LES RENDEZ- VOUS Septembre / décembre 2021 - Blois.fr
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Septembre / décembre 2021 PROGRAMME LES RENDEZ- VOUS Centre de la Résistance de la Déportation et de la Mémoire
Exposition Du 14/09 au 24/10 « Croke Park, 21 novembre 1920, dimanche sanglant à Dublin » D’après l’œuvre de Sylvain GÂCHE. Le 21/11/1920 à Croke Park, stade dublinois dédié aux sports gaéliques, eut lieu le premier Bloody Sunday, en représailles d’une opération au cours de laquelle le gang des apôtres de l’IRA avait exécuté 14 espions anglais du Cairo Club. En 2007, dans ce lieu historique, les rugbymen irlandais battent les Anglais 43-13. Le XV du Trèfle salue d’une haie d’honneur les vaincus avant que ces derniers ne leur rendent la pareille, scellant la réconciliation grâce au sport... Jeudi 30/09 Projection du documentaire à 18h « Irlande(s) : l’aube d’un pays » Réalisé par Emmanuel HAMON. Irlande(s), l’aube d’un pays est un documentaire en deux parties qui revient sur l’un des conflits politiques les plus marquants de la seconde moitié du 20e siècle. Du soulèvement de Pâques 1916, à la signature du processus de paix en 1998 et les années qui ont suivi, en s’appuyant sur des archives inédites et les récits d’hommes et de femmes, républicains ou loyalistes, témoins des moments phares de ce siècle passé. À l’auditorium de la médiathèque Abbé-Grégoire. Durée 1h
Dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire Jeudi 7/10 Conférence à 16h « Les Résistantes, regards croisés » de Vincent Pouchain À l’heure où l’écriture inclusive suscite des débats, il est intéressant de revenir sur le cas des résistantes. La Résistance a-t-elle un genre ? Ces deux livres, Résistantes 1940-1944, de Dominique Missika et Tombés du ciel, le sort des pilotes abattus en Europe, 1939-1945, de Claire Andrieu, abordent la question sous deux angles différents : une galerie de portraits de femmes, étayée par un remarquable corpus d’archives photographiques, et une étude de terrain où les actes de résistance in situ accomplis pour venir en aide aux Alliés tombés montrent le rôle décisif des femmes. Approche muséale et journal de marche se complètent pour mettre en perspective la Résistance féminine. Intervenantes : Dominique MISSIKA et Claire ANDRIEU Durée 1h Jeudi 7/10 Projection : « Le Parti du cinéma » n à 17h30 Réalisation : Maxime Grember et Pauline Gallinari De sa création en 1920 jusqu’au début des années 1980, © La Générale de production le Parti communiste français a développé une intense activité cinématographique, sans équivalent dans les autres formations politiques, en impulsant la production, la réalisation et la distribution de centaines de films pour diffuser et défendre ses idées. Pour la première fois dans un documentaire, et à partir d’archives inédites, Le Parti du cinéma raconte cette épopée politique et cinématographique. « Le Parti du cinéma » Intervenants : Maxime GREMBER et Pauline GALLINARI Année : 2021 - Pays : France - Genre : Documentaire Durée 1h
Vendredi 8/10 Projection : à 11h15 et 14h « Les lycéens, le traître et les nazis » Réalisation : David ANDRE © Compagnie des phares et balises « Les lycéens, le traître et les nazis » Le 6 juin 1944 et dans les jours qui suivent, plus d’une centaine de lycéens parisiens quittent la capitale, par petits groupes. Ils filent vers le Sud pour aller combattre les Allemands. L’aviation anglaise doit leur parachuter des armes dans les forêts de Sologne. Ils sont issus des grands lycées parisiens. Regroupés dans une organisation appelée le Corps Franc Liberté, ils font partie des plus jeunes résistants que la France ait connue. Dans les greniers, dans les caves des lycées, ils se sont entraînés et ont été finalement intégrés aux Forces Françaises de l’Intérieur. Extrêmement prudents, ils ignoraient pourtant une chose : un lycéen de leur réseau informait la Gestapo depuis plusieurs années. Pourquoi a-t-il trahi ? Etait-il le seul ? Le 10 juin 1944, il est trop tard pour se poser ces questions. 41 lycéens sont massacrés ce matin-là : les parents découvriront bientôt leurs corps. 15 périront en déportation. Des dizaines d’autres encore se cacheront dans les bois et repartiront combattre. Cette tragédie eut lieu le même jour que le massacre d’Oradour-sur-Glane qui semble l’avoir éclipsée dans nos mémoires. Et pourtant, grâce aux témoignages de trois survivants et à de nombreuses archives, l’épopée de ces lycéens résistants peut être aujourd’hui racontée. Elle rend hommage au courage et à l’engagement de ces jeunes lycéens que les livres d’Histoire ont oubliés. Durée 1h15 Intervenant : David ANDRÉ Année : 2021 Pays : France Genre : Documentaire
Vendredi 8/10 Conférence : à 16h « La Laïcité au risque de l’Histoire »n Plus d’un siècle après la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905, les débats continuent d’être vifs sur la définition et les limites qu’il convient de donner à la laïcité inscrite dans la Constitution. Peut-on alors parler de crise de la laïcité ? Un détour par l’histoire de la mise en œuvre de ce principe en France et dans le monde permettra d’éclairer les attendus réels de ce débat sans cesse renaissant. Durée 1h Intervenante : Valentine ZUBER Vendredi 8/10 Conférence : à 17h30 « L’âge d’or des paysans sous l’Occupation »n L’historiographie les a négligés, la mémoire collective leur garde rancœur d’avoir « bien mangé » et « rempli leurs lessiveuses de billets » : pourtant, sous l’Occupation, le labeur des paysans français s’avère difficile et ingrat. Comment cultiver les champs et élever le cheptel lorsque l’on manque de tout, main-d’œuvre, engrais, aliments pour bétail, outils, récipients… ? L’agriculture française était médiocrement productive et sous-mécanisée dès avant-guerre : elle doit se maintenir sans chevaux, sans essence ni pièces de rechange, sans même de quoi ferrer un animal de trait. Enfin, la frustration est grande de travailler dans l’Est pour les spoliateurs allemands de l’Ostland, partout pour des intermédiaires abusifs, les vrais profiteurs. Et l’État pousse à l’abattage clandestin et au marché noir en imposant des prix insuffisants, voire inférieurs au coût de revient. Malgré tout, exploitants et artisans ruraux se débrouillent, y compris des femmes seules, avec parfois l’appoint du maquis, de réfractaires au STO et de réfugiés inexpérimentés. Durée 1h. Intervenant : Raphael SPINA
Samedi 9/10 Rencontre avec Sylvain Gâche, à 10h30 auteur de : « Croke Park, 21 novembre 1920, dimanche sanglant à Dublin » Le 21/11/1920 à Croke Park, stade dublinois dédié aux sports gaéliques, eut lieu le premier Bloody Sunday, en représailles d’une opération au cours de laquelle le gang des apôtres de l’IRA avait exécuté 14 espions anglais du Cairo Club. En 2007, dans ce lieu historique, les rugbymen irlandais battent les Anglais 43-13. Le XV du Trèfle salue d’une haie d’honneur les vaincus avant que ces derniers ne leur rendent la pareille, scellant la réconciliation grâce au sport... Durée 1h Intervenant : Sylvain GÂCHE Samedi 9/10 Conférence : à 14h « Récits familiaux et mémoires du travail aux usines Japy de Beaucourt (1940-2015)» À partir des archives du musée Japy et d’une cinquantaine de témoignages d’anciens salariés, cette recherche interroge la façon dont les ouvriers de ces entreprises (machines à écrire et moteurs électriques) ont pu, ou non, construire une fierté du beau travail ; la façon dont les stratégies industrielles puis d’abandon ont mis à l’épreuve les savoir-faire de métier et la « bonne ambiance ». Durée 1h Intervenant : Marc LORIOL Samedi 9/10 Projection et conférence : à 16h30 « Solidarność, la chute du mur commence en Pologne.» Réalisé par Ania SZCZPANSKA (France / Allemagne, 2019, 52min., Arte France, Looks Films). Projection accompagnée de la présentation de l’ouvrage Une histoire visuelle de Solidarność (MSH, 2021). La naissance du syndicat Solidarność en Pologne marqua une brèche dans l’histoire du communisme. Ania Szczepanska reviendra sur la création du premier syndicat libre en Europe de l’Est. À travers des archives inédites, elle interrogera l’une des mobilisations les plus importantes de l’histoire européenne. Durée 1h30 Intervenante : Ania SZCZEPANSKA
Dimanche 10/10 Conférence : à 14h « Ici on noya les Algériens» La bataille de Jean Luc Einaudi pour la reconnaissance du massacre policier et raciste du 17 octobre 1961. Durée 1h15 Intervenante : Dominique MANOTTI Exposition : Du 26/10 au 12/12 « Seules à Berlin » D’après l’œuvre de Nicolas JUNKER Berlin, avril 1945. Ingrid est allemande et sort de plusieurs années d’enfer sous le régime nazi. Evgeniya est russe et vient d’arriver à Berlin avec l’armée soviétique pour authentifier les restes d’Hitler. La première est épuisée, apeurée par les « barbares » qu’elle voit débarquer chez elle, tandis que la seconde, débordante de vie et de sollicitude, est intriguée par cette femme avec qui elle doit cohabiter. Mais chacune tient un journal intime, ce qui permet au lecteur de suivre peu à peu la naissance d’une amitié en apparence impossible… Nicolas Junker fait ici le portrait d’une très belle amitié, mais aussi celui d’une ville où tout est à reconstruire, à l’aube de la Guerre froide et des nouveaux bouleversements que va connaître l’Allemagne... Projection : Jeudi 11/11 à 17h « Un lieu nommé Wahala» Réalisé par Jürgen ELLINGHAUS (France, Togo, Allemagne, 2021) © Jürgen Ellinghaus / Kida Studios Wahala est un cimetière mémorial qui honore les soldats tombés sur le sol de la « colonie modèle » allemande, fin août 1914, après la bataille de Chra qui signa de fait la fin du « Togoland » allemand. Mais l’histoire de Wahala ainsi que son nom renvoient à un passé autrement douloureux. En 1903, l’administration allemande instaura à proximité de la rivière Chra une « colonie de redressement » pour y regrouper des personnes considérées comme récalcitrantes à l’ordre colonial. Kabiyè, Losso, Konkomba, Gourma, Mossi, Kotokoli, Akposso, Moba… furent conduits là depuis leur terre natale, qui, pour la plupart d’entre eux, était située à des centaines de kilomètres plus au nord de la colonie. Wahala / Chra : un lieu où les voix des anciens résonnent avec les images du présent. Durée 1h
Dans le cadre de bd BOUM Du 26/10 Exposition au 12/12 « Seules à Berlin » D’après l’œuvre de Nicolas JUNKER Berlin, avril 1945. Ingrid est allemande et sort de plusieurs années d’enfer sous le régime nazi. Evgeniya est russe et vient d’arriver à Berlin avec l’armée soviétique pour authentifier les restes d’Hitler. La première est épuisée, apeurée par les « barbares » qu’elle voit débarquer chez elle, tandis que la seconde, débordante de vie et de sollicitude, est intriguée par cette femme avec qui elle doit cohabiter. Mais chacune tient un journal intime, ce qui permet au lecteur de suivre peu à peu la naissance d’une amitié en apparence impossible… Nicolas Junker fait ici le portrait d’une très belle amitié, mais aussi celui d’une ville où tout est à reconstruire, à l ‘aube de la Guerre froide et des nouveaux bouleversements que va connaître l’Allemagne... Dimanche Exposition 21/11 « Rencontre avec Nicolas JUNKER » auteur de Seules à Berlin Les conférences et les projections sont en entrée libre. Réservation conseillée au 02 54 44 67 40. Retrouvez toutes nos informations sur le site internet : www.blois.fr/crdm ou sur la page Facebook du Centre de la Résistance de la Déportation et de la Mémoire. Centre de la Résistance, de la Déportation et de la Mémoire 6 square Victor Hugo – 41000 Blois Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, le dimanche de 14h à 18h
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