites feuilles, dont le bois est utilisé
en ébénisterie et pour la fabrication du papier”) ;
       – coq d’Inde - „le dindon, le mâle de dinde”; „dupe, victime”cx. En raison
du caractère agressif du dindon et de sa couleur, on rencontre des comparaisons du
type: rouge, colère comme un coq d’Inde, bouffi de colère, comme un coq d’Inde
       – coq de combat (qui étaient employés dans les luttes) - „homme agressif et
vindicatif”.

       Le mot coq entre aussi dans la formation de plusieurs locutions:
       – au chant du coq (fam.) avec le sens de „au point du jour, à l’aube” ;
       – se lever avec les coqs (fam.) - „se lever de très bonne heure” ;
       – matinal comme un coq - „très laborieux” ;
       – avoir une voix de coq - „avoir une voix au timbre aigu” ;
       – avant que le coq ait chanté trois fois cet homme aura trahi la cause…
„s’appliquant à toute personne coupable de trahison” ;
       – (fig., fam., péj.) (appliqué à un homme ou à un jeune homme), par
référence à l’instinct de domination du coq: faire le coq, jouer au coq „faire le
fanfaron”; „avoir une attitude hardie et arrogante, souvent pour masquer une
faiblesse de caractère” ;
       – se dresser comme un coq sur ses ergots - „s’ébouriffer, se rengorger” ;
       – (prov.) être comme un coq en pâte - „être dans son lit bien chaudement et
bien couvert de sorte que la tête seule paraisse. Il signifie d’une manière plus
générale „être dans une situation très commode, très agréable”; „être choyé,
dorloté”, „mener une existence confortable et douillette” „se gaver de nourriture
sans prendre aucun exercice”. Par extension „se trouver dans une situation de
confort douillet, avoir tout à satiété”. Synonyme vieilli coq en panier.
       – du coq à l’âne (fam.) - „discours qui n’a pas de suite, de liaison, de
raison”: sauter du coq à l’âne. Il m’a répondu par un coq à l’âne. Il fait toujours
des coq-à-l’âne. Utilisée au début sous la forme coq-a-l’asne (en 1370) et puis
dans la forme actuelle en 1536.
– fier comme un coq - „très fier, prétentieux” ;
       – gambes, mollets12 de coq - „partie charnue à la face postérieure de la
jambe, entre le jarret et la cheville” ;
       – être rouge comme un coq - „très rouge de honte, d’embarras” ;
       – avoir des cheveux en crête de coq - „avoir les cheveux dressés sur la tête”;
„mèche de cheveux relevée sur le dessus du crâne” ;
       – avoir des jambes (des mollets) de coq - „avoir des jambes, des mollets
grêles; jambes d’une longueur, d’une finesse excessive; grêles”13 .
       Coq désigne aussi une catégorie de boxeurs (50 kg 800 - 53 kg 520) et de
lutteurs (52 - 57 kg). Le syntagme poids coq est utilisé pour la première fois en
1924.
       Comme mot argotique, coq a les sens14 de: 1. champion, chef ; 2. pièce de
monnaie ou somme de 20 francs (anciens). 3. (expr.) avoir les deux coqs = avoir
l’âge de 40 ans. Le deuxième sens exprime, en fait, une réalité ancienne: cette
monnaie a existé autrefois (1899-1914) et il était un „Louis d’or à l’effigie du coq,
ancienne pièce de vingt francs”.

       Coq se retrouve aussi dans des proverbes:
       Coq chante ou non, viendra le jour. Même si le coq ne chantait pas,
l’aurore viendrait. Le soleil se lève même si le coq ne chante pas. Le jour se lève,
même s’il n’y a pas de coq pour le chanter.
       Un bon coq n’est jamais gras.
       Un coq est bien fort sur son fumier. (l’assurance que donne la légitimité)15
       Chaque coq est seigneur sur son fumier. Chaque coq est maître de chanter
sur son fumier. Chaque coq chante dans l’endroit où l’on jette des balayures.
(l’idée de propriété)
       La poule ne doit pas chanter devant le coq. (thème de la supériorité de
l’homme dans le ménage, traité avec une certaine dérision)
       Le ménage va mal quand la poule chante plus haut que le coq.
       Quand les poules chantent, le coq se tait.
       Où il y a un coq, ce n’est pas la poule qui chante.
       Tu veux un bon coq? Choisis le maigre!
       Quand la poule cherche le coq, l’amour vaut moins qu’un escargot.
       La maison est à l’envers lorsque le coq se tait et que la poule chante.
       Coq qui chante le matin sera le soir dans le bec du faucon.
       Laissez le coq passer le seuil, vous le verrez bientôt sur le buffet.
       Bon coq n’a jamais trop de poules.
       Pour qui est chanceux, même le coq pond des œufs.
       Là où chantent plusieurs coqs, le jour est en retard.
       Mieux vaut être coq un an que poule pendant quarante. Il vaut mieux être
coq durant un jour que poule durant toute une année.
       Là où est le coq, les poules sont.
       Fête ou deuil, on coupe la tête au coq.
       Bon coq chante dès l’œuf.
C’est la poule qui pond et c’est le coq qui chante.
       Deux coqs ne peuvent pas chanter dans un même lieu.
       Il vaut mieux être le bec du coq que la queue du taureau.
       Si le coq hérisse ses plumes, il est aisé de le plumer.
       Ce n’est pas le caquetage de la poule qui fait lever le jour, c’est le chant du
coq.
     Autrefois le coq pondait; maintenant la poule même ne pond pas. (la vie est
devenue difficile)
     Domestique et coq ne sont bons que pendant une année.
     Le coq éloquent chante déjà dans son œuf.
     Un coq ne chante pas dans l’œuf.
     Tous les coqs qui chantent ont d’abord été des œufs.
     Le coq ne chante pas sur deux toits. Deux coqs ne chantent point sous le
même toit.
     Quand le coq est ivre, il oublie la hache.
     La poule ne chante pas en présence du coq.
     La poule connaît l’aube, mais elle attend le chant du coq.
     Coq ivre ne monte pas au perchoir.
     Où est coq, poule ne chante.

       En consultant le dictionnaire de Dauzat16, nous y avons trouvé les noms de
personne suivants formés à partir du mot commun coq:
       Coq, rare isolement, fréquent avec l’article: Lecoq, Lecocq; surnom appliqué
à celui qui porte beau, beau parleur, coureur de filles, („coq du village”).
       Beaucoup de noms de personne sont dérivés:
       Coquard + -art, Cocard, péjoratif „méchant coq”, „sot, nigaud” d’où
Cocardon, Cocardeau („sot” - Normandie). Diminutifs (anciens) Cochet (variantes
Cochez, Cochey (Nord et Nord-Est) „petit coq”, sobriquet; Cocheteau, Cocheteux;
Cochin, Cochy (Sud et Sud-Ouest), d’où Cochinal, Cochinart, Cochineau; plus
récents: Coquet, Cocquet (coquet, „petit coq”, nom très fréquent qui est un
sobriquet désignant le plus souvent une personne vaniteuse), matronyme Coquette
(variante de Coquet, surtout porté dans le département du Nord), sous-dérivés:
Coqueteau, Cocteau (forme contractée de coqueteau, sobriquet); Coquot; Coquex,
d’où Coqueugniot; Coquel, matronyme Coquelle, sous-dérivés: Coquelet, Coclet,
Coclin, Coquelu(t) (dans la région de Dunkerque), Coquelin est la francisation du
flamand koklijn, diminutif de kok, cuisinier; Coquerel, Coquereau (Poitou),
Coqueret, Coquerez (Nord et Nord-Est). Comparaison: Coqblin, Coqueblin „coq-
mouton”, formation ironique, Cocquempot, Coquenpot „coq en pot” (équivalent
sémantique de notre „coq en pâte”, pour designer une personne choyée); Alacoque
représente [fils] à la femme de coq. On rencontre aussi la variante Cocher,
probablement „éleveur de coqs”, comme Cocherel, Cochereau (attesté en ancien
français), Cocherel est aussi un nom de localité, Cocheril parait être une variante
régionale du précédant (au sens propre „endroit ou l’on élève les coqs”), Cochery,
Cocheris est une altération de Cocheril ou du nom de lieu Cocherie „élevage des
coqs”.
       Coquebert, „sot”, en ancien français.
       Coquetain „volant” (jeu) en ancien français, mais aussi „nigaud”, valeur
probable du surnom.
       Coquerel, Coquerelle, Cocrelle diminutifs du coq; la forme féminine a
désigné dès la fin du moyen âge une plante dont le fruit est entouré d’une grande
capsule de la couleur d’une crête du coq. Le surnom peut provenir du nom de la
plante.
       Coquibus, sobriquet: „sot, niais” en ancien français (formation plaisante,
tirée de coq avec une finale latine).
       Coquin „gueux, mendiant”, en ancien français; dérivé Coquinot.
       Coquot v. Coq.

       Le mot coq a donné aussi beaucoup de dérivés:
       – coquard, var. coquart (1883), de la forme cocard (1867), formé
probablement de coque et -ard d’après l’idée de „objet rond”. Familièrement,
signifie „tuméfaction de l’œil consécutive à un coup violent”17 ;
       – coquetier avec les sens: 1. (1307) „marchand d’œufs de volaille en gros”.
2. (1524) „petite coupe dans laquelle on met un œuf le manger à la coque.”
L’expression décrocher, gagner le coquetier a comme équivalent „réussir”18 ;
       – coquelet (1790) a le sens „poulet de petite taille, mâle ou femelle (entre
poulet et poussin”19 ;
       – coqueleux, -euse (régionalisme, mentionné pour la première fois en 1876,
rencontré au Nord, en Belgique), avec le sens „éleveur de coqs de combat”20 ;
       – coquetière (1786) a le sens „ustensile où l’on met à cuir les œufs à la
coque”21 ;
       – coqueleur (régionalisme: Nord, Flandre, Belgique) „éleveur de coqs de
combat” ;
       – coqueluche (1414) „capuchon” a une origine inconnue, peut être rattaché à
coque, coquille „coiffe” et dernier élément de capuche. L’explication est „maladie
contagieuse, caractérisée par une toux convulsive, évoquant le chant du coq”22.
L’hypothèse selon laquelle les coquelucheux se seraient soignés en
s’encapuchonnant, le mot coqueluche remontant par voie d’emprunt à cucullus
n’est nullement prouvée; quelle que soit l’origine du mot, un croisement avec le
mot coq est certain, la toux particulière à cette maladie étant précisément appelée
chant du coq23.
       – coquelicot (1545) désigne „le petit pavot sauvage à fleur rouge vif qui croît
dans le champs”24; rouge comme un coquelicot signifie „rouge de confusion, de
timidité” ;
       – coquelourde (1539) - „nom de diverses fleurs qui servent à l’ornement des
parterres; nom vulgaire d’une espèce d’anémone; peut être ancien français
coquelourde (coq lourde) avec l’influence de coq (dial. coqueton = narcisse, c’est-
à-dire petit coq25 ;
– coquet (1643) - „petit coq”, „qui cherche à plaire aux personnes de sexe
opposé” a actuellement un sens figuré. Coqueter (1611) „se pavaner comme un
coq” (caqueter au XVI siècle, d’où coquette „femme qui caquette”26) ;
       – coqueret (fin du XIII-e siècle) - „genre des plantes dont l’espèce la plus
remarquable est l’Alkekenge, qui porte une baie légèrement aigrelette, renfermée
dans une vésicule rougeâtre”27; „l’enveloppe du fruit qui a été comparée avec la
crête de coq”28.

       Nous pouvons constater que le mot coq fait partie de plusieurs expressions et
locutions et qu’il entre dans de nombreux proverbes. Comme base
anthroponymique, il se trouve à l’origine de quelques noms propres.

       NOTES
1
  Dubois, Mitterand, Dauzat 2006 : 198.
2
  Petit Robert 2008 : 540-541.
3
  Ibidem : 221, 355, 582.
4
  Ibidem : 919.
5
  Ibidem : 333.
6
  Ibidem : 2262, 2282.
7
  Ibidem : 1139.
8
  Ibidem : 1231, 1258.
9
  Ibidem : 397, 406.
10
   Trésor de la langue française informatisée.
11
   Petit Larousse Illustré 1921 : 225, 985.
12
   Dubois, Mitterand, Dauzat 2006 : 198.
13
   Ibidem : 1621.
14
   Ibidem : 1185. Voir aussi Trésor de la langue française informatisée.
15
   Dumitrescu 1998: 73.
16
   Montreynaud, Pierron, Suzzoni 2006 : 52.
17
   Dauzat 1994 : 145-146.
18
   Petit Robert 2008 : 540. Voir aussi Dubois, Mitterand, Dauzat 2006 : 199.
19
   Ibidem : 541.
20
   Ibidem .
21
   Ibidem : 541.
22
   Ibidem : 540.
23
   Ibidem.
24
   Picoche 2006 : 131.
25
   Petit Robert 2008 : 541.
26
   Dubois, Mitterand, Dauzat 2006 : 199.
27
   Ibidem. Petit Robert 2008 : 541.
28
   Dictionnaire de l’Académie française : 439.
29
   Dubois, Mitterand, Dauzat 2006 : 199.

       BIBLIOGRAPHIE

Dauzat, Albert, Dictionnaire étymologique des noms de famille et prénoms de
      France, Paris, Larousse, 1994. (Dauzat 1994)
Dictionnaire de l’Académie française, Paris, 1835. (Dictionnaire de l’Académie
      française)
Dubois, Jean, Mitterand, Henri, Dauzat, Albert, Dictionnaire étymologique et
      historique du français, Paris, Larousse, 2006. (Dubois, Mitterand, Dauzat
      2006)
Dumitrescu, Dan, DicŃionar de argou francez-român, Bucureşti, Editura Teora,
      1998. (Dumitrescu 1998)
Le Nouveau Petit Robert de la langue française 2008, Paris, Edition Le Robert,
      2007. (Petit Robert 2008)
Montreynaud, Florence, Pierron, Agnès, Suzzoni, François, Dictionnaire de
      proverbes et dictons, Paris, Edition Le Robert, 2006. (Montreynaud, Pierron,
      Suzzoni 2006)
Petit Larousse Illustré (nouveau dictionnaire encyclopédique), Paris, Edition Le
      Robert, 1921. (Petit Larousse Illustré 1921)
Picoche, Jacqueline, Dictionnaire étymologique du français, Paris, Edition Le
      Robert, 2006. (Picoche 2006)
Schinteie, Ion, DicŃionar franco-român de cuvinte şi expresii, Craiova, Editura
      „Scrisul Românesc”, 1983.
Trésor de la langue française informatisée (version électronique du Trésor de la
      Langue Française, dictionnaire de référence des XIX-e et XXe siècle).

      ABSTRACT

       It is well known that cocoşul („the cock”) is one of France’s symbols. In
Latin, only one word gallus, expresses two notions: cocoş (coq) and gal (gaulois).
In this article I have shown to what extent the word coq has become established in
everyday language (expressions, phrases, derivative words), as well as in
onomastics.

      Key words: semantic field, phrase, anthroponym
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