NEXUS LAND USE : Présentation des premiers travaux
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Pourquoi un module spécifique Land Use ? En raison de l’importance de sa contribution aux émissions, les émissions LULUCF ne peuvent être ignorées dans l’élaboration des stratégies de mitigation/adaptation : Déchets et eaux usées 2,8% Approvisionneme Foresterie nt énergétique 17,4% 25,9% Agriculture 13,5% Transports 13,1% Bâtiments Industrie résidentiels et 19,4% commerciaux 7,9% Données IPCC 2004 Les interactions avec les autres secteurs rendent nécessaire la mise en cohérence des dynamiques d’usage des sols avec l’évolution globale de l’économie. Séminaire CIRED – 16 octobre 2008 2
Intégration du NEXUS LAND USE dans la structure récursive d’IMACLIM-R Time path Static Equilibrium t Static equilibrium t+1 Updated parameters (tech. coef., stocks, etc.) ORHICDEE Fossil fuels Transport Electricity, Land-use AGRIBIOM Bottom-up sub models (reduced forms) Marco economic growth engine Price-signals, rate of return Physical flows 3
Objectifs du modèle • Intégrer les contraintes physiques et économiques de l'usage des sols dans les simulations de long-terme ; • Evaluer les stratégies et politiques climatiques ; • Développer des scénarios multigaz incluant les émissions LULUCF ; • Dialogue et feedback avec les modèles climatiques : émissions de CO2 ↔ impact sur le climat ↔ rétroaction sur l’agriculture 4
Intégration du NEXUS LAND USE dans la structure récursive d’IMACLIM-R Equilibre Statique t Equilibre Statique t+1 Rev. / tête t Prix de la terre LAND USE NEXUS Population t Profit (π) Prix du Coefficient de carbone t CO2 Prix de Capacités de l’énergie t production AGRIBIOM 5
Principe de modélisation : Résolution d’un équilibre Offre - Demande Demande Surfaces agriculture-foresterie Production animale extensive Grandeurs économiques de l’équilibre statique Alimentation Surfaces ENDOGENE animale agricoles (feed) Alimentation Production humaine Végétale Surfaces Résolution RENDEMENTS à mettre de l’équilibre Biocarburants O/D Forêts en culture de 1ère génération Zones à Biocarburants de seconde rendement trop génération faible EXOGENE Prix de la Zones Autres cultures agricoles terre désertiques, (coton, fibres…) inaccessibles, etc. Exploitation forestière (bois-énergie + matériaux) Zones urbaines 6
Le prix de la terre répond-il aux lois de l’offre et de la demande ? • En France, le prix de la terre est régulé par les SAFER : 140 130 120 110 Source : Ministère 100 de l’agriculture 90 80 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Prix de la terre RBEA Indice des prix agricoles • Dans les PVD, les régimes fonciers sont rarement clairement établis, et l’usage de la terre se confond le plus souvent avec le droit de propriété. 7
Le prix de la terre répond-il aux lois de l’offre et de la demande ? … Une tendance nouvelle 8
Le bloc demande Demande agriculture-foresterie Production animale extensive Alimentation animale (feed) Alimentation Production humaine Végétale Biocarburants de 1ère génération Biocarburants de seconde génération Autres cultures agricoles (coton, fibres…) Exploitation forestière (bois-énergie + matériaux) 9
Le bloc demande • Demande totale de calories = f1 (revenu/tête ; Pop) • Demande de calories animales = α (revenu/tête) . f1 ⇒ Partage entre intensif et extensif en fonction des coûts de production (+ loin) • Demande de biocarburants = f2 (prix énergie ; prix du carbone ; prix de la terre) ⇒ Reste à spécifier la transition entre première et seconde générations • Demande de bois : en lien avec Nexus résidentiel (biomasse énergie) et Nexus matériaux 10
Le bloc offre Surfaces Surfaces ENDOGENE agricoles Forêts Zones à rendement trop faible EXOGENE Zones désertiques, inaccessibles, etc. Zones urbaines 11
Le bloc offre En l’état, la courbe d’offre est décrite par un « bout de fonction » arctan : 1500 1400 1300 1200 Hectares 1100 1000 900 800 700 600 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 Prix de la terre 12
Détermination des rendements : le rendement végétal • La distribution du rendement végétal dans l’espace est modélisée par une loi normale : 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 10000 15000 20000 25000 30000 35000 ObservationsModèle Observations Source : LSCE • Cette distribution doit évoluer en fonction des conditions agro-écologiques et des choix techniques. 13
Projection de la distribution du rendement végétal sur un siècle 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 0 2 4 6 8 10 12 1960-1970 2089-2099 1960-1970 Source : LSCE 14
Détermination des rendements : le rendement végétal • Le rendement végétal est déterminé de façon à minimiser le coût unitaire d’exploitation de la terre : λ CIener × Pener CoûtUnitaire = + ρ ρ Avec : λ = « shadow price » de la terre ρ = rendement végétal CIener = f (ρ) • On en déduit de ce programme : ρ = g i (λ ) Translation de la fonction de distribution du rendement végétal 15
Détermination des rendements : la production animale intensive et extensive • Rendement prod. animale extensive = constante (environ 140 kcal / ha) • Rendement prod. animale intensive : Cal. Veg / ha Cal. Anim / ha ρ veg ρ int = β Cal veg / cal anim Avec β = coefficient de transformation de calories végétales en calories animales. • La répartition de la production animale entre intensif et extensif résulte de la comparaison des coûts de production respectifs : β ? λ ( Intensif ) ( λ + CoutInt ) ≈ ( Extensif ) ρ veg ρ ext 16
La répartition entre production animale intensive et extensive Rdt Veg 5000 4500 4000 Courbe de distribution INTENSIF 3500 Coût intensif < Coût extensif 3000 2500 2000 βyrdtext 1500 EXTENSIF Coût intensif > Coût extensif 1000 500 0 -3600 -3200 -2800 -2400 -2000 -1600 -1200 -800 -400 0 400 800 1200 1600 2000 2400 2800 3200 3600 4000 4400 4800 5200 5600 6000 6400 6800 7200 7600 8000 8400 8800 9200 9600 10000 Fréquence Prix de la terre 17
Résultats : part de l’intensif dans la production animale 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 500 1500 2500 3500 4500 5500 6500 Prix de la terre 18
Sorties du modèle La détermination des surfaces mises en culture et des surfaces disponibles permet de déduire un équilibre physique. Un indice de rareté de la terre peut être calculé à partir de cet équilibre. Sous certaines conditions, cette grandeur physique correspond à une grandeur économique, c’est-à-dire au prix de la terre. Le prix de la terre permet d’obtenir : • une répartition des usages des sols entre différents types de culture et différents niveaux d’intensification • le profit du secteur agricole • les nouvelles capacités de production • et un coefficient d’émissions de C02 Ces variables seront intégrées dans le calcul de l’équilibre statique en t+1. 19
Références BOUWMAN AF, DER HOEK KWV, EICKHOUT B, et al. Exploring changes in world ruminant production systems. Agricultural Systems. 2005;84:121-53 MERRY F., AMACHER G., EIRIVELTHON L. Land Values in Frontier Settlements of the Brazilian Amazon. World Development Vol. 36, No. 11, pp. 2390–2401, 2008 HUBERT Marie-Hélène and MOREAUX Michel. The challenge of meeting the future food needs. 2007 SASSI O., CRASSOUS R., HOURCADE J.-C., GITZ V., WAISMAN H., GUIVARCH C., 2007, Imaclim-R : a modelling framework to simulate sustainable development pathways, International Journal of Global Environmental Issues BANSE M., van MEIJ H., TABEAU A., WOLTJER G., Will EU Biofuel policies affect global agricultural market ? European Review of Agricultural Economics Vol 35. 2008. 20
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