Modèles économiques du digital
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Modèles économiques du digital Le développement du digital a fait surgir de nouveaux modèles économiques. Ces modèles naissent généralement des innovations réalisées par des start-ups. De la même façon que les start-ups bousculent les entreprises traditionnelles, les modèles économiques du digital bousculent les modèles économiques traditionnels. Les modèles économiques du digital : les fondamentaux Le développement du digital a fait surgir de nouveaux modèles économiques. Ces modèles naissent généralement des innovations réalisées par des start-ups. De la même façon que les start-ups bousculent les entreprises traditionnelles, les modèles économiques du digital bousculent les modèles économiques traditionnels.
1. Les principaux modèles économiques du digital Dans le domaine du digital, les entreprises placent les besoins du client au centre de leur préoccupation. Cette adéquation avec l’environnement du client fait la force de ces nouveaux modèles économiques. Toutefois, ils ne viennent pas remplacer les modèles existants, mais plutôt en complément. Les plus plébiscités de ces modèles ces dernières années sont les suivants • LE MODÈLE FREEMIUM Ce modèle est un mixte du modèle gratuit (Free) et du modèle payant (Premium). Le principe de ce modèle est d’attirer un nombre important d’utilisateurs à travers une offre gratuite et de convertir une partie de ceux-ci en utilisateurs payants. Ces derniers auront donc accès à des fonctionnalités plus pertinentes et absentes de l’offre gratuite. Ce modèle est un excellent levier pour établir la notoriété et la popularité d’un service et/ou produit. Plusieurs plateformes fonctionnent sur ce modèle. On peut citer : LinkedIn, Spotify, Tinder, Prestashop • LE MODÈLE DE L’ABONNEMENT Avec ce modèle économique, l’utilisateur paye pour l’accès à un service et/ou produit et non pour sa possession. Contrairement à d’autres modèles économiques du digital, ce modèle n’est pas neuf (on pense au leasing automobile ou d’équipement industriel.) ; cependant, il a largement évolué ces dernières années. Ce modèle a l’avantage de toujours proposer des services et/ou produits à jour et dans leur dernière version. Il est autant apprécié des utilisateurs (réduit le nombre d’impayés) que des entreprises (fidélise la clientèle.). Ce modèle est utilisé par la presse en ligne et plusieurs plateformes digitales dont Netflix. • LES MODÈLES DATA-DRIVEN Ces modèles sont axés sur les données : smart data. L’économie de la data croît à mesure que les entreprises comprennent comment tirer profit de la diversité des données qu’elles collectent. Grâce aux outils digitaux, ce modèle permet aux entreprises d’améliorer leur processus de prise de décisions, de mieux connaître leurs clients, de leur proposer des offres plus pertinentes, etc. Les entreprises telles que Cryptek Labs (utilise les données pour analyser les expressions spontanées des clients) et Synomia (transforme des données en insights pour permettre des meilleures prises de décisions.) utilisent ce modèle.
• L’ÉCONOMIQUE COLLABORATIVE L’économie collaborative est une économie de pair à pair. Elle est basée sur l’organisation des individus en communauté par l’intermédiaire des plateformes digitales. Centré sur l’utilisateur, un modèle économique collaboratif a l’avantage de réduire les coûts des produits et/ou services. Ce modèle naît d’une nouvelle façon de travailler, de s’organiser, d’acheter et de vendre propre au domaine du web. Les plateformes digitales telles que Blablacar et Airbnb utilisent ce modèle. • LES MODÈLES CIRCULAIRES Écologiques et vertueux, les modèles circulaires sont des modèles économiques basés sur l’utilisation rationnelle des ressources. Ils répondent à la problématique de l’obsolescence programmée des produits, permettent l’optimisation des ressources devenant rares et jouent un rôle dans la gestion des produits et du recyclable. La plateforme Back Market (vente de produits reconditionnés tels que smartphones, tablettes ou pc) utilise ce modèle. Pour éviter le gaspillage alimentaire, la plateforme digitale Jette Pas Partage utilise et favorise l’économie circulaire par la mise en relation des particuliers, des entreprises, des associations pour organiser des dons et collectes de produits non utilisés dont la date d’expiration approche. 2. Économie du digital et prix des logiciels Il est paradoxal de constater, selon une étude de capiche.com, que les prix des logiciels ont augmenté de 62 % entre 2009 et 2019 alors que, pendant la même période, sont arrivés de multiples services gratuits (mails, appels vidéo). Les secteurs les plus impactés par cette augmentation sont les ressources humaines (259 %), le CRM (119 %) et le marketing (103 %). Cependant, ces fluctuations de prix ne sont pas dues au hasard, mais sont la conséquence de l’émergence de nouvelles stratégies économiques. Certains acteurs privilégient la gratuité pour générer des souscriptions premium ou pour vendre du hardware alors que d’autres estiment qu’un prix élevé est un gage de qualité. Tous ces modèles trouvent un succès parce qu’ils répondent de façon pertinente aux besoins des consommateurs. Les modèles économiques du digital naissent et évoluent par rapport à un besoin. Plus le digital prendra de l’ampleur plus ces modèles seront utilisés. Les entreprises traditionnelles ne doivent pas rester sur la touche car elles ont au contraire, tout à gagner à s’inspirer de ces nouveaux modèles. Ce n’est pas leur extinction qu’ils annoncent, mais plutôt de nouvelles perspectives de développement. Les sources : https://cdn.pixabay.com/photo/2017/09/07/08/54/money-2724241_960_720.jpg
https://www.lemonde-apres.com/fr/blog/les-modeles-economiques-de-leconomie- digitale https://c-marketing.eu/nouveaux-business-models/ https://www.blogdumoderateur.com/etude-augmentation-prix-logiciels/ LA PRESSE ET LA MONÉTISATION DE L’INFO Dans un environnement où l’information est accessible facilement et en quantité, la presse écrite peine à trouver sa place. Après des années passées à se réinventer, de nouveaux modèles économiques semblent émerger. Faisons ensemble un point sur la presse de demain ou le combat d’un média pour faire face à l’ubérisation de la société. 1. UN MODELE PAPIER EN CRISE 1.1. LA DÉSAFFECTION DU SUPPORT PAPIER Symbole d’une époque révolue, le papier est de plus en plus boudé par les français. De 107 000 quotidiens imprimés en 1985, nous sommes passés à 86 000 en 2015. La cause de tout cela repose non seulement sur l’évolution des comportements des lecteurs qui préfèrent rechercher des informations sur leur smartphone (48,63
millions d’utilisateurs uniques), mais aussi sur l’explosion de la masse d’information disponible librement sur Internet. 1.2. DES SOURCES DE FINANCEMENT EN CRISE La crise du papier est d’origine technologique mais aussi économique. Le mode de financement de la presse reposait jusqu’alors principalement sur la publicité, or celle- ci a elle-même connu des difficultés. En effet, les encarts publicitaires digitaux génèrent moins de recettes que sur des médias plus “traditionnels”. En plus de cela il faut rajouter la disparition d’une autre source importante de revenus, les petites annonces, qui s’affichent désormais sur des plateformes internet dédiées comme LeBonCoin. Ainsi les revenus de la presse ont considérablement baissé provoquant dans leur sillage une rupture identitaire. 1.3. UNE LENTE MÉTAMORPHOSE En passant d’abord par le leurre de l’information gratuite, la métamorphose de la presse s’opère par tâtonnements. Comme dans d’autres domaines d’activité, beaucoup d’argent a été investi pour relancer l’ancien modèle économique mais sans donner de résultats probants. L’apparition de nouveaux acteurs conjuguée à des mutations sociales profondes a changé la donne. 2. APPARITION DE NOUVELLES STRATEGIES
Pour pouvoir survivre, la presse a dû réfléchir à une nouvelle forme de communication pour séduire à nouveau les lecteurs. Des approches parfois contradictoires mais toutes porteuses d’un nouvel espoir. 2.1. UNE INFORMATION EN QUÊTE DE SENS Bien que l’information soit disponible en quantité, force est de constater que la qualité n’est pas forcément au rendez-vous. C’est en partant de ce constat que certains ont choisi de se positionner sur un contenu plus travaillé et plus fiable. La “slow press” a pour vocation de rassurer et fidéliser le lecteur puisque payante. Mais ce n’est pas la seule piste explorée. Un filon n’avait pas encore été investi, il s’agit de la création de contenu par les marques : le brand content. A l’instar de la publicité, les entreprises peuvent être une source de revenus non négligeables pour la presse. Originellement productrices de contenu, les rédactions se transforment malgré elles en véritables agences de communication pour survivre 2.2. DES MODES DE DIFFUSIONS NOUVEAUX Les journalistes, victimes collatérales de la crise, se mettent eux aussi à repenser leur métier. Ils se mettent davantage en avant et fédèrent autour d’eux de véritables communautés de lecteurs. Ils peuvent ainsi commercialiser directement leur travail par le biais d’un lectorat fidèle à leur plume. Les rédactions, de leur côté, visent désormais la diversité en mettant en place de véritables plateformes de contenus multimédia (exemple La Presse Libre). Autant de stratégies qui laissent présager une véritable dynamique vertueuse pour l’avenir. Après tous les efforts déployés par le secteur pour maintenir un traitement de l’information et une diffusion fiable, nous sommes tentés de faire un bilan sur cette presse 2.0. A l’heure actuelle il semble difficile de trouver une solution lucrative et durable. Cependant ce dont nous pouvons être sûrs, c’est que les bouleversements subis par la presse ne sont que le reflet d’une économie en pleine ubérisation. Les ajustements stratégiques mis en place ont permis au secteur de survivre mais le véritable défi aura été de reconnaître en la digitalisation une opportunité plutôt qu’une fatalité Sources : Images : freepiks https://www.strategies.fr/blogs-opinions/idees-tribunes/4010083W/la-presse-en- ligne-sur-la-voie-de-la-monetisation.html
https://www.strategies.fr/actualites/medias/4028763W/comment-la-presse-trouve- de-nouvelles-sources-de-revenus.html https://www.contrepoints.org/2018/09/27/325968-la-presse-bousculee-par-le- numerique https://www.lesechos.fr/2016/03/la-presse-a-la-recherche-de-nouveaux-business- models-1110423 https://www.franceinter.fr/economie/la-presse-n-a-pas-toujours-pas-change-de- modele-economique Interview de Michael Bourguignon La presse digitale : un modèle économique rentable ? Michael Bourguignon, directeur des revenus et du numérique de La Dépêche Interactive, du groupe La Dépêche du Midi, nous éclaire sur les différentes stratégies de la monétisation de la presse digitale de son groupe. Depuis la fin des années 1990, la presse fait face à une transformation sans précédent, à l’instar de tous les médias. Certains acteurs ne réussissent pas à prendre ce virage digital et disparaissent, d’autres s’adaptent, s’appuient sur les nouvelles technologies pour rebondir et capter de nouvelles audiences. Au regard de ce phénomène comment La Dépêche se situe-t-elle ? ladepeche.fr a été créée en 1998, y a-t-il eu un moment de bascule ou l’idée de créer une déclinaison digitale est venue petit à petit ? Lorsque le site a débuté, il n’existait pas de rédaction web à l’époque. Il était géré comme un mal nécessaire par la rédaction print, quasiment pas mis à jour, seulement une 10e d’articles mis en ligne quotidiennement avec une audience très faible. En 2007, des moyens importants ont été engagés par le groupe [La Dépêche du Midi] pour développer le site en matière d’audience et de chiffres d’affaires, pour ne pas laisser passer l’opportunité du passage au digital. J’ai été recruté à ce moment-là, je viens du Figaro, de L’Internaute Magazine, et j’ai apporté à la fois une culture publicitaire, éditeur print, et Pure Player avec une compétence de contenus spécifiques pour le web. L’équipe, la façon de travailler a évolué vers un mode industriel, avec une volonté forte de créer un contenu spécifique pour le web.
Quelle est la place du numérique dans le développement de La Dépêche ? Nous sommes passés en 2007 de moins de 100 000 visiteurs par mois, à 11 millions début 2020. Nous n’avons jamais eu autant d’audience avec le numérique, nous n’avons jamais fait face, au contraire nous saisit cette opportunité. Aujourd’hui, print plus web, c’est trois fois plus d’audience dans le groupe. Les seuls développements opérés sont sur le numérique et nous essayons de nous maintenir pour le papier. Tous les objectifs de progression de chiffres d’affaires sont sur le numérique, avec plusieurs sources potentielles : La publicité locale : des régies locales qui vendent aux annonceurs locaux des espaces publicitaires sur le papier et sur le web, avec ici aussi une transformation dans le métier. On ne vend pas le papier comme le numérique. Le numérique met à disposition de nombreux éléments qui permettent de mesurer, de mettre en place des dispositifs très fins et ainsi viser des microcibles Publicité extra locale : sur une page web il y a 6 ou 7 espaces publicitaires disponibles, les inventaires. Si ces derniers ne sont pas vendus, on fait appel à des places de marché avec un système d’enchères, via la publicité programmatique, pour vendre au plus offrant. Nous avons instauré des flux pour brancher toutes les places de marchés sur notre inventaire disponible par la régie locale, ils sont ainsi pris en charge par la publicité extra locale. Quelle est la part des revenus générés par les abonnements payants ? Est-ce un enjeu important dans votre développement digital ? Les abonnements numériques payants sont la troisième source de revenus. Ils sont notre cheval de bataille du développement car la valeur ajoutée avec le support numérique n’est pas évidente. Le journal, on peut le lire quand on veut comme on veut, le plier, le déplier, le mettre dans la poche, le prêter, le montrer. Alors que le numérique se lit sur un support plus petit avec une moins bonne définition, moins confortable à lire. Nous menons un vrai combat pour trouver des valeurs d’usage supplémentaires pour l’abonnement numérique payant en couplant le journal, le socle de l’abonnement numérique, à de la consommation illimitée sur le site et de réserver quelques articles à nos abonnés.
Quelles sont les principales sources de revenus du site ? Nous avons un double modèle : un modèle basé sur l’audience qui nous permet de générer de la publicité et qui représente l’essentiel de nos revenus, et un modèle abonnement print conjugué avec l’abonnement web. Nous essayons de faire en sorte que les abonnés basculent vers le numérique, qui est pour nous la suite du modèle. Comment envisagez-vous l’avenir de la presse numérique ? Notre métier aujourd’hui est de continuer à garder le maximum d’activités commerciales sur le Print, sur la vente au numéro et des abonnements. Nous voulons en même temps continuer à développer la partie numérique, puisque notre modèle économique sera essentiellement numérique. Le papier continuera d’exister, deviendra un produit recherché, de luxe. On sera prêt à payer un prix plus important, pour un produit qui sera synonyme de confort de plaisir. Et ce sera à nous de renouveler le produit pour qu’il reste attractif. Quels sont vos axes d’innovation ? Nous exportons de nouveaux formats mais nous avons de nombreuses actions à mener dans notre périmètre. Nous avons une belle marge de progression à faire dans la vente de la publicité locale et des abonnements numériques payants, avec des améliorations à faire dans le tunnel de conversion, mais aussi dans la présentation et la scénarisation des offres. D’abord faisons bien notre métier ! Cela ne nous empêche pas de réfléchir et de tester des idées sur nos sept titres de presse avec des vidéos, des podcasts sur quelques rubriques. On va aussi créer des communautés sur un sujet novateur, dans un village, par exemple. Elles font ainsi remonter de l’information locale, servicielle avec une vraie valeur d’usage pour permettre aux gens avec des outils simples, de contribuer, publier et échanger. L’idée est donc de multiplier les expériences pour voir comment le lecteur réagit : est- ce lourd à produire, est-ce porteur en matière d’audience ou d’abonnement ? Ensuite on décide si on industrialise ou pas. Merci infiniment à M. Michaël Bourguignon d’avoir bien voulu se prêter au jeu de l’interview et d’avoir partagé pour webmaster-formation.fr son expérience.
Portrait de Julie Lelouch Nous rencontrons Julie Lelouch webmaster diplômée en 2012. Elle revient pour nous sur son parcours, son expérience et son ressenti sur la formation suivie au lycée Saliège. D’agronome à webmaster : une reconversion réussie Après des études en Agronomie et en Communication, Julie s’occupe d’un gîte et prend du temps pour s’occuper de sa famille. Les aléas de la vie l’amènent à trouver une formation pour se reconvertir et lui permettre une insertion rapide. C’est là que Julie intègre la formation de Webmaster. Aujourd’hui, chargée de communication dans le digital en tant que webmaster par la société SQLI. Elle accomplit de nombreuses missions telles que l’accompagnement de sociétés en webmastering, webmarketing, conseils en SEO, etc. Depuis la fin de sa formation, Julie a toujours trouvé du travail comme webmaster. Elle a occupé différents postes et connu une seule courte période de chômage qui correspond à l’intervalle entre la fin d’un emploi et le début d’un autre.
C’est avec un grand « oui » qu’elle nous répond lorsque nous lui demandons si elle pense avoir réussi sa reconversion. Ses impressions sur la formation de webmaster En 2020, soit 8 ans après la fin de la formation, Julie nous parle de son expérience et de son ressenti. Pour elle, la formation webmaster est complète et permet d’être rapidement opérationnel, « elle apporte une capacité à s’enrichir. » Les contenus sont de qualités et les cours se déroulent dans la bienveillance. Elle trouve également que l’équipe enseignante et l’administration font preuve de tolérance vis-à-vis des étudiants. « Gisèle Gingand et Christophe Alcantara ont été formidables et toujours présents » nous confie-t-elle. Elle se souvient de s’être sentie, par moment, submergée par la charge de travail et perdue par rapport aux étudiants qui avançaient plus rapidement. La formation permet de développer la cohésion et l’entraide au sein du groupe qui sont des valeurs très importantes. Cela aide également à surmonter ses doutes et ses difficultés. Sa vision du métier de webmaster Ce qui a attiré Julie dans le métier de Webmaster, c’est sa polyvalence. Il évolue en permanence, demande de la pratique, de l’approfondissement. Il est primordial de se tenir toujours au courant. À la fin de sa formation, Julie ne sait pas encore vers quel secteur de la profession elle va se diriger. Grâce à sa soif de connaissance, elle touche à différentes fonctions qui lui permettent d’être un webmaster accompli. Son expérience lui permet de nous donner quelques qualités importantes de ce métier : Être rigoureux, il faut vérifier, revérifier et se faire vérifier (par exemple pour l’orthographe). Apprendre tout le temps (via les recherches, la veille, les collègues « vol de connaissances », ou tout autres moyens). • Savoir identifier les personnes ressources. • Être très à l’écoute des demandes et des communicants (répondre tout en respectant ce qui est possible de faire techniquement.)
Nous remercions Julie pour sa disponibilité, sa sympathie et le partage de son expérience. Pour en savoir davantage sur Julie, n’hésitez pas à consulter son site : http://www.julie-lelouch.fr
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