MASCOTTE CIE JUSQU'ICI TOUT VA BIEN - Adrien Taffanel - Contact Production/Diffusion
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MASCOTTE
CIE JUSQU’ICI TOUT VA BIEN
Adrien Taffanel
Contact Production/Diffusion
Elodie MICHALSKI
+33 (0)6.28.72.54.60
contact@jusquicitoutvabien.org
MAJ 10/21
MASCOTTE
Fiction tendre et burlesque
pour un costume de mascotte et un homme à l’intérieur.
Solo de cirque contemporain
Equilibres sur les mains et mouvement autour d’une mascotte habitée
Footix, Le coq bleu multiplie les apparitions promotionnelles. Création printemps 2022
L’une d’elles lui vaut une énorme frayeur, lors d’une animation Durée visée : 45 min
sur la plage du Prado de Marseille, pour La Poste : Tout public / Extérieur et salles
«Une bande de zozos a soulevé mon personnage, avec la ferme intention de le jeter
à la mer.»
Problème : le costume n’est pas vraiment prévu pour ça »,
et Régis Fassier, comédien qui l’endosse, nage comme une brique, Equipe :
même sans les 20 kg de mousse sur le dos. Ecriture et interprétation : Adrien TAFFANEL
Regard complice : Marc PREPUS
« J’ai dû tellement me débattre qu’ils m’ont laissé tomber. Regard extérieur chorégraphique : Ivan FATJO
Que se serait-il passé s’ils m’avaient jeté dans la Méditerranée ?» Regard extérieur dramaturgique : Florence MINDER
Création costume : Marion BELOT et Ombline DE BENQUE
Le prix à payer pour écouler 120 millions de timbres Footix, Création univers sonore : David PAYCHA
quinze fois le score d’un timbre spécial ? Production et diffusion : Elodie MICHALSKI
Production :
Pierre Godon Compagnie Jusqu’ici tout va bien
« L’histoire secrète de Footix, la mascotte que vous adorez détester» - 2016
Coproductions :
Culture Commune - Scène nationale, Loos-en-Gohelle (62)
Centre régional des arts du cirque de Lille-Lomme (59)
Pôle régional Cirque, Le Mans (72)
Hop-Hop-Hop Circus, St Laurent-Blangy (62)
Moulin de l’Etang, Ville de Billom (63)
Illustrations d’inspiration : Geoff McFetridge
Soutiens institutionnels :
Région Hauts-de-France, aide à la création PRAC
DRAC Hauts-de-France, aide à la création
I-Portunus, aide européenne pour la mobilité créative
Projet lauréat 20-21 du dispositif «Ecriture en campagne» initié par Latitude 50 - Pôle
Arts du cirque et de la rue (BE) en collaboration avec la SACD (France et Belgique) et
La Chaufferie-Acte1 - Liège
Résidences et soutiens :
Cité du Cirque pour le Pôle régional Cirque Le Mans (72) / La Ruche - Service Culturel
de l’université d’Artois - Arras (62) / Chapiteau Méli-Mélo, Versailles (78)
Animakt lieu de fabrique pour les arts de la rue, Saulx les Chartreux (91)
Maison Folie Wazemmes, Lille (59) / BAMP Bruxelles (BE)
Soirs d’été - Ville du Mans (72) / Le Silo, Méréville (91) / De Grote Post, Ostende (BE)
La Fabrique de Théâtre, Bouverie (BE)
NOTE D’INTENTION
Il y a 12 ans, j’ai travaillé dans un « Village Vacances », et l’une de mes missions a été de
revêtir le costume de « Léo », la mascotte de l’enseigne.
Je transpirais des litres de sueur sans dire un mot.
Je tentais tant bien que mal de me mouvoir dans cet accoutrement...
Et j’aimais ça. Je prenais ça comme un défi. Un challenge sportif.
Qu’est-ce que j’arriverais à faire de nouveau sous ce costume ?
Avec quoi j’allais pouvoir les étonner ?
Ces saisons-là, derrière « Léo », c’était moi : peluche géante qui marche mais ne parle pas,
inconnu signant des autographes sous un nom qui n’est pas le sien.
J’ai vécu des situations délicates où l’on doit pourtant continuer d’incarner l’image, la marque,
le personnage plein de bonne humeur…
Faire taire l’homme au-dedans et garder le contrôle.
Partir de ces souvenirs personnels, se nourrir de témoignages, puiser dans l’ambiance des
parcs d’attractions et des vestiaires, tenter d’avoir un rendez-vous avec « l’homme à l’inté-
rieur de Footix », et refaire moi-même l’expérience de l’homme-mascotte.
Trouver le juste milieu entre le cliché et le réel en jouant le jeu des immersions et des ren-
contres.
C’est comme ça que j’envisage cette nouvelle création.
Sous la forme d’une fiction tendre et burlesque, « Mascotte » c’est l’envie de redécouvrir ces
corps cachés sous les costumes, leurs redonner la parole.
Après « Patient » (2017), premier spectacle de la compagnie Jusqu’ici tout va bien, je souhaite
à nouveau questionner les notions d’identité et explorer ce que disent nos corps de nos émo-
tions, dans une proposition circassienne qui place le costume et la contraine physique comme
moteur de jeu, espace de créativité.
Adrien Taffanel,
Artiste équilibriste
Porteur de projet
1ers prototypes du costume : Gants à 4 doigts permettant les équilibres sur
les mains, casque et costume en volume / 2020 ©B.Barrau
UN COSTUME DE MASCOTTE
ET L’HOMME A L’INTERIEUR
PLONGER DANS L’UNIVERS DES MASCOTTES...
« Chauffeur » de stade, emblème publicitaire, danseur en parcs d’attractions : nous avons tous
en tête l’image d’une mascotte joyeuse qui se dandine pour le plus grand plaisir des enfants.
Câlins, selfies, coucous de la main : une ambiance un brin ridicule dont on accepte générale-
ment la simplicité joyeuse.
Le décor est planté : Adrien souhaite d’abord s’emparer de cet imaginaire collectif et se jouer
des « codes » de la mascotte pour mieux les déconstruire. L’étrange peluche se déploiera au
rythme de mélodies en boucles.
De celles qui restent dans la tête. De celles qui finissent par être agaçantes, fatigantes, pour le
public comme pour l’homme sous le costume.
POUR MIEUX S’EN ECHAPPER
Avec la mascotte c’est l’individu qui s’efface, c’est l’humain qui disparaît du spectacle vivant.
La peau est couverte, la voix est étouffée, l’identité est cachée.
Pourtant, il y a bien un humain à l’intérieur.
« Mascotte » c’est le désir de créer une rencontre qui n’a jamais lieu : celle du public et de
l’anonyme sous le déguisement.
Quelqu’un qui veut s’extraire, qui doit reprendre corps, réclamer son identité et s’échapper de
l’univers dans lequel il est plongé à longueur de journée.
Un univers qui semble avoir tout absorbé.
Un instant loufoque entre le spectateur et l’homme jusqu’alors dissimulé.
ROMPRE LE SORTILEGE LE COSTUME DE MASCOTTE
Le principe de la mascotte commerciale, c’est de « doter les produits d’une âme ». Imaginé et réalisé à 4 mains par Ombline de Benque et Marion Belot,
D’ailleurs, le mot mascotte vient du terme provençal « mascoto » qui veut dire « Sortilège ». la mascotte, d’un bleu pastel, se veut tendre et un un peu ridicule,
Ce regard sur l’étymologie nous a ouvert la voie vers une pensée un peu magique, voire mys- comme celles qui habitent nos souvenirs d’enfance.
tique :
L’homme de mousse au sourire figé, et l’homme de chair oublié sous la ouate finissent-ils par Elle a été pensé comme un objet scénique modulable, terrain
partager la même âme ? Qui anime qui ? de jeu et d’imaginaire : Tête, torse, jambes, gants, sont séparables
Jusqu’où le personnage colle-t-il à la peau de celui qui l’incarne ? pour donner lieu à des démembrements et la naissance de drôles
Peut-on s’habiller d’un personnage sans qu’il ne finisse par nous habiter ? de monstres mi-humain mi-mousse.
Qu’est-ce notre enveloppe dit de nous, fait de nous ?
Le «vide intérieur» permet de dissimuler certaines manipulations et mouvements qui offrent
Pour l’être au-dedans, sortir de la mascotte et de l’enveloppe de mousse c’est finalement des métamorphoses du costume.
rompre le sortilège : un processus plus long et complexe qu’un simple déshabillage, c’est un Au fil de la tentative de fuite, ce sont des corps déstructurés et réinventées qui apparaissent,
arrachement proche du rituel. comme autant d’étapes nécessaires à la libération du corps de l’humain.
Ce sont des parures, des peaux, des couches textiles ou invisibles, dont le personnage doit
se défaire. L’envers et l’endroit, l’intérieur et l’extérieur se confondent et naîtront ainsi des chimères à
4 jambes, un homme sans tête et une grande bouche prête à cracher un corps entier.
Par le prisme coloré de cette mascotte, on y évoque les questions d’identité et le rapport à
nos propres corps : la manière dont on les cache ou on contraire dont on les pare, et com-
ment nos « uniformes » de mode ou de travail peuvent absorber et masquer nos individuali-
tés au profit d’un monde lissé, normalisé.
SE JOUER DE LA CONTRAINTE L’ADRESSE
Cette création a également le souhait d’ouvrir le champ d’une recherche Notre désir est de créer une forme tout public qui puisse permettre une lecture à plusieurs
corporelle où la contrainte physique est un moteur créatif. niveaux.
Relativiser l’idée de la prouesse physique lorsqu’il s’agit de la réaliser avec 10 kilos de plus
sur le dos : réinventer la roue, réapprendre la roulade, jouer avec le mouvement contraint. Nous pensons que le sujet amène à des réflexions sur notre société, bien au delà de l’univers
spécifique du divertissement et des mascottes. la répétition au travail, les jobs alimentaires, le
Réinterroger les équilibres sur les mains et l’acrobatie avec un nouveau point de gravité, de burn out, la recherche d’identité, ou encore le traitement du corps et de l’apparence.
nouvelles sensations, de nouvelles difficultés. Le tout sur un ton drôle mais un peu grinçant dont les adultes et les ados pourront se saisir.
Apprivoiser la contrainte et vivre la mascotte comme un corps augmenté.
Profiter de légers rebonds grâce au rembourrage, amortir les chutes, s’épargner quelques Aux vues des étapes de travail en public déjà réalisés, les plus jeunes, dès 5 ans, se prêtent
douleurs... au jeu de l’univers de la mascotte : coloré, chorégraphié, rythmé, c’est un monde auquel notre
société markété les a déjà initiés.
« Mascotte » c’est mettre un corps circassien et ses connaissances techniques dans une
peluche géante, une armure molle. En s’appropriant partiellement les codes de la mascotte, cette proposition de spectacle em-
C’est assumer sur scène un corps d’une nouvelle ampleur. barque de fait ceux qui les ont déjà assimilés : les enfants (et ceux qui le sont un peu restés!)
Néanmmoins, il ne s’agit pas seulement de leur donner ce qu’ils attendent en voyant le cos-
tume, nous souhaitons aussi les emmener vers une déconstruction littérale de cette forme, par
les démembrement de la mascotte et la libération de l’être humain à l’intérieur.
C’est aussi une manière de réfléchir ensemble à celles et ceux dont le travail est de nous di-
vertir.
AUTRES PROJETS :
LA COMPAGNIE JUSQU’ICI TOUT VA BIEN PRÉSENCES EN MILIEUX HOSPITALIERS
Jusqu’ici tout va bien est une compagnie professionnelle basée à Lille qui se struc- > Garde artistique / Centre Hospitalier Universitaire de Lille
ture dès 2017 à l’initiative d’Adrien TAFFANEL. Association loi 1901, elle est officiellement 13-14 Juin 2017 - 24h00 - De midi à midi
créée en 2018, et soutient dans un premier temps la production, la diffusion, et les actions En 2016, Adrien Taffanel entrait en résidence au sein du CHRU de Lille
culturelles autour de PATIENT, premier solo d’Adrien qui marque les débuts de l’aventure afin de nourrir la création de « PATIENT » par le biais d’immersions dans
pour la compagnie. Abordant des questions liées au monde du soin, le projet est soutenu les différents pôles de l’hôpital. Après toutes les heures vécues au sein
par le dispositif d’accompagnement à l’émergence « pépinière » du CRAC de Lomme, mais des différents services, dans l’immensité de ces bâtiments où l’on perd
parfois la notion du temps, a germé l’idée d’une garde artistique.
également par le Centre hospitalier de Lille. Le spectacle a été joué une cinquantaine de fois
Un an plus tard, avec la complicité du service culturel de l’hôpital le pro-
et à donner lieu à de nombreuses actions culturelles. jet se réalise. 24h00, 24 rendez-vous de cirque se sont égrainés, au fil
L’identité de la compagnie se tisse peu à peu, marquant la volonté de placer la ren- des rencontres avec les patients et les équipes soignantes, au détour
contre, l’humain, au coeur de sa démarche, pour imaginer des propositions artistiques où d’un couloir, d’un parking, d’une chambre.
la fiction s’imprègne du réel et amène à des réflexions et des sensations propres à notre
monde actuel. >Présence artistique / Centre Hospitalier, Boulogne-sur-Mer
Avec Mascotte, second projet de création, la compagnie a le souhait de poursuivre le
Octobre & novembre 2018
travail de diffusion mené sur le territoire des Hauts-de-France, mais également en national
Dans le cadre d’un dispositif de « présence artistique », initié par Culture-Santé Hauts-de-France,
et en Belgique; et ce afin d’affirmer sa démarche et continuer d’offrir des propositions ar-
Adrien a été invité à résider pendant 8 semaines au sein du Centre Hospitalier de
tistiques tout public, aux formes variables, en salles de spectacles comme en espaces non Boulogne-sur-Mer. Chorégraphies en chambre autour d’un pied à perfusion, impromptus circas-
dédiés. La compagnie jusqu’ici tout va bien est donc un cadre où faire grandir ces projets et siens pour salles d’attente, recherches autour des rythmes de pas dans le service de rééducation,
rencontres artistiques aux frontières du cirque, du mouvement et des arts de la rue. rencontres dansées inter-services, répétitions et entraînements publics, diffusion du spectacle
PATIENT, créations de Flipbook, auront notamment été proposés.
PRECEDENT SPECTACLE :
> Plaines Santé/ Dispositif DRAC Hauts-de-France
PATIENT Solo en équilibres et en mouvement
30 minutes - intérieur & exterieur - Création 2017
A venir en 2022
Rencontre au carré² est un format d’impromptus de cirque autour de 3
cubes en bois de 60 cm, qui se déploient en établissements de soin et
PATIENT c’est un carré de néons, un artiste, du bruit et de la de santé. Adrien Taffanel est pour l’occasion accompagné d’Ombline
lumière. de Benque et de ses illustrations en live : elle croque la rencontre, les
Un solo d’Adrien TAFFANEL mêlant équilibres sur les mains, mouvements de l’acrobate, comme les regards des spectateurs.
acrobatie et mouvement.
Imaginé pour tous types de lieux de représentations dédiés ou
non au spectacle, PATIENT crée son propre espace, sa propre
géométrie, autour duquel se place le public, en quadrifrontal.
Un spectacle évoquant le monde hospitalier, et l’attente d’un
patient, devenu impatient...
Pour cette première création, il sera notamment soutenu par le
PERFORMANCE
CRAC de Lomme, dans le cadre de « La pépinière » (dispositif Biennale d’art contemporain Appel d’Air, Arras - Automne 2020
d’accompagnement à l’émergence). La 4ème édition de la Biennale «Appel d’air» à Arras proposait de se
La création aura été nourrie de nombreuses immersions en milieu saisir de souvenirs d’arrageois pour imaginer une forme performative
hospitalier, grâce notamment au soutien du CHU de Lille et de sur la thématique de l’empreinte.
l’ARS/DRAC Hauts-de-France. Via «Chute libre», un répondeur téléphonique, la compagnie a récolté
les témoignages d’arrageois évoquant des moments un peu honteux
Environ 50 représentations depuis sa sortie au printemps 2017, avec
ou drôles de chutes.
entres autres une programmation par :
Adrien a ensuite imaginé une série de capsules vidéos où ces voix se
Maison Folie Beaulieu, Lille pour « Les Toiles dans la Ville»
mêlent à l’empreinte du souvenir inversée. Il déjoue les chutes, et ré-
Festival Mimoff, Périgueux
invente les situations où cette fois-ci, il tente de rester sur les mains,
Chalon dans la rue
en équilibre, coûte que coûte.
Constellation Imaginaire- Culture Commune Scène nationale, Loos-en-Gohelle
C.Drouard / B. Cretel / Brigou La Plage
Les Soirs d’été, Le Mans
VivaCité, Sotteville-Les-Rouen
Le Chainon manqant, Laval
orties de Bain, Granville (Prix du public 2019)
ATELIERS, WORKSHOPS / Se rencontrer par la pratique
Les Tailleurs Ecaussinnes (Prix du Jury) Afin de sensibiliser les spectateurs aux créations de la cie, ou simplement pour découvrir la tech-
Mais également en milieu hospitalier et milieu scolaire nique des équilibres sur les mains, la compagnie propose des ateliers de pratiques, stages et
workshops.
Spectacle agréé par le département du Nord au titre de l’aide à la Diplômé d’un BPJEPS activité du cirque, Adrien encadre des ateliers de découverte autour de sa
diffusion. pratique des équilibres et du mouvement à destination de groupes déjà constitués ou à consti-
tuer pour l’occasion. Les séances peuvent être adaptées aux débutants comme aux inités.L’EQUIPE SUR MASCOTTE Marc PREPUS, regard complice
« Je commence ma vie de musicien dans la rue où j’apprends plein
de trucs importants comme l’indifférence du public, l’odeur du pipi
de chien, semer les gendarmes, et surtout ne pas gagner beaucoup
Adrien TAFFANEL, artiste porteur du projet, équilibriste sur les mains d’argent.» C’est ainsi que Marc Prépus décrit les débuts de sa carrière.
Musicien electro - ménager, il réexploite objets désués et jouets démo-
Adrien découvre les équilibres sur les mains avec Kim LANGLET à dés pour créer à l’aide de sa pédale sampler d’étranges symphonies
l’école de cirque des Noctambules, à Nanterre. Puis entre en formation aux influences Hip-Hop.
artistique professionnelle au Centre Régional des Arts du Cirque de Il propose ainsi au public, aux côtés de son ami et régisseur masqué Panda et de son
Lille-Lomme en 2013, où il perfectionne sa technique auprès de Yaqin chien Croûte, des spectacles-concerts où son électro/hip-hop/fusion se nourrie de per-
DENG. sonnages loufoques et déjantés.
A la frontière de la performance, ses shows largement proposés en rue flirtent avec les
styles, les genres. Auto-dérision, travestissements, images et textes provoc’ teintent ainsi
De nombreux projets ponctuent son parcours de formation, notamment avec : HVDZ, son univers autant dans Toy Party, Big Caddy Man ou encore Machine Emotionnelle.
Fred ARSENAULT, Raphaëlle BOITEL, la Cie ADHOK ou encore Willy DORNER. Dans Mascotte, c’est à sa capacité à déranger sans choquer et à son univers transgressif
qu’Adrien fait appel pour l’accompagner à « franchir les lignes » et se jouer des codes.
En 2016, il imagine avec Adèle ALAGUETTE, contorsionniste, un projet de spectacle itiné-
rant à vélo. Ils traverseront ainsi une dizaine de villages de Bourgogne au cours de l’été.
Adrien participe également depuis 2015 à l’aventure du Collectif du Plateau avec le
spectacle « Maximum Quartet », dont il est co-auteur et interprète. Ivan FATJO, regard extérieur chorégraphique
A la sortie de sa formation, la création de la compagnie Jusqu’ici tout va bien marquera Ivan Fatjo étudie la musique et le théâtre au conservatoire national des
son envie de développer des projets plus personnels. arts du Costa Rica et la danse au CNDC d’Angers (France) de 2001 à
Se questionnant constamment sur ce que peut dire notre corps de nos émotions, c’est la 2003. Il collabore avec Joëlle Bouvier, Cyril Davy, Jimmy Ortiz, Abou
notion d’attente qu’il choisit de mettre en jeu avec « PATIENT » en 2017. Lagraa, Nathalie Béasse, Harold Henning, Hans Van Den Broeck...
de nombreux liens seront tissés avec le milieu de la santé et du soin et donneront lieux à
divers projets d’actions culturelles et de diffusion. En 2007, il rencontre Josef Nadj et participe à la création de Entracte,
Cherry Brandy, Ozoon, Pour Dolores...
Adrien s’attache à vivre et partager ses propositions artistiques dans un rapport de
proximité et de complicité avec le public, nourrissant ses créations de rencontres. Il coécrit Paysage Inconnu avec Josef Nadj, Akosh Szelevényi et Gildas Etevenard. Outre
Il explore les équilibres sur les mains non pas comme une finalité, mais comme un point son travail d’interprète, plusieurs projets personnels verront le jour : le solo Uno en 2003,
de suspension et de passage. Dans cette optique, il continue à se former en acro-danse le documentaire Oser en 2004, mais aussi Révolutions avec Jörg Muller et
pour enrichir son vocabulaire physique. Akosh Szelevényi (2012).
Ombline DE BENQUE, conception du costume
Florence MINDER, regard extérieur dramaturgique
Formée aux arts plastiques à l’école ATEP de Paris, c’est en passant son
Autrice, comédienne, metteure en scène suisse installée à Bruxelles, elle diplôme sur le thème «la marionnette et son double » qu’elle rapproche
créé en 2016, sa compagnie Venedig Meer avec laquelle elle poursuit son ses visions des arts plastiques et de la marionnette. Alain Recoing l’ac-
travail où se conjuguent écriture dramatique et performance fondées sur cueille au Théâtre aux Mains Nues puis sa rencontre avec Philippe Genty
une observation sagace et singulière du réel. à l’ESNAM est décisive dans sa recherche sur le théâtre visuel.
Sa dernière création, SAISON 1, série théâtrale, interroge notre rapport Depuis 2001, avec la Cie Stratégies du Poisson, elle explore différentes
au réel et l’emprise de la fiction dans nos vies bousculées par la machine formes d’écriture scénique, créations, installation, performances…
capitaliste, où l’omniprésence de l’image semble répondre à un besoin Dés 2009 elle confronte et échange son travail avec la danseuse Katia Petrowick au sein
transgénérationnel d’écouter et de raconter des histoires. de la Cie L’Embellie Musculaire dont elle est co-directrice artistique. Plusieurs spectacles
En 2018, Florence Minder reçoit le Prix SACD Théâtre en Belgique, pour l’ensemble de son et performances naîtrons : SYSTEME A.R.T, Cong Cong Cong, Les Soyeuses, Le Vestiaire et
travail. Elle est invitée à apporter son regard sur la création en tant «qu’auteur-expert» dans PULL OVER
le cadre du dispositif «Ecriture en campagne» pour lequel Mascotte est l’un des lauréats 20-21.Marion BELOT, construction du costume
Suite à des études d’arts appliqués Marion s’oriente vers les métiers
d’arts en pratiquant la sculpture, le vitrail et la céramique à l’Ecole su-
périeure des métiers d’arts d’Arras. Finalement rappelée par sa fasci-
nation pour le théâtre, elle poursuit un cursus universitaire en Arts du
spectacle à l’Université d’Artois. C’est là qu’elle y découvre sa passion
pour la marionnette et suit en parallèle la classe marionnette au Conser-
vatoire d’Amiens auprès de Sylvie Baillon.
Elle rentre alors à l’Ecole nationale supérieure des arts de la marionnette de Charleville
MASCOTTE
Mézières, et obtient son diplôme pour la conception et la réalisation du spectacle Grasse
carcasse, adaptation de la bande dessinée de Manu Larcenet.
Elle travaille depuis comme comédienne-marionnettiste, au sein du collectif 23h50, mais
PREMIERES DONNEES TECHNIQUES
également dans Histoire d’Ernesto de Sylvain Maurice, dans plusieurs spectacles de la
compagnie Zapoï, pour la compagnie du Vent du riatt, ou encore pour la compagnie du
Mouton Carré. Elle construit des marionnettes pour le collectif Errances, la compagnie
Zapoï, Rodéo Théâtre
Extérieur, espaces non dédiés, et salles
Espace de jeu : 8m x 8m
David PAYCHA, compositeur Sol plat, lisse à niveau, dans l’idéal avec tapis de danse noir
Public en frontal - scène de plain pied
Jauge optimale : 150 spectateurs, gradinés
David commence la batterie à 5 ans et découvre le jazz en écoutant
des artistes aussi emblématiques que Thélonious MONK, Miles DAVIS
ou Brad MEHLDAU.
Ce style musical devient rapidement sa passion et son terrain de jeu Représentations de jour en extérieur
favori. 2 Arrivées électriques 16 A/220 V
Plan feu léger en salle (sur demande)
Après avoir obtenu sa médaille d’or du Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR)
de Cergy-Pontoise, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse
de Paris et multiplie dès lors les collaborations, notamment avec Bastien BRISON, Julien
CORIATT, Thomas BEUF...
En 2017 il collabore à l’écriture sonore et musicale de «PATIENT» première création de la Léger et autonome techniquement, Mascotte peut se jouer dans des
compagnie Jusqu’ici tout va bien. espaces dédiés ou non.
Il sera à nouveau présent pour la composition de l’univers sonore de « Mascotte ». L’espace scénique est quasi nu, le costume étant déjà en soi une scénographie.
La Mascotte c’est la caravane du tour de France, c’est le parc d’attraction, c’est
les bains de foules et les opérations de promotion en plein air...
Il parait donc évident que c’est aussi en espace public qu’une telle proposition
de spectacle fera sens.
Elodie MICHALSKI, production et diffusion
Néanmoins, il s’agit avec « Mascotte » de dévoiler une certaine intimité,
Après son master en études théâtrales à l’université Lille 3, Elodie oc-
la proposition se plaira donc dans des espaces de jeu plutôt protégés
cupera le poste de médiatrice culturelle et coordinatrice des pratiques
amateurs au Centre régional des arts du cirque de Lomme, puis y assure- Comme dans le précédent spectacle, il s’agira aussi de créer une réelle
ra la gestion des actions artistiques événementielles et la communication. proximité physique et un rapport privilégié au spectateur : interactions, adresses
Début 2017, elle choisit de se consacrer à la production et à la diffusion directes et jeu dans l’espace du public.
de spectacles, et commence cette nouvelle aventure avec la sortie de «
Patient ».
Naturellement curieuse et touche à tout, elle participe au développement de la compagnie
et apporte ses idées et son regard sur de nombreux champs, imaginant notamment aux
côtés d’Adrien les actions culturelles et temps de médiation.
Elle accompagne également depuis 2019 la compagnie Little Garden - Fabrizio Solinas
en production et diffusion, et assure ponctuellement des missions pour d’autres projets
(Cirque Rouages en 2018, Cie Beloraj de 2018 à 2020, Cie Un Loup Pour L’Homme en 2020,
interventions au CRAC Lomme...)CALENDRIER DE CREATION
2019 2021 (SUITE)
Rencontres des partenaires, constitution de l’équipe • Juillet - PRESENTATION ETAPES DE TRAVAIL en espace public
3 présentations publiques sur une semaine, avec La Ville du Mans et Festival les Soirs d’été
• Décembre - 6 jours / RESIDENCE A LA TABLE #1 Les 14-15-16 /07/21
Latitude 50 - Pole des arts du cirque et de la rue - Marchin (BE)
Résidence de travail à la table & accompagnement à la pré-production • Août - PRESENTATION ETAPES DE TRAVAIL en espace public
3 présentations , dans le cadre de «Pièces à emporter», Paris
Les 23-24-25-29 / 08/21
2020
• Septembre - 10 jours / RESIDENCE #11 - BAMP Bruxelles
• 1er Semestre - RECHERCHES & IMMERSIONS + PRESENTATION ETAPE DE TRAVAIL en salle Le 16/09/21
> Constitution de l’équipe de création / Observations, immersions dans des stades et parcs
d’attractions, rencontres avec des « hommes-mascottes ». • Septembre - PRESENTATION ETAPE DE TRAVAIL en extérieur
Festival international de La Marionnette de Charleville-Mézières
• Février - 15 jours / RESIDENCE -LABORATOIRE PHYSIQUE #1 - La Ruche - Université d’Ar- Collectif «TADAM»
tois - Arras
> 1er laboratoire physique avec prototype de costume • Novembre - 5 jours / RESIDENCE #12 - Le Silo, Méréville (91)
> Recherches documentaires et iconographiques en collaboration avec l’équipe de la biblio- + PRESENTATION ETAPE DE TRAVAIL en salle Le 05/11/21
thèque universitaire, les étudiants et les enseignants-chercheurs.
• Novembre - 5 jours / RESIDENCE #13 - De Grote Post, Ostende (BE)
• Octobre - 5 jours / RESIDENCE #2 - Chapiteau Méli-Mélo, Versailles (78)
Dont 4 jours avec Marc Prépus, regard complice + PRESENTATION ETAPE DE TRAVAIL en salle Le 21/11/21
• Octobre - 5 jours / RESIDENCE A LA TABLE #2 - Latitude 50 - Marchin BE
en distanciel
Avec Florence Minder, regard dramaturgique /dans le cadre du dispositif «Ecritures en Cam- 2022
pagnes»
• Novembre - 10 jours / RESIDENCE #3 - • Février - 4 jours / RESIDENCE # 14 - Culture Commune, Loos en Gohelle (62)
Culture Commune, scène nationale - Loos-en-Gohelle (62) avec Florence Minder, regard dra- + PRESENTATION ETAPE DE TRAVAIL en salle Le 04/02/22
maturgique
• Mars - 8 jours / RESIDENCE # 15- La Fabrique de Théâtre, Bouverie (BE)
+ PRESENTATION ETAPE DE TRAVAIL en salle Le 07/04/22
2021
• Avril - 8 jours / RESIDENCE # 15- Moulin de l’Etang, Billom (68)
+ PRESENTATION ETAPE DE TRAVAIL en salle et en extérieur
• Janvier - 10 jours / RESIDENCE #4 - Chapiteau Méli-Mélo, Versailles (78)
• Février - 5 jours / RESIDENCE #5 - Animakt, Saux-les-Chartreux
Dont 4 jours avec Marc Prépus, regard complice • Printemps 22 PREMIERES et tournée
• Février - 5 jours / RESIDENCE #6 - Latitude 50 - Marchin BE - Culture Commune
Avec Florence Minder, regard dramaturgique / dans le cadre du dispositif «Ecritures en Cam- - Centre régional des arts du cirque de Lomme
pagnes» - HopHopHop Circus, Arras
- Pôle régional Cirque Le Mans
• Mars - 10 jours / RESIDENCE #7 - Cité du Cirque pour le Pôle régional Cirque Le Mans (72) - ...
• Avril - 5 jours / RESIDENCE #8 - HopHopHop Circus, Arras
• Juin - 5 jours / RESIDENCE #9- Centre régional des arts du cirque de Lomme
• Juin - 5 jours / RESIDENCE #10- L’atelier, Bruxelles
Avec Florence Minder, regard dramaturgique & Ivan Fatjo, regard chorégraphique.CONTACTS
Siège social :
16, rue du Château d’Isenghien
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Artistique & technique
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