Prix de la Fondation scientifique franco-taïwanaise 2020 - l'Académie des sciences et le Ministère des Sciences et Technologies de Taïwan - Prix ...
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Prix de la Fondation scientifique franco-taïwanaise 2020 Prix organisé par l’Académie des sciences et le Ministère des Sciences et Technologies de Taïwan
Prix de la Fondation scientifique franco-taïwanaise Le Prix scientifique franco-taïwanais a été créé en 1999 dans le cadre de la convention de la Fondation scientifique franco-taïwanaise établie entre l’Académie des sciences – Institut de France et le Conseil national des Sciences de Taïwan (NSC). Destiné dans un premier temps à récompenser annuellement un chercheur français ou un chercheur taïwanais, il est attribué depuis 2004 à une équipe formée de chercheurs français et taïwanais ayant contribué de manière significative à la coopération scientifique franco-taïwanaise. Le Prix consiste en un soutien financier d’un montant de 38200€ versé aux lauréats par le Ministère des Sciences et Technologies de Taïwan (anciennement NSC) et fait l’objet d’une remise solennelle à l’Institut de France chaque année au mois de novembre. Cette remise est suivie d’une réception organisée par l’Académie des sciences et le Ministère des Sciences et Technologies. La Fondation soutient également les anciens lauréats dans l’organisation de séminaires, de conférences et d’ateliers de travail, le Prix ayant pour objectif principal d’encourager les lauréats à susciter des échanges scientifiques entre la France et Taïwan. En 2020, l’appel à candidatures pour le Prix scientifique franco-taïwanais était ouvert à tous les domaines scientifiques. Après délibération du jury, le Prix a été attribué conjointement à HWANG Jiang-Shiou, professeur distingué à l’Institute of Marine Biology de la National Taiwan Ocean University, et Sami SOUISSI, professeur de classe exceptionnelle au Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences de l’Université de Lille. La Fondation les récompense pour leurs travaux sur la biologie du zooplancton et tout particulièrement des copépodes. L’appel à candidatures pour le Prix scientifique franco-taïwanais 2021 sera de nouveau ouvert à tous les domaines scientifiques. Le jury, composé à part égale de représentants français et taïwanais, se réunira à Paris pour délibérer.
Lauréats 2020
Prix scientifique franco-taïwanais Lauréat 2020 HWANG Jiang-Shiou Domaine : Biologie marine Parcours personnel 1991 Doctorat en Biologie marine, Boston University, Etats-Unis 1996- Professeur, National Taiwan Ocean University (NTOU) 1997-2000 Directeur, Institut de Biologie Marine, NTOU 2002-2008 Membre du Comité exécutif, Association Mondiale des Copépodologues (WAC) 2011-2014 Vice-président, Association Mondiale des Copépodologues (WAC) 2013- Professeur distingué, Institut de Biologie Marine, NTOU 2013-2019 Président, Section Taïwan, Asian Fisheries Society 2017- Co-directeur, Laboratoire International Associé MULTIFAQUA, Université de Lille / National Taiwan Ocean University Jiang-Shiou Hwang est professeur distingué. Il a obtenu son doctorat à l’Université de Boston et a ensuite travaillé comme chercheur postdoctoral à l’Université du Wisconsin-Milwaukee, aux États-Unis. Après son retour à Taïwan, il a enseigné à l’Institut de Biologie Marine de la National Taiwan Ocean University (NTOU). Il est spécialisé en biologie et écologie marines. Plus précisément, il a concentré ses recherches sur l’étude du zooplancton, en particulier sur le comportement, la biologie et l’écologie des copépodes. Le professeur Hwang était vice-président de l’Association mondiale des copépodologistes (WAC), président de la branche taïwanaise de l’Asian Fisheries Society, et est actuellement éditeur académique de la revue « Plos One ». Il a été élu ancien élève exceptionnel de National Sun Yat-sen University en 2015 et ancien élève modèle de l’Université Tunghai en 2018. De plus, il a reçu des prix internationaux de recherche universitaire de plusieurs universités en Inde (« Odum Ecological gold medal award » de la Vinoba Bhave University, Inde (2009); « Bharathiar Environmental Award » (2013) et « Research Excellence Award » (2014) de la Bharathiar University, Inde; « Life Time Achievement Award » de la Thiruvalluvar University (2019). Sa coopération bilatérale avec l’université de Lille, en France, a permis d’obtenir des résultats académiques riches et remarquables. Le professeur Hwang a publié plus de 330 articles scientifiques
dont 257 dans des revues internationales. En particulier, il a été co-auteur de plus de 50 articles avec un grand impact scientifique à l’échelle internationale. Plusieurs de ses travaux ont été utilisés dans des manuels internationaux en anglais. Il a encadré 15 thèses de doctorat et co-dirigé avec le professeur Souissi 7 co-tutelles de thèse entre la NTOU à Taiwan et l’Université de Lille en France. À l’heure actuelle, son laboratoire accueille 7 doctorants taïwanais et étrangers, un chercheur postdoctoral, deux assistants de recherche et deux étudiants de Master. Le professeur Hwang collabore avec le professeur Sami Souissi de l’université de Lille depuis plus de 20 ans. Ensemble, ils ont découvert différents comportements inconnus des copépodes planctoniques ainsi que les effets de plusieurs polluants sur leur physiologie. Ils ont apporté une contribution active aux domaines de l’écologie marine et de l’aquaculture ainsi qu’à la connaissance sur les effets des changements globaux sur le futur des océans. Les principales contributions scientifiques comprennent également des études océaniques à grande échelle, les copépodes étant d’excellents indicateurs du changement climatique dans les écosystèmes tempérés et subtropicaux. Les professeurs Hwang et Souissi ont participé à plusieurs projets dans le cadre du Partenariat Hubert Curien Orchid. Ils ont co-supervisé 7 cotutelles de thèse entre la NTOU et l’Université de Lille (quatre Français, un Taïwanais, une Nigérienne et une Indienne). Tous ces étudiants ont obtenu d’excellents résultats académiques. Le Dr Gaël Dur est maître de conférences à l’Université de Shizuoka, au Japon, le Dr François-Gaël Michalec a effectué un séjour de 6 ans en tant que chercheur senior à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich), en Suisse. Le seul titulaire taïwanais du double doctorat, le Dr Yen-Yu Pan, est actuellement Assistant Professor au département d’aquaculture de la NTOU. Malgré une forte concurrence, le Dr Pan a remporté un prestigieux projet Einstein de cinq ans du Ministère des Sciences et Technologies de Taïwan (MOST). Les autres anciens doctorants ont obtenu des postes importants dans la recherche et l’enseignement supérieur ailleurs dans le monde. Les professeurs Hwang et Souissi se sont rencontrés en 1999 lors de la conférence internationale WAC à Curitiba, au Brésil. Ils ont ensuite à leur tour accueilli les 8ème (Taïwan) et 9ème (France) WAC. Ils mènent une collaboration universitaire transnationale très active et se sont rendu visite plus de 40 fois. En 2005, la NTOU et l’Université de Lille ont signé leur premier accord de coopération, incluant le Bureau Français de Taipei, afin de promouvoir la coopération bilatérale entre les deux universités et les deux pays. En 2017, les deux universités ont signé de nouveaux accords de coopération permettant la promotion de leurs relations au niveau le plus élevé de partenariat. À l’heure actuelle, le professeur Hwang envisage d’accroître et d’élargir la coopération entre les deux universités. Il promeut également la coopération académique entre la NTOU et les pays européens – en particulier avec la France - et les États-Unis, notamment au travers de la collaboration et des échanges académiques dans des domaines tels que l’environnement, la biologie marine, l’aquaculture et le développement durable de notre planète.
Prix scientifique franco-taïwanais Lauréat 2020 Sami SOUISSI Domaine : Biologie marine Parcours personnel 1998 Doctorat en Océanographie biologique et Environnement marin, Université Pierre et Marie Curie, Paris 6 1999-2000 Post-doctorats, Observatoire Océanographique de Villefranche-sur-Mer & Centre INRA de Thonon-les-Bains 2000-2008 Maître de conférences, Université de Lille 1, Station Marine de Wimereux 2000-2007 Chercheur au Laboratoire ELICO ‘Ecosystèmes Littoraux et Côtiers’ UMR CNRS / Université de Lille 1 / Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) 2006 HDR en Sciences naturelles, Université de Lille 1 2008- Professeur, Université de Lille 1, Station Marine de Wimereux 2008- Chercheur au Laboratoire LOG ‘Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences’ UMR CNRS / Université de Lille et l’ULCO et Unité Associée à l’IRD depuis 2020 2009- Expert, Pôle Expertise Internationale, Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation 2012-2015 Président, Comité d’Orientation Scientifique et Technique, Plateforme d’Innovation « Nouvelles Vagues » ère 2012-2017 Professeur 1 classe, Université de Lille 1, Station Marine de Wimereux 2017- Professeur classe exceptionnelle, Université de Lille, Station Marine de Wimereux 2017- Co-directeur, Laboratoire Associé International MULTIFAQUA entre l’Université de Lille et la National Taiwan Ocean University Sami Souissi est Professeur (Classe Exceptionnelle) à l’Université de Lille, Faculté des Sciences et Technologies, Département Station Marine de Wimereux. Il effectue ses recherches depuis 2008 au sein du Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences (LOG), Unité Mixte de Recherche (UMR) qui
associe le CNRS, l’Université de Lille et l’Université du Littoral Côte d’Opale. En s’appuyant sur sa formation combinant océanographie biologique, aquaculture, bio-informatique et modélisation, Sami Souissi a élaboré une approche multidisciplinaire combinant l’échantillonnage in situ, les études expérimentales et la modélisation individu-centrée pour étudier le comportement de nage, les stratégies du cycle de vie et les modèles évolutifs des organismes aquatiques. Il a contribué de manière significative à la promotion des modèles biologiques qu’il étudie, notamment les copépodes planctoniques, qui sont les organismes multicellulaires les plus abondants sur terre. Son approche se situe aux frontières entre les disciplines et repose sur la comparaison de plusieurs écosystèmes aquatiques (de l’eau douce à l’océan) situés dans des régions climatiques contrastées. L’impact le plus significatif de sa recherche réside dans sa capacité à développer, à travers l’étude des copépodes, de nouveaux indicateurs (sentinelles) de leur environnement à différentes échelles spatiales et temporelles. Le parcours académique de Sami Souissi a débuté à l’Institut National Agronomique de Tunisie, où il suivit la formation d’ingénieur agronome spécialisé dans la gestion des ressources marines entre 1989 et 1993. Il fut major de sa promotion durant toutes ses années d’étude et obtint en 1993 le Prix Présidentiel du meilleur Ingénieur Agronome et la médaille des jeunes chercheurs de l’organisation des Nations Unies FAO. Attiré par l’écologie marine et la bio-informatique, il décide de suivre le DEA d’Océanographie Biologique option Paramétrisation et Modélisation de l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) à Paris (1993-1994). Il réalise ses travaux de recherche en DEA et thèse de Doctorat (1994-1998) à l’Observatoire Océanologique de Villefranche-sur-Mer (UPMC-CNRS) sous la direction du Professeur Paul Nival. Il obtient une bourse de Docteur-Ingénieur du CNRS pour son projet de recherche qui a visé à modéliser le cycle de vie complet d’un poisson en relation avec sa nourriture (copépodes) et l’exploitation par l’Homme (pêche). Il s’agit d’une avancée conceptuelle significative avant même l’émergence du concept de gestion intégrée des écosystèmes. Au cours de son premier post-doc à Villefranche-sur-Mer (1999), il a collaboré avec le Dr Frédéric Ibanez pour développer une nouvelle méthode de cartographie multivariée basée sur les probabilités Bayésiennes. Cette méthode, très utilisée pour analyser des bases de données environnementales complexes, a été améliorée et perfectionnée lors des différentes applications développées depuis sa première publication en 2001. Son deuxième projet post-doc (1999-2000) à Thonon-les-Bains, cofinancé par le département de Biométrie et Intelligence Artificielle de l’INRA, a permis la finalisation du projet MOBIDYC (MOdélisation Basée sur les Individus pour la DYnamique des Communautés) crée par le Dr Vincent Ginot. Ce projet, basé sur la modélisation informatique en utilisant les systèmes multi-agents, propose un outil d’aide à la modélisation destiné aux utilisateurs non-informaticiens. En 2000, il est recruté comme Maître de conférences à l’Université de Lille 1 et affecté à la Station Marine de Wimereux. Il a dirigé une équipe de recherche (2003-2007) au sein du Laboratoire ELICO. Il a coordonné un projet de recherche (2003-2006) sur les effets des changements globaux sur les écosystèmes aquatiques d’Europe Occidentale en combinant des séries à long-terme des communautés planctoniques des milieux marins (Méditerranée et Atlantique du Nord) et lacustres
(lacs périalpins). Dès son recrutement à Wimereux, il s’est consacré à l’étude des copépodes estuariens et a développé un nouvel axe de recherche expérimental basé sur leur culture en continu au laboratoire. En 1999, il a été invité à la 7ème Conférence Internationale sur les Copépodes (CIC) au Brésil où il a rencontré pour la première fois Jiang-Shiou Hwang qui a organisé en 2002 à Taïwan la 8ème CIC. Il a prolongé son séjour à Taïwan après la conférence pour initier la collaboration bilatérale et amorcer la préparation de la 9ème CIC qu’il a organisée en 2005. Les premiers projets de recherche fortement soutenus par le CNRS et le NSC de Taïwan ont ciblé le rôle du compartiment planctonique dans le fonctionnement des écosystèmes aquatiques contrastés en France (tempéré) et à Taïwan (subtropical et tropical). Progressivement, cette collaboration scientifique s'est diversifiée et touche actuellement d’autres domaines comme l’écotoxicologie, la biotechnologie marine et surtout l’aquaculture. En effet, les copépodes offrent un grand potentiel pour améliorer les performances des élevages larvaires de poissons (ornementation et pour la consommation humaine) et la maitrise de leurs cultures ouvre plusieurs pistes de recherches innovantes. L’un des projets fait l’objet d’un programme de maturation financé par la SATT Nord. L’Université de Lille et NTOU ont fortement soutenu cette collaboration en signant un premier accord cadre en 2005 qui a été renouvelé et renforcé en 2017 – année de création du Laboratoire International Associé (LIA) interuniversitaire codirigé depuis par Sami Souissi et Jiang-Shiou Hwang. Ce LIA a permis d’impliquer un réseau de chercheurs appartenant à différents laboratoires des deux universités pour renforcer le potentiel d’innovation dans l’étude des copépodes pour diverses applications. Depuis 2005, 8 doctorants ont été co-encadrés par Sami Souissi et Jiang-Shiou Hwang dont 7 dans le cadre du programme de cotutelle de thèse. Ils ont contribué activement à la réussite de cette collaboration ininterrompue depuis deux décennies et qui a donné à ce jour plus de 50 publications communes dans des revues internationales. Sami Souissi a développé un savoir-faire unique en France et rare dans le monde dans le maintien de plusieurs souches de copépodes et leur production à une échelle quasi-industrielle dans deux pilotes hors laboratoire. Avoir une quantité illimitée de copépodes produits d’une façon standardisée a permis l’obtention de résultats scientifiques inédits dans la compréhension des capacités adaptatives de ces copépodes vivants dans un milieu à forte turbulence mais également en présence d’une pollution ponctuelle ou chronique comme dans les grands estuaires. Sami Souissi a publié plus de 200 articles, collaboré et accueilli plusieurs chercheurs internationaux, encadré ou co-encadré 18 thèses et 10 chercheurs postdoctoraux qui ont très largement contribué à la réussite de ses travaux. Pour les années à venir, il compte renforcer ses recherches interdisciplinaires autour des copépodes en intégrant les outils moléculaires comme la méta-génomique. Il compte également contribuer aux défis sociétaux liés à la meilleure compréhension des effets du changement global (pollution notamment par les plastiques et réchauffement climatique) sur l’écosystème ainsi que la promotion d’une aquaculture innovante et durable.
Lauréats 1999-2019 1999 Sciences de la Jacques ANGELIER terre Séismotectonique et Tectonophysique, Université Pierre et Marie Curie 2000 Sciences de la vie Bertrand JORDAN Centre d’Immunologie Inserm-CNRS de Marseille-Luminy 2001 Chimie LEE Yuan-Tseh Institute of Atomic and Molecular Sciences, Academia Sinica 2002 Sciences de Jean-Pierre JOUANNAUD l’informatique Laboratoire d’Informatique LIX, Ecole Polytechnique Claude KIRCHNER LORIA-INRIA Lorraine 2003 Sciences des Patrice TRAN BA HUY matériaux Chef du Service ORL, Hôpital Lariboisière 2004 Sciences de la mer LIU Char-Shine Institute of Oceanography, National Taiwan University Serge LALLEMAND Laboratoire « Dynamique de la Lithosphère », Université Montpellier 2
2005 Physique CHEN Cheng-Hsuan Center for Condensed Matter Sciences, National Taiwan University Christian COLLIEX Laboratoire de Physique des Solides, Université Paris-Sud, CNRS UMR 8502 2006 Nanomatériaux HSU Chain-Shu Department of Applied Chemistry, National Chiao Tung University Serge LEFRANT Institut des Matériaux Jean Rouxel de Nantes, CNRS UMR 6502 2007 Biologie et chimie HSING Yue-Ie, Caroline Institute of Plant and Microbial Biology, Academia Sinica Michel DELSENY Laboratoire Génome et Développement des Plantes, Université de Perpignan 2008 Science des PENG Shie-Ming matériaux Department of Chemistry, National Taiwan University Marie-Madeleine ROHMER Laboratoire de Chimie Quantique, Université de Strasbourg Marc BENARD Laboratoire de Chimie Quantique, Université de Strasbourg
2009 Sciences de la vie CHIEN Cheng-Ting Institute of Molecular Biology, Academia Sinica Angela GIANGRANDE Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire de Strasbourg 2010 Sciences des HWU YeuKuang matériaux et Institute of Physics, Academia Sinica sciences de l’environnement Patrick SOUKIASSIAN Surfaces et Interfaces de Matériaux Avancés, Université Paris-Sud / CEA 2011 Applications SHEU Wen-Hann scientifiques en Department of Engineering Science and Ocean mathématiques et Engineering, National Taiwan University informatique Marc THIRIET Laboratoire Jacques-Louis Lions, Université Pierre et Marie Curie / CNRS 2012 Sciences de la vie CHANG Ching-Fong Department of Aquaculture, National Taiwan Ocean University Sylvie DUFOUR Biologie des Organismes et Ecosystèmes Aquatiques, MNHN/CNRS/UPMC/IRD
2013 Sciences HWANG Hsien-Kwei physiques et Institute of Statistical Science, Academia Sinica mathématiques fondamentales et appliquées Olivier BODINI Laboratoire d’Informatique de Paris-Nord, Université Paris Nord Cyril BANDERIER Laboratoire d’Informatique de Paris-Nord, Université Paris Nord 2014 Sciences de la HSU Shu-Kun terre Department of Earth Sciences, National Central University Jean-Claude SIBUET Institute of Applied Geosciences, National Taiwan Ocean University 2015 Physique CHANG Yia-Chung Research Center for Applied Sciences, Academia Sinica Monique COMBESCOT Institut des NanoSciences de Paris, Université Pierre et Marie Curie / CNRS 2016 Chimie LIU Chen-Wei Department of Chemistry, National Dong Hwa University Jean-Yves SAILLARD Institut des Sciences Chimiques de Rennes, Université de Rennes 1
2017 Sciences de Francisca KEMPER l’univers Institute of Astronomy & Astrophysics, Academia Sinica Suzanne MADDEN Laboratoire Astrophysique Instrumentation Modélisation, CEA Saclay 2018 Sciences des CHEN Wen-Chang Polymères et Department of Chemical Engineering, National Nanotechnologies Taiwan University Redouane BORSALI Centre de Recherches sur les Macromolécules Végétales, CNRS 2019 Physique, Chimie CHANG Huen-Cheng et Biologie Institute of Atomic and Molecular Sciences, Academia Sinica François TREUSSART Département de Physique, Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay
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