ONCHOCERCOSE - PROFILS DE PRODUITS CIBLES (TPP) DE DIAGNOSTIC - pour soutenir la chimiothérapie préventive
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OMS | MALADIES TROPICALES NÉGLIGÉES ONCHOCERCOSE – PROFILS DE PRODUITS CIBLES (TPP) DE DIAGNOSTIC pour soutenir la chimiothérapie préventive
ONCHOCERCOSE – PROFILS DE PRODUITS CIBLES (TPP) DE DIAGNOSTIC pour soutenir la chimiothérapie préventive
Onchocercose – Profils de produits cibles (TPP) de diagnostic pour soutenir la chimiothérapie préventive ISBN 978-92-4-002451-9 (version électronique) ISBN 978-92-4-002452-6 (version imprimée) © Organisation mondiale de la Santé 2021. Certains droits réservés. La présente publication est disponible sous la licence CC BY-NC-SA 3.0 IGO. La traduction française a été réalisée par Mr Michel Kabore. En cas d’incohérence entre la version anglaise et la version française, la version anglaise est considérée comme la version authentique faisant foi.
Table des matières 1. Epidémiologie 1 2. Réponse de la santé publique 1 3. Les outils de diagnostic actuellement disponibles et leurs limites 2 4. Groupe consultatif technique sur le diagnostic 3 5. Besoin de nouveaux TPPs 3 6. Conclusion 5 7. Cartographie 6 8. Arrêt 11 Bibliographie 16 iii
1. Epidémiologie L’onchocercose, également connue sous le nom de cécité des rivières, touche environ 21 millions de per- sonnes, dont 99 % des cas dans 31 pays subsahariens (OMS, Fiche d’information 2020). La maladie est causée par le ver filarien Onchocerca volvulus, qui est transmis par les mouches de l’espèce Simulium. Les vers adultes vivent dans des nodules, dont certains sont sous-cutanés. En revanche, les embryons (micro- filaires, mf) peuvent migrer à travers la peau, provoquant un prurit débilitant et une maladie de la peau, et vers les yeux, entraînant une cécité progressive et permanente. L’onchocercose pourrait également en- traîner des troubles neurologiques, notamment l’épilepsie (Chesnais, 2020), le syndrome du hochement de tête (Geelhand de Merxem, 2020) et un retard de croissance. 2. Réponse de la santé publique Actuellement, au moins 217,5 millions de personnes vivent dans des zones connues pour être endémiques de l’onchocercose (WER 2019). La morbidité est contrôlée par l’administration de masse (AMM) du médicament ivermectine, avec 157 millions de traitements administrés en 2018 (OMS, 2019). Ce médicament bloque temporairement la transmission de l’infection en éliminant les micro- filaires, mais ne tue pas les vers adultes, qui ont une durée de vie reproductive d’environ 10 ans, ce qui nécessite le maintien de l’AMM pendant plus de dix ans. En 2010, sur la base des progrès réalisés dans l’élimination de la transmission de l’onchocercose dans les Amériques ainsi que dans quelques foyers en Afrique subsaharienne, les objectifs mondiaux ont été révisés, passant du contrôle de la morbidité à l’élimination (interruption de la transmission, IdT) (OMS, 2010). En 2020, après plusieurs cycles de consultation publique, l’OMS a publié le projet de feuille de route 2021-2030 sur les maladies tropicales négligées (MTN) (OMS, 2020, Feuille de route), que la 73ème Assemblée mondiale de la santé devrait approuver. La feuille de route identifie comme une action critique la cartographie des zones suspectes d’endémie de l’onchocercose, avec lancement de l’AMM partout où cela est indiqué. Elle identifie également comme critique le développement de meilleurs outils de diagnostic pour faciliter la cartographie et la prise de décision (OMS, 2020, Feuille de route, Figure 12). Le principal objectif spécifique à l’onchocercose est d’augmenter le nombre de pays dont on a vérifié l’interruption de la transmission de 41 (soit 12 %) en 2020 à 12 (soit 31 %) en 2030 (OMS, 2020, feuille de route, voir Tableau). Ce changement exige que le traitement soit élargi pour inclure les zones hypo-endémiques qui étaient auparavant exclues de l’AMM. Les zones hypo-endémiques sont définies comme ayant une prévalence de nodules sous-cutanés palpables
3. Les outils de diagnostic actuellement disponibles et leurs limites Les principaux outils de diagnostic de l’onchocercose se répartissent en plusieurs catégories : 1. L’analyse de prélèvements de peau, également connue sous le nom de biopsies cutanées, par microscopie ou par des techniques moléculaires est considérée comme fiable, mais elle est rel- ativement peu sensible, a un faible débit, et peut être douloureuse pour le patient si le matériel et la technique appropriés ne sont pas assurés. Les populations sont réticentes à participer aux biopsies cutanées, en particulier lorsque l’onchocercose n’est pas considérée comme un problème par la population locale et/ou lorsque des enfants sont concernés. 2. La palpation des nodules a été l’un des principaux moteurs du Programme africain pour le con- trôle de l’onchocercose, utilisée pour l’évaluation épidémiologique rapide (REA) ou l’évaluation et la surveillance rapides de l’onchocercose (REMO). Une prévalence/proportion d’environ 5% de personnes ayant des nodules palpables dus à d’autres étiologies rend cette technique accept- able pour les zones méso- et hyper-endémiques mais insuffisamment spécifique pour les zones hypo-endémiques. 3. Le test de pansement à la DEC est un test transdermique contenant du diéthylcarbamazine qui tue les microfilaires dans la peau, déclenchant une urticaire réactive (la réaction de Mazzotti) qui peut être visualisée. Le fait qu’il faille deux jours sur le terrain1 pour surveiller les réactions cutanées est une limitation et il existe des problèmes de spécificité dans les zones co-endémiques de L. loa (Ozoh, 2007). Des pansements à la DEC “prêts à l’emploi” (Awadzi, 2015) fabriqués aux normes BPF par un fabricant spécialisé dans les systèmes d’administration transdermique peu- vent être obtenus par les ministères de la santé qui en font la demande à l’OMS (contact TDR : Dr. A. C. Kuesel). L’évaluation à grande échelle du pansement à la DEC n’a été effectuée jusqu’à présent que dans des populations qui étaient négatives aux biopsies cutanées (Diawara, 2009) et doit être menée dans des populations ayant différents niveaux de densité microfilarienne cutanée pour évaluer sa performance et sa sécurité. 4. Le test sérologique de l’Ov16 fait partie des critères actuels de l’OMS pour l’arrêt de l’AMM, au même titre que les évaluations entomologiques (OMS 2016). Il est également à l’étude comme outil d’identification des zones hypo-endémiques. Le rapport de la 3ème réunion du Sous- Groupe consultatif technique de l’OMS sur l’onchocercose a résumé les résultats de l’évaluation des différents tests Ov16 dans divers contextes de programmes et a identifié les différences de performance avec différents types de spécimens et les problèmes de précision (OMS, 2020, Rapport). Le test ELISA nécessite toujours des taches de sang séché ; un TDR donne de meilleurs résultats avec des taches de sang séché qu’avec du sang entier. L’un des problèmes est le manque de standardisation entre les différentes versions de ces tests sérologiques. 5. L’identification entomologique d’une transmission en cours consiste à détecter les mouches Simulium infectieuses ou infectées en utilisant le test PCR. Elle nécessite un personnel formé pour le travail en laboratoire et des équipes de terrain connaissant les méthodologies de recher- che et de capture des mouches. 1 Un jour pour la mise en place du pansement, le lendemain pour la lecture. 2
4. Groupe consultatif technique sur le diagnostic Le département de lutte contre les MTN de l’OMS gère un portefeuille diversifié de vingt maladies et groupes de maladies, chacune ayant ses propres défis épidémiologiques, diagnostiques et de contrôle. Le Groupe consultatif stratégique et technique (STAG) de l’OMS sur les MTN, principal groupe consul- tatif de l’organisation sur les MTN, a recommandé la création d’un groupe consultatif technique sur le diagnostic (DTAG) pour aider à assurer une approche cohérente de l’identification et de la hiérarchisa- tion des besoins en matière de diagnostic, et pour éclairer les stratégies et les orientations de l’OMS sur le sujet. La première réunion du DTAG s’est tenue à Genève, en Suisse, les 30 et 31 octobre 2019. Les membres du DTAG ont discuté des priorités pour l’année à venir ainsi que de la manière de gérer la complexité du soutien au programme de diagnostic dans l’ensemble du portefeuille des MTN de l’OMS. Il est appa- ru clairement que toutes les MTN ont des besoins en matière de diagnostic auxquels il faudra répondre en temps utile. L’une des recommandations a été la création d’un sous-comité consacré à l’onchocercose, avec pour mandat initial de définir les profils de produits cibles (TPPs) des nouveaux outils de diagnostic néces- saires pour atteindre les objectifs de 2030. 5. Besoin de nouveaux TPPs Avec plus de 150 millions de doses d’ivermectine distribuées chaque année, la lutte contre l’onchocer- cose est un programme international majeur de santé publique. Les moyens d’identifier toutes les popu- lations ayant besoin de traitement restent à trouver et de nouveaux outils de diagnostic sont nécessaires pour soutenir toutes les activités du programme, en particulier dans les zones de faible prévalence ou de faible intensité de l’infection. La feuille de route 2020 reconnaît la nécessité cruciale “d’élaborer de meilleurs outils de diagnostic pour faciliter la cartographie et les décisions visant à éliminer la trans- mission” de l’onchocercose (OMS, 2020, Feuille de route, Fig 12). Cartographie. Un test sensible et spécifique est nécessaire pour cartographier l’onchocercose dans les zones hypo-endémiques et pour surmonter les limites de l’arsenal actuellement disponible. Le Sous- Groupe consultatif technique de l’OMS sur l’onchocercose a recommandé d’établir un seuil biologique de 2 % de prévalence d’anticorps chez les adultes pour les décisions de lancement du traitement (OMS, 2020, Rapport). Pour qu’on puisse avoir confiance dans les estimations se situant autour de ce seuil, des tests sensibles et spécifiques sont essentiels. Des recherches opérationnelles sur le terrain visant à générer des données empiriques pour valider ou affiner les seuils de lancement et d’arrêt du traitement sont en cours. Suivi et évaluation. Dans les zones de forte endémicité, les progrès sont évalués par examen de biopsies cutanées (examen par microscopie ou PCR) ou par des tests sérologiques. La sérologie est effectuée chez les enfants en tant que groupes sentinelles. Il est reconnu qu’en général, les enfants sont moins exposés à l’infection que les adultes (p.ex., qui travaillent à l’extérieur), mais pour la sérologie, les adul- tes ne peuvent pas être utilisés comme groupe sentinelle en raison de la nature durable de la réponse à l’Ov16. Dans les zones de faible endémicité, la sérologie peut ne pas être suffisamment sensible pour caractériser les communautés, mais la surveillance des vecteurs infectés ou infectieux peut être appro- priée. Des TPPs pour des diagnostics humains et à partir des vecteurs sont nécessaires pour faire avanc- er les programmes de suivi et évaluation. Contrairement à la cartographie, qui n’est réalisée qu’une seule fois, la surveillance doit se poursuivre pendant au moins dix ans, et les nouveaux outils doivent donc être particulièrement d’un prix abordable. 3
Arrêt de l’AMM. En 2016, l’OMS a publié des lignes directrices pour l’arrêt de l’administration de masse de médicaments et vérifier l’élimination de l’onchocercose humaine (OMS 2016). Ces lignes directrices exigent que des évaluations entomologiques et des tests sérologiques soient utilisés pour démontrer l’interruption de la transmission d’O. volvulus en vue d’arrêter l’AMM. • Entomologie (“recommandation forte, degré élevé de fiabilité des données”) : Le test PCR (Poolscreen) d’O-150 sur les simulies doit être utilisé pour démontrer l’interruption de la trans- mission d’O. volvulus, avec une limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95% d’une préva- lence de vecteurs porteurs de larves infectieuses de 0,05%. Les priorités de recherche pour les évaluations entomologiques comprennent la normalisation du test de diagnostic PCR lui-même et les protocoles de capture des mouches. . • Test sérologique Ov-16 (“recommandation forte, faible degré de fiabilité des données”) : Le test ELISA de l’Ov-161,2 devrait atteindre un seuil de 0,1 % de positivité chez les enfants âgés de 10 ans ou moins (limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 %). Les preuves à l’appui de ce seuil et de ce groupe d’âge sont faibles et des recherches sont en cours pour identifier les groupes d’âge les plus instructifs et définir les seuils associés dans différents contextes épidémiologiques (Coffeng 2019). Les priorités de recherche identifiées dans les lignes directrices de l’OMS com- prennent également l’étude de la séro-réversion des réponses à Ov-16 et la validation du TDR Ov-16. L’arrêt devrait idéalement être un événement ponctuel, et l’on devrait pouvoir justifier l’utilisation de plus de ressources ou de tests plus coûteux afin de soutenir une prise de décision appropriée sur l’arrêt de l’AMM. Surveillance post-traitement (PTS). Ces tests sont effectués 12 mois après le dernier cycle d’AMM et au moment où la transmission du parasite, si elle se poursuit, serait à son maximum. Après une péri- ode de PTS de 3 à 5 ans, et sur avis du comité national de surveillance, l’interruption de la transmis- sion est confirmée par un test entomologique (PCR Poolscreen d’O-150) et, si nécessaire, par des tests sérologiques supplémentaires (Ov-16). Ce n’est que lorsque la PTS est terminée pour tous les foyers de transmission dans un pays que, sur présentation d’un dossier par le ministère de la santé, l’OMS peut accorder le statut d’élimination. Surveillance post-élimination (PES). Etape suivante, un programme national établit un système de surveillance post-élimination pour détecter toute reprise éventuelle de la transmission du parasite (re- crudescence ou réintroduction) à la fois dans les zones précédemment endémiques et non endémiques ainsi que dans les zones où l’on peut s’attendre à ce que des cas importés se produisent. Cette surveil- lance post-élimination peut être centrée sur des évaluations entomologiques par la démonstration de l’absence de larves d’O. volvulus au stade infectieux dans la population du vecteur, comme déterminé par le test PCR d’O-150 à l’aide de sondes ADN spécifiques à O. volvulus. Ces évaluations devraient être effectuées à intervalles réguliers jusqu’à ce que l’élimination soit vérifiée dans tous les pays de la région OMS concernée, ou au moins jusqu’à ce que tout risque de recrudescence ou de réintroduction puisse être pratiquement exclu. De nombreux pays étant encore loin de l’IdT, les outils de diagnostic spécifiquement conçus pour la surveillance post-élimination sont considérés comme moins prioritaires à l’heure actuelle. Toutefois, il faudra à terme disposer d’un outil capable de détecter la transmission ou l’infection humaine à des niveaux de prévalence très faibles ou avec une faible intensité des infections et d’identifier les indivi- dus porteurs de parasites femelles adultes féconds, afin de pouvoir les traiter individuellement. Il est probable que dans un cadre de surveillance post-élimination, peu de ressources seront disponibles, que l’évaluation de la transmission/entomologique pourrait être trop coûteuse et techniquement exigeante pour être régulièrement effectuée, et donc il serait souhaitable de disposer d’un outil de diagnostic qui puisse être facilement intégré à d’autres programmes de surveillance. 1 Cette ligne directrice concernait un seul test ELISA avec une sensibilité de < 50 %. 2 Avec un suivi par biopsies cutanées sur les participants Ov16-positifs 4
6. Conclusion L’un des défis posés par les outils de diagnostic actuels est la difficulté de comparer les données épidémiologiques obtenues avec différentes techniques, c.-à-d. biopsies cutanées, vs. REMO, vs. test sérologique. Plutôt que de disposer d’outils de diagnostic différents pour la cartographie, la surveillance et les décisions d’arrêt, il serait plus efficace de disposer d’une plateforme unique qui pourrait assurer toutes ces fonctions, tout en fournissant des données longitudinales. Toutes les activités décrites dans la ligne directrice de l’OMS 2016 doivent être appliquées aux “foyers de transmission” ou “zones de transmission” de l’onchocercose, mais il n’existe actuellement aucun proto- cole recommandé par l’OMS pour délimiter ces foyers. La lutte contre l’onchocercose dans les zones endémiques de L. loa, où l’ivermectine peut entraîner des effets indésirables graves, reste un problème majeur (Vinkeles Melchers, 2020). A moins qu’on ne trouve de nouveaux traitements qui soient adaptés à une utilisation dans les campagnes d’AMM et qui ne soient pas microfilaricides, des outils de diagnostic de l’infection à L. loa sont nécessaires pour exclure les personnes susceptibles d’avoir des réactions indésirables fortes et graves aux microfilari- cides. Cela revêt une importance particulière pour les zones d’onchocercose hypo-endémique – co- endémiques de L. loa qui devront être incluses dans les interventions pour l’élimination de l’onchocer- cose, où les risques associés au traitement à l’ivermectine peuvent l’emporter sur les bénéfices. 5
Table 1. TPP ONCHO Cartographie 1. Résumé de l’utili- Dans l’idéal Minimum acceptable Contexte, annotation concernant le risque lié aux sation du produit exigences, etc. 1.1 Utilisation Un test in vitro au point de service pour cartographier Un test in vitro en laboratoire pour cartographier IMPORTANT : Un test au point de service est prévue l'onchocercose et identifier les zones ayant une l'onchocercose et identifier les zones ayant une fortement recommandé, mais un test en laboratoire est prévalence >2 % de l'analyte/des analytes. prévalence >2 % de l'analyte/des analytes. acceptable s'il n'y a pas d'autres options. 1.2 Population Tous les individus de tous âges faisant partie de la Groupes sentinelles d'enfants d'âge scolaire vivant ciblée population vivant dans la zone géographique définie. dans la zone géographique définie. 1.3 Niveau d'infra- Le test sera effectué dans des conditions "d'infrastruc- Si les niveaux de performance requis nécessitent un structure le plus bas ture zéro", notamment mais pas exclusivement dans test en laboratoire, les tests pourront être effectués les centres de santé communautaires, les ménages et à dans un laboratoire centralisé. l'extérieur. 1.4 Utilisateur du Ce test sera effectué par le personnel de santé et les Si le test doit être effectué dans un laboratoire central- niveau le plus bas agents de santé communautaires. isé, il sera réalisé par des techniciens de laboratoire formés. 1.5 Exigences Une journée de formation pour les bénévoles et les Si les tests doivent être effectués dans un laboratoire en matière de profanes de la communauté ; des aide-mémoires/ centralisé, moins de 2 semaines de formation seront formation instructions d’utilisation devront être disponibles via nécessaires pour les techniciens de laboratoire ; 6 Internet pour téléchargement (c.-à-d., accessibles au des aide-mémoires/instructions d'utilisation des public). tests devront être disponibles via Internet pour téléchargement (c.-à-d., accessibles au public). 2. Conception Dans l’idéal Minimum acceptable Annotation 2.1 Portabilité Très portable et ne nécessitant pas de transport S’il faut absolument obtenir les niveaux de spécialisé. performance requis, un test de laboratoire est acceptable. 2.2 Exigences Un kit autonome fonctionnant indépendamment de Si un test de laboratoire est nécessaire, l'accès au en matière toute alimentation secteur. réseau électrique est acceptable. d'instrument/ source d’énergie 2.3 Besoin en eau Un kit autonome fonctionnant indépendamment de Si un test de laboratoire est nécessaire, l'accès à une toute alimentation en eau. eau de qualité laboratoire est acceptable. 2.4 Entretien et Aucun entretien (c.-à-d., jetable) et aucun étalonnage Si un test de laboratoire est nécessaire, l'entretien et étalonnage nécessaires. l'étalonnage périodiques de tout instrument doivent être disponibles dans les pays et ne doivent pas être nécessaires plus d'une fois par an.
2.5 Type Sang total périphérique prélevé par piqûre au doigt Si un test sanguin au laboratoire est nécessaire, utiliser S'il s'agit d'un échantillon EDTA/hépariné, s'assurer d'échantillon/ ou autres échantillons faciles à prélever (p.ex. urine, du sang total périphérique provenant d'une piqûre au qu'il est possible de le transporter immédiatement ou collecte salive, etc.). doigt, d'un échantillon EDTA/hépariné ou de sang de le stocker de manière appropriée. séché. Pas de prélèvement par ponction veineuse ! 2.6 Dispositif de La préparation de l'échantillon ne doit pas dépasser le Si un test sanguin au laboratoire est nécessaire, préparation/trans- transfert de l'échantillon vers le dispositif de test, soit la préparation de sérum/plasma à partir de sang fert des échantil- directement, soit en utilisant un dispositif prédéfini anticoagulé sur EDTA/héparine ou d'élution de DBS lons et fourni (p.ex. cupule à bord renversé, boucle de est acceptable. transfert, etc. ; les fabricants peuvent fournir leur propre dispositif de transfert validé). 2.7 Volume de Si sang entier : 5-50 µL Si sang entier : 1-100 µL l'échantillon 2.8 Analyte cible Antigène(s) ou autre(s) biomarqueur(s) spécifique(s) Biomarqueur(s) permettant de détecter l'exposition à des vers femelles O. volvulus adultes vivants O. volvulus. 2.9 Type d'analyse Quantitatif Qualitatif Même pour un cas idéal, le type qualitatif peut suffire. 2.10 Détection Fort contraste, résultat clair à l'œil nu ; lecture d'un Si un test de laboratoire est nécessaire, il peut com- signal possible à l'intérieur et à l'extérieur. prendre la détection, à l'aide d'un instrument, d'un signal qui donne un résultat "oui/non". 7 2.11 Contrôle de la Un échantillon de contrôle de référence est mis à Un échantillon de contrôle de référence est mis à The positive control can have a shelf-life different from qualité disposition pour vérifier que le test (lot) a conservé sa disposition pour vérifier que le test (lot) a conservé sa that of the assay. sensibilité analytique souhaitée. Si le test est un TDR, sensibilité analytique souhaitée. Si le test est un TDR, il devra avoir une ligne de contrôle. il devra avoir une ligne de contrôle. 2.12 Fournitures Tous les réactifs et fournitures sont inclus dans le kit, Tous les réactifs et fournitures sont inclus dans le kit, nécessaires avec les restrictions d'importation minimales (p.ex., avec les restrictions d'importation minimales (p.ex., sans matière animale) sans matière animale) 2.13 Sécurité Tous les matériaux utilisés pour l'échantillonnage Tous les matériaux utilisés pour l'échantillonnage doivent respecter les précautions de sécurité doivent respecter les précautions de sécurité universelles. Si des lancettes sont incluses, elles doivent universelles. Si des lancettes sont incluses, elles doivent être auto-rétractables. être auto-rétractables.
3. Performance Dans l’idéal Minimum acceptable Annotation 3.1 Différenciation Peut différencier O. volvulus de Wuchereria, Loa Loa, Peut différencier O. volvulus de Wuchereria, Loa Loa, des espèces et Mansonella spp. et Mansonella spp. 3.2 Sensibilité ≥ 60 % ≥ 60 % · Le test devrait détecter au moins 60% des personnes diagnostique/ ayant une infection avérée, comme démontré par la clinique présence d’ADN de microfilaire dans la peau. · Les critères de sensibilité et de spécificité ont été calculés en partant de l’hypothèse que l’AMM devrait être lancée lorsque la prévalence dépasse un seuil de 2 %, et que le surtraitement est acceptable 10 % du temps, tandis que le sous-traitement ne devrait pas se produire plus de 5 % du temps. 3.3 Spécificité ≥ 99.8% ≥ 99.8% A démontrer avec > 95% de niveau de confiance diagnostique/ clinique 3.4 Délai avant
3.9 Facilité Interprété à l'œil nu, ne nécessite pas la discrimination Si un test de laboratoire est nécessaire, les résultats d'interprétation des d'une couleur par rapport à une autre peuvent être interprétés par un instrument approprié. résultats 3.10 Température 15-40o C Il peut être nécessaire de contrôler la température de fonctionnement pour les tests effectués en laboratoire 3.11 Equivalence Si le test est destiné à une matrice (p.ex. le sang) mais Si le test est destiné à une matrice (p.ex. le sang) mais des matrices que la performance sera évaluée en laboratoire avec que la performance sera évaluée en laboratoire avec une autre matrice (p.ex. le sérum), l'équivalence entre une autre matrice (p.ex. le sérum), l'équivalence entre les deux matrices doit être démontrée les deux matrices doit être démontrée 4. Configuration du Dans l’idéal Minimum acceptable Annotation produit 4.1 Conditions Conformité aux exigences applicables de la norme Si un test de laboratoire est nécessaire, l'expédition par Si un test de laboratoire est nécessaire, il est préférable d'expédition ASTM D4169-05 (pour l'expédition) et de la norme la chaîne du froid (p.ex., 0-4o C) est acceptable. que les échantillons puissent être envoyés au laboratoire ISO 11607-1:2006 (pour l'emballage stérile, si à température ambiante. nécessaire) ; aucune expédition par chaîne du froid n'est requise. 4.2 Conditions de Conditions ambiantes de stockage, 4 – 40° C. Si un test de laboratoire est nécessaire, le stockage Il est recommandé de placer l'indicateur de stockage Indicateurs colorimétriques ou autres pour identifier au froid est acceptable. Indicateurs colorimétriques température sur le carton, tandis que l'indicateur l'exposition à une chaleur/humidité excessive. ou autres pour identifier l'exposition à une chaleur/ d'humidité doit se trouver à l'intérieur du sachet (p.ex., 9 humidité excessive. gel de silice indicateur d'humidité). 4.3 Service après Aucune obligation (mais peut être mise à disposition). S'il s'agit d'un test en laboratoire, un service de soutien vente et de soutien doit être disponible auprès du fabricant. client 4.4 Elimination des Ne contient pas de matériaux qui ne peuvent pas être Ne contient pas de matériaux qui ne peuvent pas être déchets éliminés dans les flux normaux de déchets biorisques éliminés dans les flux normaux de déchets biorisques de laboratoire. de laboratoire. 4.5 Etiquetage et Conformité requise par l’IVDR et, le cas échéant, par Conformité requise par l’IVDR et, le cas échéant, par mode d'emploi la préqualification de l'OMS ; la notice du produit doit la préqualification de l'OMS ; la notice du produit doit (IFU) être disponible dans la ou les langues locales pertinen- être disponible dans la ou les langues locales pertinen- tes et doit comprendre des instructions d'utilisation tes et doit comprendre des instructions d'utilisation (IFUs) du test ; le cas échéant, des photos d'exemples (IFUs) du test ; le cas échéant, des photos d'exemples de résultats de tests (c.-à-d., positifs, faiblement posi- de résultats de tests (c.-à-d., positifs, faiblement posi- tifs, négatifs) doivent être incluses dans les IFUs. tifs, négatifs) doivent être incluses dans les IFUs.
5. Coût des pro- Dans l’idéal Minimum acceptable duits et canaux 5.1 Prix cible par Cartographie : < $1,00 Cartographie : < $2,50 Le coût n'inclut pas les coûts du personnel. Veuillez test noter que les exigences relatives à la livraison par chaîne du froid peuvent augmenter le coût au-delà de ce qui est acceptable. 5.2 Coût Aucun coût d’investissement A déterminer d’investissement 5.3 Délais de livrai-
Table 2. TPP ONCHO Arrêt 1. Résumé de l'utili- Dans l’idéal Minimum acceptable Contexte, annotation concernant le risque lié aux sation du produit exigences, etc. 1.1 Utilisation Un test in vitro au point de service pour soutenir la Un test in vitro en laboratoire pour soutenir la Historiquement, différentes méthodes ont été utilisées prévue décision d'arrêt de l’AMM et certifier les zones ayant décision d'arrêt de l’AMM et certifier les zones ayant pour les différentes phases du programme (nodules, une prévalence
2.4 Entretien et Aucun entretien (c.-à-d., jetable) et aucun étalonnage Si un test de laboratoire est nécessaire, l'entretien et étalonnage nécessaires. l'étalonnage périodiques de tout instrument doivent être disponibles dans les pays et ne doivent pas être nécessaires plus d'une fois par an. 2.5 Type Sang total périphérique prélevé par piqûre au doigt Si un test sanguin au laboratoire est nécessaire, utiliser S'il s'agit d'un échantillon EDTA/hépariné, s'assurer d'échantillon/ ou autres échantillons faciles à prélever (p.ex. urine, du sang total périphérique provenant d'une piqûre au qu'il est possible de le transporter immédiatement ou collecte salive, etc.). doigt, d'un échantillon EDTA/hépariné ou de sang de le stocker de manière appropriée. séché. Pas de prélèvement par ponction veineuse ! 2.6 Dispositif de La préparation de l'échantillon ne doit pas dépasser le Si un test sanguin au laboratoire est nécessaire, préparation/trans- transfert de l'échantillon vers le dispositif de test, soit la préparation de sérum/plasma à partir de sang fert des échantil- directement, soit en utilisant un dispositif prédéfini anticoagulé sur EDTA/héparine ou d'élution de DBS lons et fourni (p.ex. cupule à bord renversé, boucle de est acceptable. transfert, etc. ; les fabricants peuvent fournir leur propre dispositif de transfert validé). 2.7 Volume de Si sang entier : 5-50 µL Si sang entier : 1-100 µL l'échantillon 2.8 Analyte cible Antigène(s) ou autre(s) biomarqueur(s) spécifique(s) Biomarqueur(s) permettant de détecter l'exposition à des vers femelles O. volvulus adultes vivants O. volvulus. 2.9 Type d'analyse Quantitatif Qualitatif Même pour un cas idéal, le type qualitatif peut suffire. 12 2.10 Détection Fort contraste, résultat clair à l'œil nu ; lecture d'un Si un test de laboratoire est nécessaire, il peut signal possible à l'intérieur et à l'extérieur. comprendre la détection, à l'aide d'un instrument, d'un signal qui donne un résultat "oui/non". 2.11 Contrôle de la Un échantillon de contrôle de référence est mis à Un échantillon de contrôle de référence est mis à Le contrôle positif peut avoir une durée de qualité disposition pour vérifier que le test (lot) a conservé sa disposition pour vérifier que le test (lot) a conservé sa conservation différente de celle du test. sensibilité analytique souhaitée. Si le test est un TDR, sensibilité analytique souhaitée. Si le test est un TDR, il devra avoir une ligne de contrôle. il devra avoir une ligne de contrôle. 2.12 Fournitures Tous les réactifs et fournitures sont inclus dans le kit, Tous les réactifs et fournitures sont inclus dans le kit, nécessaires avec les restrictions d'importation minimales (p.ex., avec les restrictions d'importation minimales (p.ex., sans matière animale) sans matière animale) 2.13 Sécurité Tous les matériaux utilisés pour l'échantillonnage Tous les matériaux utilisés pour l'échantillonnage doivent respecter les précautions de sécurité doivent respecter les précautions de sécurité universelles. Si des lancettes sont incluses, elles doivent universelles. Si des lancettes sont incluses, elles doivent être auto-rétractables. être auto-rétractables.
3. Performance Dans l’idéal Minimum acceptable Annotation 3.1 Différenciation Peut différencier O. volvulus de Wuchereria, Loa Loa, Peut différencier O. volvulus de Wuchereria, Loa Loa, des espèces et Mansonella spp. et Mansonella spp. 3.2 Sensibilité ≥ 89 % ≥ 89 % Le test devrait détecter au moins 89% des personnes diagnostique/ ayant une infection avérée, comme démontré par la clinique présence d’ADN de microfilaire dans la peau. Les critères de sensibilité et de spécificité ont été calculés en partant de l’hypothèse que l’AMM peut être arrêtée en dessous d’un seuil de prévalence de 1 %, et que le surtraitement est acceptable 10 % du temps, tandis que le sous-traitement ne devrait pas se produire plus de 5 % du temps. 3.3 Spécificité diag- ≥ 99.8% ≥ 99.8% A démontrer avec > 95% de niveau de confiance nostique/clinique 3.4 Délai avant
3.9 Facilité d'in- Interprété à l'œil nu, ne nécessite pas la discrimination Si un test de laboratoire est nécessaire, les résultats terprétation des d'une couleur par rapport à une autre peuvent être interprétés par un instrument approprié. résultats 3.10 Température 15-40o C Il peut être nécessaire de contrôler la température de fonctionnement pour les tests effectués en laboratoire 3.11 Equivalence Si le test est destiné à une matrice (p.ex. le sang) mais Si le test est destiné à une matrice (p.ex. le sang) mais des matrices que la performance sera évaluée en laboratoire avec que la performance sera évaluée en laboratoire avec une autre matrice (p.ex. le sérum), l’équivalence entre une autre matrice (p.ex. le sérum), l’équivalence entre les deux matrices doit être démontrée. les deux matrices doit être démontrée. 4. Configuration du Dans l’idéal Minimum acceptable Annotation produit 4.1 Conditions Conformité aux exigences applicables de la norme Si un test de laboratoire est nécessaire, l'expédition par Si un test de laboratoire est nécessaire, il est préférable d'expédition ASTM D4169-05 (pour l'expédition) et de la norme la chaîne du froid (p.ex., 0-4o C) est acceptable. que les échantillons puissent être envoyés au laboratoire ISO 11607-1:2006 (pour l'emballage stérile, si à température ambiante. nécessaire) ; aucune expédition par chaîne du froid n'est requise. 4.2 Conditions de Conditions ambiantes de stockage, 4 – 40o C. Si un test de laboratoire est nécessaire, le stockage Il est recommandé de placer l'indicateur de stockage Indicateurs colorimétriques ou autres pour identifier au froid est acceptable. Indicateurs colorimétriques température sur le carton, tandis que l'indicateur l'exposition à une chaleur/humidité excessive. ou autres pour identifier l'exposition à une chaleur/ d'humidité doit se trouver à l'intérieur du sachet (p.ex., 14 humidité excessive. gel de silice indicateur d'humidité). 4.3 Service après Aucune obligation (mais peut être mise à disposition). S'il s'agit d'un test en laboratoire, un service de soutien vente et de soutien doit être disponible auprès du fabricant. client 4.4 Elimination des Ne contient pas de matériaux qui ne peuvent pas être Ne contient pas de matériaux qui ne peuvent pas être déchets éliminés dans les flux normaux de déchets biorisques éliminés dans les flux normaux de déchets biorisques de laboratoire. de laboratoire. 4.5 Etiquetage et Conformité requise par l’IVDR et, le cas échéant, par Conformité requise par l’IVDR et, le cas échéant, par mode d’emploi la préqualification de l’OMS ; la notice du produit la préqualification de l’OMS ; la notice du produit (IFU) doit être disponible dans la ou les langues locales doit être disponible dans la ou les langues locales pertinentes et doit comprendre des instructions pertinentes et doit comprendre des instructions d’utilisation (IFUs) du test ; le cas échéant, des photos d’utilisation (IFUs) du test ; le cas échéant, des photos d’exemples de résultats de tests (c.-à-d., positifs, d’exemples de résultats de tests (c.-à-d., positifs, faiblement positifs, négatifs) doivent être incluses dans faiblement positifs, négatifs) doivent être incluses dans les IFUs. les IFUs.
5. Coût des pro- Dans l’idéal Minimum acceptable duits et canaux 5.1 Prix cible par < $2.00 < $3.00 Le coût n'inclut pas les coûts du personnel. Veuillez test noter que les exigences relatives à la livraison par chaîne du froid peuvent augmenter le coût au-delà de ce qui est acceptable. Pour que le test soit également applicable aux activités de S&E, le coût doit être inférieur à $2,00 (les décisions d'arrêt de l’AMM, qui ne sont prises qu'une seule fois, tolèrent un prix plus élevé que les activités de S&E qui sont effectuées de manière répétée sur une décennie). 5.2 Coût Aucun coût d’investissement A déterminer d’investissement 5.3 Délais de
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Maladies Tropicales Négligées Organisation mondiale de la Santé 20 Avenue Appia 1211 Genève 27 Suisse neglected.diseases@who.int https://www.who.int/teams/control-of-neglected-tropical-diseases
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