Panorama des locaux d'activités en région lyonnaise
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France 1er semestre 2021 Panorama des locaux d’activités en région lyonnaise Supporting Copy
Panorama des locaux d’activités en région lyonnaise – 1er semestre 2021
Chiffres clés des locaux d’activités en région lyonnaise
> Demande placée S1 2021
PMS +88 % HAUSSE
175 259 m² +30 % sur un an (< 1 500 m²)
Surfaces intermédiaires +40 % HAUSSE
(1 500 – 4 000 m²)
Grandes surfaces -55 % BAISSE
(> 4 000 m²)
> Nombre de transactions
HAUSSE
232 vs 145
> Offre immédiate (fin de période) > Part du neuf > Offre future (projets en construction)
237 784 m² 22 % 296 089 m²
> Loyer prime (€/m²/an)
65-75
STABLE
Est 1re Couronne
85-95
STABLE
Nord-Ouest
Ce qu’il faut retenir
Après un 1er trimestre qui a montré toute la résilience du secteur des locaux d’activités avec 90 728 m² placés, le 2ème trimestre a
été tout aussi solide (84 531 m²). Le bilan à mi-année affiche ainsi un volume de transactions de 175 259 m², en hausse de 30 % sur
un an et supérieur de 5 % à la moyenne décennale (166 629 m²).
Les 232 transactions de ce 1er semestre ont en très large part été impulsées par un secteur des PMS très dynamique qui a dominé
avec 203 opérations et 95 289 m², un volume supérieur de 79 % au 1er semestre 2020.
Le secteur Est-Première couronne concentre 47 % du volume de transactions avec 82 651 m² placés. Le secteur Sud Nord-Isère a
connu un très modeste 2ème trimestre et tombe à 14 % de part de marché, devant le secteur Nord (13 %) qui complète le podium.
Avec 237 784 m² disponibles, l’offre immédiate continue de décroitre pour atteindre un nouveau seuil plancher.
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Environnement économique
Une reprise essentiellement portée par les Etats-Unis et la Chine
Economie mondiale Zone Euro
La reprise économique se confirme dans le monde, à la En Zone Euro, le recul du PIB, initialement estimé à -0,6 %,
faveur des levées de restrictions, de la poursuite des n’a finalement été que de -0,3 % au 1er trimestre. Ce recul,
campagnes de vaccination et des plans de soutien mis en consécutif à celui du 4ème trimestre 2020 (-0,6 %), acte
place par les différents gouvernements. toutefois une récession.
Cette amélioration concerne toutefois essentiellement les Les économistes s’attendent néanmoins à un fort rebond au
pays développés, dont les campagnes de vaccination sont 2ème trimestre grâce à la levée des restrictions sanitaires. Le
les plus avancées. En tête, les Etats-Unis qui, grâce aux PMI composite de la Zone Euro s’est d’ailleurs nettement
plans « de sauvetage américain » de 1 900 milliards de redressé, passant de 48,8 fin mars à 59,5 points début juillet,
dollars, et « Build Back Better », qui prévoit d’investir 2 000 soit son plus haut niveau depuis juin 2006. Cette
milliards de dollars dans les infrastructures vieillissantes du amélioration est notamment liée à de fortes hausses de
pays, enregistrent une croissance très soutenue (6,8-7 % l’activité dans le secteur manufacturier et dans celui des
anticipés sur l’ensemble de l’année). D’autres économies services.
développées se redressent mais dans une bien moindre
mesure. La Chine connaît elle aussi une reprise rapide, Le chômage a, lui, connu une légère baisse au cours des
notamment grâce à une très forte demande internationale, derniers mois, passant de 8,3 % au mois de février à 7,9 %
mais aussi à un soutien monétaire et budgétaire massif du au mois de mai. Il reste toutefois supérieur de 0,4 point à
gouvernement. celui observé un an plus tôt.
Dans la plupart des pays en développement, toujours Ces bonnes nouvelles sont néanmoins nuancées par un
confrontés à l’épidémie, la situation est toute autre avec, rebond actuel de l’épidémie. Début juillet, des mesures
notamment, un taux de pauvreté qui s’est aggravé. restrictives ont été remises en place dans plusieurs pays
dont le Portugal, avec un couvre-feu dans 45 villes.
Croissance dans les principaux pays Croissance dans les principaux pays
1 e r trimestre 2021 1 e r trimestre 2021
Pays développés Zone Euro -0,3
Etats-Unis 1,6 Allemagne -1,8
Royaume-Uni -1,5 France -0,1
Japon -1,0 Italie 0,1
Canada 1,4 Espagne -0,4
Pays émergents Source : OCDE
Chine 0,6
Inde 2,1
Brésil 1,2
Source : OCDE
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France La consommation des ménages a, elle, bondi de plus de
10 % après le déconfinement.
La croissance française, estimée dans un premier temps à
Cet optimisme se retrouve également dans le Climat des
+0,4 % au 1er trimestre 2021, a finalement été revue
Affaires et l’indice PMI Markit, lesquels ont enregistré de
fortement à la baisse, à -0,1 %, la reprise de l’activité et de
nettes hausses au mois de juin. A 113, le Climat des Affaires
l’investissement dans le secteur de la construction ayant été
atteint en effet son plus haut depuis mi-2007, et se
beaucoup moins forte que prévu.
positionne nettement au-dessus de sa moyenne. Cette
Evolution trimestrielle du PIB français hausse est particulièrement marquée pour le secteur des
services (+6 points en un mois, à 113), et pour le commerce
20%
de détail (+9 points, à 115), tandis le Climat des Affaires est
15%
stable dans l’industrie (107). Les difficultés
10% d’approvisionnement sont par ailleurs jugées en hausse
5% dans le bâtiment.
0%
Indice synthétique du climat des affaires
-5%
120
-10%
110
-15%
100
-20%
T4 2014
T1 2015
T2 2015
T3 2015
T4 2015
T1 2016
T2 2016
T3 2016
T4 2016
T1 2017
T2 2017
T3 2017
T4 2017
T1 2018
T2 2018
T3 2018
T4 2018
T1 2019
T2 2019
T3 2019
T4 2019
T1 2020
T2 2020
T3 2020
T4 2020
T1 2021
90
80
Source : Insee
70
Néanmoins, et malgré le confinement du mois d’avril,
60
nombre d’indicateurs sont aujourd’hui au vert, laissant
présager une nette reprise au 2nd semestre. 50
déc-16
oct-17
déc-17
oct-18
déc-18
oct-19
déc-19
oct-20
déc-20
août-17
août-18
août-19
août-20
févr-17
avr-17
juin-17
févr-18
avr-18
juin-18
févr-19
avr-19
juin-19
févr-20
avr-20
juin-20
févr-21
avr-21
juin-21
La Confiance des Ménages, qui avait atteint un point bas à
89 au mois de novembre 2020, est pour la première fois Source : Insee
depuis le début de la pandémie repassée au-dessus de sa
moyenne de long terme, atteignant 102 au mois de juin, soit L’indice PMI Markit, établi à 51,6 début mai, est quant à lui
4 points de plus qu’au mois de mai. Les craintes des positionné à 57,1, traduisant une forte expansion de l’activité
ménages concernant l'évolution du chômage ont du secteur privé. Le secteur des services a notamment connu sa
notamment fortement baissé ce mois-ci (-19 points). Ces plus forte croissance depuis 2018, atteignant 57,4. L’indice de
l’industrie manufacturière a en revanche baissé (58,6 en juin après
derniers sont ainsi plus nombreux à envisager des achats
59,4 en mai). Là encore, des difficultés d’approvisionnement
importants (+10 points en un mois). La part des ménages
entraînant des hausses des prix à la consommation ont été
jugeant opportun d'épargner a également reculé (-4 points),
signalées par les entreprises.
mais elle reste très au-dessus de sa moyenne.
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Enfin, concernant le marché de l’emploi, 2,7 millions de L’indice VIX (mesurant la volatilité des marchés financiers),
salariés auraient été en activité partielle au mois d’avril, un qui a connu une hausse marquée durant la deuxième
chiffre en recul par rapport à ceux relevés lors des semaine de mai en écho à l’accélération de l'inflation aux
confinements précédents (8,4 millions au mois d’avril 2020 Etats-Unis et aux craintes quant à un resserrement de la
et 3,1 millions au mois de novembre). Le taux de chômage politique monétaire (27,59 le 12 mai), est repassé dès le 24
s’est, lui, stabilisé au 1er trimestre 2021 (18 000 personnes de mai sous la barre des 20 points, attestant d’une certaine
plus, +0,1 point), à 8,1 % de la population active. Enfin, le sérénité de la part des investisseurs. Après une légère
mois de mai a été marqué par une nette reprise des hausse le 18 juin (20,70 points), il est même tombé à un
embauches, avec pas moins de 785 000 déclarations niveau proche de celui observé juste avant l’apparition de la
recensées par l’URSSAF, dont 382 000 en CDI. pandémie.
Cette sérénité se ressent également dans les indices
Environnement financier
américains, avec des nouveaux records enregistrés pour le
Nasdaq (14 500 points) et le S&P 500 (4 297,50 points) fin
La Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé le 10 juin juin.
qu’elle maintenait sa politique monétaire inchangée, et ce
malgré des prévisions de croissance et d’inflation revues à la
En Europe, le CAC 40, qui avait franchi le seuil des 6 000
hausse. Le PIB de la Zone Euro devrait en effet progresser de
points le 11 mars, reste depuis à un niveau bien supérieur.
4,6 % en 2021 et de 4,7 % en 2022 selon l’institution (contre
Après avoir atteint 6 666 points le 17 juin, il a fini le mois à
4 % et 4,1 % en mars dernier), tandis que l’inflation pourrait
6 507,23 points, achevant ainsi son meilleur semestre
atteindre 1,9 % en 2021 et 1,5 % en 2022. L'inflation restera
depuis plus de 20 ans (+17 % en 6 mois). Même tendance
ainsi inférieure à l’objectif de la BCE (2 %) sur la période de
pour le DAX qui, dépassant pour la première fois le seuil des
projection jusqu'en 2023. Inquiète de la hausse du coût
15 000 points fin mars, atteignait 15 531,04 points fin juin. Le
d’emprunt des Etats, elle poursuivra ainsi ses achats d’actifs
FTSE peine en revanche à retrouver son niveau d’avant
dans le cadre de son plan PEPP (Pandemic Emergency
crise. Il s’établissait en effet à 7 037,47 points fin juin 2021
Purchase Programme), d’une enveloppe totale de 1 850
contre 7 675 points en janvier 2020. Les marchés financiers
milliards d’euros, jusqu’en mars 2022 au moins, avec un
font ainsi preuve d’un optimisme retrouvé et atteignent des
rythme d’achat particulièrement élevé dans les mois à venir,
niveaux inédits. Cette hausse des performances des places
face au risque de remontée des taux.
boursières vient attirer un volume important de capitaux.
La réserve fédérale américaine, confrontée à une inflation
de 5 % au mois de mai, et anticipant désormais une
croissance de 7 % en 2021, n’a pour autant pas relevé ses
taux. Elle attend en effet les démonstrations d’une inflation
réelle et durable avant de prendre une quelconque décision,
et souhaite continuer de soutenir l’économie américaine,
laquelle reste vulnérable à la pandémie de COVID-19.
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Marché locatif
Les petites et moyennes surfaces locomotives de la demande
Un nombre de transactions inédit sur un 1er semestre m²). Les moyennes surfaces (750-1 500 m²) affichent pour
leur part un bilan inédit avec une hausse de 100 % sur un an
Après un excellent 1er trimestre qui a vu le volume de et 40 603 m² placés. Avec une moyenne décennale
transactions s’échanger à hauteur de 90 728 m² sur la région respective de 33 159 et 29 945 m², le volume de transactions
lyonnaise, le 2ème trimestre a confirmé la résilience du des deux tranches des PMS pour le 1er semestre 2021 est
segment des locaux d’activités avec un bilan de 84 531 m² supérieur de 64 % et 35 %. Enfin, 203 transactions ont été
placés. Ainsi, à mi-année, on compte 175 259 m² réalisées en PMS, plus du double de la moyenne décennale,
commercialisés sur la région, un volume en hausse de 30 % ce qui confirme l’orientation des utilisateurs vers des
sur un an et supérieur de 5 % à la moyenne décennale surfaces plus petites qu’auparavant avec un panier moyen
(166 629 m²). de 755 m², 30 % plus petit que la moyenne observée.
Demande placée en région lyonnaise
En m²
Les surfaces intermédiaires (1 500-4 000 m²) sont elles aussi
400 000 bien orientées et comptabilisent 26 transactions, un résultat
367 607
328 107 jamais atteint. Elles se positionnent ainsi 32 % au-dessus de
300 000
la moyenne de long terme avec 62 619 m² placés. On
observe une hausse de 41 % par rapport au 1er semestre
2020 qui accusait un volume restreint de 44 399 m².
200 000 175 259
88 621 84 531 Les grandes surfaces (> 4 000 m²) ont marqué le pas sans
100 000 74 655
transaction enregistrée au 2ème trimestre 2021, plafonnant à
77 252 90 728 17 351 m², en baisse de 70 % par rapport à la performance
59 569
0
moyenne observée au cours des dix années précédentes.
2019 2020 S1 2021
T1 T2 T3 T4
Le secteur Est première couronne reste le secteur le plus
Sources : JLL/CECIM
actif de la région ce semestre et totalise près de la moitié de
232 transactions ont été enregistrées au 1er semestre 2021, la demande placée (47 %) avec 82 651 m² échangés. Le
ce qui constitue le plus haut total depuis dix ans. Un bilan secteur Sud et Nord Isère totalise quant à lui 14 % du
en hausse de 74 % en comparaison du 1er semestre 2020 et volume malgré un 2ème trimestre atone, tandis que le secteur
de 51 % sur la moyenne décennale (153). L’achat des locaux Nord se positionne comme le 3ème secteur avec 12 %.
ne représente plus que 41 % des transactions recensées.
237 784 m² sont actuellement disponibles immédiatement
Dans la lignée du 1 trimestre, le segment des PMS a
er
sur la région lyonnaise, un niveau restreint qui continue de
constitué la locomotive du 2ème trimestre pour former un tirer les valeurs locatives à la hausse. Le stock d’offre
semestre très solide avec 95 289 m². Sur la tranche des immédiate continue en effet d’être consommé ; il affiche
petites surfaces (0-750 m²), avec 54 686 m² placés, le 1er une baisse de 3 % par rapport au 1er trimestre 2021 et de 35
semestre 2021 dépasse de 79 % celui de 2020 avec un 2ème % sur l’année (367 000 m²).
trimestre encore plus dynamique que le premier (29 120
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Le secteur Est 1ère Couronne Les surfaces intermédiaires (1 500 – 4 000 m²) affichent un
bilan très positif avec 34 372 m² échangés. Ce niveau record
Le secteur Est 1ère Couronne a connu une dynamique solide est supérieur de 30 % à la moyenne décennale (26 293 m²)
au 2ème trimestre avec 41 797 m² placés, portant le volume et de 50 % comparé au 1er semestre 2020 (22 734 m²). 14
total de demande placée sur l’ensemble du 1er semestre transactions furent réalisées, du jamais vu depuis 2011. Le
2021 à 82 651 m², soit 21% de plus qu’au 1er semestre 2020 premier semestre a cependant été vierge de transactions
(68 128 m²). Cet excellent bilan est tout de même inférieur pour les grandes surfaces (> 4 000 m²).
de 10 % à la tendance décennale malgré un nombre record
de transactions (116). L’offre immédiate continue d’être irrémédiablement
consommée et se stabilise à 68 602 m².
Le secteur Est 1ère couronne reste cependant encore une fois
Evolution de l’offre immédiate sur le secteur
le secteur porteur de la région, captant 47 % de la demande Est 1ère Couronne
En m²
placée régionale et plus de la moitié du nombre de 250 000
transactions.
213 673
200 000
Demande placée sur le secteur Est 1ère Couronne
En m²
150 000
200 000
176 834
159 700 100 000
150 000 140 177
50 000
72 968 68 602
100 000
82 651 0
2019 2020 S1 2021
52 265 21 017 40 854
50 000 Offre immédiate (m²) Moyenne décennale
Source : JLL
47 111 41 797
30 814
0
2019 2020 S1 2021 Le loyer moyen observé est de 68 €/m²/an, stable sur un an.
T1 T2 T3 T4
Sources : JLL/CECIM
Suivant la dynamique du 1er trimestre, ce secteur phare
surperforme dans le segment des petites surfaces (0-750 m²)
avec 29 597 m² placés, un chiffre 50 % supérieure à la
moyenne. 85 transactions ont été réalisées, bien au-delà des
55 traditionnellement observables.
18 683 m² ont été commercialisés en moyennes surfaces
(750 – 1 500 m²), un bilan légèrement inférieur à la moyenne
décennale (19 727) et réparties entre 17 transactions. On
observe là également un bilan en deçà du nombre habituel
de transactions observable (19).
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Le secteur Sud-Ouest Extérieurs Similairement au secteur Est Première couronne, le premier
semestre a également été vierge de transactions pour les
Le secteur Sud-Ouest Extérieurs observe une demande grandes surfaces (> 4 000 m²).
placée de 12 983 m², un niveau en accord avec la moyenne
L’offre immédiate est repartie à la hausse avec 21 462 m²
décennale (12 742 m²) mais inférieur de 40 % à celui du 1er
disponibles, après une année 2020 plancher à 12 136 m². Ce
semestre 2020 (21 867 m²).
chiffre reste tout de même éloigné de la moyenne
Demande placée sur le secteur Sud Ouest Extérieurs décennale (45 294 m²).
En m²
Evolution de l’offre immédiate sur le secteur
50 000
Sud Ouest Extérieurs
45 000 En m²
41 083
40 000 50 000
35 000 45 000 45 294
30 000 28 198 40 000
25 000 35 000
20 000 30 000
15 000 12 983 25 000
11 190 18 567
10 000 20 000
9 533
5 000 15 000 30 147
7 234
3 300 3 450 10 000 21 462
0
2019 2020 S1 2021 5 000 12 136
T1 T2 T3 T4 0
Sources : JLL/CECIM 2019 2020 S1 2021
Offre immédiate (m²) Moyenne décennale
Le secteur Sud-Ouest représente 7 % de la demande placée Source : JLL
en région lyonnaise (16 % au S1 2020). Il est toujours le 4ème
secteur le plus attractif après les secteurs Est 1ère couronne, Le loyer moyen observé augmente de 62 euros à 69
Sud Nord-Isère et Nord. euros/m²/an.
7 transactions en petites surfaces ont permis d’échanger
2 507 m², un chiffre inférieur de 20 % à la tendance générale.
Le segment des surfaces moyennes a tiré son épingle du jeu
avec 5 496 m² de transactions, soit 213 % de plus que la
moyenne décennale et près de 5 fois le résultat du 1er
semestre 2020. 5 transactions ont permis d’atteindre ce
niveau record absolu.
Seulement 2 transactions de 2 300 et 2 680 m² ont été
signées sur la tranche des surfaces moyennes (1 500 – 4 000
m²), portant le total pour le 1er semestre 2021 à 4 980 m². Ce
résultat est inférieur de 20 % à la moyenne des années
précédentes.
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Le secteur Sud et Nord-Isère Le panier moyen s’établit à 1 156 m², stable par rapport à
2020.
Après un 1er trimestre remarquable, le secteur Sud et Nord- L’offre immédiate s’établit à 31 055 m², en légère baisse de
Isère a affiché une demande placée très timide (2 688 m²) au 10 % depuis fin 2020.
cours des 3 derniers mois pour totaliser 24 287 m² placés
Evolution de l’offre immédiate sur le secteur
sur le semestre. Un chiffre tout de même supérieur de 30 %
Sud et Nord Isère
En m²
à la moyenne décennale et en hausse de 21 % sur un an.
50 000
Demande placée sur le secteur Sud et Nord Isère 45 000 44 162
En m² 40 000
70 000 35 000
64 258
30 000
60 000
25 000
50 000 20 000
34 570
15 000 31 055
40 000 37 191
24 281
10 000
30 000 5 000
24 287
11 019 2 688 0
20 000
2019 2020 S1 2021
10 000 16 331 21 599
17 149
Offre immédiate (m²) Moyenne décennale
0 3 682
Source : JLL
2019 2020 S1 2021
T1 T2 T3 T4
Le loyer moyen observé se positionne à 63 €/m²/an, en très
Sources : JLL/CECIM
légère hausse par rapport au S1 2020 (62 €/m²/an).
Le secteur Sud et Nord-Isère conserve malgré cette
déconvenue la 2nde place régionale, captant près de 14 % de
la demande placée (moyenne à 11 %).
Un total de 21 transactions a été acté, total très au-dessus
de la moyenne décennale (11) grâce notamment à un 1er
trimestre très performant (13 transactions). Secteur
stratégique de l’agglomération lyonnaise, ce dynamisme est
confirmé depuis 2017 avec une moyenne de 17 transactions.
Le segment des petites et moyennes surfaces monopolise le
palmarès et totalise 17 opérations avec 8 095 m² placés. Cet
excellent résultat est à comparer à la moyenne décennale
de 2 200 m² dans ce segment de surface.
4 transactions réalisées au 1er trimestre en intermédiaire et
grande surface complètent ce bilan avec 5 202 et 10 990 m²
placés.
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Le secteur Nord Les loyers plutôt élevés et le faible niveau d’offre expliquent
en partie la prédominance des petites surfaces dans le
23 267 m² de demande placée ont été actés pour le Secteur volume échangé de ce semestre.
Nord au 1er semestre 2021. Ce volume est supérieur de 18 % Le panier moyen s’élève à 596 m², conséquence de la
à la moyenne décennale (19 763 m²) et de 200 % à celui pléthore de petites surfaces négociées.
enregistré au 1er semestre 2020 (7 757 m²).
Le stock d’offre immédiate demeure très faible, à 29 128 m²,
très loin des 105 385 m² de moyenne décennale observés.
Le secteur Nord représente 13 % du volume de
Un sursaut de disponibilité est néanmoins à noter depuis fin
commercialisation de la région, le plaçant solidement au
2020.
3ème rang régional en termes de dynamisme, derrière l’Est
1ère couronne et talonnant le secteur Sud Nord-Isère. Evolution de l’offre immédiate sur le secteur
En m²
Nord
Demande placée sur le secteur Nord 120 000
En m²
105 385
60 000 100 000
50 000 47 847 80 000
40 000 60 000
98 508
29 241
30 000 40 000
23 267
20 000 20 000
11 652 23 833 29 128
10 000 6 605 0
2 508 11 615 2019 2020 S1 2021
7 953 5 250
0
2019 2020 S1 2021 Offre immédiate (m²) Moyenne décennale
Sources : JLL
T1 T2 T3 T4
Sources : JLL/CECIM
Le loyer moyen observé est en hausse de 66 à 73 €/m²/an.
39 transactions ont été répertoriées, un nombre très
largement supérieur à la moyenne (16) et à celui recensé au
1er semestre 2020 (21). Ce niveau record est le résultat d’une
forte animation sur le segment des petites surfaces (32)
pour un total de 8 405 m², soit 262 m² de moyenne par
commercialisation. Ce bilan est supérieur de 187 % à la
moyenne de long terme. 4 transactions dans la tranche des
surfaces moyennes pour un volume de 3 861 m² ont
complété le bilan des PMS.
2 transactions en surface intermédiaire et une transaction
de plus de 6 000 m² réalisée au 1er trimestre s’ajoutent à ces
bons résultats.
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Le secteur Côtière Le niveau de l’offre est en légère baisse (-10 %) par rapport à
fin 2020 avec 37 033 m² répertoriés, ce qui est en dessous de
Le secteur Côtière totalise 9 951 m² de demande placée la moyenne décennale (50 362 m²). Malgré davantage de
pour le 1er semestre 2021. Ce résultat est supérieur de 23 % à transactions, le stock est toujours présent.
la moyenne observable (8 079 m²) et de 35 % à celui du 1er
Evolution de l’offre immédiate sur le secteur
semestre 2020. Côtière
En m²
60 000
Accueillant 5 % du volume échangé à l’échelle régionale ce
semestre, le secteur Côtière fait partie des moins importants 50 000 50 362
avec les secteurs Est Extérieurs et Nord-Ouest.
40 000
Demande placée sur le secteur Côtière
30 000
En m²
50 023
30 000 44 243
20 000 37 033
25 000 23 036 10 000
21 720
20 000 0
2019 2020 S1 2021
15 000
9 951
Offre immédiate (m²) Moyenne décennale
10 000 Source : JLL
5 901
5 000 3 166
7 322
3 328 4 050 Le loyer moyen continue de baisser à 63€/m²/an après avoir
0 -
2019 2020 S1 2021 été à observé à 85€/m²/an au S1 2020.
T1 T2 T3 T4
Sources : JLL/CECIM
8 transactions ont été réalisées ce semestre, un niveau très
supérieur à la moyenne (5). De très petites surfaces (4) ont
permis d’atteindre ce très bon bilan avec 1 604 m²
échangés.
Concommitament à cela, 4 autres transactions beaucoup
plus volumineuses ont eu lieu dans le segment des surfaces
intermédiaires, lequel affiche ainsi un volume de
transaction de 8 347 m², un niveau jamais observé et
supérieur de 124 % à la tendance de long terme.
Le panier moyen est de ce fait relativement haut, à 1 243 m².
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Le secteur Est Extérieur L’offre disponible est actuellement de 32 345 m², ce qui la
place au-dessus de la moyenne décennale (20 124 m²). Une
Le secteur Est Extérieur termine le semestre comme le hausse de 60 % du stock par rapport à fin 2020 fournit une
second secteur le moins dynamique de l’agglomération réserve foncière conséquente. Le peu de transactions de ces
lyonnaise avec 8 556 m² placés. Ce bilan est toutefois à dernières années n’a pas entamé l’offre immédiate de
relativiser au vu d’un nombre de transactions plutôt manière marquée.
conséquent et d’une demande placée au plus haut depuis Evolution de l’offre immédiate sur le secteur
2016. En m²
Est Extérieur
Demande placée sur le secteur Est Extérieur 35 000
En m²
30 000
30 000
25 000
25 000
20 000 20 124
20 828
20 000 15 000 32 345
15 000 10 000 19 017 17 355
10 000 8 556 5 000
1 282 4 846 0
5 000 3 790
6 230 2019 2020 S1 2021
3 710
0 1 271
-
Offre immédiate (m²) Moyenne décennale
2019 2020 S1 2021
Source : JLL
T1 T2 T3 T4
Sources : JLL/CECIM
Le loyer moyen est en hausse de 52 à 67€/m²/an, soit une
14 transactions ont été recensées, un beau résultat hausse de 28% sur l’année.
supérieur aux 4 transactions moyennes recensées
habituellement durant les premiers semestres. Parmi ce
bilan, on observe à l’instar des autres secteurs une
surreprésentation des petites surfaces avec 10 transactions
relevées, bien plus que les 3 commercialisations moyennes.
Ces 3 372 m² sont ainsi la locomotive de ce secteur.
924 m² sont normalement échangés durant cette même
période.
3 autres signatures ont été réalisées sur le segment des
moyennes surfaces avec 3 106 m² placés, complété par une
transaction de taille intermédiaire de 2 078 m².
Sans surprise, le panier moyen est assez peu élevé et atteint
611 m².
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12Panorama des locaux d’activités en région lyonnaise – 1er semestre 2021
Le secteur Nord-Ouest
L’offre immédiate reste juste au-dessus de la moyenne et
Le secteur Nord-Ouest reste le moins marquant de remonte de 5 000 m² pour atteindre son seuil de 2019 à
l’agglomération lyonnaise ce semestre avec 6 124 m² de 14 046 m². Cette nouvelle rentrée d’offre est une bonne
demande placée. Il faut souligner que ce volume est nouvelle pour un secteur victime d’une raréfaction de l’offre
cependant supérieur de 12 % à la moyenne décennale est des prix parmi les plus élevés de l’agglomération.
(5 254 m²).
Evolution de l’offre immédiate sur le secteur
Nord-Ouest
En m²
Demande placée sur le secteur Nord-Ouest 16 000
En m²
14 000 13 596
20 000
18 000 12 000
16 000 14 598 10 000
14 000 8 000
12 000 10 913 14 690 14 046
6 000
10 000
9 622
8 000 4 000
6 124
6 000 2 000
2 675
4 000
1 522 0
2 000 5 143
3 449 2019 2020 S1 2021
2 251
0
2019 2020 S1 2021 Offre immédiate (m²) Moyenne décennale
Source : JLL
T1 T2 T3 T4
Sources : JLL/CECIM
Le loyer moyen est de 81 €/an/m², ce qui fait du secteur
Nord-Ouest le plus onéreux de la région.
Le secteur a été l’objet de 9 transactions sur de petites et
moyennes surfaces, un niveau qui reste dans la moyenne.
On retrouve ainsi 4 petites transactions et 5
commercialisations de plus de 1 000 m² sur ce secteur pour
un volume qui s’élève respectivement à 1 934 et 4 190 m².
Ce dernier chiffre sort du lot : le secteur Nord-Ouest est
plutôt habitué à une moyenne de 1 454 m² dans la tranche
des surfaces moyennes. Cela confère à ce segment une
évolution remarquable de 188 %.
Le panier moyen est de 680 m².
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13Panorama des locaux d’activités en région lyonnaise – 1er semestre 2021
Perspectives
Les perspectives de croissance de nouveau revues à la hausse
Economie mondiale, le PIB de la Zone pourrait connaître une
progression comprise entre 4,3 et 4,6 % selon les
Les anticipations concernant la croissance mondiale ont de organismes en 2021 et entre 4,4 et 4,7 % en 2022.
nouveau été revues à la hausse ce trimestre, que ce soit par
Croissance en Zone Euro
le FMI, l’OCDE ou la BANQUE MONDIALE. L’économie
mondiale devrait ainsi connaître une progression comprise 7%
entre 5,6 et 6,0 %. Ces prévisions s’appuient sur la poursuite 5%
de la campagne de vaccination à l’échelle mondiale et sur
3%
les forts rebonds attendus aux Etats-Unis (6,8-7,0 % de
croissance en 2021) – grâce aux importantes mesures de 1%
soutien budgétaire – et en Chine, grâce au rattrapage de la -1%
demande (8,5 % de croissance en 2021). Dans les autres -3%
pays en développement, la reprise reste soumise à la
-5%
poursuite des campagnes de vaccinations. Pour 2022, le FMI
et l’OCDE anticipent une croissance mondiale de 4,4 %. -7%
-9%
Croissance mondiale
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021 (p)
2022 (p)
7%
Source : FMI
5%
Enfin, concernant la France, l'INSEE table sur une croissance
3%
de 6 % cette année, tandis que le gouvernement anticipe
1% une progression « d’au moins 5 % » du PIB. Ces prévisions
sont néanmoins soumises à une maîtrise du variant Delta,
-1% même si les restrictions qui pourraient être mises en place
seraient moins strictes que lors du premier confinement.
-3%
Cette croissance sera essentiellement portée par la
-5%
consommation, grâce à un pouvoir d’achat préservé par les
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021 (p)
2022 (p)
mesures prises par le gouvernement français. L'Insee prévoit
Source : FMI
en effet qu'il augmentera encore en 2021, de 1,8 %, et ce
malgré une inflation estimée à 1,5 % sur l'ensemble de
Les perspectives de croissance ont également été revues à l'année. L’investissement sera également important.
la hausse concernant la Zone Euro. Grâce à une
consommation privée forte, à l’investissement et à une
hausse des exportations en lien avec la reprise à l’échelle
COPYRIGHT © JONES LANG LASALLE IP, INC. 2021. Tous droits réservés. 14Paris Saint-Denis Le Plessis-Robinson 40-42 rue La Boétie 3 rue Jesse Owens « La Boursidière » - BP 171 75008 Paris 93210 Saint-Denis 92357 Le Plessis-Robinson T : +33 (0)1 40 55 15 15 T : +33 (0)1 40 55 15 15 T : +33 (0)1 40 55 15 15 F : +33 (0)1 46 22 28 28 F : +33 (0)1 48 22 52 83 F : +33 (0)1 46 22 28 28 Lyon Marseille Bordeaux « King Charles » - 132 cours 21 rue de la République 16 cours de Tournon Charlemagne 69002 Lyon 13002 Marseille 33000 Bordeaux T : +33 (0)4 78 89 26 26 T : +33 (0)4 95 09 13 13 T : +33 (0)5 57 83 60 44 F : +33 (0)4 78 89 04 76 F : +33 (0)4 95 09 13 00 F : +33 (0)1 46 22 28 28 Lille Rennes « Le Swam » - 101 avenue 20 rue d’Isly le Corbusier 59000 Lille 35042 Rennes Cedex T : +33 (0)3 20 17 93 10 T : +33 (0)1 40 55 15 15 F : +33 (0)1 46 22 28 28 F : +33 (0)1 46 22 28 28 Contacts Pierre Nourry Yohan Chiner Consultant Recherche Locaux d’activités Responsable Immobilier Industriel France Lyon T : + 33 4 78 89 26 26 T : +33 (0)4 78 17 13 20 pierre.nourry@eu.jll.com yohan.chiner@eu.jll.com www.jll.fr Jones Lang LaSalle © 2021 Jones Lang LaSalle IP, Inc. Tous droits de reproduction, de représentation, de traduction et d'adaptation par tous procédés réservés pour tous pays. Toute reproduction intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, faite sans l'autorisation de Jones Lang LaSalle ou de ses ayants droits est illicite (art. L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle) et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Jones Lang LaSalle ne saurait en tout état de cause être tenu responsable de tout dommage direct ou indirect ou de toute perte subie en raison d'une inexactitude ou d'une incorrection de ce document.
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